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Comment bien choisir ses mots de passe ?

Conseils de prévention sur Internet / Cybercrime / Dossiers / Actualités - Police nationale - Ministère de l'Intérieur

Comment bien choisir ses mots de passe ?


Les mots de passe sont une protection incontournable pour sécuriser l’ordinateur et ses données ainsi que tous les accès aux services sur Internet. Mais encore faut-il en choisir un bon.Un bon mot de passe doit être difficile à deviner par une personne tierce et facile à retenir pour l’utilisateur.

Qu’est ce qu’un bon mot de passe ?

Un bon de passe est constitué d’au moins 12 caractères dont :

  • des lettres majuscules
  • des lettres minuscules
  • des chiffres
  • des caractères spéciaux

Un mot de passe est d’autant plus faible qu’il est court. L’utilisation d’un alphabet réduit ou de mot issu du dictionnaire le rend très vulnérable.
Les mots du dictionnaire ne doivent pas être utilisés.

Aussi à proscrire, les mots en relation avec soi, qui seront facilement devinables : nom du chien, dates de naissances…
Réseaux sociaux, adresses mail, accès au banque en ligne, au Trésor public, factures en ligne.
Les accès sécurisés se sont multipliés sur internet.
Au risque de voir tous ses comptes faire l’objet d’utilisation frauduleuse, il est impératif de ne pas utiliser le même mot de passepour des accès différents.
Alors, choisir un mot de passe pour chaque utilisation peut vite devenir un vrai casse-tête.

 

 

Comment choisir et retenir un bon mot de passe ?

Pour créer un bon mot de passe, il existe plusieurs méthodes :

La méthode phonétique

Cette méthode consiste à utiliser les sons de chaque syllabe pour créer une phrase facilement mémorisable.

Exemple : « j’ai acheté huit cd pour cent euros ce après-midi» donnera : ght8CD%E7am

La méthode des premières lettres

Utiliser les premières lettres d’une phrase en variant majuscules, minuscules et caractères spéciaux.
Exemple : « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » donnera : 1TvmQ2tl’@

Diversifier facilement les mots de passe

Opter pour une politique personnelle avec, par exemple, un préfixe pour chaque type d’activité. Comme BANQUE-MonMotDePassz pour la banque, IMP-MonMotDePasse pour les impôts. Quelque chose de très facile à mémoriser qui complexifie votre mot de passe et, surtout, vous permet de le diversifier.

Diminuer les imprudences

Pour finir, il est utile de rappeler de ne pas stocker ses mots de passe à proximité de son ordinateur si il est accessible par d’autres personnes. L’écriture sur le post-it déposé sous le clavier est à proscrire par exemple, de même que le stockage dans un fichier de la machine.

En règle général, les logiciels proposent de retenir les mots de passe, c’est très tentant mais imprudent. Si votre ordinateur fait l’objet d’un piratage ou d’une panne, les mots de passe seront accessibles par le pirate ou perdus.

Que faire en cas de piratage ?

Il est recommandé de préserver les traces liées à l’activité du compte.
Ces éléments seront nécessaires en cas de dépôt de plainte au commissariat de Police ou à la Gendarmerie.

Exemple
Compte email piraté

Vos contacts ont reçu des messages suspects envoyés de votre adresse.
Contactez-les pour qu’ils conservent ces messages.
Ils contiennent des informations précieuses pour l’enquêteur qui traitera votre dépôt de plainte.

Récupérez l’accès à votre compte afin de changer le mot de passe et re-sécurisez l’accès à votre compte.

Changer de mots de passe régulièrement

Cette dernière règle est contraignante mais assurera un niveau supérieur de sécurité pour vos activités sur Internet.

Un bon mot de passe doit être renouvelé plusieurs fois par an et toujours en utilisant les méthodes décrites ci-dessus.

 


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

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Lutte contre le blanchiment d’argent : quelles formalités à la CNIL ? | Denis JACOPINI

CNIL Besoin d’aide ? - Lutte contre le blanchiment d'argent : quelles formalités à la CNIL ?

Lutte contre le blanchiment d’argent : quelles formalités à la CNIL ?

Les fichiers relatifs à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme mis en oeuvre par les organismes financiers doivent être déclarés à la CNIL :

  • Par une déclaration simplifiée de conformité à l’autorisation unique 003 si le fichier correspond aux caractéristiques énoncées dans ce texte ;
  • Par une demande d’autorisation si le fichier sort du cadre de cette norme.

 


Même si remplir un formulaire de déclaration à la CNIL est gratuit et enfantin, il vous engage cependant, par la signature que vous apposez, à respecter scrupuleusement la loi Informatique et Libertés. Cette démarche doit d’abord commencer par un Audit de l’ensemble de vos systèmes de traitements de données. Nous organisons régulièrement des actions de sensibilisation ou de formation au risque informatique, à l’hygiène informatique, à la cybercriminalité et à la mise en conformité auprès de la CNIL. Nos actions peuvent aussi être personnalisées et organisées dans votre établissement.
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Tel : 06 19 71 79 12
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Denis JACOPINI est Expert Judiciaire en Informatique, consultant, formateur et chargé de cours.
Nos domaines de compétence :

  • Expertises et avis techniques en concurrence déloyale, litige commercial, piratages, arnaques Internet… ;
  • Consultant en sécurité informatique, cybercriminalité et mises en conformité et déclarations à la CNIL ;
  • Formateur et chargé de cours en sécurité informatique, cybercriminalité et déclarations à la CNIL.

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Source : http://www.aide.cnil.fr/selfcnil/site/template.do?id=537&back=true

 

 




Vidéosurveillance en entreprise : règles et limites | Denis JACOPINI

: règles et limites

Un système de vidéosurveillance en entreprise se doit d’observer certaines limites pour rester dans un cadre de protection des biens et personnes. 

 

Le cadre législatif de la vidéosurveillance

C’est la loi dite « informatique et libertés » du 6 janvier 1978, modifiée par la loi du 6 août 2004, qui fixe le cadre de mise en place d’une vidéosurveillance sur un lieu à usage professionnel.

Ainsi dans des lieux non accessibles au public (bureaux, entrepôts, réserves, locaux d’administration) l’installation d’une vidéosurveillance doit faire l’objet d’une déclaration à la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés).

C’est également une obligation pour les guichets de réception de clients et les commerces, lorsque le système enregistre les images dans un fichier et permettant de conserver d’identité des personnes filmées.

Si toutefois les fichiers ne sont pas conservés à des fins d’identification, un assouplissement de la loi permet de solliciter une simple autorisation préfectorale (pour les lieux accueillant du public).

 

 

Information des salariés et du public

Une information préalable est requise auprès des représentants des salariés avant tout installation d’un dispositif de vidéosurveillance, en mettant l’accent sur les objectifs de sécurité et en spécifiant que les enregistrements ne sont pas conservés plus d’un mois.

De la même manière, l’entreprise doit mettre en place une signalisation informant les visiteurs de la présence d’un système de vidéosurveillance.

Cet affichage doit se faire dès l’entrée dans l’établissement, en précisant les raisons ainsi que les coordonnées de l’autorité ou de la personne chargée de l’exploitation du système et en rappelant les modalités d’exercice du droit d’accès des personnes filmées aux enregistrements qui les concernent (loi du 6 août 2004).

 

 

Le principe de proportionnalité

On pourrait dire aussi principe de bon sens. L’employeur doit en premier lieu démontrer l’intérêt légitime à la mise en place d’un système de surveillance. Il peut s’agir de la nécessité de protéger des personnes ou des biens, ou de se prémunir contre des risques tels que le vol.

Partant de là, le dispositif installé doit être proportionnel au regard des intérêts à protéger.

Il y a une différence notoire entre installer une caméra dans un entrepôt à des fins de sécurité et le fait d’en installer une permettant d’observer en permanence des postes de travail.

Bien évidemment des caméras installées dans des lieux de repos des salariés ou dans des toilettes constituent une surveillance excessive. La CNIL a récemment mis à l’amende des entreprises pour des situations de surveillance jugées excessives et non proportionnées par rapport aux risques à prévenir.

La CNIL a fait valoir que des caméras peuvent être installées au niveau des entrées et sorties des bâtiments, des issues de secours et des voies de circulation, ou encore filmer les zones où de la marchandise ou des biens de valeur sont entreposés. Pas question en revanche de filmer en permanence un employé sur son poste de travail, sauf si celui-ci manipule par exemple de l’argent, en vertu du principe de proportionnalité.

En synthèse, bien que frappée du sceau du bon sens, la mise en place d’un système de vidéosurveillance doit s’accompagner de certaines précautions. Eventuellement prenez avis auprès de votre conseiller en assurances, qui saura vous orienter vers un prestataire de vidéosurveillance homologué et bien au fait des contraintes législatives.

 

 

 


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Source : http://www.comptanoo.com/assurance-prevention/actualite-tpe-pme/23794/videosurveillance-entreprise-regles-et-limites

 

 




Règlement européen sur la protection des données : Transparence et responsabilisation

Règlement européen sur la protection des données : Transparence et responsabilisation


Alors que la directive de 1995 reposait en grande partie sur la notion de « formalités préalables » (déclaration, autorisations), le règlement européen repose sur une logique de conformité, dont les acteurs sont responsables, sous le contrôle et avec l’accompagnement du régulateur.

Une clé de lecture : la protection des données dès la conception et par défaut (privacy by design)

Les responsables de traitements devront mettre en œuvre toutes les mesures techniques et organisationnelles nécessaires au respect de la protection des données personnelles, à la fois dès la conception du produit ou du service et par défaut. Concrètement, ils devront veiller à limiter la quantité de données traitée dès le départ (principe dit de « minimisation »).

Un allègement des formalités administratives et une responsabilisation des acteurs

Afin d’assurer une protection optimale des données personnelles qu’ils traitent de manière continue, les responsables de traitements et les sous-traitants devront mettre en place des mesures de protection des données appropriées et démontrer cette conformité à tout moment (accountability).

La conséquence de cette responsabilisation des acteurs est la suppression des obligations déclaratives dès lors que les traitements ne constituent pas un risque pour la vie privée des personnes. Quant aux traitements soumis actuellement à autorisation, le régime d’autorisation pourra être maintenu par le droit national (par exemple en matière de santé) ou sera remplacé par une nouvelle procédure centrée sur l’étude d’impact sur la vie privée.

De nouveaux outils de conformité :

  • la tenue d’un registre des traitements mis en œuvre
  • la notification de failles de sécurité (aux autorités et personnes concernées)
  • la certification de traitements
  • l’adhésion à des codes de conduites
  • le DPO (délégué à la protection des données)
  • les études d’impact sur la vie privée (EIVP)

Les « études d’impact sur la vie privée » (EIVP ou PIA)

Pour tous les traitements à risque, le responsable de traitement devra conduire une étude d’impact complète, faisant apparaître les caractéristiques du traitement, les risques et les mesures adoptées.  Concrètement, il s’agit notamment des traitements de données sensibles (données qui révèlent l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses, l’appartenance syndicale, les données concernant la santé ou l’orientation sexuelle, mais aussi, fait nouveau, les données génétiques ou biométriques), et de traitements reposant sur « l’évaluation systématique et approfondie d’aspects personnels des personnes physiques », c’est-à-dire notamment de profilage.

Si l’organisme ne parvient pas à réduire ce risque élevé par des mesures appropriées, il devra consulter l’autorité de protection des données avant de mettre en œuvre ce traitement. Les « CNIL » pourront s’opposer au traitement à la lumière de ses caractéristiques et conséquences.

Une obligation de sécurité et de notification des violations de données personnelles pour tous les responsables de traitements

Les données personnelles doivent être traitées de manière à garantir une sécurité et une confidentialité appropriées.

Lorsqu’il constate une violation de données à caractère personnel, le responsable de traitement doit notifier à l’autorité de protection des données la violation dans les 72 heures. L’information des personnes concernées est requise si cette violation est susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et libertés d’une personne.

Le Délégué à la Protection des données (Data Protection Officer)

Les responsables de traitement et les sous-traitants devront obligatoirement désigner un délégué :

  • s’ils appartiennent au secteur public,
  • si leurs activités principales les amène à réaliser un suivi régulier et systématique des personnes à grande échelle,
  • si leurs activités principales les amène à traiter (toujours à grande échelle) des données dites « sensibles » ou relatives à des condamnations.

 

En dehors de ces cas, la désignation d’un délégué à la protection des données sera bien sûr possible.

Les responsables de traitement peuvent opter pour un délégué à la protection des données mutualisé ou externe.

Le délégué devient le véritable « chef d’orchestre » de la conformité en matière de protection des données au sein de son organisme. Il est ainsi chargé :

  • d’informer et de conseiller le responsable de traitement ou le sous-traitant, ainsi que ses employés ;
  • de contrôler le respect du règlement européen et du droit national en matière de protection des données ;
  • de conseiller l’organisme sur la réalisation d’une analyse d’impact (PIA) et d’en vérifier l’exécution ;
  • de coopérer avec l’autorité de contrôle et d’être le point de contact de celle-ci.

source : CNIL

 

Consultez la liste de nos formations RGPD et services RGPD

 


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Original de l’article mis en page : Règlement européen sur la protection des données : ce qui change pour les professionnels | CNIL




Pourquoi supprimer vos données personnelles si vous rendez votre ordinateur professionnel à votre employeur ?

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Pourquoi supprimer vos données personnelles si vous rendez votre ordinateur professionnel à votre employeur ?

Ne pas effacer ses données personnelles sur son ordinateur de fonction est-il dommageable (risque d’accès à nos données personnelles, vol d’identité ou accès frauduleux etc…)? Si oui, pourquoi ?

 

 

Imaginez, votre ordinateur, protégé ou non, tombe entre les mains d’une personne malveillante. Il pourra :

  • Accéder à vos documents et découvrir les informations qui peuvent soit être professionnelles et être utilisées contre vous, soit personnelles permettant à un voyou de les utiliser contre vous soit en vous demandant de l’argent contre son silence ou pour avoir la paix ;
  • Accéder aux identifiants et mots de passe des comptes internet que vous utilisez (même pour des sites Internet commençant par https) et ainsi accéder à nos comptes facebook, twitter, dropbox… ;
  • Avec vos identifiants ou en accédant à votre système de messagerie, le pirate pourra facilement déposer des commentaires ou envoyer des e-mails en utilisant votre identité. Même si l’article 226-4 du code pénal complété par la loi LOPPSI du 14 mars 2011 d’un article 226-4-1,  l’usurpation d’identité numérique est un délit puni de deux ans d’emprisonnement et de 20 000 euros d’amende, il sera fastidieux d’une part pour vous, de prouver que vous n’êtes pas le véritable auteur des faits reprochés, et difficile pour les enquêteurs de retrouver le véritable auteur des faits.

 

Ne pas effacer ses données personnelles sur l’ordinateur que l’on rend, donne, vend, c’est laisser l’opportunité à un inconnu de fouiller dans vos papier, violer votre intimité et cambrioler votre vie.

Pire ! vous connaissez bien le donataire de votre matériel et vous savez qu’il n’y a aucun risque qu’il ait des intentions répréhensibles. Mais êtes vous certain qu’il sera aussi prudent que vous avec son matériel ?
Êtes-vous prêt à prendre des risques s’il perdait ce matériel ?
Dormiriez-vous tranquille si vous imaginiez que votre ancien ordinateur est actuellement sous l’emprise d’un pirate informatique prêt à tout pour tricher, voler et violer en utilisant votre identité ?

 


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Original de l’article mis en page : 5 applications pour effacer des données de façon sécurisée – ZDNet

 




Denis JACOPINi en direct sur LCI : « Les fraudeurs ont toujours une longueur d’avance – MYTF1News | Denis JACOPINI

Denis JACOPINi en direct sur LCI : « Les fraudeurs ont toujours une longueur d’avance – MYTF1News 


Denis Jacopini, expert informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité, explique que quoi que l’on fasse, les fraudeurs auront une longueur d’avance. Néanmoins, il y a des failles dans le système, et en particulier au niveau du cryptogramme visuel.

 

 

 

En direct sur LCI avec Serge Maître Maître, président de l’AFUB (Association Française des Usagers des Banques) et Nicolas CHATILLON, Directeur du développement-fonctions transverses du groupe BPCE et Denis JACOPINI, Expert informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité débattent sur les techniques des cybercriminels pour vous pirater votre CB.

 

2016 03 07-05 LCI 2016 03 07-01 LCI 2016 03 07-02 LCI 2016 03 07-04 LCI

http://lci.tf1.fr/france/societe/cartes-bancaires-les-fraudeurs-ont-toujours-une-longueur-d-avance-8722056.html

 


 

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Source : Cartes bancaires : « Les fraudeurs ont toujours une longueur d’avance » – Société – MYTF1News




Lutte contre les cyberattaques : bien choisir son mot de passe | Denis JACOPINI

Lutte contre les cyberattaques : bien choisir son mot de passe

Chaque année, les cyberattaques coûtent plus de 400 milliards de dollars à l’économie mondiale. 
Pour renforcer la sécurité sur internet, il est important de bien choisir ses mots de passe : huit caractères avec au moins une majuscule et un mélange de chiffres et de lettres. Le mot de passe doit être le plus compliqué possible et différent pour chaque compte afin d’être le plus sécurisé. Il reste tout de même de plus en plus facile à déceler pour les hackers et difficile à mémoriser pour les utilisateurs. Résultat : on opte pour la facilité. En 2014, le mot de passe le plus utilisé sur internet était la suite de chiffres : 1 2 3 4 5 6.

 

 

Un enjeu de taille

Le mot de passe serait à l’origine de 31% des cyberattaques avec un coût de 445 milliards de dollars chaque année pour l’économie mondiale. L’enjeu économique est de taille. Un consortium d’entreprises et d’États planche sur de nouvelles techniques d’authentification : scan de l’iris, empreinte digitale, reconnaissance vocale ou faciale… Des éléments propres au véritable utilisateur et donc plus sécurisés.

 

 

 


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Source : http://www.francetvinfo.fr/monde/lutte-contre-les-cyberattaques-bien-choisir-son-mot-de-passe_968535.html

 

 




Pourquoi, malgré le danger connu, cliquons nous sur des e-mails d’expéditeurs inconnus ?

Pourquoi, malgré le danger connu, cliquons nous sur des e-mails d’expéditeurs inconnus ?


Selon une enquête de la FAU (University of Erlangen-Nuremberg), près de la moitié des utilisateurs cliqueraient sur des liens d’expéditeurs inconnus (environ 56% d’utilisateurs de boite mails et 40% d’utilisateurs de Facebook), tout en étant parfaitement conscient des risques de virus ou d’autres infections.

Le site d’information Français Pure Player Atlantico à interrogé à ce sujet Denis JACOPINI, Expert Informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité et en protection des données personnelles

 

Atlantico :

Pourquoi donc, selon vous, le font-ils malgré tout ? Qu’est-ce qui rend un mail d’un inconnu si attirant, quitte à nous faire baisser notre garde ?

 

 

Denis JACOPINI :

Ça-vous est très probablement déjà arrivé de recevoir un e-mail provenant d’un expéditeur anonyme ou inconnu.

Avez-vous résisté à cliquer pour en savoir plus ? Quels dangers se cachent derrière ces sollicitations inhabituelles ? Comment les pirates informatiques peuvent se servir de nos comportements incontrôlables ?

 

 

Aujourd’hui encore, on peut comparer le courrier électronique au courrier postal.

Cependant, si l’utilisation du courrier postal est en constante diminution (-22% entre 2009 et 2014), l’usage des messages électroniques par logiciel de messagerie ou par messagerie instantanée a lui par contre largement augmenté.

Parmi les messages reçus, il y a très probablement des réponses attendues, des informations souhaitées, des messages de personnes ou d’organismes connus nous envoyant une information ou souhaitant de nos nouvelles et quelques autres messages que nous recevons avec plaisir de personnes connues et puis il y a tout le reste, les messages non attendus, non désirés qui s’appellent des spams.

En 2015, malgré les filtres mis en place par les fournisseurs de systèmes de messagerie, il y avait tout de même encore un peu plus de 50% de messages non désirés.

Parmi ces pourriels (poubelle + e-mail) se cachent de nombreux message ayant des objectifs malveillant à votre égard. Les risques les plus répandus sont les incitations au téléchargement d’une pièce jointe, au clic sur un lien renvoyant vers un site Internet piégé ou vous proposer d’échanger dans le but de faire « copain copain » et ensuite vous arnaquer.

 

La solution : ne pas cliquer sur un e-mail ou un message provenant d’un inconnu, de la même manière qu’on apprend aux enfants de ne pas parler à un inconnu…Pourtant, des millions de personnes en France se font piéger chaque année. Pourquoi ?

 

A mon avis, les techniques d’Ingenierie sociale sont à la base de ces correspondances. L’ingénierie sociale est une pratique qu exploite les failles humaines et sociales. L’attaquant va utiliser de nombreuses techniques dans le but d’abuser de la confiance, de l’ignorance ou de la crédulité des personnes ciblées.
Imaginez, vous recevez un message ressemblant à ça :

« Objet : changements dans le document 01.08.16

Expéditeur : Prénom et Nom d’une personne inconnue

Bonjour,

Nous avons fait tous les changements necessaires dans le document.

Malheureusement, je ne comprends pas la cause pour la quelle vous ne recevez pas les fichier jointes.

J’ai essaye de remettre les fichier jointes dans le e-mail. »

 

Dans cet exemple, on ne connaît pas la personne, on ne connaît pas le contenu du document, mais la personne sous-entend un nouvel envoi qui peut laisser penser à une ultime tentative. Le document donne l’impression d’être important, le ton est professionnel, il n’y pas trop de faute d’orthographe… Difficile de résister au clic pour savoir ce qui se cache dans ce mystérieux document.

 

Un autre exemple d’e-mail ou similaire souvent reçu :

« Objet : Commande – CD2533

Expéditeur : Prénom et Nom d’une personne inconnue

Madame, Monsieur,

Nous vous remercions pour votre nouvelle « Commande – CD2533″.

Nous revenons vers vous au plus vite pour les delais

Meilleures salutations,

VEDISCOM SECURITE »

 

En fait, bien évidemment pour ce message aussi, la pièce jointe contient un virus et si le virus est récent et s’il est bien codé, il sera indétectable par tous les filtres chargés de la sécurité informatique de votre patrimoine immatériel.

Auriez-vous cliqué ? Auriez-vous fais partie des dizaines ou centaines de milliers de personnes qui auraient pu se faire piéger ?

 

Un autre exemple : Vous recevez sur facebook un message venant à première vue d’un inconnu mais l’expéditeur a un prénom que vous connaissez (par exemple Marie, le prénom le plus porté en France en 2016). Serait-ce la « Marie » dont vous ne connaissez pas le nom de famille, rencontrée par hasard lors d’un forum ou d’une soirée qui vous aurait retrouvé sur Facebook ?

Dans le doute vous l’acceptez comme amie pour en savoir plus et engager pourquoi pas la conversation…

C’est un autre moyen utilisé par les pirates informatiques pour rentrer dans votre cercle d’amis et probablement tenter des actes illicites que je ne détaillerai pas ici.

 

Vous rappelez-vous avoir accepté une demande de mise en contact provenant d’un inconnu sur Facebook ? Peut-être que vous ne connaissiez pas les risques, mais qu’est-ce qui vous a poussé à répondre à un inconnu ? La politesse ? La curiosité ?

 

A mon avis, le principal levier utilisé pour pousser les gens à cliquer sur les emails pour en voir l’objet, cliquer sur les pièces jointes pour en voir le contenu ou cliquer sur les liens pour découvrir la suite, est une des nombreuses failles humaine : la curiosité.

 

Cette curiosité peut nous faire faire des choses complètement irresponsables, car on connaît les dangers des pièces jointes ou des liens dans les e-mails. Malgré cela, si notre curiosité est éveillée, il sera difficile de résister au clic censé la satisfaire.

 

Il est clair que la curiosité positive est nécessaire, mais dans notre monde numérique où les escrocs et pirates oeuvrent en masse le plus souvent en toute discrétion et en toute impunité, la pollution des moyens de communication numériques grand public est telle que le niveau de prudence doit être augmenté au point de ne plus laisser de place au hasard. Le jeu vaut-il vraiment la chandelle face aux graves conséquences que peut engendrer un simple clic mal placé ?

 


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10 techniques de cybercriminels pour vous pirater votre carte bancaire | Denis JACOPINI

Oberthur Technologies lance la carte à CVV dynamique - Actualités Banque & Assurance

10 techniques de cybercriminels pour vous pirater votre carte bancaire


Pour sécuriser les achats par internet, Oberthur Technologies a imaginé une carte à puce avec CVV dynamique (Card Verification Value, les trois chiffres au dos de la carte). Un petit écran à affichage à encre électronique, comme les liseuses, est disposé au même emplacement que le CVV statique.

 

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Une puce spécifique et une batterie insérées dans la carte permettent de gérer le changement de CVV toutes les heures, en totale indépendance par rapport à la puce de la carte. En parallèle, les banques émettrices pourront déléguer à Oberthur ou installer chez elles les serveurs fonctionnant avec le même algorithme et permettant ainsi de vérifier que la carte est bien en possession de son propriétaire au moment de l’achat sur internet. Un nouveau moyen de lutte contre la fraude.

 

 

Est-ce vraiment efficace ?

Revenons sur les principaux moyens de fraude à la carte bancaire.

 

1. VOL OU PERTE PHYSIQUE DE LA CARTE BANCAIRE

Exemple :
Vous faire voler votre carte bancaire ou l’égarer ne vous est jamais arrivé ? Vous êtes chanceux. Entre les professionnels de la chipe à l’affût de la moindre inattention et les étourdis comme moi qui ont beaucoup de mal à rester concentré sur ce qu’ils font s’ils ont trop de sollicitations à traiter en même temps, il est tout de même courant qu’on ne retrouve plus sa si précieuse CB. Horreur ! Danger ! Fin du monde ! se dit-on si ça nous arrive.

Le risque :
Il est clair que le nouveau propriétaire d’une carte bancaire perdue ou volée n’a que très peu de temps pour agir. Il pourra rapidement faire des achats sur Internet avec cette bourse malhonnête, ou pourra également revendre cette carte ultra-fraîche sur le DarkNet pour un usage frauduleux similaire.

Pour se protéger :

Par anticipation, vous pourrez gratter le cryptogramme

Si c’est trop tard

Appelez le  0 892 705 705, le serveur interbancaire pour la mise en opposition des Cartes Bancaires.

 

 

2°/ COPIE AU DISTRIBUTEUR SOL. : CONFIANCE A PERSONNE DISCRET

Exemple :
Vous allez retirer de l’argent dans un distributeur (isolé la plupart du temps) et faites attention aux regards indiscrets et aux personnages inquiétants pouvant roder autour. Le danger peut venir de là où on ne l’attend pas. En effet, les pirates professionnels peuvent maquiller le distributeur de votre banque avec un appareil enregistrant la bande magnétique de votre carte au moment ou vous l’introduisez (skimmer) et enregistrant le code de votre carte soit par le clavier (piégé) ou par une discrète caméra captant votre code en le filmant par dessus le clavier.

Le risque :
Le pirate agissant ainsi pourra, à partir de la lecture de la bande magnétique reproduire votre carte bancaire et avec le code qu’il vous a discrètement dérobé, reproduire un clone de votre carte. Les informations captées étant numériques, elle peuvent être vendues ou envoyées dans le monde entier.

Pour se protéger :

Prenez l’habitude d’aller dans un distributeur de billets connu.

Si c’est trop tard

Appelez le  0 892 705 705, le serveur interbancaire pour la mise en opposition des Cartes Bancaires.

 

 

3°/ VOL CHEZ LES COMMERCANTS

Exemple :
Il a été démantelé à plusieurs reprises en France des réseaux de cybercriminels embauchant dans des bars ou des cafés des serveurs équipés d’appareils portables permettant la copie de la bande magnétique de la carte bancaire.  Puisqu’ils ont la CB dans la main, ils peuvent également recopier le cryptogramme et discrètement vous voir taper votre code.

Le risque :
Il est clair que le nouveau propriétaire d’une carte bancaire dont la piste magnétique a été volée sans que le vrai propriétaire le sache, a tout son temps pour agir. Les informations captées étant numériques, elle peuvent être vendues ou envoyées dans le monde entier.

Pour se protéger :

Ne vous séparez jamais de votre carte sauf pour payer et lorsque vous les avez sous les yeux (la carte et le serveur).

Si c’est trop tard

Appelez le  0 892 705 705, le serveur interbancaire pour la mise en opposition des Cartes Bancaires.

 

 

4°/ VOL DES COORDONNÉES PAR NFC

Exemple :
La technique de vol de vos coordonnées bancaires par NFC consiste à utiliser un lecteur de cartes NFC portable, à distance et autonome et à se balader dans des lieux ou la densité de passants est très forte (par exemple dans le métro). L’appareil autonome pouvant aisément être camouflé dans un sac à dos détectera les CB se trouvant dans son rayon de détection, enregistrera les données émises par les CB répondant aux commandes NFC envoyées par l’outil du pirate.

Le risque :
Il est clair que le nouveau propriétaire d’une carte bancaire dont la piste magnétique a été volée sans que le vrai propriétaire le sache, a tout son temps pour agir. Les informations captées étant numériques, elle peuvent être vendues ou envoyées dans le monde entier.

Pour se protéger :

Protégez votre carte bancaire dans une boite ou un coffret metallique (la pochette de protection des boitiers Telepeage peut aussi bien faire l’affaire).

Si c’est trop tard

Appelez le  0 892 705 705, le serveur interbancaire pour la mise en opposition des Cartes Bancaires.

 

 

5°/ OUVERTURE D’UN COMPTE EN USURPANT L’IDENTITÉ D’UNE VICTIME

Témoignage
« Au début du mois de septembre, ma colocataire m’a avertie que quelqu’un d'[une banque] voulait me joindre. Comme le numéro que la personne avait laissé était avec un indicatif régional que je ne connaissais pas, j’ai cru qu’on voulait me vendre des produits financiers et j’ai failli ne pas rappeler comme je partais en vacances le lendemain. Finalement, j’ai appelé et le numéro m’amenait directement au département des fraudes. On m’a demandé si j’avais un compte avec [la banque en question] (non), et on m’a dit qu’on suspectait que j’ai été victime d’un vol d’identité. Une personne avait commandé une carte de crédit en ligne en mars, en changeant mon numéro d’appartement et avait fait des transactions pour près de 14 000 $, somme bien sûr qu’elle n’avait jamais remboursée. On m’a suggéré d’aller au poste de police porter plainte et de passer en succursale si je voulais plus d’informations, choses que j’ai faites. »

La Technique
Le fraudeur possédait nos noms, adresses exactes et numéros d’assurance sociale. Il commandait des cartes de crédit en ligne et indiquait les bons noms et les bonnes adresses, à une différence près : il n’indiquait pas le bon numéro d’appartement. De ce fait, nos voisins qui recevaient des lettres qui ne leur étaient pas adressées (mais qui comportaient les cartes de crédit) les laissaient sur les boîtes postales et le fraudeur les ramassait, tout simplement.

Le moyen de se protéger
Lorsque ça arrive, il faut que les gens ne déposent pas des lettres qui ne leur sont pas adressées sur le dessus de leur boîte, mais aillent plutôt les porter directement aux personnes dont les noms apparaissent sur l’enveloppe ou au pire, les remettent dans des boîtes aux lettres de la Poste en indiquant mauvaise adresse.

 

 

6°/ INFECTION DES DAB (2003-2015) 

Exemple :
Comme les ordinaeurs, smarphones et tablettes, les distributeurs automatiques de billets ont leur Virus. Dernièrement, en 2015, GreenDispenser, puisque c’est ainsi qu’il est baptisé, vient s’ajouter aux redoutables Suceful, Plotus ou Padpin pour le malheur des banques et de leurs clients. Le virus est introduit dans le D.A.B. (distributeurs automatiques de billets) et va en perturber le fonctionnement au point ou ce dernier distribuera des billets à la demande, sans suivre les procédures pourtant savamment verrouillées.

La Technique
Le fraudeur en fonction du type de DAB vient utiliser une de ses failles pour pouvoir lui faire croire qu’une carte a été rentrée et que de l’argent a demandé d’être retirée sans limite (sauf le stock).

Le moyen de se protéger
C’est aux constructeurs de DAB de mettre à jour et protéger leurs appareils.

SUCEFUL : LE MALWARE NOUVELLE GENERATION

 

 

7°/ VOL DES COORDONNEES PAR PHISHING

Exemple :
Chaque seconde, sont envoyés dans le monde un peu plus de 2,5 millions d’e-mails. Cela représente un peu plus de 210 milliards d’e-mails par jour (en moyenne 64 e-mails par jour et par personne). Un peu plus de 56 % représente du SPAM. Cela fait un peu plus de 36 spams par jour et par personne. 11% de ce spam est du Phishing. Cela fait aux alentours de 4 e-mail de phishing (hameçonnage) par jour et par personne, dont le seul but de ces e-mails est de vous récupérer identifiants mots de passe et coordonnées bancaires.

Selon le site Internet « jegardecapourmoi.com », 71 % des attaques d’hameçonnage utilisent le nom et le logo des institutions financières.

La Technique
Se faire passer pour un organisme (financier de préférence) de confiance, prétexter une quelconque bonne raison pour gentiment demander (le plus souvent pour vérification) à la victime de vous communiquer les informations de sa carte bancaire pour pouvoir ensuite les vendre sur le DarkNet ou les utiliser.

Le moyen de se protéger
Apprenez à détecter les e-mails de hameçonnage, de harponnage ou de phishing.

 

 

8°/ VOL LORS D’UN ACHAT SUR INTERNET (CLIENT/SERVEUR)

Exemple :
Soit l’ordinateur de la victime est infecté (par un Virus « Man In the Browser »)
Soit la ligne internet est piratée (« Man in the Middle »)
Soit le serveur peut avoir une faille (exemple de « Heart Bleed »)

La Technique
Utiliser une faille de l’équipement informatique du client ou du commerçant pour récupérer les données bancaires,

Le moyen de se protéger
Mettre un logiciel de sécurité à jour

 

 

9°/ PIRATAGE DES BASES DE DONNÉES (INJECTION SQL)

Exemple :
Target s’est fait voler 70 millions de données personnelles de ses clients dont 40 millions de coordonnées bancaires.

La Technique
Utiliser une faille des serveurs pour accéder à leur base de données. Les données non protégées peuvent alors être bavardes et riches en informations confidentielles et sensibles tel que des coordonnées bancaires.

Le moyen de se protéger
N’utilisez que des cartes bancaires virtuelles et à usage unique.
N’enregistre jamais vos CB par facilité dans les sites Internet

 

 

10°/ PIRATAGE DES ORDINATEURS

Exemple :
Parce qu’il est tellement plus facile de noter les coordonnées de sa carte bancaire dans un fichier dans un ordinateur plutôt que d’essayer de s’en rappeler, ces informations ultra sensibles, si elle ne bénéficient pas d’un soin particulier, ne résisteront pas à la curiosité professionnelle de pirates informatiques.

La Technique
Scruter les disques durs à la recherche de tout  ce qui pourrait ressembler à 16 chiffres.

Le moyen de se protéger
Utilisez un cryptage fort pour sécurités des informations bancaires et sensibles

 

 

 

LA BIOMETRIE AU SECOURS DE LA FRAUDE PAR CARTE BANCAIRE

La Banque Postale se lance dans la biométrie vocale car, en ce début de mois de mars 2016, elle vient d’obtenir l’autorisation de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) d’utiliser cette technologie de reconnaissance vocale pour sécuriser les paiements en ligne de ses clients. C’est une première en France.

Pour effectuer un paiement sur Internet, le client recevra un appel de la banque pour s’identifier. Il lui suffira alors de prononcer quelques mots pour vérifier son identité. Ensuite il pourra payer.

 

 

INFOS DIVERSES

2012 :
560 milliards d’euros de transactions en France;
450 millions d’euros de fraudes (0,08%).

Avant de faire des achats importants, les pirates font de petits dons à des œuvres charitables. Une manière philanthropique de tester la carte. Ensuite, celle-ci servira à toutes sortes de trafics, mondialisés ou locaux.

Les grands commerçants s’équipent désormais de la protection 3D Secure – sans quoi ils subissent le coût de la fraude –, et travaillent à l’obtention du standard de sécurité PCI DSS. Pour obtenir cette certification, l’entreprise subit un check-up complexe (900 points sont contrôlés), mais fondé sur une philosophie simple : tout doit être mis en œuvre pour protéger les données des Cartes bleues des clients.

 

Une fraude qui a marqué l’actu :

Fin 2008, le président Sarkozy s’était aperçu que de petits montants avaient été prélevés sur son compte pour un total de 170 euros.

 

 

 

Enfin, pour répondre à la question « La protection par cryptogramme dynamique, est-ce vraiment efficace ?« , je répondrais : « Ca dépend ».

Oui dans presque tous les cas pour lesquels le numéro de CB a été dérobé, mais vu que de nombreux pays ne demandent pas le cryptogramme et que certains sites Internet le demandent mais ne le vérifient pas, le consommateur peut se sentir protégé pour des achats qu’il effectue en France et en Europe, mais pas pour des achats effectués ailleurs sauf s’il s’est renseigné sur le respect des normes de sécurité 3DS par la banque du commerçant .

 


 

Réagissez à cet article

Sources :

http://www.agefi.fr/banque-assurance/actualites/hebdo/20160210/oberthur-technologies-lance-carte-a-cvv-dynamique-155903

http://www.challenges.fr/economie/20130912.CHA4249/la-verite-sur-les-fraudes-a-la-carte-bancaire.html

https://www.jegardecapourmoi.com

http://www.challenges.fr/economie/20130912.CHA4249/la-verite-sur-les-fraudes-a-la-carte-bancaire.html

http://www.bienpublic.com/actualite/2013/10/10/dijon

http://www.lanouvelletribune.info/societe/vie-societale/technologie/25616-greendispenser-un-nouveau-virus-voleur-de-billets-de-banque

https://securelist.com/analysis/quarterly-spam-reports/69932/spam-and-phishing-in-the-first-quarter-of-2015

 

 




Les obligations des Associations vis à vis de la CNIL | Denis JACOPINI

 Plaque signalétique et Logo de la CNIL Les obligations des Associations vis à vis de la CNILDans le cadre de leur activité, les associations sont amenées à constituer des fichiers de leurs adhérents, de leurs donateurs ou de donateurs potentiels. Quelles sont les règles à respecter ?

 

Dans le cadre de leur activité, les associations sont amenées à constituer des fichiers de leurs adhérents, de leurs donateurs ou de donateurs potentiels. Quelles sont les règles à respecter ?

Nous allons tenter d’y répondre au travers de réponses par Oui ou par Non à des questions correspondant à des cas concrets :
Une association peut-elle céder, louer ou vendre le fichier de ses adhérents à des fins commerciales ?

OUI. La loi « informatique et libertés » n’interdit pas cette pratique. Il y a toutefois des précautions à prendre :
Il faut d’abord informer les adhérents de cette possible revente de leurs coordonnées à des fins commerciales et leur permettre de s’y opposer. Cette opposition peut se faire par exemple au moyen d’une case à cocher figurant sur le bulletin d’adhésion.

 

 

Une association peut-elle diffuser sur son site web l’annuaire de ses adhérents ?

OUI. Dans ce cas, comme pour la réponse précédente, les adhérents doivent en être informés au préalable. Ils ont tout à fait le droit de s’opposer à une telle diffusion compte-tenu des risques particuliers de capture des informations diffusées sur le web.
La CNIL propose des mentions type à faire figurer sur les bulletins d’adhésion pour bien informer les adhérents de leurs droits.

 

 

Mention d’information à inscrire sur le bulletin d’adhésion
Les informations recueillies sont nécessaires pour votre adhésion. Elles font l’objet d’un traitement informatique et sont destinées au secrétariat de l’association. En application des articles 39 et suivants de la loi du 6 janvier 1978 modifiée, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concernant, veuillez vous adresser à ……… [indiquez-ici le service en charge de traiter les demandes]

 

 

Il arrive que des mairies demandent aux associations de leur transmettre le fichier de ses adhérents en vue d’obtenir des subventions ? Est-ce légal ?

NON. Un maire ne peut pas demander, même au titre de la subvention qu’il accorde à une association, la liste nominative des adhérents. Une telle pratique est contraire au principe constitutionnel de la liberté d’association.

En revanche, les mairies peuvent demander, au titre du contrôle des subventions qu’elles versent aux associations, la copie certifiée du budget et des comptes de l’exercice écoulé, ainsi que la communication de tous les documents faisant apparaître les résultats de l’activité de l’association.

 

 

Un membre d’association peut-il exiger la communication de la liste de tous les autres adhérents ?

OUI, si les statuts de l’association prévoient cette possibilité. Une association est en effet libre de préciser dans ses statuts que l’adhésion implique d’accepter que ses coordonnées puissent être communiquées à tout adhérent qui en fait la demande, à la condition que cette communication ait un lien direct avec l’activité de l’association.
Dans ce cas, un membre ne peut s’opposer à cette diffusion.

 

 

Lors du renouvellement du bureau d’une association, un candidat peut-il obtenir la liste des adhérents ?

OUI. Si les statuts de l’association le prévoient, tout candidat peut demander que la liste des adhérents lui soit transmise, à partir du moment où il s’engage à ne pas l’utiliser à d’autres fins que l’élection et à la détruire à la fin des opérations électorales.

 

 

Les membres du bureau d’une association, dont les statuts ont été déposés en préfecture, peuvent ils s’opposer à la diffusion de leurs identités et coordonnées ?

NON. La loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association prévoit qu’une association ne peut obtenir la capacité juridique qu’en rendant publics, par une insertion au Journal officiel, son titre, son objet, l’adresse de son siège et les noms, professions, domiciles et nationalités de ceux qui sont chargés de son administration. Cette diffusion peut aussi se faire sur en ligne via la version Internet du journal Officiel.
Néanmoins, des mesures techniques empêchent d’accéder directement à la page de l’association concernée lorsqu’on interroge les différents moteurs de recherche sur la base de l’identité des membres de son bureau.

 

Les fichiers de membres et donateurs d’une association doivent-ils être déclarés à la CNIL ?

NON, ces fichiers sont dispensés de déclaration à la CNIL.

Attention, être dispensé de déclaration n’exonère pas pour autant des obligations que la loi informatique et libertés impose aux responsables de fichiers. Cela signifie qu’il faut informer les personnes qu’un fichier est constitué et qu’elles ont un droit d’accès aux informations qui les concernent. Enfin bien sûr, le responsable du fichier doit prendre toutes les mesures utiles afin d’assurer la sécurité des informations personnelles collectées.

Source : Denis JACOPINI et www.cnil.fr

 

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