FakeAlert : Découverte d’une infection qui touche la France

FakeAlert : Découverte d’une infection qui touche la France


Détection d’une très forte augmentation du nombre d’échantillons du malware HTML / FakeAlert, à destination de la France.

 

 

HTML / FakeAlert est le nom générique donné par l’éditeur de solution de sécurité informatique ESET. Un terme qui nomme les fausses pages web hébergeant des messages d’alertes. Ces derniers indiquent à l’utilisateur qu’il est infecté par un virus ou qu’il a un autre problème susceptible de compromettre son ordinateur ou ses données. Pour stopper la soi-disant menace, l’utilisateur est invité à contacter par téléphone le faux support technique ou à télécharger une fausse solution de sécurité.

Le malware HTML / FakeAlert est généralement utilisé comme point de départ pour ce que l’on appelle les escroqueries de faux support. En conséquence, les victimes perdent de l’argent (en appelant des numéros surtaxés ou internationaux) ou sont infectés par un vrai malware installé sur leur ordinateur via les programmes « recommandés » figurant sur la page des fausses alertes…[lire la suite]


Notre métier : Sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

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Alerte, découverte d’un virus qui se propage principalement via les Réseaux Sociaux

Icône, Cercle, Arbre, Structure, Réseaux

Alerte, découverte d’un virus qui se propage principalement via les Réseaux Sociaux


Afin de voler leurs données, le malware utilise une campagne de diffusion massive ciblée en renvoyant les victimes vers un site gouvernemental libyen compromis et contenant le malware

 

 

Malgré le manque de sophistication du malware et un  mécanisme de propagation rudimentaire, les auteurs de cette menace ont démontré qu’ils étaient capables de compromettre des sites gouvernementaux avec succès.

Au cours de leurs recherches, les experts ESET ont découvert que les attaquants compromettent des profils de réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) et postent des liens amenant au téléchargement de logiciels malveillants. Le post est rédigé en arabe et explique : « le premier ministre a été capturé à deux reprises, dont cette fois-ci dans une bibliothèque ».

 

Ce message texte relativement court est suivi d’un lien vers le site gouvernemental compromis.

Figure 1 : Post sur Facebook renvoyant vers un lien comportant le malware

 

 

En plus de la diffusion massive de cette campagne, les cybercriminels mènent des attaques ciblées par l’envoi d’e-mail contenant une pièce jointe malveillante de type spearphishing. Pour convaincre les victimes d’exécuter le code malveillant, des astuces d’ingénierie sociale sont mises en œuvre, comme l’utilisation d’icônes MS Word et PDF à la place de celles des exécutables et de techniques de double extension dans les noms de fichier, comme .pdf.exe. Dans certains cas, le malware peut afficher un document leurre.

Les experts ESET ont identifié le malware comme appartenant à la famille des Chevaux de Troie qui tentent de recueillir diverses informations par le vol de données classiques. Il peut être déployé sous plusieurs configurations. La version complète du logiciel malveillant peut enregistrer les frappes de clavier, collecter des fichiers de profil des navigateurs Mozilla Firefox et Google Chrome, enregistrer des sons à partir du microphone, réaliser des captures d’écran depuis la webcam, et recueillir des informations sur la version du système d’exploitation et du logiciel antivirus installé. Dans certains cas, le logiciel malveillant peut télécharger et exécuter des outils tiers de récupération de mots de passe enregistrés à partir d’applications installées.

« Nous avons analysé un échantillon de ce malware qui est actif depuis au moins 2012 dans des régions spécifiques du globe. Par le passé, les auteurs de cette cybermenace utilisaient ce malware pour une diffusion massive. Il convient de noter qu’il est encore utilisé dans des attaques de spearphishing », explique Anton Cherepanov, malware researcher chez ESET.

Pour plus de détails sur ce malware, cliquez ici.

Source : ESET


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Alerte : 4 Apps du Google Play Store contaminées par un logiciel espion

Alerte : 4  Apps du Google Play Store contaminées par un logiciel espion


Quelques semaines seulement après avoir alerté Apple sur le logiciel espion PEGASUS qui avait trouvé une faille TRIDENT pour s’infiltrer sur IOS, l’équipe de veille et de recherche de Lookout Mobile Security, annonce avoir découvert un logiciel espion qui a attaqué plusieurs Apps sur Google Play Store.

 

 

 

Le spyware appelé OVERSEER, a été identifié sur quatre applications, dont une, Embassy, qui permettait aux voyageurs de rechercher des Ambassades à l’étranger. Ce malware a aussi été injecté sous forme de Trojan dans des applications de diffusion actualités Russes et Européennes. Google a promptement retiré les quatre applications infectées après avoir été prévenu par Lookout.

OVERSEER est un spyware qui cible par exemple grâce à Embassy, les grands voyageurs avec la fonction principale d’effectuer des recherches d’adresses d’Ambassades à travers le monde. Les personnes en voyages d’affaires, qui voyagent régulièrement, peuvent être particulièrement vulnérables à une telle attaque en installant sur leur téléphone l’application…[lire la suite]


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Alerte : Le ransomware Locky passe en mode autopilote

Alerte : Le ransomware Locky passe en mode autopilote


Une nouvelle variante de Locky ajoute un mode autopilote qui proscrit les connexions aux serveurs de commandes et contrôles. Un mode toujours plus discret.

Il n’y a pas que les voitures autonomes qui se pilotent toutes seules (parfois avec des conséquences dramatiques). Les malwares aussi (avec des conséquences moins dramatiques humainement mais qui peuvent s’avérer aussi ennuyeuses qu’onéreuses). Locky, l’un des ransomwares les plus actif et tristement célèbre, connaît une nouvelle évolution. Il vient de passer en mode d’auto-pilotage. Autrement dit, l’agent malveillant n’a plus besoin de se connecter à un serveur distant de contrôle et commandes (C&C) pour engager le chiffrement des fichiers victimes de son attaque. C’est du moins ce qu’ont découvert les chercheurs en sécurité de l’éditeur Avira.

 

 
Locky en mode furtif

L’autopilotage permet désormais à Locky d’opérer en mode furtif. « Avec cette étape, [les attaquants] n’ont plus à jouer au chat et à la souris avec la mise en place incessante de nouveaux serveurs avant qu’ils ne soient blacklistés ou fermés », commente Moritz Kroll, spécialiste des logiciels malveillants au Protection Labs d’Avira. Il rappelle en effet que, précédemment, la configuration de Locky comprenait des URL pointant vers des serveurs de C&C ainsi qu’un algorithme de génération de domaines pour créer des liens supplémentaires vers des serveurs de commande et contrôle.

En se libérant de cette dépendance, le mode Autopilote du malware permet à ses auteurs (ou utilisateurs) d’économiser des coûts d’infrastructure et optimiser ainsi la rentabilité de leurs opérations. « Les cybercriminels affinent le mode d’infection ‘hors-ligne’, ajoute le chercheur d’Avira. En réduisant au minimum les activités en ligne de leur code, ils n’ont pas à payer pour autant de serveurs et de domaines supplémentaires. » Et si ce mode de fonctionnement déconnecté ne leur permet plus de remonter les statistique des infections en cours, il présente l’avantage de se montrer plus discret aux yeux des responsables du réseau. « Auparavant, les administrateurs systèmes pouvaient bloquer les connexions aux serveurs C&C et se prémunir des opérations de chiffrement de Locky. Ces jours sont désormais révolus, prévient Moritz Kroll. Locky a réduit les chances des victimes potentielles d’éviter une catastrophe de chiffrement. »…[lire la suite]


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Alerte : Des bases MySQL menacées par une faille zero-day

Alerte : Des bases MySQL menacées par une faille zero-day


Alors que les vulnerabilités zero-day sont de plus en plus fréquentes, voilà que l’une d’elles a été découverte pas n’importe où mais bel et bien dans la célèbre base de données MySQL. Rendue publique il y a quelques heures seulement, cette faille zero-day, si elle est exploitée, peut permettre à un attaquant d’exécuter du code malveillant.

 

Les serveurs MySQL exposés aux menaces

Il y a quelques heures, c’est le chercheur en sécurité Dawid Golunski qui a rendu public une drôle de découverte, à savoir une faille zero-day dans les bases de données MySQL.

Aussi, tous les serveurs MySQL paramétrés en configuration par défaut et les bases de données MariaDB et PerconaDB sont potentiellement exposés à des menaces. Eh oui, l’exploitation de la faille peut permettre assez simplement de modifier le fichier de configuration MySQL et donc d’exécuter une bibliothèque dont le pirate a préalablement pris le contrôle grâce aux privilèges « root ».

Cet exploit peut être exécuté dès lors que l’attaquant dispose d’une connexion authentifiée au service MySQL ou bien par injection SQL. Pourtant, il semblerait que la faille soit connue d’Oracle, qui a en charge le développement et le support de cette base de données, depuis maintenant plus d’un mois et demi.

Une faille zero-day véritablement dangereuse ?

Comme à chaque fois qu’une faille zero-day est découverte, la première préoccupation est de savoir si la menace qu’elle fait naître est importante ou non. A cette question, les réponses divergent.

Il faut dire que tout le monde ne semble pas d’accord sur la nature même de la faille. Pour certains, il s’agirait d’une vulnérabilité par escalade de privilèges et pas, comme l’a décrit Dawid Golunski, d’une vulnérabilité par exécution de code à distance.

Ainsi, il semble exister des solutions temporaires pour protéger au moins partiellement les bases de données mais tout le monde est unanime pour dire que la livraison de correctifs par Oracle, et ce dans le meilleur délai possible, se fait attendre avec beaucoup d’impatience du côté des administrateurs serveurs…[lire la suite]


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Alerte : Une faille permet aux hackers de contrôler les connexions internet des particuliers

Fenêtre, Main, Loupe, Recherche

Alerte : Une faille permet aux hackers de contrôler les connexions internet des particuliers


Les chercheurs F-Secure viennent de mettre à jour une faille critique présente sur certains des routeurs Inteno. Cette vulnérabilité est assez importante pour permettre à un pirate de prendre le contrôle total de l’appareil de la victime et des communications internet. Cette découverte met en lumière les problématiques de sécurité propres aux routeurs.

La vulnérabilité récemment détectée permet au pirate d’installer son propre firmware sur l’appareil, qui continuera, en apparence, à fonctionner comme avant…mais en coulisses, des backdoors et autres fonctionnalités pirates feront leur apparition. Le hacker sera capable de lire tout le trafic non-chiffré passant par le routeur : non seulement les communications appareil-internet, mais aussi celles établies entre deux appareils. Il pourra également manipuler le navigateur de la victime afin de la rediriger vers des sites malveillants.

« En remplaçant le firmware, le pirate peut changer n’importe quelle règle du routeur », explique Janne Kauhanen, Cyber Security Expert chez F-Secure. « Vous regardez du contenu vidéo stocké sur un autre ordinateur ? Alors, le pirate y a lui aussi accès. Vous mettez un jour un autre appareil à partir du routeur ? Pourvu que l’appareil en question ne renferme pas d’importantes vulnérabilités, sinon le pirate pourra également s’en saisir. Bien entendu, le trafic https est chiffré. Les pirates n’y auront pas accès facilement. Ils peuvent néanmoins vous rediriger systématiquement vers des sites malveillants afin d’installer des malware sur votre machine. »

« Le type de routeur en question reçoit des mises à jour firmware depuis un serveur associé au fournisseur d’accès de l’utilisateur. Problème : les routeurs vulnérables ne vérifient pas si la mise à jour est valide, ni si elle vient de la bonne source. Un pirate qui a déjà eu accès au trafic circulant entre le routeur et le serveur de mise à jour du FAI (par exemple, en accédant à la distribution réseau de l’immeuble où se trouve l’appartement) peut installer son propre serveur de mises à jour. Il peut ensuite installer son firmware malveillant.

Les chercheurs expliquent qu’il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg en matière de sécurité routeurs. Les ordinateurs sont de mieux en mieux protégés mais les utilisateurs ignorent souvent que le routeur peut être lui aussi vulnérable.

« C’en est ridicule de constater à quel point les routeurs vendus sont peu sécurisés », explique Janne Kauhanen. « Nous trouvons des vulnérabilités routeurs en permanence. Les firmware utilisés par les routeurs et les objets connectés sont mal conçus. L’aspect sécurité est négligé tant par les fabricants que par les clients. Personne n’y porte attention, si ce n’est le pirate, qui utilise les vulnérabilités pour détourner le trafic internet, voler des informations, répandre des malware. »

La vulnérabilité détectée, bien que sévère, n’est pas immédiatement exploitable. Un pirate doit avoir déjà acquis une certaine position sur le réseau, en réalisant une incursion entre le routeur et le point d’entrée internet. Les routeurs concernés sur les Inteno EG500, FG101, DG201. D’autres modèles sont probablement concernés….[lire la suite]


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Original de l’article mis en page : F-Secure : Une nouvelle faille, permettant aux hackers de contrôler les connexions internet des particuliers, révélée sur plusieurs routeurs – Global Security Mag Online




Des serveurs Linux attaqués par le ransomware Fairware

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Des serveurs Linux attaqués par le ransomware Fairware


Des exploitants de serveurs Linux signalent des attaques qui entraînent la disparition du dossier Internet du serveur et la non disponibilité des sites pendant une durée indéterminée.

 

Les participants aux forums de BleepingComputer se plaignent également de l’attaque : d’après la description fournie par une des victimes, cela ressemble plus à une attaque via force brute contre SSH. Notons qu’à chaque fois, le dossier Internet est supprimé et il ne reste que le fichier read_me qui contient un lien vers une page Pastebin où apparaît la demande de rançon.

Les individus malintentionnés promettent de rendre les fichiers contre 2 bitcoins et expliquent que le serveur de la victime a été infecté par le ransomware Fairware. Toutefois, à en croire Lawrence Abrams de chez Bleeping Computer, cette affirmation pourrait ne pas être tout à fait exacte.

« Si l’attaquant télécharge un programme ou un script pour réaliser « l’attaque », il s’agit alors bel et bien d’un [ransomware]. Malheureusement, nous ne disposons pas pour l’instant des informations suffisantes. Tous les rapports montrent que les serveurs ont été compromis, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de le vérifier » a déclaré l’expert.

La demande de rançon contient l’adresse d’un portefeuille Bitcoin. La victime est invitée à réaliser le paiement dans les deux semaines, sans quoi les individus malintentionnés menacent d’écouler les fichiers sur le côté. Le message publié sur Pastebin possède le contenu suivant : « Nous sommes les seuls au monde qui pouvons vous rendre vos fichiers . Après l’attaque contre votre serveur, les fichiers ont été chiffrés et envoyés vers un serveur que nous contrôlons. »

Le message contient également une adresse email pour l’assistance technique, mais il est interdit à l’utilisateur d’y envoyer un message uniquement pour confirmer si les attaquants possèdent bien les fichiers perdus. Lawrence Abrams affirme que pour l’instant, il ne sait pas ce que les attaquants font avec les fichiers. Vu que les fichiers sont supprimés, il serait plus logique pour les conserver de les archiver et de les charger sur un serveur et non pas de les chiffrer et de gérer des clés individuelles.

En général, les ransomwares sont diffusés via l’exploitation de vulnérabilités ou par la victime elle-même qui est amenée, par la ruse, à exécuter le malware. Dans le cas qui nous occupe, rien ne trahit ce genre d’activité. Une des victimes indiquait sur le forum de Bleeping Computer que son serveur Linux avait été épargné en grande partie par l’attaque et que les fichiers de la base de données avaient été préservés. Ce commentaire indiquait également que les individus malintentionnés avaient laissé le fichier read_me dans le dossier racine.

La suppression de fichiers et le refus de confirmer leur vol sont des comportements inhabituels pour des individus malintentionnés qui travaillent avec des ransomwares. « Il est tout à fait possible qu’il s’agisse d’une escroquerie, mais dans ce cas c’est un mauvais business pour les attaquants » explique Lawrence Abrams. « Si l’escroc ne respecte pas sa promesse après le paiement de la rançon, il aura mauvaise réputation et plus personne ne le paiera. »

Toutefois, le message sur l’infection via le ransomware et la menace de publier les données volées sont en mesure de confondre la victime et de l’amener à répondre aux exigences des attaquants. Fairware n’est pas la première cybercampagne accompagnée d’une telle menace. L’année dernière, les exploitants du ransomware Chimera, avaient adopté une astuce similaire, même si leur malware n’était pas en mesure de voler les fichiers ou de les publier sur Internet.

Lawrence Abrams explique que les victimes de ransomwares devraient s’abstenir de payer la rançon, mais si elles décident d’agir ainsi, elles doivent au moins confirmer que le bénéficiaire du paiement possède bien les fichiers.

Article original de Securelist


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Le logiciel de téléchargement Transmission à nouveau piraté

Le logiciel de téléchargement Transmission à nouveau piraté


Le Net Expert vous avait déjà informé en juillet dernier de cet type d’attaque dont avait été victime la sphère Apple. Apparemment la leçon n’a pas servi. Même méthode, même punition.

 

 

Pour la deuxième fois en moins de six mois, la version Mac du logiciel Transmission a été corrompue, a révélé mardi 30 août l’entreprise de sécurité informatique Eset. Ce client BitTorrent gratuit, qui permet de télécharger des fichiers (vidéo, sons…) est l’un des plus utilisés.

Cette fois l’éditeur propose une procédure à suivre si vous avez été piégé en téléchargeant la version 2.92 du logiciel entre le 28 et le 29 août. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à  suivre cette procédure.

Comme l’explique l’équipe de Transmission sur son site, des pirates se sont introduits dans ses serveurs et ont remplacé le logiciel par une version modifiée contenant un malware baptisé « OSX/Keydnap ». Ce logiciel malveillant permet, selon Eset, de dérober des mots de passe et d’installer une porte dérobée sur les ordinateurs touchés, permettant d’y avoir accès en permanence.

Un précédent avec un logiciel de racket

Tous les utilisateurs de Transmission ne sont pas concernés : seules les personnes ayant téléchargé la version 2.92 du logiciel entre le 28 et le 29 août risquent d’avoir par la même occasion installé le malware sur leur ordinateur. Ni Eset, ni Transmission n’ont précisé combien de personnes cela représentait. L’équipe du logiciel souligne toutefois que les mises à jour automatiques ne comprenaient pas ce malware.

Transmission dit avoir « immédiatement » supprimé la version piratée de son serveur après avoir découvert son existence, « soit moins de vingt-quatre heures après que le fichier a été mis en ligne ». Son site a publiéune marche à suivre pour les personnes ayant téléchargé le logiciel corrompu.

En mars, Transmission avait été victime du même type de piratage : le logiciel avait été remplacé sur le site par un ransomware, un logiciel de racket qui verrouille l’accès aux fichiers de sa victime et exige de l’argent en échange du déblocage de l’ordinateur.

Source : Le Monde

 

Denis JACOPINI conseille le logiciel de sécuritéAfficher l'image d'origine

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Alerte : Fantom, un nouveau ransomware qui sévit sous Windows 10

Fantom : un nouveau ransomware qui sévit sous Windows 10 | Programmez!

Alerte : Fantom, un nouveau ransomware qui sévit sous Windows 10


Windows 10 lance automatiquement ses mises à jour, ainsi que tous les utilisateurs que ça importunent le savent. Une bonne opportunité pour les cybercriminels de sévir tranquillement.

 

 

C’est ainsi qu’un nouveau ransomware a été découvert par un analyste de chez AVG Technologies.

Un premier exécutable maquille ses propriétés afin de faire croire qu’il provient de Microsoft et qu’il s’agit d’une mise à jour critique.

 

Une fois ce malware installé, il en télécharge un autre dans le répertoire AppDataLocalTemp, sous le nom WindowsUpdate.exe. Puis il l’exécute.

Pour l’utilisateur, c’est une mise à jour qui s’est déclenchée, tant l’écran de cette seconde partie du malware est bien faite, avec les polices de Microsoft bien imitées.

 

L’utilisateur n’est pas surpris de voir que son disque dur tourne, tourne… Une ‘expérience utilisateur’ qu’il doit régulièrement supporter…

Sauf que là, le disque tourne parce que le malware en crypte toutes les données. Le méfait accomplit, un autre écran apparaît, moins habituel, avec une invitation à contacter les cybercriminels par mail, pour finalement devoir payer une rançon afin de récupérer les données.

Utilisateurs de Windows 10, la prochaine fois que vous verrez un écran de mise à jour, croisez les doigts ! 🙂

Article original de fredericmazue

 

Denis JACOPINI vous recommande le logiciel de sécurité suivant :

Téléchargement gratuit - Logiciel de sécurité informatique anti-phishing anti-spam, anti-arnaques



 

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Le malware Pegasus exploite 3 failles 0 day sur iPhone

Le malware Pegasus exploite 3 failles 0 day sur iPhone


Les trois failles corrigées par Apple dans iOS 9.3.5 (ainsi que dans la dernière bêta d’iOS 10 livrée, contre toute attente, vendredi dernier) sont redoutables. Elles ont été exploitées par NSO Group, une société israélienne dont le fonds de commerce n’est autre que l’espionnage de journalistes et de militants. Le site Motherboard raconte la découverte de l’affaire qui relève du thriller…

 

 

 

 

Ce 10 août, Ahmed Mansoor, un militant des droits de l’homme dans les Émirats Arabes Unis, reçoit sur son iPhone un message lui proposant d’en savoir plus sur de «nouveaux secrets sur la torture dans les prisons d’État ». Un lien accompagnait ce message, qu’il s’est bien gardé de lancer.

Les deux messages reçus par Mansoor — Cliquer pour agrandir

 

 

À la place, il a contacté un chercheur du Citizen Lab, un organisme de défense des droits numériques rattaché à l’université de Toronto. Aidé par Lookout, un spécialiste de la sécurité mobile, ils ont pu mettre au jour un mécanisme très élaboré de surveillance par iPhone interposé.

Si Mansoor avait touché le lien, il aurait provoqué le jailbreak de son iPhone et donné à NSO Group le plein contrôle de son smartphone. « Un des logiciels de cyberespionnage parmi les plus sophistiqués que nous ayons jamais vus », expliquent les chercheurs.

NSO Group vient d’apparaitre sur les radars, mais cette entreprise très discrète (aucune présence sur internet) opère depuis 2010. Le malware qu’elle a mis au point, baptisé Pegasus, permet d’infecter un iPhone, d’intercepter et de voler les données et les communications. Une arme redoutable, qualifiée de « fantôme » par NSO pendant une de ses rares interventions publiques en 2013. Cette société vend Pegasus au plus offrant, notamment des gouvernements peu regardants sur les droits de l’homme.

Les données volées par Pegasus — Cliquer pour agrandir

NSO a visiblement pu pénétrer par effraction dans des iPhone depuis le modèle 5. Son malware est programmé avec des réglages qui remontent jusqu’à iOS 7.

Ces trois failles zero day, baptisées Trident par les chercheurs, ont été communiquées à Apple il y a dix jours. « Nous avons été mis au courant de cette vulnérabilité et nous l’avons immédiatement corrigée avec iOS 9.3.5 », explique un porte-parole du constructeur. « iOS reste toutefois le système d’exploitation mobile grand public le plus sécurisé disponible », rassure Dan Guido, patron de la société de sécurité informatique Trail Of Bits, qui travaille souvent avec la Pomme.

Il indique toutefois qu’il reste à améliorer le système de détection des vulnérabilités. Apple a annoncé début août un programme de chasse (rémunérée) aux failles.

Article original de Mickaël Bazoge


 

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