Attentat à Nice : l’application « alerte attentat » sur la sellette |
Le dispositif mis en œuvre par le ministre de l’Intérieur, censé prévenir les populations locales d’un attentat en cours, a failli. Les critiques pleuvent.
Chou blanc. L’application SAIP (Système d’alerte et d’information aux populations) « alerte attentat » avait été lancée par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avant l’Euro 2016 de football afin d’informer en temps réel les populations concernées de l’imminence d’une attaque. Hier, elle a tardé à fonctionner à Nice, au moment où le camion meurtrier faisait un carnage sur la promenade des Anglais. Ce dispositif aurait dû s’activer dans les quinze minutes qui ont suivi cet attentat, mais il n’en a rien été. Les tweetos fustigent cet échecSur le réseau social Twitter, les internautes ont épinglé l’inefficacité et l’inutilité de ce système. Selon certains, l’alerte attentat, supposée prodiguer des conseils de survie en cas d’attaque, se serait déclenchée deux heures après le massacre de Nice, soit à un moment où la France entière était déjà informée du drame qu’elle venait de connaître.
Il appartiendrait en fait au préfet du département concerné par un attentat de choisir de déclencher ou non l’alerte sur les smartphones des personnes ayant téléchargé l’application SAIP. On ignore encore si c’est le préfet des Alpes-Maritimes qui a décidé de ne pas faire fonctionner l’alerte, ou s’il s’agit d’un dysfonctionnement.
Article original de Emmanuel Ammar
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Original de l’article mis en page : Attentat à Nice : l’application « alerte attentat » sur la sellette – Le Point
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