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Les bons réflexes contre les attaques informatiques | Denis JACOPINI

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Les bons réflexes contre les attaques informatiques

350 milliards d’euros par an : selon le McAfee Report on the Global Cost of Cybercrime publié en 2014, tel est le coût estimé des attaques informatiques à l’échelle mondiale.Depuis le début de l’année, les attaques se sont multipliées, notamment suite aux attentats de Charlie Hebdo, mettant plus que jamais en péril la sécurité des données des entreprises et des institutions. Un rapport publié le 16 février dernier par Kaspersky Lab a quant à lui révélé l’attaque d’une centaine de banques depuis 2013 par un gang organisé.

 

 

Afin d’appréhender au mieux ces offensives, il est important d’en comprendre les tenants et les aboutissants et d’avoir à l’esprit les réflexes qui permettent de s’en prémunir.

 

 

Des attaques aux motivations multiples

De plus en plus de sites internet sont victimes d’attaques dites de « défiguration » perpétrées par des hacktivistes revendiquant des convictions religieuses, politiques ou encore contestataires. On trouve également certains attaquants qui agissent uniquement pour l’amusement, mais ces scénarios se font de plus en plus rares. En général, seule la page d’accueil du site est modifiée pour signifier leur passage et évoquer leurs revendications.

On trouve également d’autres attaques qui, elles, sont plus furtives (ou en tout cas tentent de l’être) et consistent à voler des informations à des fins de rançonnage par exemple. Les vols de données bancaires (carte de crédit, numéros de comptes) permettent quant à eux du détournement d’argent, l’achat de services ou encore de matériels en ligne. Ces criminels, bien organisés, offrent des services de tout type à d’autres criminels : du kit d’infection, à l’envoi de spam massif, en passant par des serveurs de contrôle (c&c)  pilotant des milliers de machines « zombies » permettant des attaques DDOS (Déni de service distribué). Tous n’ont pas le même niveau technique, certains ne sont d’ailleurs que des « presse-bouton », alors que d’autres ont la capacité de créer des virus, ou des programmes exploitant des failles de sécurité.

Mais comment s’y prennent-ils ? Ces malfaiteurs utilisent une faille de sécurité dans un programme qui peut provenir d’une erreur de conception (un protocole mal sécurisé par exemple), de programmation ou d’implémentation (failles connues comme shellshock, heartbleed ou ghost), de configuration (oubli du mot de passe par défaut après une installation) ou encore d’une erreur d’utilisation par une personne utilisant un mot de passe trop faible par exemple. L’humain est donc au centre de cette problématique.

Le plus souvent ces attaques débouchent sur du détournement d’argent ou la diffusion de données sur internet. Les conséquences financières pour les entreprises peuvent être considérables, sans compter l’impact que cela peut avoir sur l’image de l’entreprise victime d’un piratage. Dès lors, quels réflexes adopter face à ces diverses attaques et failles ?

 

 


Expert Informatique et formateur spécialisé en sécurité Informatique, en cybercriminalité et en déclarations à la CNIL, Denis JACOPINI et Le Net Expert sont en mesure de prendre en charge, en tant qu’intervenant de confiance, la sensibilisation ou la formation de vos salariés afin de leur enseigner les bonnes pratiques pour assurer une meilleure protection juridique du chef d’entreprise.

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Adopter les bonnes pratiques pour limiter les risques

Les attaques ne cessent de croître dans la mesure où l’enjeu financier pour les criminels est très important. Lorsque l’on sait que l’attaque par déni de service est accessible pour seulement 30 à 70 dollars  la journée et qu’un spam ne revient qu’à 10 dollars par tranche d’1 million d’e-mails*, ce type de pratique n’est pas prêt de cesser. A ce premier enjeu s’ajoute le manque de vigilance dont font preuve les internautes. Le risque de s’infecter est en effet omniprésent : il suffit de cliquer sur un lien drainant un logiciel malveillant ou encore de partager un contenu infecté.

Quand bien même le risque zéro n’existe pas, la grande majorité de ces attaques pourrait être bloquée, dès lors que l’on adopte les bonnes pratiques pour se protéger et protéger autrui. Le maître mot est l’anticipation et la capacité à réagir rapidement en cas d’intrusion, la mise en œuvre d’un pare-feu ou d’un anti-virus pour se protéger n’étant pas suffisante. Le processus organisationnel de sécurisation est en effet plus important que les outils de protection eux-mêmes (on a en général un rapport de 80-20).

Pour ce faire, l’un des points majeurs est la gestion des mises à jour. Lorsqu’une faille tombe, celle-ci peut-être déjà exploitée plus ou moins massivement. S’en suit la douloureuse phase consistant à tester si le programme régresse ou non dans son fonctionnement avant une mise en production. Durant toute cette période, le programme est encore exposé à une potentielle exploitation de la faille. Cela sous-entend qu’il faut d’une part valider aussi vite que possible, et d’autre part essayer de se protéger temporairement avec des outils de type Firewall ou IPS. Il est aussi bon de rappeler que ces outils de protection sont aussi faillibles que les autres et qu’ils peuvent être contournés.

Dans le cas où l’attaque a déjà eu lieu, sur un site web par exemple, la première chose à faire est de bloquer le site. Cette phase est primordiale dans la mesure où un site piraté peut renvoyer des logiciels malveillants aux internautes le consultant. La deuxième étape est de sauvegarder tous les journaux, les données et programmes du site ainsi que la base de données, avant de procéder à une analyse du système pour connaître l’origine de l’attaque. Cette analyse est primordiale pour une remise en production du site. Elle permet de connaître par quel moyen les attaquants sont entrés dans le système et ce qu’il faut mettre à jour. Le mieux est de revenir sur une version de sauvegarde dont on est sûr qu’elle n’a pas été affectée par la compromission et de la mettre à jour. Parallèlement, il est également vivement conseillé de porter plainte afin que ces attaques soient référencées par les autorités et que des mesures soient prises.

S’il est crucial de prendre en compte la problématique de sécurité lors de la création d’un projet informatique, il est tout aussi indispensable d’en assurer la maintenance afin d’anticiper les attaques et de pouvoir les gérer efficacement, et ainsi minimiser leur impact sur l’activité de l’entreprise.

 


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Source : http://www.journaldunet.com/solutions/expert/60082/attaques-informatiques—decryptage-du-phenomene-et-reflexes-a-adopter.shtml

Par Sébastien Delcroix – NFrance

 

 




Cybercriminalité – Retour sur les principales attaques informatiques en France et dans le monde | Denis JACOPINI

Retour sur les principales attaques informatiques en France et dans le monde

Cybercriminalité – Retour sur les attaques informatiques en France et dans le monde qui ont fait la une

Selon a commission européenne, la cybercriminalité englobe 3 catégories d’activité criminelles :

1) Les atteintes directes à des systèmes informatiques (ou Système de traitement automatisé de données, ou encore S.T.A.D.) en perturbant leur fonctionnement, tels que les attaques par déni de services (appelé aussi denial of service attack ou aussi DOS) destinées à faire tomber un serveur (comprenez rendre inaccessible ou mettre en panne un serveur) à distance.

2) Réaliser des actes illicites en utilisant les outils numériques (escroqueries, vols de données bancaires ou personnelles, espionnage industriel, atteinte à la propriété intellectuelle, sabotage, accès frauduleux, fraudes, usurpation d’identité, phishing, création de PC zombies, contamination d’autres postes informatiques ou d’autres serveurs…)

3) Modifier le contenu d’un espace numérique pour y déposer ou diffuser des contenus illicites (pédopornographie, racisme, xénophobie).

 

 

Les cyberdélinquants n’ont d’autre objectif que de gagner beaucoup d’argent. Virus, spams, et autres botnets drainent plusieurs centaines de millions de dollars chaque année à travers le monde.

Sans nous étaler sur  les 144 milliards de courriers électroniques qui transitent dans le monde chaque jour dont 70% ne sont que du spam, les 10 millions de français victimes d’actes cybercriminels et 75% de ces actes de cybercriminalité qui sont de grande envergure (Norton 2013) qui concernent les 3,2 milliards d’internautes dans le monde en 2014 (dont la moitié pour l’Asie), vous trouverez ci-dessous, par ordre anté-chronologique, quelques principaux actes cybercriminels recensés par notre Expert, Denis JACOPINI.

Vous pouvez directement contacter Denis JACOPINI ici



30/09/2015 : Les sites Web du gouvernement thaïlandais attaqués
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12/09/2015 : Cyberattaque contre le site officiel de la Commission électorale centrale (CEC) de Russie
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05/08/2015 :  La SNCB victime d’un piratage
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25/07/2015 : Le Pentagone visé par une cyber-attaque russe
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28/07/2015 : Les e-mails de hauts gradés de l’armée américaine piratés
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18/07/2015 : Piratage du site de rencontres adultères Ashley Madison
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06/07/2015 : Hacking Team, société d’espionnage informatoque hacké
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19/05/2015 : Un hacker a modifié en vol la puissance d’un réacteur
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14/05/2015 : Un ordinateur de Merkel touché par la cyberattaque contre le Bundestag
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14/05/2015 : Des hôtels suisses victimes d’un piratage informatique
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12/05/2015 : Kaspersky annonce être victime d’une Cyberattaque
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05/05/2015 : Arnaque aux faux virement : Vol de 15 millions d’euros à Intermarché
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29/04/2015 : Des pirates informatiques volent 5 millions de dollars à Ryanair
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10/04/2015 : Lufthansa victime d’une cyberattaque
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05/05/2015 :   Les états -Unis (Office of Personnal Management) victime de piratage. Plus de 4 millions de données personnelles de personnels fédéraux piratées;
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09/04/2015 : Arte victime d’une attaque informatique
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08/04/2015 : La chaîne TV5 Monde victime d’un piratage de grande ampleur par des individus se réclamant du groupe Etat Islamique | Le Net Expert Informatique
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02/2015 : Thales aurait été la cible d’une cyberattaque
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02/01/2015 : Les données de deux millions d’abonnés du site de TF1 ont été piratées. Les hackers détiennent les RIB et autres informations sensibles de ces internautes.
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26/12/2014 : PlayStation et Xbox victimes d’une panne après une cyber-attaLes joueurs de Xbox (ci-dessus) et de Playstation ne peuvent actuellement plus connecter leur console aux services en ligne en raison d’un piratage.
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21/12/2014 : Des documents internes de Korea Hydro & Nuclear Power Co. (KHNP), notamment des plans de réacteurs nucléaires sud-coréens, ont été dérobés et publiés de nouveau vers 1h30 ce dimanche sur Internet, pour la quatrième fois depuis le 15 décembre.
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19/12/2014 : Le régulateur mondial d’internet, l’Icann, a annoncé que des pirates informatiques avaient réussi à pénétrer dans ses ordinateurs.
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18/12/2014 :  Une usine métallurgique allemande a subi une cyberattaque qui a provoqué des dégâts matériels conséquents, a révélé jeudi la publication d’un rapport gouvernemental allemand, cité par le site ITworld.
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18/12/2014 : L’ICANN (Le régulateur mondial d’Internet) victime d’un piratage informatique
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21/10/2014 : Staples a annoncé mener une enquête concernant un possible piratage de cartes de paiement, le numéro deux mondial des articles de bureau allongeant ainsi potentiellement la liste des entreprises américaines visées par une cyber-attaque.
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14/10/2014 : Le service de stockage de documents a pris les devants et réinitialisé les comptes utilisant les informations volées. Il affirme ne pas avoir subi d’intrusion sur ses serveurs.
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02/10/2014 : JP Morgan Chase a indiqué que 76 millions de foyers et 7 millions de PME parmi ses clients avaient été piratés lors d’une attaque informatique dans le courant du mois d’août.
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08/09/2014 : Home Depot : finalement 56 millions de cartes bancaires piratées
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16/06/2014 : Payer une rançon ou voir les données de centaines de milliers de ses clients publiées sur Internet. C’est le choix auquel devait faire face jusqu’à lundi 16 juin au soir l’entreprise de livraisons de pizzas Domino’s Pizza.

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21/05/2014 : Victime d’une attaque, eBay demande à ses utilisateurs de changer de mot de passe
Les vols de données se suivent et se ressemblent (Target, Orange…). Le spécialiste de l’e-commerce, eBay, vient de communiquer sur une attaque informatique qui aurait visé ses bases de données.

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20/05/2014 : Malware BlackShades : 100 arrestations dont 29 en France
A l’origine de l’infection de plus de 500.000 ordinateurs, le logiciel espion BlackShades a donné lieu à une opération de police internationale. En France, 29 personnes ont été placées en garde à vue, en majorité des adolescents ayant avoué avoir exploité le malware.

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15/04/2014 : Les deux premiers sites internet reconnaissant avoir subi une attaque liée à la Faille Heartbleed
Au Royaume Uni, le site parental Mumsnet a été attaqué via la vulnérabilité Heartbleed.
Au Canada, l’administration fiscale CRA a admit publiquement avoir été victimes de la faille de sécurité découverte dans l’outil de chiffrement OpenSSL. (900 numéros d’assurance sociale volés) .

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12/02/2014 : Une attaque par déni de service (DDoS) a frappé de multiples serveurs aux Etats-Unis et en Europe en début de semaine. Il s’agit de l’attaque informatique de ce type la plus grande recensée à ce jour.

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31/01/2014 : La messagerie de Yahoo! victime d’une attaque informatique massive
Des cybercriminels se sont introduits dans des comptes email, à la recherche de données personnelles. Les utilisateurs impactés sont invités à modifier leur mot de passe.

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27/11/2013 :  La chaîne américaine de grande distribution Target a été victime de pirates informatiques qui se sont procuré les coordonnées bancaires de plus de 40 millions de ses clients entre le 27 novembre et le 15 décembre. Ce piratage tombe mal en pleine période des fêtes et ses conséquences sont potentiellement désastreuses pour les clients ainsi que pour la marque.

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28/04/2013 :  L’auteur présumé de la cyberattaque contre Spamhaus arrêté
Un Néerlandais de 35 ans a été interpellé en Espagne. Il est soupçonné d‘être à l’origine d’une cyberattaque fin mars contre une entreprise basée en Suisse, Spamhaus, qui fournit aux messageries des listes permettant de bloquer les mails indésirables – les fameux spams.

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15/02/2013 : Facebook a subi une attaque informatique « sophistiquée »
Le réseau social Facebook a annoncé avoir subi, le mois dernier, une attaque informatique « sophistiquée », qui n’aurait toutefois pas compromis les données de ses utilisateurs.
« Nous avons remédié au problème dans tous les appareils infectés, nous avons informé la police et commencé une vaste enquête qui se poursuit à ce jour », a ajouté le réseau.

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02/02/2013 : Twitter touché par des attaques informatiques
Le réseau social Twitter a annoncé, vendredi 2 février, que certains de ses utilisateurs avaient été victimes d’attaques informatiques similaires à celles portées contre des sociétés et des médias américains.

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28/12/2012 : Le groupe pétrolier d’Arabie Saoudite Aramco a révélé avoir fait l’objet d’une attaque informatique de grande ampleur au milieu du mois d’août. Ce sont ainsi 30.000 postes de travail de l’entreprise qui ont été infectés par un virus informatique, provenant de l’extérieur.
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21/08/2012 : Le nouveau virus Shamoon illustre une fois de plus la progression des attaques visant de ‘nouvelles’ cibles. Le virus Shamoon (ou Disttrack) semble écraser des fichiers dans les PC Windows, puis les ‘master boot records’. Il en résulte que ces fichiers ne peuvent être récupérés. Or le PC ne peut être redémarré sans qu’ils soient réinstallés.

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Nous organisons régulièrement des actions de sensibilisation ou de formation au risque informatique, à l’hygiène informatique, à la cybercriminalité et à la mise en conformité auprès de la CNIL. Nos actions peuvent aussi être personnalisées et organisées dans votre établissement.
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Tel : 06 19 71 79 12
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29/05/2012 : Flame, le virus le plus puissant de l’histoire du cyber-espionnage ?
Découvert au Proche-Orient, ce malware circulerait depuis plus de cinq ans et viserait, comme Stuxnet, des entreprises sensibles et des sites académiques. Une nouvelle arme pour la cyber-guerre ?

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27/04/2011 : Sony s’est fait pirater en mai 2011 12700 numéros de cartes de crédit non américaines issues d’une vieille base de données.

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07/03/2011 : Bercy et plus précisément la direction du Trésor victime d’une vaste opération de piratage informatique
Au total, plus de cent cinquante ordinateurs du ministère ont été infiltrés et de nombreux documents piratés. La méthode des espions est classique : à partir d’une adresse e-mail piratée, le « hacker » prend le contrôle de l’ordinateur de sa cible grâce à un cheval de Troie, en l’occurrence une pièce jointe. Chacun de ses correspondants au sein de l’administration peut à son tour être infiltré.
Ingénierie sociale a encore frappé. Crédulité ou excès de confiance ?

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21/11/2010 : Quand le piratage informatique s’en prend au Nucléaire
Les experts sont maintenant convaincus que le virus Stuxnet a été conçu pour s’attaquer aux centrifugeuses de Natanz utilisées par Téhéran pour enrichir l’uranium.

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Pour combattre cela, les états organisent 3 branches : Cyberdéfense (atteinte à la sécurité nationale), Cybersécurité (anticipation des risques numériques) et Cybercriminalité qui est la délinquance transposée dans le monde numérique.

Des organismes sont créés ou réorganisés et des hommes embauchés :

O.C.L.C.T.I.C. : Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication

D.C.R.I. : Direction centrale du Renseignement intérieur qui depuis début Mai 2014 d’appelle :
D.G.S.I. : Direction Générale de la Sécurité Intérieure

Gendarmerie Nationale

A.N.S.S.I : Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (créé en juillet 2009)

Cyberdouanes

B.E.F.T.I. : Brigade d’enquête surles Fraudes aux Technologies de l’Information

 

 

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La webcam, Est-ce une une vraie menace pour les utilisateurs d’ordinateurs

Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
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La webcam, est-ce une vraie menace pour les utilisateurs d’ordinateurs


Après Mark Zuckerberg et sa webcam masquée par du scotch, voilà que c’est le directeur du FBI, James Comey, qui admet avoir adopté le même réflexe.

 

 

Une webcam cachée pour s’éviter bien des ennuis

A l’heure où les hackers multiplient les attaques contre les machines des entreprises et des particuliers, beaucoup se sont moqués de Mark Zuckerberg et de son bout de scotch sur la webcam et sur la prise jack, certains allant même jusqu’à le traiter de « parano ».

Pourtant, il semblerait qu’il s’agisse d’un réflexe à prendre et ce pour tout le monde. En effet, un pirate talentueux peut assez simplement prendre le contrôle d’une webcam à distance et pousser ainsi l’utilisateur à télécharger un malware sur sa machine.

Aussi, lors d’une interview, James Comey, le directeur du FBI, a défendu l’idée de masquer la webcam. Il a même précisé que ce devait être un réflexe de base en matière de sécurité. En prenant le contrôle de votre caméra, un pirate peut effectivement visionner vos saisies sur clavier et récupérer ainsi identifiants, mots de passe et coordonnées bancaires pour ne citer qu’eux[lire la suite]

 

Conseils de Denis JACOPINI :

Les personnes averties croient utiliser la méthode miracle pour protéger leur vie privée en masquant leur Webcam.

Certes, je recommande toutefois de masquer votre Webcam car, même si, en l’absence de logiciel de sécurité adapté, le pirate peut la mettre en fonction sans que vous vous rendez compte de rien.  Le pirate peut en effet  voir votre tête en train de taper au clavier ou de jouer  (ce qui en soit n’aura rien d’intéressant) mais selon l’orientation, voir le reste de la pièce lorsque vous vous éloignez de l’ordinateur.

Mais avez-vous pensé à protéger votre microphone ?

A l’instar des baby phones piratés, mettre en route à distance le microphone de votre ordinateur est tout aussi facile que de mettre en route votre Webcam et même mieux d’ailleurs, car à ma connaissance, il n’existe pas de logiciel de sécurité qui empêche l’accès au microphone. Certes tout le monde n’est pas Mark Zuckerberg, mais tout professionnel devrait en plus de couper son téléphone pendant les réunions, penser aussi à boucher le microphone de son appareil ou mieux, enficher une fiche Jack vide.


CYBERARNAQUES - S'informer pour mieux se protéger (Le Livre)
Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Livre CyberArnaques - Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Denis Jacopini, expert judiciaire en informatique diplômé et spécialisé en cybercriminalité, raconte, décrypte et donne des parades contre toutes les cyberarnaques dont chacun peut être victime.

Il est témoin depuis plus de 20 ans d'attaques de sites Internet, de piratages d'ordinateurs, de dépouillements de comptes bancaires et d'autres arnaques toujours plus sournoisement élaborées.

Parce qu'il s'est rendu compte qu'à sa modeste échelle il ne pourrait sensibiliser tout le monde au travers des formations et des conférences qu'il anime en France et à l'étranger, il a imaginé cet ouvrage afin d'alerter tous ceux qui se posent la question : Et si ça m'arrivait un jour ?

Plutôt que de présenter une longue liste d'arnaques Internet recensées depuis plusieurs années, Denis Jacopini, avec la collaboration de Marie Nocenti, auteur du roman Le sourire d'un ange, a souhaité vous faire partager la vie de victimes d'arnaques Internet en se basant sur des faits réels, présentés sous forme de nouvelles suivies de recommandations pour s'en prémunir. Et si un jour vous rencontrez des circonstances similaires, vous aurez le réflexe de vous méfier sans risquer de vivre la fin tragique de ces histoires et d'en subir les conséquences parfois dramatiques.

Pour éviter de faire entrer le loup dans votre bergerie, il est essentiel de le connaître pour le reconnaître !

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https://www.youtube.com/watch?v=lDw3kI7ra2s

06/04/2018 A l'occasion de la sortie de son livre "CYBERARNAQUES : S'informer pour mieux se protéger",Denis JACOPINI répond aux questions de Valérie BENHAÏM et ses 4 invités : 7 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2010 (Symantec) 13,8 Milions de victimes de la Cybercirminalité en 2016 (Symantec) 19,3 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2017 (Symantec) Plus ça va moins ça va ? Peut-on acheter sur Internet sans risque ? Si le site Internet est à l'étranger, il ne faut pas y aller ? Comment éviter de se faire arnaquer ? Comment on fait pour renifler une arnaque sur Internet ? Comment avoir un coup d'avance sur les pirates informatiques ? Quelle est l'arnaque qui revient le plus souvent ? Denis JACOPINI vous répond sur C8 avec Valérie BENHAÏM et ses invités.

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https://youtu.be/usg12zkRD9I?list=UUoHqj_HKcbzRuvIPdu3FktA

12/04/2018 Denis JACOPINI est invité sur Europe 1 à l'occasion de la sortie du livre "CYBERARNAQUES S'informer pour mieux se protéger"
Comment se protéger des arnaques Internet

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Je me présente : Denis JACOPINI. Je suis l'auteur de ce livre coécrit avec Marie Nocenti, romancière.
Pour ma part, je suis Expert de justice en informatique spécialisé en cybercriminalité depuis 1996 et en protection des Données à Caractère Personnel.
J'anime des formations et des conférences sur le RGPD et la Cybercriminalité pour aider les organismes à se protéger des pirates informatiques et à se mettre en conformité avec la réglementation autour du numérique (dont le RGPD : Règlement Général sur la Protection des Données).

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Original de l’article mis en page : La webcam, une vraie menace pour les utilisateurs d’ordinateurs




Comment retirer des publications gênante sur les réseaux sociaux ? Les conseils de la CNIL

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Publication gênante sur les réseaux sociaux : signalez pour supprimer ! | CNIL

Comment retirer des publications gênante sur les réseaux sociaux ? Les conseils de la CNIL


Sur les réseaux sociaux, vous pouvez être confronté à la diffusion d’informations personnelles publiée par d’autres internautes. Voici quelques liens utiles pour demander rapidement l’effacement de ces contenus

 

 

Une donnée personnelle est « toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable». Sur une publication, vous pouvez être identifié :

  • directement (exemple : nom, prénom, etc.)
  • ou indirectement (exemple : par un identifiant (n° client), un numéro (de téléphone), une donnée biométrique, plusieurs éléments spécifiques propres à votre identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale, mais aussi votre voix ou votre image).

 

 

Votre identification peut être réalisée :

  • à partir d’une seule de vos données (exemple : numéro de sécurité sociale, etc.)
  • à partir du croisement d’un ensemble de données (exemple : une femme vivant à telle adresse, née tel jour, abonnée à tel magazine et militant dans telle association)

 

 

Avant de demander la suppression du contenu, assurez-vous que le compte ou l’information n’appartient pas à un homonyme.

En cas de doute raisonnable, le réseau social peut être en mesure de vous demander tout document permettant de prouver que ce contenu vous concerneEn revanche, il ne peut pas vous demander des pièces justificatives qui seraient abusives, non pertinentes et disproportionnées par rapport à votre demande.

1. Signaler la publication à effacer

En fonction du réseau social, vous devez vous rendre sur la page appropriée qu’il a mis à votre disposition à cet effet.

Twitter : Signaler la divulgation d’informations privées

Instagram : Signaler une photo ou vidéo pour violation de vos droits de confidentialité sur Instagram

Facebook : Utiliser le lien  » Signaler « 
situé à côté de la publication, de la photo ou du commentaire

Snapchat :  Signaler la publication ou Utiliser ce formulaire en ligne ou Utiliser le formulaire de droit à l’image

LinkedIn : Signaler le harcèlement d’un utilisateur ou un problème de sécurité

Youtube : Réclamer une atteinte à la vie privée

Dailymotion : Sous chaque vidéo figure un bouton  » Signaler cette vidéo »
en cliquant dessus, vous aurez à remplir un formulaire.

 

 

2. Si le réseau social ne fait pas partie de cette liste

  • Rendez-vous vous en bas de la page d’accueil du réseau social ;
  • Identifiez une page « politique de confidentialité » ou « données personnelles » ou « vie privée » ;
  • Dans cette page, recherchez les coordonnées du service ou le formulaire qui répondra à votre demande ;
  • Envoyez si besoin un modèle à personnaliser qui comprend les références aux textes de loi et vous permet d’indiquer un motif.

 

 

 

Quelle réponse attendre du réseau social ?

Le réseau social doit procéder à l’effacement dans les meilleurs délais et au plus tard dans un délai d’un mois, qui peut être porté à trois mois. Dans ce dernier cas, l’organisme doit vous informer des raisons de cette prolongation dans le délai d’un mois.

En parallèle de cette démarche d’effacement – et si ce contenu est référencé dans les moteur de recherche – exercez votre droit au déréférencement de manière à ce que ce contenu ne soit plus associé à votre nom et prénom dans les résultats d’un moteur de recherche.

En cas de réponse insatisfaisante – ou d’absence de réponse sous un mois – de la part du réseau social ou du moteur de recherche, vous pouvez saisir la CNIL.

 

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Quel est notre métier ?
Former et accompagner les organismes à se mettre en conformité avec la réglementation numérique (dont le RGPD) et à se protéger des pirates informatiques.

 

Quel sont nos principales activités ?

 

 

 

Denis JACOPINI DPO n°15945  Denis JACOPINI formateur n°93 84 03041 84 Denis JACOPINI validé et référencé datadock
Notre Expert, Denis JACOPINI, est Expert en Informatique assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l'Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d'Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).

« Mon métier consiste à mettre à votre disposition l'expérience que j'ai acquise pendant des dizaines d'années et les connaissances que je maintiens continuellement à jour par des formations, certification et diplômes permanentes car le savoir c'est comme une mise en conformité, c'est une démarche quotidienne qui permet une amélioration sur le long terme.
Denis JACOPINI
 »

 

 

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Source : Publication gênante sur les réseaux sociaux : signalez pour supprimer ! | CNIL




Des solutions pour la sensibilisation et formation des salariés face à la Cybercriminalité | Denis JACOPINI

Denis JACOPINI - Expert de justice en Informatique diplômé en droit de l'expertise judiciaire et en cybercriminalité en

Des solutions pour la sensibilisation et formation des salariés face à la Cybercriminalité

La sensibilisation et l’éducation des utilisateurs jouent un grand rôle dans la réduction des risques.

 

 

Il importe donc pour les entreprises d’encourager leurs collaborateurs à se comporter de manière cohérente, en respectant des processus et procédures communiqués clairement, dont la conception et la surveillance sont centralisées et qui couvrent la totalité des équipements en usage. Cela n’évitera peut-être pas toute tentative d’attaque mais renforcera certainement la sécurité de l’entreprise.

 

 

 

Nous organisons régulièrement des actions de sensibilisation ou de formation au risque informatique, à l’hygiène informatique, à la cybercriminalité et à la mise en conformité auprès de la CNIL. Nos actions peuvent aussi être personnalisées et organisées dans votre établissement.
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Denis JACOPINI
formateur n°93 84 03041 84

 

 


Denis JACOPINI est Expert Judiciaire en Informatique, consultant, formateur et chargé de cours.
Nos domaines de compétence :

  • Expertises et avis techniques en concurrence déloyale, litige commercial, piratages, arnaques Internet… ;
  • Consultant en sécurité informatique, cybercriminalité et mises en conformité et déclarations à la CNIL ;
  • Formateur et chargé de cours en sécurité informatique, cybercriminalité et déclarations à la CNIL.

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Source : Denis JACOPINI et http://www.globalsecuritymag.fr/Les-entreprises-revoient-leur,20150826,55304.html

 

 

 




Ne relayez pas les spams, canulars, chaînes de lettres… | Denis JACOPINI

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Ne relayez pas les spams, canulars, chaînes de lettres…

L’association Clusir Tahiti (Club de la Sécurité de l’Information Région Tahiti, une jeune association de professionnels du secteur) continue de détailler ses 12 commandements de la sécurité informatique dans nos colonnes. Après nous avoir appris comment choisir un bon mot de passe et comment sécuriser sa navigation sur le Web, l’association s’attaque au spam pour son troisième commandement.

 

 

 

Le piratage informatique ne fait pas uniquement appel à des techniques de hacking, il utilise aussi des manipulations qualifiées « d’ingénierie sociale », qui consistent à obtenir des informations confidentielles (identifiant ou mot de passe par exemple) en trompant les victimes. C’est pourquoi, en complément de votre antivirus, il est indispensable de faire preuve de sens critique lors de la lecture de certains messages non sollicités.

Le spam est un courriel indésirable, aussi appelé « pourriel ». Ces messages proposent de tout : les services d’un marabout, des médicaments ou d’autres produits contrefaits, un prêt d’argent, voire des rencontres par Internet, etc.

Ces techniques sont nées avec la technologie de l’email, mais elles prennent encore plus d’ampleur aujourd’hui sur les réseaux sociaux, les conseils restent pourtant les mêmes : pour tout message non sollicité et non professionnel dont vous ne connaissez pas l’expéditeur, il n’y a qu’une règle : détruisez le message et ne répondez surtout pas.

 

 

Certains spams sont plus dangereux que d’autres pour les lecteurs qui leur donnent suite, en voici quelques exemples :

– Le SCAM

Définition d’un scam : ”cyber-arnaque” ou ”cyber-escroquerie” généralement envoyée par courriel.

Ces courriels vous sollicitent pour récupérer des sommes importantes « mais il faut d’abord que vous versiez telle somme sur ce compte pour vérifier votre identité / corrompre un officiel / payer la commission de celui qui vous apporte la ‘belle affaire’… » Ils peuvent aussi se présenter comme la nouvelle d’un gros gain à une loterie à laquelle vous n’avez jamais joué.

En Polynésie, ce sont les offres de « prêts entre particuliers » par mail, sur Facebook et sur les forums qui sont utilisées de manière industrielle ces dernières années, faisant des centaines de victimes qui ne reverront jamais leur argent.

 

 

Le phishing ou hameçonnage
Vous recevez un message qui ressemblerait en tout point à ce que pourrait vous envoyer un site officiel. Par exemple Yahoo, Google, Mana, EDT, votre banque, etc. Les clients Mana subissent ces dernières semaines une grosse attaque de ce type, où des courriels ressemblant à ceux du fournisseur d’accès à internet vous demandent votre mot de passe, votre question secrète…

Mais ces organismes vous fournissent un service et ont déjà toutes les informations qui leurs sont nécessaires sur vous. Donc ils ne vous demanderont jamais vos identifiants ou vos informations bancaires de cette façon. Méfiez-vous donc de ce qui semble être un message important mais qui n’est en réalité qu’une imitation.

 

 


37 adresses électroniques visibles figuraient dans ce message. Parfois il y en a beaucoup plus une véritable aubaine pour les spammeurs toujours à la recherche de nouvelles adresses mail à polluer.

 

 

Comme dans le cas du Chef Roani, des chaînes manipulent le lecteur en jouant sur les sentiments. Mais les transmettre va-t-il réellement résoudre le problème? Si vous voulez aider, il existe des pétitions en ligne (où l’on peut compter le nombre de soutiens à une cause), des sites sécurisés pour faire des dons… Mais ne faites surtout pas suivre une chaîne.

 

Parfois, les chaînes utilisent la superstition en prétendant que si on ne fait pas suivre, un cycle sera rompu et que des événements atroces se produiront. Ne vous laissez pas impressionner : aucun message n’a autant de pouvoir. Par contre, le non-respect des consignes de cyber-sécurité peut avoir des effets dramatiques.

 

 

Que faut-il faire ?
Si vous envoyez un message à de nombreuses personnes qui n’auront pas besoin de répondre à tout le groupe, comme une invitation à un événement ou un appel à témoins, mettez toutes les adresses mail dans le champ « Cci: » (Copie Carbone Invisible, appelée également copie cachée). Certains logiciels en anglais nommeront ce champ Bcc (Blind Carbon Copy). C’est à cause de personnes qui ne le font pas que vous pouvez parfois commencer à recevoir des spams sur votre courriel alors que vous étiez très prudent de ne jamais communiquer votre adresse mail à des sources peu fiables.

 

Si vous recevez un message vous indiquant que vous avez gagné ou que l’on a besoin de vous pour récupérer un héritage ou une grosse somme d’argent quelconque, détruisez ce message et faites savoir à votre entourage qu’ils doivent faire de même.

 

N’exécutez jamais des instructions qui vous sont données sur internet par quelqu’un dont vous ne pouvez vérifier l’identité. Il est possible d’usurper une identité, y compris celle d’un proche ou de quelqu’un représentant l’autorité. Ne donnez jamais de renseignements personnels ou bancaires, n’envoyez jamais d’image de vos pièces d’identité à un tiers qui vous en fait la demande dans un message.

 

Enfin, gardez à l’esprit que les cyber-escroquerie servent à financer des activités criminelles : si jamais vous êtes victime d’une escroquerie, allez porter plainte. Même si les pirates se trouvent dans un pays lointain, il faut que l’on connaisse le plus précisément possible les chiffres de la cybercriminalité pour mieux lutter contre elle.

 

 




 

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Source : http://www.tahiti-infos.com/Clusir-Ne-relayez-pas-les-spams-canulars-chaines-de-lettres_a121624.html

 

 




Nos ordinateurs ont-ils la mémoire courte ? Vidéo

Nos ordinateurs ont-ils la mémoire courte ? Vidéo


Que trouveront les archéologues du futur, d’ici quelques siècles ou quelques milliers d’années ? Des pierres taillées du paléolithique, des hiéroglyphes, des rouleaux de parchemins probablement, des livres peut-être.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=KCD1h8o7QTg

Quelles images, quels sons, quels écrits de notre société restera-t-il dans 2000 ans ? Auront-ils résisté aux épreuves du temps et aux mutations technologiques comme l’ont fait la première photo, le premier film, le premier enregistrement sonore.Mais que deviendront les milliards d’informations engrangées dans les disques durs qui se démagnétisent, et sur les CD ou DVD, qui redoutent la lumière du soleil ?[lire la suite]


 

LE NET EXPERT
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Notre Expert, Denis JACOPINI, est assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l’Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d’Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).




 

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Source : Nos ordinateurs ont-ils la mémoire courte ?




Les objets connectés représentent-ils un risque ? | Denis JACOPINI

Les objets connectés représentent-ils un risque ?

Les représentent-ils un risque ?

Contrôler sa maison ou son appartement du bout des doigts, voici la promesse des fameux objets connectés. Des réfrigérateurs aux télévisions, en passant par les thermostats, les caméras de surveillance, les serrures, ou encore les éclairages… de plus en plus d’équipements du foyer peuvent être pilotés à distance à l’aide d’un smartphone via un réseau local et Internet. Mais derrière ce rêve de la maison intelligente et connectée, encore inimaginable il y a quelques années, se cachent d’inquiétants problèmes de sécurité. État des lieux. 

 

Un marché en ébullition
Longtemps réservée aux technophiles fortunés, la commence vraiment à se démocratiser grâce à l’émergence des appareils et objets connectés. Après les équipements multimédias (Smart TV, systèmes Hi-Fi, imprimantes…), les appareils électroménagers connectés — réfrigérateurs, lave-linge, cafetières, réveils, etc.— commencent à débarquer sur le marché. Mais ce sont surtout les systèmes prêts à l’emploi ou les modules adaptables permettant de connecter l’éclairage, les serrures de portes, les stores, les systèmes de surveillance (caméras, détecteurs de mouvements/fumée, alarmes…), ou encore le chauffage qui rencontrent un succès grandissant.

L’embellie du marché de la domotique s’explique notamment par la simplicité d’installation et d’usage de ces nouveaux produits, mais également par leur prix de plus en plus abordable. Toutefois, comme n’importe quel appareil qui se connecte à un réseau Wi-Fi et à Internet, ils s’exposent de fait à toutes sortes de risques. D’autant que pour la plupart, ils ne possèdent aucun système de protection de type antivirus, antimalware, etc. Des failles de sécurité, plus ou moins importantes en fonction de la nature des objets, ont été soit démontrées par des experts de sécurité, soit exploitées par des hackers. Nous verrons les cas les plus effrayants qui donnent matière à réflexion.

Quels sont les éléments indispensables de la domotique ?

 

Des appareils sous haute surveillance

Outre les incidents révélés ici et là, la sécurité des objets connectés est devenue un sujet particulièrement sensible depuis la médiatisation d’un moteur de recherche public étonnant baptisé Shodan. Créé par un Américain du nom de John Matherly, ce dernier explore le Web en continu pour référencer et regrouper tous les appareils qui y sont connectés. Quelques clics suffisent pour trouver aussi bien des systèmes domotiques, que des imprimantes, des caméras, des alarmes, voire des installations industrielles sensibles telles que des centrales électriques, des raffineries, ou encore, des réacteurs.

 

Pas de quoi rassurer les utilisateurs, même si à l’origine Shodan n’aurait pas été créé pour nuire, mais au contraire pour aider les experts en sécurité à identifier les vulnérabilités des logiciels et infrastructures réseau des entreprises. Le service se targue de garder une trace de tous les faits et gestes de ses utilisateurs, qui doivent obligatoirement s’identifier et souscrire à un abonnement au-delà d’un certain nombre de recherches. Il n’en reste pas moins que désormais, tout objet connecté ayant une adresse IP peut être localisé, identifié, voire détourné.

 

 

Les promesses de la maison intelligente et connectée

Contrôler et gérer divers équipements de la maison à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur n’est plus une utopie. Inutile d’avoir à tirer des câbles partout et d’entreprendre de lourds et coûteux travaux avec des spécialistes. Tout le monde peut en principe concevoir une installation domotique soi-même grâce à la nouvelle génération de produits disponibles sur le marché. Au-delà du confort qu’offrent ces nouvelles technologies au quotidien, elles permettent de réaliser de substantielles économies d’énergie, de renforcer la sécurité du foyer, ou encore de se prémunir d’accidents domestiques (incendie, inondation…).

Samsung Smart Home

 

Confort, sécurité, prévention, économie d’énergie…

 

 

Domotique

Les produits ont évolué, mais la promesse de la domotique est toujours la même : centraliser et automatiser grâce à diverses technologies l’ensemble ou une partie des équipements électriques du foyer. Des serrures qui se ferment à distance, des caméras et des détecteurs de mouvements capables de s’animer en votre absence et de vous envoyer des SMS en cas d’intrusion, des thermostats intelligents permettant de gérer la température au degré près dans chaque pièce, des stores électriques qui s’ouvrent et se ferment automatiquement en fonction de la lumière, des détecteurs de fumée (obligatoires dans toute l’Union européenne à partir de mars 2015) qui lancent des alertes en cas de départ d’incendie, des éclairages qui créent différentes ambiances lumineuses selon les heures de la journée… Les possibilités sont quasi-infinies.

 

Réaliser une installation domotique est maintenant à la portée du plus grand nombre grâce, notamment, à ce qu’on appelle les box domotiques. Ces systèmes prêts à l’emploi que l’on trouve dans tous les magasins de bricolage et d’électronique (Castorama, Leroy Merlin, Electro Dépôt…) et même dans certains hypermarchés permettent de connecter et de contrôler à distance des équipements de la maison via une seule et même interface. Ces packs se composent d’un serveur domotique / multimédia (relié au réseau Wi-Fi du foyer), et d’un éventail plus ou moins important d’équipements de surveillance, d’automatisation, de loisirs, etc.

Lockitron

Ces dispositifs communiquent entre eux par le biais de différentes technologies sans fil comme le courant porteur (CPL), le Wi-Fi, les radiofréquences, ou des protocoles propriétaires. Pour les contrôler à l’aide d’une tablette ou d’un smartphone depuis le réseau local du foyer ou à distance par Internet, l’utilisateur n’a plus qu’à jouer du bout des doigts avec les icônes représentant les équipements connectés pour planifier des actions immédiates ou différées.

Vranda Somfy Semaphore(1)

 

 

Créer des scénarios

Dans le jargon de la domotique, un scénario désigne un ensemble d’actions programmées pour différents moments de la journée, de la semaine, du mois, voire de l’année. Les fabricants ont réalisé d’énormes progrès pour faciliter la gestion des produits domotiques et la création de scénarios en développant des applications très intuitives. Exit les lignes de code informatique, ou les menus interminables au vocabulaire incompréhensible, place aux icônes visuelles, aux photomontages représentant les différentes parties du foyer, et à des menus dynamiques inspirés de ceux des smartphones. Quelques clics suffisent pour créer plusieurs scénarios pour la journée, la nuit, le week-end, et les combiner entre eux.

 


Point d’orgue des maisons intelligentes, les applications mobiles facilitent la compréhension et l’utilisation des équipements domotiques

 

On peut imaginer, par exemple du lundi au vendredi, un scénario qui consisterait à déclencher une série d’actions à partir de 7 heures : ouvrir les stores, allumer le ballon d’eau chaude, faire chauffer la cafetière, lancer la radio, déverrouiller les portes, démarrer les caméras de surveillance, etc. Bien entendu, toutes les solutions domotiques n’offrent pas les mêmes possibilités. Les fabricants distillent généralement des packs spécialisés dans un domaine précis (surveillance, automatisation, éclairage, chauffage…) à compléter au fur et à mesure. En parallèle, il existe d’innombrables objets connectés autonomes (stations météo, balances Wi-Fi, réveils intelligents, ampoules connectées…) qui se connectent directement au réseau du foyer, sans passer par un serveur propriétaire.

 

2.Withings Aura iphone
Aura, le réveil intelligent de Withings qui analyse votre sommeil pour vous réveiller en douceur

 

Le problème, c’est que tout ce petit monde ne parle pas le même langage. Les standards universels, que rêvent de concevoir Apple et Google pour que tous les appareils connectés puissent communiquer entre eux via leurs plateformes mobiles respectives, ne sont pas encore d’actualité. À moins de choisir du matériel très haut de gamme comme la box universelle Lifedomus Vision (2 988 euros) compatible avec la plupart des protocoles de communication des solutions domotiques (KNX, EnOcean, MyHome, Zwave, Modbus, Zigbee…), mieux vaut s’équiper chez le même fabricant pour pallier les éventuels problèmes de compatibilité.

 

Interface de controle Lifedomus

 

 

Quels risques pour la sécurité ?

Depuis quelques mois, la sécurité de l’Internet des objets fait couler beaucoup d’encre. Aux quatre coins de la planète, des experts en sécurité prennent le sujet à bras le corps : ils multiplient les démonstrations pour montrer les vulnérabilités de certains produits et la façon dont les cybercriminels pourraient les exploiter pour réaliser des attaques. Les spécialistes n’ont pas tort d’alerter les fabricants, car les risques ne sont plus seulement virtuels. Depuis quelques mois, quelques cas concrets d’attaques basées sur des objets connectés prouvent le bien-fondé de leurs craintes.

 

Les nouveaux visages de la cybercriminalité

 

 

Failles et vulnérabilité des objets connectés

La division de sécurité Fortify on Demand du constructeur HP a récemment publié un rapport alarmant sur la sécurité des objets connectés. Elle a ainsi annoncé avoir découvert plus de 25 vulnérabilités sur 10 objets connectés parmi les plus populaires (Smart TV, thermostats intelligents, webcams, boxs domotiques…). Sans donner plus de précisions sur les marques concernées, elle déclare que la plupart ne crypte pas les données échangées sur le réseau et n’exige pas de mot de passe sécurisé mêlant caractères spéciaux et chiffres pour l’accès à distance. Ces dispositifs autorisent des mots de passe comme « 123456 » particulièrement vulnérables (un fait que nous avons effectivement pu vérifier après quelques recherches sur Shodan). Par ailleurs, la protection de leurs logiciels serait insuffisante, car non chiffrée, et certaines interfaces Web ne sont pas du tout sécurisées.

 

Toujours selon ce rapport, 90 % des produits évalués collectent des informations personnelles sensibles (adresse email/postale, date de naissance…) susceptibles de circuler en clair sur Internet à cause du manque de protection. Difficile néanmoins de contester un rapport ne précisant pas les modèles et les marques des appareils incriminés. À travers cette étude, la division déclare vouloir sensibiliser les acteurs du marché, mais elle souhaite aussi promouvoir sa solution de sécurité Fortify on Demand auprès des fabricants.

 

HP Simple Template

 

Ce n’est pas la seule étude de ce type. Le groupe de chercheurs indépendant d’AV-Test avait mis en lumière d’importantes failles de sécurité, notamment sur les systèmes domotiques iConfort de REVRitter, et XAVAX MAX ! d’Hama, permettant de contrôler le chauffage, l’électricité, les prises de courant avec interrupteur, ou encore l’éclairage. Aussi incroyable que cela puisse paraître, leur communication n’était pas sécurisée sur le réseau lors des mises à jour logicielle ou firmware, mais en plus, la solution iComfort ne nécessitait aucune authentification que cela soit pour l’accès local ou via Internet.

 

Avec un moteur de recherche comme Shodan, n’importe qui aurait pu repérer les dispositifs de la marque sur Internet et en prendre le contrôle à distance… Effrayant. Gageons que les deux fabricants ont pris les mesures qui s’imposent pour sécuriser un tant soit peu leurs systèmes.

 

 

Le lapin Karotz sécurisé ? Pas tout à fait.

Dans la sécurité informatique, les experts réalisent des « exploits », c’est-à-dire des tests (appelés Proof-of-concept, preuve de concept) visant à démontrer la présence de vulnérabilités sur des systèmes ou des logiciels pour proposer des patchs. Certains exemples sont particulièrement croustillants. La spécialiste Jennifer Savage avait ainsi montré comment elle avait réussi à exploiter une faille de sécurité du fameux lapin multifonctions Karotz qu’elle avait offert à sa fille. Cela lui avait permis de prendre le contrôle à distance de l’appareil à son insu, à l’aide d’un ordinateur, et d’utiliser sa caméra et son micro pour l’espionner.

 

Lapin Karotz

 

Des ampoules qui éclairent et déverrouillent les réseaux Wi-Fi

Plus récemment, des chercheurs sont parvenus à prendre le contrôle d’ampoules connectées Lifx en exploitant une faille de leur protocole de communication. Ils ont pu démontrer qu’ils pouvaient théoriquement s’introduire dans un rayon de 30 mètres dans le réseau Wi-Fi domestique auquel elles sont connectées et accéder à des données privées stockées sur d’autres appareils du foyer, par exemple. Depuis cette découverte, le fabricant s’est empressé de publier un correctif.

Lifx Bulb

 

 

Des Smart TV qui espionnent les téléspectateurs

Les démonstrations les plus impressionnantes ont souvent lieu lors des conférences Black Hat organisées chaque année à Las Vegas, mais aussi à Amsterdam ou à Tokyo. Elles réunissent aussi bien des chercheurs, des experts en sécurité, que des hackers de haut vol. En 2013, plusieurs conférenciers ont exposé les vulnérabilités des TV connectées. L’un d’entre eux a prouvé notamment qu’il était possible de prendre le contrôle de la caméra et du micro d’une Smart TV et d’espionner leur propriétaire à leur insu. Et cela, même quand l’appareil était éteint.

 

 

Le thermostat Nest Lab qui joue les « Big Brother »

À l’occasion de la dernière édition qui s’est déroulée au mois d’août 2014 à Las Vegas, des chercheurs d’une université de Floride ont montré comment pirater le thermostat intelligent de Nest (la start-up rachetée par Google). Avec un accès physique à l’appareil (uniquement), ils ont pu prouver qu’il est possible d’insérer un code pour détourner et récupérer les informations récoltées par l’appareil, sans que son propriétaire s’en aperçoive.

 

Nest thermostat with hand

 

Nouvelle génération de cyberattaques

La sécurité et la protection des données privées ne sont clairement pas la priorité de certains acteurs du marché des objets connectés. Sans vouloir dresser un tableau catastrophique de la situation, les cyberattaques sur les objets connectés présentant des failles de sécurité ont tendance à se multiplier ces derniers mois. Caméras de vidéosurveillance, réfrigérateurs, babyphones, Smart TV, voici quelques exemples connus d’appareils qui ont fait l’objet d’attaques diverses et variées.

 

 

Des caméras au service des voyeurs

Impossible de ne pas citer la faille de sécurité qui avait permis à des hackers de diffuser sur Internet le flux vidéo de milliers de webcams et caméras de vidéosurveillance Trendnet, installées chez des particuliers. Malgré la publication rapide d’un correctif par le fabricant après sa découverte, de nombreux utilisateurs continuaient un an plus tard à être espionnés à leur insu, car ils n’avaient toujours pas fait la mise à jour.

 

Faille TRENDnet

 

 

Un hack jusque dans… le berceau d’un nourrisson !

Début 2014, la société spécialisée en sécurité PoofPoint a révélé pour la première fois une cyberattaque réalisée à partir de toutes sortes de dispositifs connectés dont des Smart TV, des NAS, des consoles de jeux vidéo, un réfrigérateur, etc. Les pirates auraient exploité leur vulnérabilité pour installer un serveur de spams (botnet) et envoyer plus de 750 000 emails frauduleux. Dans l’État de l’Ohio aux États-Unis au mois d’avril dernier, un hacker n’a rien trouvé de mieux que de pirater un babyphone pour terroriser un bébé et ses parents. En prenant le contrôle de l’appareil équipé d’une caméra, d’un micro et d’un haut-parleur, il s’est mis à hurler des insanités sur le nourrisson.

 

Un babyphone piraté

 

 

Analyse et collecte de données en règle

En Grande-Bretagne, le blogueur spécialisé en développement informatique connu sous le nom de DoctorBeet’s a fait une étonnante découverte. Suite à l’acquisition d’une Smart TV de la marque LG, il a remarqué l’apparition de publicités ciblées comme on peut en voir sur des services Web tels que Gmail. Il en a donc déduit que la TV devait forcément analyser ses habitudes, les programmes qu’il regarde, les sites qu’il visite, etc. En cherchant à en savoir plus, il constate en effet que son téléviseur dispose d’une fonction activée par défaut de collecte d’informations de visionnage.

 

Même après avoir désactivé cette fonction, le téléviseur continuait de transmettre des informations à son insu à LG. Le constructeur ne se contentait pas de scruter ses habitudes de consommation, mais il récupérait également des données personnelles telles que des vidéos de famille qu’il avait projetées sur son écran depuis son ordinateur. Un scandale dont se serait bien passé LG qui aurait, depuis, décidé de permettre à ses clients de « vraiment » désactiver l’option de collecte de données. Outre le manque de sécurité constaté sur de nombreux objets connectés, il faudra donc aussi dorénavant se méfier des pratiques intrusives de certains fabricants !

 

Source DoctorBeet
Source DoctorBeet’s Blog

 

 

Sous l’œil de Shodan

En faisant un tour d’horizon des objets connectés pour la maison, susceptibles de présenter des risques, on se rend compte qu’ils sont tous potentiellement vulnérables. Certains ne sont pas sécurisés ou pas suffisamment, tandis que d’autres présentent des failles de sécurité plus ou moins importantes pouvant être exploitées pour mener des attaques externes ou à courte distance. Mais la principale faille qu’exploitent les hackers est encore trop souvent l’absence de vigilance des utilisateurs. Beaucoup n’ont pas conscience des risques et n’utilisent pas de mots de passe pour protéger l’accès à distance de leurs équipements, ou se contentent de laisser les identifiants par défaut fournis par les fabricants. Un vrai problème, d’autant qu’avec un moteur de recherche comme Shodan, tous les appareils connectés ayant une adresse IP visible sont désormais répertoriés sur le Web.

 

D’une efficacité redoutable, ce service permet d’effectuer des recherches globales, ou par pays, en saisissant une simple requête pour identifier, localiser, voire prendre le contrôle des appareils connectés non protégés par un mot de passe. Il suffit de saisir le nom d’une marque de produits connectés connue (Dlink, Netgear, Samsung…) ou de cliquer sur les mots recherchés les plus populaires (Webcam, Camera, Netcam…) pour voir apparaître leurs adresses IP et s’y connecter. Le service indique de surcroît de nombreux détails sur les dispositifs, comme leur système d’exploitation, s’ils sont connectés, protégés ou non par des identifiants, etc.

 

SHODAN Computer Search EngineShodan 02

Comme cela avait été démontré dans une enquête baptisée Null CTRL, réalisée par deux journalistes norvégiens pour le site Dagbladet en 2013, d’innombrables équipements connectés référencés par Shodan ne possèdent aucune protection. Quelques clics suffisent pour les repérer et visionner, par exemple, le flux vidéo de caméras de surveillance chez des particuliers, jouer avec le tableau électrique ou le thermostat d’un immeuble, s’introduire dans des bases de données, etc. Gageons qu’à terme, cette surexposition des objets connectés permette de sensibiliser les utilisateurs sur l’importance de sécuriser leur accès.

 

Dagbladet Null CTRL

 

 

Qu’en pensent les experts ?

Au-delà des rapports alarmants, des exploits des chercheurs et des affaires relatées dans les médias, nous avons souhaité donner la parole à un expert en sécurité ainsi qu’à un fabricant de solutions domotiques. Tous deux apportent une vision concrète sur les risques que représentent les objets connectés à l’heure actuelle, et donnent quelques conseils aux utilisateurs pour mieux se protéger.

Un employé du Centre européen de lutte contre la cybercriminalité à la Haye aux Pays-Bas le 11 janvier 2013

 

 

Cybermenaces sur les maisons intelligentes

Pour en savoir un peu plus sur les menaces qui planent sur les maisons intelligentes et leurs installations domotiques, nous avons rencontré un expert en sécurité qui travaille depuis plus de dix ans pour Kaspersky Lab Angleterre. Il dresse un portrait plus nuancé que celui des cabinets d’experts en sécurité que nous avons évoqué précédemment.

 

DavidEmm KasperskyLab
David Emm

 

 

Clubic : Que pouvez-vous nous dire sur la sécurité des objets connectés pour la maison ?

David Emm : Les gens utilisent Internet pour faire des achats, gérer leurs comptes en banque, aller sur les réseaux sociaux mais aussi pour chercher des informations liées à tous les aspects de leur vie quotidienne. Et cela va encore plus loin maintenant que nous utilisons les technologies informatiques pour réaliser des actions qui étaient, par le passé, purement mécaniques, voire manuelles. Malheureusement, lorsque de nouvelles technologies voient le jour, ou lorsque la technologie génère de nouveaux usages, la sécurité n’est souvent pas l’une des priorités. Ce n’est pas un phénomène nouveau et si l’on regarde en arrière, on remarque que les évolutions sont portées par une volonté de simplicité, de réduction des coûts ou d’autres bénéfices, alors que la sécurité n’est envisagée qu’après l’émergence d’un problème. Les risques sont multiples, allant du vol à la manipulation des données. Il est facile d’imaginer par exemple qu’un compteur intelligent soit manipulé pour falsifier la consommation électrique. Pour l’instant, cela reste de l’ordre du possible plus que de celui du réel car à ma connaissance il n’y a eu aucune attaque réelle visant des compteurs électriques.

 

 

Clubic : Selon vous, quels sont les types d’appareils domotiques les plus vulnérables ?

David Emm : Lorsqu’ils entendent parler de l’Internet des objets ou de maisons intelligentes, la plupart des gens imaginent leurs appareils traditionnels disposant de nouvelles fonctionnalités (réfrigérateur, contrôle des portes, chauffage central, etc.). Pourtant, ces appareils ne sont pas encore massivement connectés et pour l’instant, leur vulnérabilité a été démontrée le plus souvent au travers d’exploits d’experts dans le cadre de tests. Bien sûr, lorsque ces appareils seront plus courants dans nos vies, je pense qu’ils deviendront régulièrement la cible d’attaques. Mais il faut surtout s’inquiéter de la vulnérabilité d’appareils qui sont aujourd’hui des incontournables, comme par exemples les modems Internet, les tablettes, les smart TV, etc.

 

 

Clubic : À quel type d’attaques les maisons intelligentes (Smart Home) sont-elles exposées ?

David Emm : Je dirais qu’il y a trois principales catégories :

1 – Obtenir l’accès à un appareil et l’utiliser pour prendre le contrôle d’autres systèmes connectés dans la maison

2 – Avoir accès à des informations privées ou sensibles, y compris des mots de passe

3 – Falsifier des informations reçues / envoyées par un appareil à l’insu des personnes du foyer

 

 

Clubic : Quelles sont les vulnérabilités que vous avez pu constater ?

David Emm : L’un de mes collègues David Jacoby a publié un rapport pour alerter sur les dangers de l’exécution de code à distance et des mots de passe faibles sur les appareils de stockage NAS, mais aussi la possibilité d’orchestrer une attaque de type « man-in-the-middle » (NDRL : l’attaque de « l’homme du milieu » consiste à s’infiltrer sans être vu dans un réseau et y intercepter des informations) via une Smart TV. Il a également découvert des fonctionnalités d’analyses non référencées intégrées dans les routeurs par les constructeurs (sans doute pour des raisons légitimes), mais qui pourraient être exploitées par un attaquant. Un appareil sans fil est repérable et potentiellement vulnérable aux attaques lorsque ses communications ne sont pas cryptées, et que le mot de passe d’accès utilisé est celui par défaut ou faible.

 

 

Clubic : Est-ce que Kaspersky envisage de proposer des solutions de sécurité pour les objets connectés ?

David Emm : Ce n’est pas parce qu’il est possible d’installer une solution de sécurité sur les terminaux traditionnels (PC, tablettes, smartphones…), que cela sera possible sur tous les appareils du quotidien qui sont connectés à Internet. Ces appareils pourraient recevoir et envoyer des données sans pour autant autoriser l’installation de code ou disposer de suffisamment d’espace pour le faire. Ils pourraient être verrouillés (par exemple si une Smart TV tourne sous un OS standard, il est possible que le code ne puisse être modifié que par le constructeur). En plus, le vendeur n’est pas toujours le constructeur des composants informatiques intégrés. Cela signifie qu’il pourrait être impossible de patcher ces appareils, même en cas de mise à jour de sécurité disponible via le constructeur des composants. On comprend mieux pourquoi il est primordial que les constructeurs d’appareils et les entreprises qui les exploitent prennent en compte la sécurité dès le début de la fabrication d’un produit. Il est essentiel de pouvoir établir un dialogue entre experts en sécurité et développeurs d’appareils informatiques pour maisons connectées.

 

 

Clubic : Que peuvent faire les utilisateurs pour protéger au mieux leurs systèmes domotiques ?

David Emm : La première chose est de lister tous les objets connectés de la maison et de savoir comment et à quoi ils sont connectés (à Internet, ou à d’autres objets de la maison). Ensuite, il est impératif de mettre des obstacles sur la route du hacker. Pour ce faire, il faut tout d’abord installer régulièrement les mises à jour de sécurité et les mises à jour logicielles, pour limiter le nombre de vulnérabilités connues qui pourraient être exploitées. Après, il faut changer le nom et le mot de passe par défaut de chaque objet connecté, car c’est la première chose qu’un hacker tentera d’attaquer pour en prendre le contrôle. Pour finir, il faut limiter l’accès d’un objet connecté aux autres objets connectés dans la maison. Par exemple, si vous avez une Smart TV, vous devrez restreindre l’accès à cette TV et autoriser seulement son accès à des ressources particulières du réseau (il n’est pas vraiment nécessaire que votre imprimante soit connectée à votre TV, par exemple…).

 

 

Clubic : Selon vous, quel serait LE scénario catastrophe pour une maison intelligente ?

David Emm : C’est une question difficile, car LE scénario catastrophe impliquant un seul individu n’aura pas forcément le même impact au niveau d’une communauté. Pour les individus, le risque qui importe c’est le personnelles — par exemple, les noms d’utilisateurs, les mots de passe, etc. Ou encore, le fait que l’on puisse vous espionner vous ou votre famille (comme le hack du babyphone survenu dans l’État de Ohio). Il y aussi le risque qu’une application contrôlant la sécurité de votre porte d’entrée puisse être hackée, vous laissant enfermé dehors. Du point de vue de la communauté, l’impact peut être plus important. Si un hacker arrive par exemple à intercepter des données d’un compteur intelligent (Smart Meter), cela peut affecter les relevés : il peut remettre les compteurs à zéro, voire créer une panne générale d’électricité.

 

Inf dark side en

 

 

Le point de vue d’un spécialiste de la domotique

Pour compléter ce dossier, nous avons voulu donner également la parole à un fabricant de solutions domotiques. Somfy, l’un des leaders du marché de la domotique, a bien voulu répondre à nos questions sur la sécurité des maisons intelligentes.

 

TaHomaSomfy Box Somfy SAS D Eskenazi

 

 

Clubic : Comment la box Somfy et les appareils qu’elle permet de piloter à distance sont-ils protégés ?

Somfy : En tant que spécialiste de solutions domotiques, notre box prend en compte les problématiques de sécurité. L’ensemble des actions effectuées avec nos solutions Tahoma et Somfy Box transite sur un serveur sécurisé et est chiffré sur 128 bits. Le protocole RTS propriétaire de Somfy (10 millions de systèmes installés dans le monde) qui est utilisé pour la commande radio est sécurisé grâce à un code tournant de 16 millions de combinaisons.

 

 

Clubic : En tant que fabricant, que pensez-vous du remous médiatique autour de la vulnérabilité supposée ou avérée de certains objets connectés pour la maison ?

Somfy : Nous sommes aujourd’hui en plein boom des objets connectés, avec de nombreux nouveaux acteurs qui lancent parfois des solutions un peu trop vite et pas suffisamment abouties. Il faut veiller à bien se renseigner sur le fabricant et sa légitimité sur le secteur. Somfy possède une expertise en matière de radio et d’IP qui nous rend légitimes sur ce secteur. Depuis que nous avons lancé notre box il y a quatre ans, aucun piratage ne nous a été signalé.

 

 

Clubic : Quels sont selon vous les points faibles d’une installation, ou quels pourraient-ils être ?

Somfy : Les points faibles de l’installation seraient de ne pas avoir de système de protection, d’avoir positionné les détecteurs de mouvements aux mauvais endroits ou de ne pas couvrir tous les accès de la maison.

 

 

Clubic : Selon vous, quel serait LE scénario catastrophe pour une maison intelligente ?

Somfy : Le scénario catastrophe, s’il y en a un, serait de se faire voler son téléphone sans code pour le déverrouiller en laissant ainsi libre accès à l’application qui commande la maison intelligente. Il faut donc prendre les précautions nécessaires.

 

 

Conclusion

En moins de deux ans, la domotique est passée d’un marché de niche à un nouvel eldorado convoité par la plupart des géants de l’industrie high-tech. Apple, Google, Microsoft ou encore Samsung, pour ne citer qu’eux, se sont lancés tour à tour sur ce marché promis à une très forte croissance en multipliant les partenariats et les rachats de start-up spécialisées. Début 2014, Google n’a pas hésité par exemple à faire la troisième acquisition la plus importante de son histoire, en rachetant Nest Labs pour la bagatelle de 3,2 milliards de dollars et, plus récemment, le spécialiste de caméras IP Dropcam pour 555 millions de dollars.

 

Courant 2014, Samsung s’est offert la start-up spécialisée SmartThings (montant de l’achat non divulgué), Microsoft a noué un partenariat avec Insteon, un des leaders de la domotique aux USA, et Apple a dévoilé à l’occasion de la WWDC la plateforme HomeKit pour iOS8 qui permettra de contrôler les objets connectés de nombreux fabricants via Siri (l’assistant vocal d’Apple). En attendant les solutions des poids lourds des nouvelles technologies, le marché est déjà bien occupé par les acteurs historiques — Somfy, Philips, Haier, Legrand, etc. —, une foule de nouveaux fabricants de tous horizons, des fournisseurs d’électricité ou encore des opérateurs comme Orange et SFR, qui commercialisent en France des kits de domotique pour accompagner leurs box. Si tout ce monde frappe à la porte de nos foyers, c’est que le potentiel est énorme.

 

TaHoma Somfy SAS photo studio EKD

Il ne fait aucun doute que les produits du quotidien vont être de plus en plus connectés (comme nous avons pu le voir au CES cette année), mais pas toujours bien sécurisés. Les acteurs comme Google, Apple et Microsoft, qui ambitionnent qu’un maximum d’objets connectés puissent fonctionner à l’avenir avec leurs plateformes mobiles respectives, vont sans doute imposer aux fabricants un cahier des charges drastique en matière de sécurité s’ils veulent obtenir une certification. Cela pourrait peut-être permettre d’augmenter le niveau de protection des objets connectés, même si comme nous l’avons vu, il n’est pas toujours possible de patcher des produits comprenant des composants provenant de différents fabricants.

 

Le nombre croissant d’objets connectés risque d’intéresser de plus en plus les cybercriminels pour entreprendre des diffusions de spams ou de logiciels malveillants à grande échelle, par exemple. Mais le plus effrayant serait qu’ils puissent prendre le contrôle total des maisons intelligentes, espionner leurs habitants à l’aide des caméras de surveillance, s’introduire ni vu ni connu dans le foyer en déverrouillant la porte à l’aide d’un smartphone, couper l’électricité ou le chauffage en plein hiver, ou encore, déclencher l’alarme au beau milieu de la nuit…

 

Pour que les maisons intelligentes tiennent vraiment toutes leurs promesses, il est indispensable qu’à l’avenir leur sécurité soit garantie. En attendant, côté utilisateur, il faudra être de plus en plus vigilant, se renseigner sur le système de protection des produits, faire systématiquement les mises à jour, ou encore instaurer un mot de passe fort pour l’accès à distance de tous les appareils connectés. Le prix à payer pour que le rêve de posséder une maison intelligente ne tourne pas au cauchemar.

 

 

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Source : ://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/article-723729-1-objets-connectes-representent-risque.html

Par Jérôme Cartegini

 

 




Comment mesurer et tester le débit de votre connexion internet | Denis JACOPINI

Comment mesurer et tester le débit de votre connexion internet


Internet c’est bien. Quand c’est rapide, c’est mieux. Nous vous avons listé quelques outils indispensables pour mesurer votre débit, que vous soyez chez Free, SFR, Orange, Numericable ou Bouygues.

 

On entend souvent dire qu’aujourd’hui on ne peut plus vivre sans Internet. Cette affirmation est fausse. Dire qu’on ne peut plus vivre sans bonne connexion Internet serait plus juste. Et justement, pour connaître la qualité de votre bande passante, il existe quelques outils extrêmement simple d’utilisation. Petit tour d’horizon des indispensables pour ceux qui ne les connaîtraient pas.

SPEEDTEST

C’est le plus connu des outils présentés ici. Speedtest est complet et calcule votre débit montant et descendant ainsi que le temps de latence. Vous avez ainsi en main absolument toutes les informations en main pour connaître la vitesse de votre connexion. On regrette seulement le temps assez long que peut prendre un test (environ 47 secondes) et l’interface qui manque de sobriété.

Speedtest

Cela devrait bientôt changer grâce à la version HTML5 — encore en version beta — plus simple et efficace. Attention, celle-ci ne fonctionne pas lorsque le bloqueur de publicité est activé. Speedtest se décline également en application mobile pour profiter des mêmes fonctionnalités sur son smartphone.

 

EXTENSION OOKLA

Cet outil est extrêmement pratique. Ookla, l’entreprise qui a créé Speedtest, a sorti une extension Chrome rapide et ergonomique. À l’instar du site Internet, elle calcule le download, l’upload et le ping. Le test est réalisé en un peu moins de 30 secondes mais c’est surtout par son extrême simplicité d’utilisation que l’extension séduit.

Ookla extension

En effet, pas besoin de taper l’adresse d’un site ou de lancer une recherche Google. Un simple clic en haut à droite de votre navigateur suffit à y accéder. Ainsi, si vous remarquez certaines lenteurs de connexion, pas besoin d’attendre une éternité avant d’accéder à la page qui pourra vous confirmer que votre débit est pourri. Vous pouvez d’ailleurs fermer la fenêtre de l’extension, celle-ci continuera à faire le test de débit discrètement.

Malheureusement pour tous ceux qui n’utilisent pas le navigateur web de Google, l’add-on Ookla est disponible uniquement sur Chrome.

FAST.COM

En moins de dix secondes, Fast.com calcule votre vitesse de téléchargement (débit descendant uniquement). Si vous n’en avez rien à faire du temps de latence ou que vous n’avez rien à uploader, il s’agit du site idéal.

Fast

Ce site est en accord avec la vision de Netflix, son créateur, qui s’adresse plus aux internautes qui consomment plutôt qu’à ceux qui produisent. Ainsi, si vous ne surfez sur le web que pour consulter et télécharger des fichiers, Fast.com représente la meilleure solution. Le service en HTML 5 fonctionne aussi bien sur PC que sur mobiles, smart TV ou tablettes.

Article original de Omar Belkaab


 

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Original de l’article mis en page : Guide : comment mesurer et tester le débit de sa connexion internet – Tech – Numerama




Attention, l’employeur peut lire les SMS des téléphones professionnels | Denis JACOPINI

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Gare aux sanctions si vous refusez l'accès à vos SMS à votre employeur.

Attention, l’employeur peut lire les SMS des téléphones professionnels

Une décision de la Cour de cassation permet désormais à une entreprise de lire les messages reçus et envoyés sur un téléphone professionnel. Comme elle pouvait déjà le faire avec les e-mails.Gare aux sanctions si vous refusez l'accès à vos SMS à votre employeur.

Gare aux sanctions si vous refusez l’accès à vos SMS à votre employeur.

 

Appelée à statuer sur le litige opposant deux sociétés de courtage, la Cour de cassation a pris une décision qui va concerner des centaines de milliers de salariés : elle a validé le principe selon lequel les SMS envoyés ou reçus par un téléphone mis à la disposition par une entreprise sont « présumés avoir un caractère professionnel ». Par conséquent, les employeurs sont autorisés à lire ces messages, même hors de la présence des salariés.

« Cet arrêt est dans la droite ligne de décisions prises depuis quelques années, nous explique Olivier Iteanu, avocat à la cour d’appel de Paris. Peu à peu la jurisprudence en vient à plus protéger l’entreprise que le salarié. »

L’avocat rappelle ainsi qu’en 2012, un employeur avait été autorisé à consulter le contenu de la clé USB d’un salarié car celui-ci l’avait branchée sur le système informatique de l’entreprise. Un an plus tard, la Cour de cassation confirmait que les employeurs pouvaient consulter les e-mails de la boîte professionnelle de leurs salariés, même hors de leur présence, s’ils n’étaient pas identifiés comme personnels.

Concrètement, grâce à la décision prise en ce mois de février 2015, un employeur ayant « un motif légitime » peut vérifier les SMS en prenant le téléphone de son salarié ou « placer, en passant par des outils de Mobile Device Management (gestion de terminaux mobiles), des logiciels qui vont monitorer ce qui se passe sur le smartphone, pour en extraire les SMS qui pourront être analysés », nous précise Jean Pujol, manager au sein de l’entité conseil en stratégie SI du cabinet Kurt Salmon. « Les SMS peuvent aussi être stockés sur des serveurs centraux, comme cela était le cas dans l’affaire jugée par la Cour de cassation. »

 

 

Refuser le contrôle entraînera une sanction
Pour Me Martine Ricouart-Maillet, vice-présidente de l’Association française des correspondants à la protection des données personnelles et associée au sein du cabinet BRM Avocats, « afin d’éviter tout litige, le salarié doit être informé de l’usage qu’il peut faire des outils mis à sa disposition dans la charte informatique de l’entreprise. Cette charte doit aussi l’avertir des moyens de surveillance dont dispose son employeur. »

« Et s’il refuse de se soumettre à ce contrôle, ajoute Me Iteanu, le salarié pourra être sanctionné. » La sanction « suprême » étant le licenciement. Pour lui, cette décision risque d’induire des comportements abusifs de la part de certains employeurs. « Les juges devront très probablement se saisir de cas pour rétablir l’équilibre entre les parties », estime-t-il.

La seule solution pour protéger certains SMS est de les identifier comme personnels. Même si cela n’interdit pas à l’employeur de les lire, cela l’empêche de les utiliser contre un employé. Autre méthode, plus radicale : disposer de deux appareils, un professionnel et un personnel.

 

 

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Source : http://www.01net.com/editorial/646337/attention-votre-employeur-va-pouvoir-lire-les-sms-de-votre-telephone-pro/

Par Cécile Bolesse