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Déplacements professionnels. Attention au Wi-Fi de l’hôtel…

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Déplacements professionnels. Attention au Wi-Fi de l’hôtel…


De nos jours, qui réussirait à se passer d’Internet plus d’une journée, en vacances, en déplacement, lors d’une conférence ou au travail ? Nos vies aujourd’hui digitalisées nous poussent à nous connecter quasi automatiquement au premier réseau Wi-Fi disponible, quitte à mettre la confidentialité de nos données en danger. 

 

 

Cela devient d’autant plus problématique lorsque nous voyageons : une étude Kaspersky Lab révélait récemment que 82% des personnes interrogées se connectent à des réseaux Wi-Fi gratuits non sécurisés dans des terminaux d’aéroports, des hôtels, des cafés ou des restaurants.

Dans la tribune ci-dessous, Tanguy de Coatpont, Directeur général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord analyse les vulnérabilités des réseaux Wi-Fi dans les hôtels, une mine d’or pour des cybercriminels en quête de données personnelles ou d’informations confidentielles.

Depuis 10 ans, le cyber crime s’est largement professionnalisé pour devenir une véritablement industrie, portée sur la rentabilité. Les cybercriminels sont en quête permanente de victimes qui leur assureront un maximum de gains pour un minimum d’investissements techniques.

De son côté, l’industrie hôtelière a passé la dernière décennie à se transformer pour répondre aux nouvelles attentes digitales de ses clients. Alors que plus d’un quart d’entre eux annoncent qu’ils refuseraient de séjourner dans un hôtel ne proposant pas de Wi-Fi, la technologie n’est plus un luxe mais bien une question de survie pour les établissements hôteliers. Face aux ruptures liées à la numérisation, il a donc fallu repenser les modèles existants et s’équiper, parfois en hâte, de nouvelles technologies mal maîtrisées. Il n’était donc pas surprenant de voir émerger rapidement des problèmes de sécurité, dans les hôtels bon marché comme dans les 5 étoiles.

Par Tanguy de Coatpont, Directeur général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord

 

 

Le paradoxe du Wi-Fi à l’hôtel : privé mais public

Ils ont beau être déployés dans des établissements privés, les Wi-Fi d’hôtels restent des points d’accès publics. Ils sont même parfois complètement ouverts. Le processus de connexion, qui nécessite le plus souvent de confirmer son identité et son numéro de chambre, limite l’accès au réseau mais ne chiffre pas les communications. Il ne garantit pas non plus leur confidentialité. Est-ce que cela signifie que nos informations sont à la portée de tous ? La réalité n’est pas aussi sombre, mais elles sont à la portée de n’importe quel criminel équipé d’un logiciel de piratage, dont certains sont disponibles gratuitement en ligne, et disposant de connaissances techniques de base.

Concrètement, il suffit à un criminel de se positionner virtuellement entre l’utilisateur et le point de connexion pour récupérer toutes les données qui transitent par le réseau, qu’il s’agisse d’emails, de données bancaires ou encore de mots de passe qui lui donneront accès à tous les comptes de l’internaute. Une approche plus sophistiquée consiste à utiliser une connexion Wi-Fi non sécurisée pour propager un malware, en créant par exemple des fenêtres pop-up malveillantes qui invitent faussement l’utilisateur à mettre à jour un logiciel légitime comme Windows.

 

 

Le mythe de la victime idéale

En 2014, le groupe de cybercriminels Darkhotel avait utilisé une connexion Wi-Fi pour infiltrer un réseau d’hôtels de luxe et espionner quelques-uns de leurs clients les plus prestigieux. Un an plus tard, les activités de ce groupe étaient toujours en cours, continuant d’exfiltrer les données des dirigeants d’entreprises et dignitaires. Pour autant, les cybercriminels ne ciblent pas que des victimes à hauts profils. Beaucoup d’utilisateurs continuent de penser qu’ils ne courent aucun risque car les informations qu’ils partagent sur Internet ne méritent pas d’être piratées. C’est oublier que la rentabilité d’une attaque repose aussi sur le nombre de victimes. Parmi les 30 millions de clients pris en charge par l’hôtellerie française chaque année, seuls 20% sont des clients d’affaires. Les 80% de voyageurs de loisirs représentent donc une manne financière tout aussi importante pour des cybercriminels en quête de profit.

Dans certains cas, une faille Wi-Fi peut même exposer l’hôtel lui-même, en servant de porte d’entrée vers son réseau. Si l’on prend le cas d’une chaîne d’hôtellerie internationale qui disposerait d’un système de gestion centralisé et automatisé, une intrusion sur le réseau pourrait entrainer le vol à grande échelle d’informations confidentielles et bancaires sur les employées, le fonctionnement de l’hôtel et ses clients.

 

 

Hôtels indépendants vs. chaînes hôtelières : des contraintes différentes pour un même défi

Pour une industrie aussi fragmentée que celle de l’hôtellerie, la sécurité est sans aucun doute un défi. Les hôtels indépendants ont une capacité d’accueil réduite et traitent donc moins de données. Le revers de la médaille est qu’ils disposent souvent d’une expertise informatique limitée et leur taille ne permet pas de réaliser les économies d’échelle qui rentabiliseraient un investissement important dans la sécurité informatique. Quant aux grands groupes, qui comptent des ressources humaines et financières plus importantes, ils sont mis à mal par l’étendue de leur écosystème, qui rend difficile l’harmonisation d’une politique de sécurité sur des centaines, voire des milliers de sites.

Il est important que tous les hôtels, quelle que soit leur taille ou leur catégorie, respectent quelques règles simples à commencer par l’isolation de chaque client sur le réseau, l’utilisation de technologies de chiffrement et l’installation de solutions de sécurité professionnelles. Enfin, le réseau Wi-Fi offert aux clients ne doit jamais être connecté au reste du système informatique de l’hôtel, afin d’éviter qu’une petite infection ne se transforme en épidémie généralisée. En respectant ces règles, la sécurité pourrait devenir un argument commercial au moins aussi efficace que le Wi-Fi.

Article original de Robert Kassous

 


Denis JACOPINI est Expert Informatique et aussi formateur en Cybercriminalité (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous pouvons vous animer des actions de sensibilisation ou de formation à la Protection des Données Personnelles, au risque informatique, à l’hygiène informatique et à la mise en conformité auprès de la CNIL. Nos actions peuvent aussi être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-en-cybercriminalite-et-en-protection-des-donnees-personnelles

Denis JACOPINI

 


 

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Original de l’article mis en page : Etude Kaspersky sur le Wi-Fi à l’hôtel… | InfoTravel.fr




Sensibilisations et Formations à la Cybercriminalité et au RGPD (Protection des données personnelles) – Redirect

Parce que la Cybercriminalité et la Protection des données personnelles sont liés, nous couvrons ces sujets concomitamment (Intervention en France et étranger)

Nos formations sont personnalisées en fonction du type de publics présent (Dirigeants, cadres , informaticiens, responsable informatique, RSSI, utilisateurs).

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PROGRAMME

CYBERCRIMINALITÉ
COMMENT PROTÉGER VOTRE ORGANISME DE LA CYBERCRIMINALITÉ

Présentation

La France a rattrapé sont retard en matière d’équipement à Internet mais à en voir les dizaines de millions de français victimes chaque année, les bonnes pratiques ne semblent toujours pas intégrées dans vos habitudes.

Piratages, arnaques, demandes de rançons sont légions dans ce monde numérique et se protéger au moyen d’un antivirus ne suffit plus depuis bien longtemps.

Avons-nous raison d’avoir peur et comment se protéger ?

Cette formation couvrira les principaux risques et les principales solutions, pour la plupart gratuites, vous permettant de protéger votre informatique et de ne plus faire vous piéger.

Objectifs

Découvrez les règles de bonnes pratiques et des attitudes responsables qui sont les clés permettant de naviguer sur Internet en toute sécurité.

Demande d’informations

CYBERCRIMINALITÉ
LES ARNAQUES INTERNET A CONNAÎTRE POUR NE PLUS SE FAIRE AVOIR

Présentation

Que vous vous serviez d’Internet pour acheter, vendre, télécharger ou communiquer, un arnaqueur se cache peut-être derrière votre interlocuteur.

Quels sont les signes qui ne trompent pas ? Comment les détecter pour ne pas vous faire piéger ?

Objectifs

Découvrez les mécanismes astucieux utilisés par les arnaqueurs d’Internet dans plus d’une vingtaine cas d’arnaques différents. Une fois expliqués, vous ne pourrez plus vous faire piéger.

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PROTECTION DES DONNÉES
RGPD (RÈGLEMENT GÉNÉRAL SUR LA PROTECTION DES DONNÉES) – CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR NE PAS LE PAYER CHER

Présentation

Le Règlement Général sur la Protection de Données (RGPD) est entré en application le 25 mai 2018 et toutes les entreprises, administrations et associations ne se sont pas mises en conformité. Or, quelle que soit leur taille, elles sont toutes concernées et risqueront, en cas de manquement, des sanctions financières jusqu’alors inégalées.

Au delà de ces amendes pouvant attendre plusieurs millions d’euros, de nouvelles obligations de signalement de piratages informatiques risquent désormais aussi d’entacher votre réputation. Quelle valeur lui donnez vous ? Serez-vous prêt à la perdre pour ne pas avoir fais les démarches dans les temps ?

Cette formation non seulement répondra la plupart des questions que vous vous posez, vous offrira des éléments concrets non seulement pour initier la mise en conformité de votre établissement mais surtout pour transformer ce qui peut vous sembler à ce jour être une contrainte en une véritable opportunité.

Objectifs

Cette formation a pour objectif de vous apporter l’essentiel pour comprendre et démarrer votre mise en conformité avec le RGPD dans le but à la fois de répondre à la réglementation et de prévenir en cas de contrôle de la CNIL.

Informations complémentaires

Demande d’informations

PROTECTION DES DONNÉES
RGPD (RÈGLEMENT GÉNÉRAL SUR LA PROTECTION DES DONNÉES) – ANALYSONS CE QUE VOUS AVEZ COMMENCÉ

Présentation

Après avoir suivi notre formation vous permettant de comprendre l’intérêt d’une telle réglementation et de savoir ce qu’il faut mettre en place pour bien démarrer, vous souhaitez aller plus loin dans la démarche de mise en conformité avec le RGPD.

Après un retour éclair sur les règles de base, nous ferons un point sur la démarche de mise en conformité que vous avez initiée ces derniers mois dans votre établissement. Nous détaillerons ensuite les démarches à réaliser en cas de détection de données sensibles et d’analyse d’impact. Enfin, nous approfondirons des démarches périphériques essentielles pour répondre à vos obligations.

Objectifs

Après avoir déjà découvert l’essentiel pour comprendre et démarrer votre mise en conformité avec le RGPD, cette formation aura pour objectif de vous perfectionner afin de devenir référent protection des données ou DPO (Data Protection Officer = Délégué à la Protection des Données).

 Demande d’informations

 

CYBERSÉCURI
DÉTECTER ET GÉRER LES CYBER-ATTAQUES

Présentation

Que vous ayez déjà été victime d’une cyber-attaque ou que vous souhaitiez l’anticiper, certaines procédures doivent absolument être respectées pour conserver un maximum de preuves et pouvoir les utiliser.

Objectifs

Que votre objectif soit de découvrir le mode opératoire pour savoir quelles sont les failles de votre système ou si vous avez été victime d’un acte ciblé avec l’intention de vous nuire, découvrez les procédures à suivre.

Demande d’informations

 

 

CYBERSÉCURI
APPRENEZ À RÉALISER DES AUDITS SÉCURITÉ SUR VOTRE SYSTÈME INFORMATIQUE

Présentation

Votre système informatique a très probablement de nombreuses vulnérabilités présentées aux pirates informatiques comme de nombreux moyens de nuire à votre système informatique.

Avant de procéder à un test d’intrusion, apprenez à réaliser l’indispensable audit sécurité de votre système informatique afin d’appliquer les mesures de sécurité de base présentes dans les référentiels internationalement utilisés. 

Objectifs

Vous apprendrez au cours de cette formation la manière dont doit être mené un audit sécurité sur un système informatique, quelques référentiels probablement adaptés à votre organisme et nous étudierons ensemble le niveau de sécurité informatique de votre établissement.

 Demande d’informations

 

CYBERSÉCURI
APPRENEZ À RÉALISER DES TESTS D’INTRUSION SUR VOTRE SYSTÈME INFORMATIQUE

Présentation

Cette  formation  vous  apporte  l’essentiel  de  ce  dont vous avez besoin pour adopter l’approche du Hacker pour mieux s’en protéger en élaborant vos tests de vulnérabilité, mettre en place une approche offensive de la sécurité informatique permettant d’aboutir à une meilleure sécurité et réaliser des audits de sécurité (test d’intrusion) au sein de votre infrastructure.

La présentation des techniques d’attaques et des vulnérabilités potentielles sera effectuée sous un angle « pratique ».

Objectifs

Cette  formation  vous  apportera  la  compréhension  technique  et  pratique  des différentes formes d’attaques existantes, en mettant l’accent sur les vulnérabilités les plus critiques pour mieux vous protéger d’attaques potentielles.

Demande d’informations

QUI EST LE FORMATEUR ?

Denis JACOPINI est Expert Informatique assermenté, diplômé en Cybercriminalité, Droit, Sécurité de l’information, informatique Légale, Investigation numérique pénale, et en Droit de l’Expertise Judiciaire et a été pendant une vingtaine d’année à la tête d’une société spécialisée en sécurité Informatique.

Il anime dans toute le France et à l’étranger des conférences et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles.
A ce titre, il intervient régulièrement sur différents médias et sur La Chaine d’Info LCI pour vulgariser les sujets d’actualité en rapport avec ces thèmes.

Spécialisé en protection des données personnelles, il accompagne les établissements dans leur mise en conformité CNIL en les accompagnant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL).

Enfin, il intervient en Master II dans un centre d’Enseignement et de Recherche en Informatique, en Master Lutte contre la Criminalité Financière et Organisée, au Centre National de la Fonction Publique Territoriale et anime le blog LeNetExpert.fr sur lequel il partage et publie de très nombreuses informations sur ses thèmes de prédilection.

Denis JACOPINI peut facilement être contacté sur :
http://www.leNetExpert.fr/contact

Organisme de formation validé et référencé Datadock





Comment se comporte notre cerveau surchargé par le numérique

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Comment se comporte notre cerveau surchargé par le numérique


Samedi 3 septembre, ARTE a diffusé un excellent reportage sur la manière dont notre cerveau se comporte face à nos vies de plus en plus hyper connectées : « HYPERCONNECTÉS : LE CERVEAU EN SURCHARGE ».

 

 

Grâce aux smartphones, ordinateurs et autres tablettes, nous sommes reliés au monde en continu. Mais ce déluge d’informations menace notre bien-être. Alliant témoignages de cadres victimes de burn out et explications de chercheurs en neurosciences, en informatique ou en sciences de l’information et de la communication, ce documentaire captivant passe en revue les dangers de cette surcharge sur le cerveau. Il explore aussi des solutions pour s’en prémunir, des méthodes de filtrage de l’information aux innovations censées adapter la technologie à nos besoins et à nos limites.

Chaque jour, cent cinquante milliards d’e-mails sont échangés dans le monde. Les SMS, les fils d’actualité et les réseaux sociaux font également partie intégrante de notre quotidien connecté, tant au bureau qu’à l’extérieur. Nous disposons ainsi de tout un attirail technologique qui permet de rester en contact avec nos amis, nos collègues, et qui sollicite sans cesse notre attention. Comment notre cerveau réagit-il face à cette avalanche permanente de données ? Existe-t-il une limite au-delà de laquelle nous ne parvenons plus à traiter les informations ? Perte de concentration, stress, épuisement mental, voire dépression… : si les outils connectés augmentent la productivité au travail, des études montrent aussi que le trop-plein numérique qui envahit nos existences tend à diminuer les capacités cognitives.

Un documentaire de Laurence Serfaty (France, 52′), diffusé sur ARTE le samedi 3 septembre à 22h20

A voir et à revoir sur Arte +7 pendant encore quelques jours !

si vous ne voyez pas la vidéo, le lien


 

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Original de l’article mis en page : Hyperconnectés : le cerveau en surcharge




Comment se protéger des emails trop curieux | Denis JACOPINI

Comment se protéger des emails trop curieux

Sans même que vous visitiez un site web, les publicitaires peuvent récolter des informations vous concernant. L’une des techniques utilisées, très répandue et pas illégale, est le pixel tracking. 

 

Une image transparente de 1 x 1 pixel liée à une URL est insérée dans un email. Quand l’email est ouvert, cette minuscule image est chargée et communique avec les serveurs du publicitaire qui a alors accès à des données personnelles, comme l’adresse IP, l’emplacement géographique (via l’IP), l’heure de la consultation et le terminal utilisé.

Les éditeurs ne font pas toujours preuve de tant de discrétion pour récolter des informations à partir des emails (une simple image, comme un logo d’entreprise, suffit), mais le résultat est le même ; des données sont récoltées sans le consentement de l’utilisateur.

 

Tous les éditeurs n’utilisent pas le pixel tracking ou une autre technique de traçage à des fins publicitaires. Brief.me, un mini-journal disponible uniquement par email, l’exploite par exemple pour avoir des statistiques de consultation.

 

 

L’extension Chrome UglyEmail met en lumière les emails exploitant des techniques de traçage d’entreprises spécialisées (Streak, Yesware, Mandrill, MailChimp, Postmark, TinyLetter, Sidekick, MixMax et Bananatag). Quand UglyEmail repère dans la boîte de réception de Gmail un email trop curieux, il le signale avec une petite icône d’œil.

L’extension n’enregistre et ne transmet aucune donnée provenant de Gmail, assure son auteur à Wired. Des versions pour Firefox et Safari sont en développement.

PixelBlock, une autre extension Chrome réservée elle aussi à Gmail, va plus loin puisqu’elle bloque carrément le tracking. En cliquant sur l’œil rouge à côté du nom de l’expéditeur, on découvre la source du service de traçage.

 

 


PixelBlock

 

 

Si vous utilisez l’application Mail d’OS X, vous pouvez préserver votre confidentialité en désactivant le chargement des contenus distants des emails (l’option se trouve dans l’onglet Présentation des préférences). Cela fonctionne avec tous les fournisseurs de courrier électronique (Gmail, iCloud, Outlook, Yahoo…).

 

Puisque le lien avec le serveur distant est coupé, les informations personnelles ne sont pas divulguées. Cela a aussi pour effet de « casser » la mise en page des emails qui utilisent des images distantes, mais Mail permet très simplement de charger le contenu distant au cas par cas (un bouton est présent en haut du courrier quand le cas se présente).

 

 

 


Expert Informatique assermenté et formateur spécialisé en sécurité Informatique, en cybercriminalité et en déclarations à la CNIL, Denis JACOPINI et Le Net Expert sont en mesure de prendre en charge, en tant qu’intervenant de confiance, la sensibilisation ou la formation de vos salariés afin de leur enseigner les bonnes pratiques pour assurer une meilleure protection juridique du chef d’entreprise.

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Source : http://www.macg.co/logiciels/2015/04/confidentialite-comment-se-proteger-des-emails-trop-curieux-88326

Par Stéphane Moussie

 

 




Les données personnelles des portables d’occasion toujours accessibles | Denis JACOPINI

Les données personnelles des portables d’occasion toujours accessibles 


De nombreux smartphones reconditionnés contiennent toujours des informations sensibles sur leurs anciens propriétaires. 

 

 

Avant de revendre votre portable, veillez à bien effacer toutes vos données personnelles. En effet, de nombreux smartphones reconditionnés – c’est-à-dire d’occasion et revendus dans les boutiques – contiennent toujours des informations de leurs anciens propriétaires, selon une étude réalisée par l’entreprise Avast, spécialisée dans les antivirus, et révélée en exclusivité par Europe 1.

Emails, photos, SMS, factures personnelles ou même clichés à caractère sexuel : ces téléphones renferment souvent des données extrêmement sensibles.

 

 

Un contrat de travail, des mails et des SMS retrouvés

Le problème concerne une part croissante du marché des téléphones portables. 10% des Français ont en effet acheté un mobile de seconde main en 2015. Avast a ainsi mené une expérimentation sur vingt anciens modèles de smartphone, achetés à New York, Paris, Barcelone et Berlin. Les résultats sont édifiants : sur cet échantillon test, de nombreuses données personnelles ont été retrouvées.

Avast a ainsi pu accéder à 2.000 photos, dont des clichés d’enfants, d’autres à caractère sexuel, mais aussi un contrat de travail ou encore 300 mails et SMS. Pire : deux propriétaires de téléphone avaient oublié de déconnecter leurs comptes Gmail, prenant le risque que les nouveaux acheteurs lisent ou envoient des mails en leur nom.

 

 

« Important de faire une démarche complète »

Bien que 40% des portables vendus dans les boutiques d’occasion soient reconditionnés, les anciens propriétaires réinitialisent souvent mal, voire pas du tout, leurs terminaux. Les revendeurs spécialisés le constatent ainsi tous les jours. « Ça arrive à un client sur deux : quand il nous propose son téléphone, il ne l’a pas effacé au préalable », explique Frédéric Bertinet, de Cash Express.

« Les téléphones ont été mal réinitialisés, donc on pense qu’on a fait le travail parce qu’on a enlevé les mots de passe et les réglages, mais le contenu lui n’a pas été effacé. Il est important de faire une démarche complète, un peu procédurière », conclut Frédéric Bertinet.

 

 

Des applications sécurisées pour effacer les données

Mais pour éviter tout risque, une simple réinitialisation ne suffit pas. « Lorsqu’un fichier est effacé, c’est seulement la référence de ce fichier qui disparaît. Pour que ces fichiers disparaissent complètement, il faut les remplacer par d’autres données quelconques, c’est-à-dire des 0 et des 1. Sinon, c’est théoriquement récupérable », détaille Arnaud Matthieu, représentant d’Avast pour la France.

Pour vider à jamais votre téléphone portable, des applications sécurisées sont disponibles gratuitement sur Internet. Mais attention : si vous n’écrasez pas correctement vos données personnelles, les risques sont immenses. Les anciens propriétaires de smartphones s’exposent à du chantage, à des photos personnelles publiées sur internet ou encore à de l’usurpation d’identité.


 

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Source : Les données personnelles des portables d’occasion toujours accessibles




Télécharger tout votre historique Google est maintenant possible | Denis JACOPINI

Télécharger tout votre h2istorique Google est maintenant possible

En attendant une fonction d’importation qui pourrait devenir standard pour tous les moteurs de recherche, Google propose aux internautes de télécharger une copie de tout leur historique de recherches effectuées depuis qu’ils utilisent un compte Google. 

 

Google donnait depuis longtemps la possibilité aux internautes de consulter leur historique de recherches, à condition d’utiliser le moteur de recherche en étant identifié sur le service. Désormais, il est également possible de télécharger un archive qui contient l’ensemble des recherches effectuées depuis la création de votre compte. Il suffit de vous rendre sur la page de l’historique, et de cliquer sur l’icône des options tout en haut à droite :

 

 

Lors de la demande de téléchargement de l’historique, une pop-up s’ouvre qui prévient qu’un lien permettant de télécharger le fichier stocké sur l’espace personnel Google Drive de l’archive sera envoyé à l’adresse Gmail. Etant donnée la sensibilité des informations que peuvent contenir vos recherches (sans doute beaucoup plus nombreuses que vous ne l’imaginez), Google conseille tout de même de ne pas télécharger le fichier depuis un ordinateur public, et d’utiliser la validation en deux étapes de l’identification.

Alors que vous ne voyez sans doute pas l’intérêt de télécharger votre historique, l’intérêt est d’assurer la portabilité des données personnelles, au cas où vous souhaiteriez changer de moteur de recherche sans perdre toute la personnalisation des résultats et des suggestions créée à partir des milliers de requêtes effectuées précédemment. Il sera ainsi peut-être un jour possible d’importer son historique de recherches dans Yahoo, Bing, Qwant ou DuckDuckGo, et réciproquement, d’importer ses recherches vers Google. Ce n’est sans doute pas très utile vu d’Europe où Google écrase le marché des moteurs de recherche, mais ça peut avoir un intérêt aux Etats-Unis où Google représente autour de 65 % du marché.

Le fichier reçu est une archive .ZIP qui contient l’ensemble des recherches réunies dans un fichier par trimestre, au format JSON. Qui sait ce que les développeurs auront l’idée d’en faire ?

 

 


Expert Informatique assermenté et formateur spécialisé en sécurité Informatique, en cybercriminalité et en déclarations à la CNIL, Denis JACOPINI et Le Net Expert sont en mesure de prendre en charge, en tant qu’intervenant de confiance, la sensibilisation ou la formation de vos salariés afin de leur enseigner les bonnes pratiques pour assurer une meilleure sécuritécurité des systèmes informatiques et améliorer la protection juridique du chef d’entreprise.

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Source : http://www.numerama.com/magazine/32852-telecharger-tout-votre-historique-google-est-maintenant-possible.html

 

 




Piratage informatique : bien plus sûre que le « mot de passe », la « phrase de passe » (à condition que…)| Denis JACOPINI

Piratage informatique : bien plus sûre que le

Piratage informatique : bien plus sûre que le « mot de passe », la « phrase de passe » (à condition que…) | Denis JACOPINI


Une « phrase de passe » est beaucoup plus difficile à pirater qu’un « mot de passe ». Pour donner un ordre d’idée, les pirates du Web mettent quelques heures à quelques jours pour trouver un mot de passe de huit caractères complexes et mettraient… plusieurs millions d’années pour décoder un mot de passe complexe de 12 caractères.

Atlantico : Selon de nombreuses études menées par des chercheurs de l’Université américaine Carnegie-Mellon, un long mot de passe facile à retenir tel que « ilfaitbeaudanstoutelafrancesaufdanslebassinparisien » serait plus difficile à pirater qu’un mot de passe relativement court mais composé de glyphes de toutes sortes, tel que « p8)J#&=89pE », très difficiles à mémoriser. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Denis Jacopini : La plupart des mots de passe sont piratés par une technique qu’on appelle « la force brute ». En d’autres termes, les hackers vont utiliser toutes les combinaisons possibles des caractères qui composent le mot de passe.

 Donc, logiquement, plus le mot de passe choisi va avoir de caractères (majuscule, minuscule, chiffre, symbole), plus il va être long à trouver. Pour donner un ordre d’idée, les pirates du Web mettent quelques heures à quelques jours pour trouver un mot de passe de huit caractères complexes via la technique de « la force brute », et mettraient… plusieurs millions d’années pour décoder un mot de passe complexe de 12 caractères.

Un long mot de passe est donc plus difficile à pirater qu’un mot de passe court, à une condition cependant : que la phrase choisie comme mot de passe ne soit pas une phrase connue de tous, qui sort dès qu’on en tape les premiers mots dans la barre de recherche de Google. Les pirates du Net ont en effet des bases de données où ils compilent toutes les phrases, expressions ou mots de passe les plus couramment utilisés, et essayent de hacker les données personnelles en les composant tous les uns derrière les autres. Par exemple, mieux vaut avoir un mot de passe court et complexe plutôt qu’une « phrase de passe » comme « Sur le pont d’Avignon, on y danse on y danse… ».

Il faut également bien veiller à ce que cette « phrase de passe » ne corresponde pas trop à nos habitudes de vie, car les pirates du Web les étudient aussi pour arriver à leur fin. Par exemple, si vous avez un chien qui s’appelle « Titi » et que vous habitez dans le 93, il y a beaucoup de chance que votre ou vos mots de passe emploient ces termes, avec des associations basiques du type : « jevaispromenermonchienTITIdansle93 ».

De plus, selon la Federal Trade Commission, changer son mot de passe régulièrement comme il est habituellement recommandé aurait pour effet de faciliter le piratage. Pourquoi ?

Changer fréquemment de mot de passe est en soi une très bonne recommandation, mais elle a un effet pervers : plus les internautes changent leurs mots de passe, plus ils doivent en inventer de nouveaux, ce qui finit par embrouiller leur mémoire. Dès lors, plus les internautes changent fréquemment de mots de passe, plus ils les simplifient, par peur de les oublier, ce qui, comme expliqué plus haut, facilite grandement le piratage informatique.

Plus généralement, quels seraient vos conseils pour se prémunir le plus efficacement du piratage informatique ?

Je conseille d’avoir une « phrase de passe » plutôt qu’un « mot de passe », qui ne soit pas connue de tous, et dont on peut aisément en changer la fin, pour ne pas avoir la même « phrase de passe » qui vérouille nos différents comptes. 

Enfin et surtout, je conseille de ne pas se focaliser uniquement sur la conception du mot de passe ou de la « phrase de passe », parce que c’est très loin d’être suffisant pour se prémunir du piratage informatique. Ouvrir par erreur un mail contenant un malware peut donner accès à toutes vos données personnelles, sans avoir à pirater aucun mot de passe. Il faut donc rester vigilant sur les mails que l’on ouvre, réfléchir à qui on communique notre mot de passe professionnel si on travail sur un ordinateur partagé, bien vérrouiller son ordinateur, etc…

Article original de Denis JACOPINI et Atlantico

 

 


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étrangerpour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles

 

 




 

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Original de l’article mis en page : Piratage informatique : bien plus sûre que le « mot de passe », la « phrase de passe » (à condition que…) | Atlantico.fr




Nouvelles formations sur les déclarations à la CNIL et en cybercriminalité | Denis JACOPINI

Nouvelles formations sur les déclarations à la CNIL et en cybercriminalité

Pour information, Denis JACOPINI propose depuis quelques mois deux nouveaux sujets de formation à destination des chefs d’entreprise, de leurs salariés mais aussi des administrations et de leurs agents :

 

 

La cybercriminalité, un vrai risque pour les chefs d’entreprisesMettre son entreprise en conformité avec la CNIL, secrets et mode d’emploi

– Cybercriminalité, sécurité informatique et CNIL, bonnes pratiques et cadre juridique

La cybercriminalité, un vrai risque pour administrations

 

 

 


Nous organisons régulièrement des actions de sensibilisation ou de formation au risque informatique, à l’hygiène informatique, à la cybercriminalité et à la mise en conformité auprès de la CNIL. Nos actions peuvent aussi être personnalisées et organisées dans votre établissement.
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Tel : 06 19 71 79 12
formateur n°93 84 03041 84

 

 


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Règlement européen sur la protection des données : Evolution du cadre juridique

Règlement européen sur la protection des données : Evolution du cadre juridique


Le nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles est paru au journal officiel de l’Union européenne le 4 mai 2016 et entré en application le 25 mai 2018. L’adoption de ce texte permet à l’Europe de s’adapter aux nouvelles réalités du numérique.

Un cadre juridique unifié pour l’ensemble de l’UE

Un champ d’application étendu

  • Le critère du ciblage

Le règlement s’applique dès lors que le responsable de traitement ou le sous-traitant est établi sur le territoire de l’Union européenne ou que le responsable de traitement ou le sous-traitant met en œuvre des traitements visant à fournir des biens et des services aux résidents européens ou à les « cibler » (en anglais monitor).

En pratique, le droit européen s’appliquera donc chaque fois qu’un résident européen sera directement visé par un traitement de données, y compris par Internet.

 

  • La responsabilité des sous-traitants

Par ailleurs, alors que le droit de la protection des données actuel concerne essentiellement les « responsables de traitements », c’est-à-dire les organismes qui déterminent les finalités et les modalités de traitement de données personnelles, le projet de règlement étend aux sous-traitants une large partie des obligations imposées aux responsables de traitement.

Un guichet unique : le « one stop shop »

Les entreprises seront en contact avec un « guichet unique », à savoir l’autorité de protection des données de l’État membre où se trouve leur « établissement principal », désignée comme l’autorité « chef de file ». Cet établissement sera soit le lieu de leur siège central dans l’Union, soit l’établissement au sein duquel seront prises les décisions relatives aux finalités et aux modalités du traitement.  Les entreprises bénéficieront ainsi d’un interlocuteur unique pour l’Union européenne en matière de protection des données personnelles, lorsqu’elles mettront en œuvre des traitements transnationaux.

Une coopération renforcée entre autorités pour les traitements transnationaux

Toutefois, dès lors qu’un traitement sera transnational – donc qu’il concernera les citoyens de plusieurs États membres –, les autorités de protection des données des différents États concernées seront juridiquement compétentes pour s’assurer de la conformité des traitements de données mis en œuvre.

Afin d’assurer une réponse unique pour l’ensemble du territoire de l’Union, l’autorité « chef de file » coopérera avec les autres autorités de protection des données concernées dans le cadre d’opérations conjointes. Les décisions seront adoptées conjointement par l’ensemble des autorités concernées, notamment en termes de sanctions.

Les autorités de protection nationales sont réunies au sein d’un Comité européen de la protection des données (CEPD), qui veille à l’application uniforme du droit sur la protection des données. Il a vocation à remplacer l’actuel G29.

En pratique, l’autorité « chef de file » propose les mesures ou décisions (constatant la conformité d’un traitement ou proposant une sanction, par exemple). Les autorités européennes concernées par le traitement disposent alors d’un délai de quatre semaines pour approuver cette décision ou, au contraire, soulever une objection. Si l’objection n’est pas suivie, la question est portée devant le CEPD qui rend alors un avis. Cet avis est contraignant et doit donc être suivi par l’autorité « chef de file ».

Que le CEPD soit ou non saisi, l’autorité « chef de file » portera la décision ainsi partagée par ses homologues. Il y aura donc une décision conjointe, susceptible de recours devant le juge des décisions de l’autorité « chef de file ».

 

  • Par exemple, dans le cas d’une entreprise dont l’établissement principal est en France, la CNIL sera le guichet unique de cette entreprise et lui notifiera les décisions adoptées dans le cadre de ce mécanisme de cohérence. Ses décisions seront ensuite, si elles sont défavorables, susceptibles de recours devant le Conseil d’État. Ce mécanisme permet ainsi aux autorités de protection des données de se prononcer rapidement sur la conformité d’un traitement ou sur un manquement au règlement et garantit une sécurité juridique élevée aux entreprises en leur assurant une réponse unique sur l’ensemble du territoire de l’Union.

 

source : CNIL

 

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Original de l’article mis en page : Règlement européen sur la protection des données : ce qui change pour les professionnels | CNIL




Etapes à suivre si vous comptez rendre votre ordinateur professionnel à votre employeur

Bureau À Domicile, Poste De Travail

Etapes à suivre si vous comptez rendre votre ordinateur professionnel à votre employeur


 

Quelles étapes faut-il suivre avant d’effacer nos données personnelles présentes sur notre futur ancien ordinateur de fonction (sauvegarder des fichiers importants et personnelles (contacts importants, copier des fichiers et tout ce qui nous concerne (photo, pdf, CV etc…) sur un disque dur ou un système de Cloud etc…) ?

 

 

 

L’ordinateur professionnel qui vous a été mis à disposition était probablement en état de marche. A moins d’avoir des circonstances ou des consignes particulières, vous devrez donc rendre cet appareil au moins dans l’état initial.

 

  1. En premier lieu, pensez à identifier les données à  sauvegarder dont il vous sera nécessaire de conserver copie. Attention aux données professionnelles frappées de confidentialité ou d’une clause de non concurrence, tel que les fichiers clients. On pourrait bien vous reprocher d’en avoir conservé une copie et de l’utiliser contre votre ancien employeur.
  2. Identifiez les données ayant un caractère confidentiel et qui nécessiteront une sauvegarde dans un format protégé par un procédé tel que le cryptage ou le hashage.
  3. Identifiez les données devant être conservées pendant un grand nombre d’années tels que des justificatifs d’assurance, de sinistre…
  4. Identifiez les données que vous ne devez absolument pas perdre car non reproductibles (contrats, photos de mariage, des enfants, petits enfants…)
  5. Identifiez les données que vous souhaitez rendre accessibles  sur plusieurs plateformes (ordinateurs, téléphones, tablettes) que ça soit au bureau à la maison, en déplacement ou en vacances.

 

Ensuite, en fonction des logiciels permettant d’accéder à vos données, identifiez les fonctions de « Sauvegarde », « Enregistrer sous » ou d' »Export ». Vous pourrez alors choisir le support adapté.

 

Enfin,  en fonction des critères de sécurité choisis, vous pourrez sauvegarder sur des supports adaptée soit :

  • à la confidentialité (tout support numérique en utilisant un logiciel de cryptage ou de hashage tel de Truecrypt, Veracrypt,  ou AxCrypt…) ;
  • à l’intégrité (multiplier le nombre de sauvegardes en réalisant plusieurs exemplaires de vos données à n’absolument pas perdre) ;
  • à la longévité en utilisant des supports avec une durée de vie adapté à vos attentes. Sachez qu’à ce jour, il est difficile de garantir la lecture d’une informations numérique au delà de plusieurs dizaines d’années (en raison de l’altération des supports avec le temps, mais aussi de l’évolution des versions, des formations et des logiciels). Qui peut vous garantir de pouvoir visualiser vos photos numériques dans cinquante ans ?
  • à la disponibilité sur plusieurs plateformes et sur plusieurs lieux, comme le proposent les solutions cloud qui sont éclos il y a quelques dizaines d’années seulement ;
  • à la quantité (car vous devez rapidement stocker pour ensuite trier et choisir un support adapté) en choisissant par exemple un disque dur USB externe auto-alimenté (si le port USB de votre ordinateur l’autorise), ce support est actuellement celui ayant le meilleur rapport capacité / prix avec une bonne rapidité d’écriture.

 

Les risques

Les clés USB sont des outils permettant de conserver une copie facilement accessible et aisément transportable. 100% des clés USB tomberont un jour ou l’autre en panne. Pensez-y pour ne pas leur confier les documents de votre vie.

Idem pour les disques durs. 100% des disques durs tomberont un jour en panne. Cependant, contrairement aux clés USB ou aux cartes mémoire, les disques durs (mécaniques et non SSD) permettront plus facilement de récupérer leur contenu en cas de panne.

Les supports de type lecteurs ZIP, lecteur JAZ, lecteurs magnéto-optiques, lecteurs de bandes etc. sont de plus en plus rares. Conserver des données importantes sur de tels supports peut s’avérer dangereux. En effet, imaginez un instant jour ou vous souhaitez y accéder mais que vous n’avez plus le lecteur pour les consulter et que le lecteur ne se vend même plus. Ne laissez pas la vies de vos données numériques entre les mains du bon coin…

Voilà, en fonction de tous ces critères et à partir de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à sauvegarder vos données importantes avant de les effacer de l’appareil que vous allez rendre.

 

 

Comparatif

Disque dur : Quelques Go à quelques To – Bon marché Rapide mais fragile

Clé USB : Quelques Go – Rapide, léger mais quasiment impossible de récupérer des données en cas de panne.

Cloud : Quelques Mo à quelques To – Accessible de n’importe où mais aussi par tous ceux qui ont le mot de passe (risqué) – Dépend du fonctionnement et de la rapidité d’Internet – Les services de cloud gratuits peuvent s’arrêter du jour au lendemain et vous perdrez tout.

Disques optiques (CD, DVD,Magnéto Optique) : Bonne tenue dans le temps si conservés dans de bonnes conditions mais utilisables (pérennité des lecteurs de disques) jusqu’à quand ?

Supports spéciaux (ZIP/Jazz/QIC/DAT/DLT/DDS/SDLT) : Supports fragiles, lecteurs trop rares pour garantir une lecture au dela de 5 ans.

 

 


 

Denis JACOPINI anime des conférences et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques.

Il est Expert Informatique assermenté, diplômé en Cybercriminalité, Droit, Sécurité de l’information, informatique Légale et en Droit de l’Expertise Judiciaire et ai été pendant a une vingtaine d’année à la tête d’une société spécialisée en sécurité Informatique.

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Original de l’article mis en page : Supprimer vos données personnelles avant de donner ou recycler un ordi – FrancoisCharron.com