Un drone mis au point contre les incendies de forêt |
Le drone est moins cher, plus souple d’utilisation qu’un hélicoptère et, souvent, moins dangereux. Ces arguments font déja mouche dans l’audiovisuel, la supervision agricole, la surveillance des ouvrages d’art mais aussi sur le terrain du maintien de l’ordre puisque la gendarmerie va se doter, dans ce but, d’une flotte d’une vingtaine de petits appareils sans pilote, selon Le Parisien.
Les drones pourraient, demain, également changer la donne dans le domaine de la sécurité civile, plus particulièrement en matière de prévention et de lutte contre les incendies de forêt. Conçu par la société catalane Singular Aircraft, installée à Barcelone et à Malte, le Flyox 1 est un gros hydravion sans pilote. Apparemment, il s’agit du plus imposant drone civil qui existe à l’heure actuelle. Cet engin volant mesure 11,50 mètres de longueur pour 14 mètres d’envergure et pèse 1 750 kilos. Il peut emporter un chargement de deux tonnes, décoller (sur 313 mètres) ou atterrir (209 mètres lui suffisent) sur une piste classique, l’eau ou des marécages. Il peut rester 6 heures et 45 minutes en vol. Flyox 1 – dommage qu’il ait hérité d’un nom qui fleure bon le produit antimoustiques – a réalisé un premier test grandeur nature mi-mai en Islande où il a effectué un vol de 457 kilomètres sans perturber le trafic aérien autour de l’aéroport de Reykjavik.
« Chaque année, environ une centaine de pompiers meurent (…). Flyox 1 souhaite mettre fin à ces statistiques en surveillant les forêts, en détectant de façon précoce les incendies et en les éteignant », affirme l’entreprise. Singular Aircraft assure que son gros hydravion peut larguer un peu plus de deux mille litres d’eau ou de produit retardant. Ses caractéristiques d’aéronef dépourvu de pilote lui permettent de multiplier les passages (ravitaillements compris, il peut fonctionner plus de cinquante heures d’affilée) et les vols nocturnes ne lui posent aucun problème. Cet appareil peut aussi, assurent ses inventeurs, surveiller les frontières et porter assistance ou encore transporter du fret vers des zones inhospitalières et les parachuter.
Apparemment opérationnel au plan technique, le plus dur commence pour Flyox 1. Même si son promoteur fait valoir que son coût d’utilisation est très largement avantageux – mais ne fournit pas vraiment de données chiffrées –, ce drone-hydravion à très large rayon d’action risque fort de représenter un coût d’acquisition très élevé pour les collectivités. Il devra donc faire la démonstration de son efficacité, ce qui passe sans doute par la capacité de ne pas cantonner chaque appareil à un seul type d’usage. Sur ce terrain des gros drones civils, la concurrence ne manque pas. A commencer par celle des grands groupes déjà présents sur le secteur du drone militaire.
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Source : http://drones.blog.lemonde.fr/2015/07/19/un-drone-mis-au-point-contre-les-incendies-de-foret/
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