Un oeil sur vous, citoyens sous surveillance – Documentaire 2015 | Denis JACOPINI

Un oeil sur vous : citoyens sous surveillance

Un oeil sur vous, citoyens sous surveillance – Documentaire 2015 2h24

Des milliards de citoyens connectés livrent en permanence – et sans toujours s’en rendre compte – des informations sur leur vie quotidienne à des sociétés privées qui les stockent dans de gigantesques serveurs. Ces informations sont rendues accessibles aux États et vendues aux entreprises. Dans ce monde sous étroite surveillance, jusqu’où irons-nous en sacrifiant nos vies intimes et nos droits à la liberté individuelle ? 

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=_H9Wqp7cNBM&w=850&h=700]

 


#cybercriminalité et à la mise en conformité auprès de la CNIL. Nos actions peuvent aussi être personnalisées et organisées dans votre établissement.
Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez-nous

Denis JACOPINI
Tel : 06 19 71 79 12
formateur n°93 84 03041 84

 

 


Contactez-nous


 

Cet article vous plait ? Partagez !
Un avis ? Laissez-nous un commentaire !

 

 

 

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=_H9Wqp7cNBM&w=425&h=350]




Votre boite e-mail a été piratée. Quelle attitude adopter ? | Denis JACOPINI

Afficher l'image d'origine

Votre boite e-mail a été piratée. Quelle attitude adopter ? 

Il vous semble ou vous avez la certitude que votre boite e-mail a été piratée ?Quelle attitude adopter ?

 

 

Un choix s’offre à vous :

Vous protéger et faire cesser le piratage, ou bien rechercher l’auteur et porter plainte.

 

 

Vous protéger et faire cesser le piratage

Il vous semble ou vous avez la certitude que votre boite e-mail a été piratée. Quels sont les éléments qui vous font penser ça ?

– Quelqu’un est au courant de choses dont il ne devrait pas être au courant qui n’apparaît que dans les e-mails ?

– Vous constatez que des e-mails que vous n’avez pas lu sont tout de même « lus » ?

– Vous avez constaté dans l’historique des connexions une connexion qui ne semble pas être la votre ?

1°/ Pour vous protéger contre ça et faire cesser tout piratage, la première chose à faire est de lancer des outils de détection de virus, d’espions, keyloggers  et autres logiciels malveillants.

Vous fournir une liste serait très compliqué car ceci engagerait quelque part ma responsabilité de vous conseiller un outil plutôt qu’un autre, alors qu’il en existe un grand nombre et aucun n’est fiable à 100%. Je ne peux vous conseiller que de rechercher sur Internet des « Antivirus Online », des Anti-Malwares, des Anti-espions… Toutefois, pour nos propres besoins nous avons une liste de liens accessible sur www.antivirus.lenetexpert.fr.

2°/ Une fois votre ordinateur nettoyé, vous pouvez procéder aux changements de mots de passe des différents services que vous utilisez régulèrement (e-mail, banque, blog, réseaux sociaux…).

Une fois ces deux étapes réalisées, vous ne devriez plus être « espionné ».

 

 

Rechercher l’auteur et porter plainte

Si vous suspectez une personne en particulier et que vous souhaitez l’attraper la main dans le sac, sachez que votre action doit prendre la voie de la justice.

Soit vous avez les éléments techniques pouvant l’action de l’auteur clairement identifié, et vous pouvez faire constater par huissier, soit, vous n’avez comme élément qu’une adresse IP, au quel cas, il sera nécessaire de se rapprocher d’un avocat conseil qui rédigera une requête auprès du Tribunal Adhoc afin d’obtenir une ordonnance nous permettant, en tant qu’expert, de réaliser les démarches auprès des fournisseurs de services concernés par le piratage.

Une autre solution plus économique car gratuite mais à l’issue incertaine est de signaler  les actes de piratages dont vous êtes victime aux services de Gendarmerie ou de Police en commissariat, en brigade  ou sur le site Internet www.internet-signalement.gouv.fr. Cependant, s’il n’y a pas de très grosses sommes en jeu, d’actes délictueux auprès de mineurs ou en rapport avec des entreprises terroristes, vous comprendrez aisément que votre demande ne sera pas considérée comme prioritaire. Sachat que les opérateurs conservent les traces qui vous permettront d’agir en justice quelques mois, quelques semaines ou quelques jours, votre demande par cette voie risque fortement d’être classée sans suite.



Denis Jacopini anime des conférences et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles


 

Cet article vous plait ? Partagez !
Un avis ? Laissez-nous un commentaire !

 

Source : Denis JACOPINI

 

 




Arnaques, spams, phishing, sextape. Comment se protéger ? | Denis JACOPINI

Afficher l'image d'origine

Arnaques, spams, phishing, sextape. Comment se protéger ?

Il vous semble ou vous avez la certitude que votre boite e-mail a été piratée ?Quelle attitude adopter ?

 

 

Un choix s’offre à vous :

Vous protéger et faire cesser le piratage, ou bien rechercher l’auteur et porter plainte.

 

 

Vous protéger et faire cesser le piratage

Il vous semble ou vous avez la certitude que votre boite e-mail a été piratée. Quels sont les éléments qui vous font penser ça ?

– Quelqu’un est au courant de choses dont il ne devrait pas être au courant qui n’apparaît que dans les e-mails ?

– Vous constatez que des e-mails que vous n’avez pas lu sont tout de même « lus » ?

– Vous avez constaté dans l’historique des connexions une connexion qui ne semble pas être la votre ?

1°/ Pour vous protéger contre ça et faire cesser tout piratage, la première chose à faire est de lancer des outils de détection de virus, d’espions, keyloggers  et autres logiciels malveillants.

Vous fournir une liste serait très compliqué car ceci engagerait quelque part ma responsabilité de vous conseiller un outil plutôt qu’un autre, alors qu’il en existe un grand nombre et aucun n’est fiable à 100%. Je ne peux vous conseiller que de rechercher sur Internet des « Antivirus Online », des Anti-Malwares, des Anti-espions… Toutefois, pour nos propres besoins nous avons une liste de liens accessible sur www.antivirus.lenetexpert.fr.

2°/ Une fois votre ordinateur nettoyé, vous pouvez procéder aux changements de mots de passe des différents services que vous utilisez régulèrement (e-mail, banque, blog, réseaux sociaux…).

Une fois ces deux étapes réalisées, vous ne devriez plus être « espionné ».

 

 

Rechercher l’auteur et porter plainte

Si vous suspectez une personne en particulier et que vous souhaitez l’attraper la main dans le sac, sachez que votre action doit prendre la voie de la justice.

Soit vous avez les éléments techniques prouvant l’action de l’auteur clairement identifié, et vous pouvez faire constater par huissier, soit, vous n’avez comme élément qu’une adresse IP, au quel cas, il sera nécessaire de se rapprocher d’un avocat conseil qui rédigera une requête auprès du Tribunal Adhoc afin d’obtenir une ordonnance nous permettant, en tant qu’expert, de réaliser les démarches auprès des fournisseurs de services concernés par le piratage.

Une autre solution plus économique car gratuite mais à l’issue incertaine est de signaler  les actes de piratages dont vous êtes victime aux services de Gendarmerie ou de Police en commissariat, en brigade  ou sur le site Internet www.internet-signalement.gouv.fr. Cependant, s’il n’y a pas de très grosses sommes en jeu, d’actes délictueux auprès de mineurs ou en rapport avec des entreprises terroristes, vous comprendrez aisément que votre demande ne sera pas considérée comme prioritaire. Sachat que les opérateurs conservent les traces qui vous permettront d’agir en justice quelques mois, quelques semaines ou quelques jours, votre demande par cette voie risque fortement d’être classée sans suite.

 

 


Contactez-nous


 

Cet article vous plait ? Partagez !
Un avis ? Laissez-nous un commentaire !

 

Source : Denis JACOPINI

 

 




Déplacements professionnels. Attention au Wi-Fi de l’hôtel…

Wifi, Réseau, Gratuit, Accès

Déplacements professionnels. Attention au Wi-Fi de l’hôtel…


De nos jours, qui réussirait à se passer d’Internet plus d’une journée, en vacances, en déplacement, lors d’une conférence ou au travail ? Nos vies aujourd’hui digitalisées nous poussent à nous connecter quasi automatiquement au premier réseau Wi-Fi disponible, quitte à mettre la confidentialité de nos données en danger. 

 

 

Cela devient d’autant plus problématique lorsque nous voyageons : une étude Kaspersky Lab révélait récemment que 82% des personnes interrogées se connectent à des réseaux Wi-Fi gratuits non sécurisés dans des terminaux d’aéroports, des hôtels, des cafés ou des restaurants.

Dans la tribune ci-dessous, Tanguy de Coatpont, Directeur général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord analyse les vulnérabilités des réseaux Wi-Fi dans les hôtels, une mine d’or pour des cybercriminels en quête de données personnelles ou d’informations confidentielles.

Depuis 10 ans, le cyber crime s’est largement professionnalisé pour devenir une véritablement industrie, portée sur la rentabilité. Les cybercriminels sont en quête permanente de victimes qui leur assureront un maximum de gains pour un minimum d’investissements techniques.

De son côté, l’industrie hôtelière a passé la dernière décennie à se transformer pour répondre aux nouvelles attentes digitales de ses clients. Alors que plus d’un quart d’entre eux annoncent qu’ils refuseraient de séjourner dans un hôtel ne proposant pas de Wi-Fi, la technologie n’est plus un luxe mais bien une question de survie pour les établissements hôteliers. Face aux ruptures liées à la numérisation, il a donc fallu repenser les modèles existants et s’équiper, parfois en hâte, de nouvelles technologies mal maîtrisées. Il n’était donc pas surprenant de voir émerger rapidement des problèmes de sécurité, dans les hôtels bon marché comme dans les 5 étoiles.

Par Tanguy de Coatpont, Directeur général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord

 

 

Le paradoxe du Wi-Fi à l’hôtel : privé mais public

Ils ont beau être déployés dans des établissements privés, les Wi-Fi d’hôtels restent des points d’accès publics. Ils sont même parfois complètement ouverts. Le processus de connexion, qui nécessite le plus souvent de confirmer son identité et son numéro de chambre, limite l’accès au réseau mais ne chiffre pas les communications. Il ne garantit pas non plus leur confidentialité. Est-ce que cela signifie que nos informations sont à la portée de tous ? La réalité n’est pas aussi sombre, mais elles sont à la portée de n’importe quel criminel équipé d’un logiciel de piratage, dont certains sont disponibles gratuitement en ligne, et disposant de connaissances techniques de base.

Concrètement, il suffit à un criminel de se positionner virtuellement entre l’utilisateur et le point de connexion pour récupérer toutes les données qui transitent par le réseau, qu’il s’agisse d’emails, de données bancaires ou encore de mots de passe qui lui donneront accès à tous les comptes de l’internaute. Une approche plus sophistiquée consiste à utiliser une connexion Wi-Fi non sécurisée pour propager un malware, en créant par exemple des fenêtres pop-up malveillantes qui invitent faussement l’utilisateur à mettre à jour un logiciel légitime comme Windows.

 

 

Le mythe de la victime idéale

En 2014, le groupe de cybercriminels Darkhotel avait utilisé une connexion Wi-Fi pour infiltrer un réseau d’hôtels de luxe et espionner quelques-uns de leurs clients les plus prestigieux. Un an plus tard, les activités de ce groupe étaient toujours en cours, continuant d’exfiltrer les données des dirigeants d’entreprises et dignitaires. Pour autant, les cybercriminels ne ciblent pas que des victimes à hauts profils. Beaucoup d’utilisateurs continuent de penser qu’ils ne courent aucun risque car les informations qu’ils partagent sur Internet ne méritent pas d’être piratées. C’est oublier que la rentabilité d’une attaque repose aussi sur le nombre de victimes. Parmi les 30 millions de clients pris en charge par l’hôtellerie française chaque année, seuls 20% sont des clients d’affaires. Les 80% de voyageurs de loisirs représentent donc une manne financière tout aussi importante pour des cybercriminels en quête de profit.

Dans certains cas, une faille Wi-Fi peut même exposer l’hôtel lui-même, en servant de porte d’entrée vers son réseau. Si l’on prend le cas d’une chaîne d’hôtellerie internationale qui disposerait d’un système de gestion centralisé et automatisé, une intrusion sur le réseau pourrait entrainer le vol à grande échelle d’informations confidentielles et bancaires sur les employées, le fonctionnement de l’hôtel et ses clients.

 

 

Hôtels indépendants vs. chaînes hôtelières : des contraintes différentes pour un même défi

Pour une industrie aussi fragmentée que celle de l’hôtellerie, la sécurité est sans aucun doute un défi. Les hôtels indépendants ont une capacité d’accueil réduite et traitent donc moins de données. Le revers de la médaille est qu’ils disposent souvent d’une expertise informatique limitée et leur taille ne permet pas de réaliser les économies d’échelle qui rentabiliseraient un investissement important dans la sécurité informatique. Quant aux grands groupes, qui comptent des ressources humaines et financières plus importantes, ils sont mis à mal par l’étendue de leur écosystème, qui rend difficile l’harmonisation d’une politique de sécurité sur des centaines, voire des milliers de sites.

Il est important que tous les hôtels, quelle que soit leur taille ou leur catégorie, respectent quelques règles simples à commencer par l’isolation de chaque client sur le réseau, l’utilisation de technologies de chiffrement et l’installation de solutions de sécurité professionnelles. Enfin, le réseau Wi-Fi offert aux clients ne doit jamais être connecté au reste du système informatique de l’hôtel, afin d’éviter qu’une petite infection ne se transforme en épidémie généralisée. En respectant ces règles, la sécurité pourrait devenir un argument commercial au moins aussi efficace que le Wi-Fi.

Article original de Robert Kassous

 


Denis JACOPINI est Expert Informatique et aussi formateur en Cybercriminalité (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous pouvons vous animer des https://www.lenetexpert.fr/formations-en-cybercriminalite-et-en-protection-des-donnees-personnelles

Denis JACOPINI

 


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Etude Kaspersky sur le Wi-Fi à l’hôtel… | InfoTravel.fr




Quelques conseils pratiques pour assurer la sécurité de vos systèmes informatiques

Conseils aux usagers | Gouvernement.fr

Quelques conseils pratiques pour assurer la sécurité de vos systèmes informatiques


Quelques conseils pratiques pour assurer la sécurité de vos systèmes informatiques

1. CHOISISSEZ AVEC SOIN VOS MOTS DE PASSE

Entrer un mot de passe permettant de s’authentifier pour accéder à son ordinateur, sa tablette ou son téléphone portable est un geste quotidien de sécurité.
Choisir un mot de passe difficile à déceler par une tierce personne ou par du piratage informatique est ainsi un rempart efficace pour protéger ses données personnelles contre les intrusions frauduleuses.

Comment bien choisir son mot de passe ?

Définissez des mots de passe composés d’au moins 12 caractères

  • mélangeant majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux
  • n’ayant aucun lien avec vous comme votre nom, date ou lieu de naissance
  • ne formant pas de mots figurant dans le dictionnaire

Comment faire en pratique ?

Pour cela 2 méthodes simples :

  • la méthode phonétique : « J’ai acheté 5 CD pour cent euros cet après-midi » : ght5CD%E7am
  • la méthode des premières lettres : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » : 1tvmQ2tl’A

Quelques recommandations supplémentaires

  • n’utilisez pas le même mot de passe pour tout, notamment pour accéder à votre banque en ligne et votre messagerie personnelle ou professionnelle
  • méfiez-vous des logiciels qui vous proposent de stocker vos mots de passe

2. ENTRETENEZ RÉGULIÈREMENT VOS APPAREILS NUMÉRIQUES

En mettant à jour régulièrement les logiciels de vos appareils numériques

Dans chaque système d’exploitation (Android, MacOS, Linux, Windows,…), logiciel ou application, des vulnérabilités existent. Une fois découvertes, elles sont corrigées par les éditeurs qui proposent alors aux utilisateurs des mises à jour de sécurité.
Sachant que bon nombre d’utilisateurs ne procèdent pas à ces mises à jour, les attaquants exploitent ces vulnérabilités pour mener à bien leurs opérations longtemps encore après leur découverte ou même leur correction. Il donc nécessaire de procéder aux mises à jour régulières des logiciels.
Comment faire ?

  • configurez vos logiciels pour que les mises à jour de sécurité s’installent automatiquement chaque fois que cela est possible
  • ou téléchargez les correctifs de sécurité disponibles en utilisant pour cela exclusivement les sites Internet officiels des éditeurs
  • en effectuant couramment des sauvegardes

3. Effectuer des sauvegardes régulières (quotidiennes ou hebdomadaires par exemple) permet de disposer de ses données après un dysfonctionnement ou une panne d’ordinateur

Comment faire ?

  • utilisez des supports externes tels qu’un disque dur externe, un CD ou un DVD enregistrable pour enregistrer et sauvegarder vos données.

4. PRENEZ SOIN DE VOS INFORMATIONS PERSONNELLES ET DE VOTRE IDENTITÉ NUMÉRIQUE

Les données que vous laissez sur Internet vous échappent instantanément.
Des personnes malveillantes récoltent vos informations personnelles, le plus souvent frauduleusement et à votre insu, afin de déduire vos mots de passe, d’accéder à votre système informatique, voire d’usurper votre identité ou de conduire des activités d’espionnage industriel.

Une grande prudence est conseillée dans la diffusion de vos informations personnelles sur Internet.

 

Voici quelques recommandations générales :

 

  • soyez vigilant vis-à-vis des formulaires que vous êtes amenés à remplir : ne transmettez que les informations strictement nécessaires et pensez à décocher les cases qui autoriseraient le site à conserver ou à partager vos données, par exemple avec des partenaires commerciaux
  • ne donnez accès qu’à un minimum d’informations personnelles sur les réseaux sociaux
  • utilisez plusieurs adresses électroniques dédiées à vos différentes activités sur Internet : une adresse réservée aux activités dites sérieuses (banques, recherches d’emploi, activité professionnelle…) et une adresse destinée aux autres services en ligne (forums, jeux concours…)

 

5. PROTÉGEZ VOS DONNÉES LORS DE VOS DÉPLACEMENTS

L’emploi d’ordinateurs portables, d’ordiphones (smartphones) ou de tablettes facilite le quotidien lors des déplacements professionnels. Pourtant, voyager avec ces appareils nomades peut mettre en péril des informations sensibles sur l’entreprise ou vous travaillez.

Précautions à prendre avant de partir en mission

  • utilisez le matériel dédié à la mission prêté par votre entreprise (ordinateur, clefs USB, téléphone)
  • sauvegardez aussi vos données sur un support amovible pour les retrouver en cas de perte
  • si vous comptez profiter des trajets pour travailler, emportez un filtre de protection écran pour votre ordinateur
  • apposez un signe distinctif (comme une pastille de couleur) sur vos appareils pour vous assurer qu’il n’y a pas eu d’échange pendant le transport

Pendant la mission

  • gardez vos appareils, supports et fichiers avec vous, pendant votre voyage comme pendant votre séjour (ne les laissez pas dans un bureau ou un coffre d’hôtel)
  • si vous êtes contraint de vous séparer de votre téléphone, retirez la carte SIM et la batterie
  • en cas d’inspection ou de saisie de votre matériel par des autorités étrangères, informez votre organisation
  • n’utilisez pas les équipements que l’on vous offre si vous ne pouvez pas les faire vérifier par un service de sécurité de confiance
  • évitez de connecter vos équipements à des postes qui ne sont pas de confiance. Par exemple, si vous avez besoin d’échanger des documents lors d’une présentation

6. SÉCURISEZ VOTRE WI-FI

Si l’utilisation du Wi-Fi est une pratique attractive, elle permet, lorsque le point d’accès n’est pas sécurisé, à des personnes malintentionnées d’intercepter vos données et d’utiliser votre connexion Wi-Fi à votre insu pour réaliser des opérations malveillantes.
C’est pour cette raison que l’accès à Internet par un point d’accès Wi-Fi est à éviter dans le cadre de l’entreprise.

Le Wi-Fi, solution pratique et peu coûteuse, peut cependant être le seul moyen possible d’accéder à Internet, il convient dans ce cas de sécuriser l’accès en configurant votre box. Pour ce faire, n’hésitez pas à contacter l’assistance technique de votre fournisseur d’accès.
 

Quelques recommandations générales :

  • modifiez le nom d’utilisateur et le mot de passe par défaut (généralement « admin » et « 0000 ») de votre page de configuration accessible via votre navigateur Internet
  • vérifiez que votre box dispose du protocole de chiffrement WPA2 et activez-le. Sinon, utilisez la version précédente WPA-AES (ne jamais utiliser le chiffrement WEP cassable en quelques minutes)
  • modifiez la clé de connexion par défaut avec une clé (mot de passe) de plus de 20 caractères de types différents (cf. Choisissez des mots de passe robustes)
  • ne divulguez votre clé de connexion qu’à des tiers de confiance et changez-la régulièrement
  • activez et configurez les fonctions pare-feu / routeur.
  • désactivez le Wi-Fi de votre borne d’accès lorsqu’il n’est pas utilisé

7. SÉPAREZ VOS USAGES PERSONNELS DES USAGES PROFESSIONNELS

Monsieur Paul, directeur commercial, rapporte souvent du travail chez lui le soir. Sans qu’il s’en aperçoive son ordinateur personnel a été attaqué. Grâce aux informations qu’il contenait, l’attaquant a pu pénétrer le réseau interne de l’entreprise de Monsieur Paul. Des informations sensibles ont été volées puis revendues à la concurrence.

Les usages et les mesures de sécurité sont différents sur les équipements de communication (ordinateur, ordiphone,…) personnels et professionnels.
Dans ce contexte, il est recommandé de séparer vos usages personnels de vos usages professionnels :

  • ne faites pas suivre vos messages électroniques professionnels sur des services de messagerie utilisés à des fins personnelles
  • ne stockez pas de données professionnelles sur vos équipements communicants personnels

En savoir plus sur le AVEC ou BYOD :

Le AVEC (Apportez Votre Equipement personnel de Communication) ou BYOD (Bring Your Own Device) est une pratique qui consiste, pour les collaborateurs, à utiliser leurs équipements personnels (ordinateur, ordiphone, tablette) dans un contexte professionnel. Si cette solution est de plus en plus utilisée aujourd’hui, elle est cependant très problématique pour la sécurité des données personnelles et professionnelles (vol ou perte des appareils, intrusions, manque de contrôle sur l’utilisation des appareils par les collaborateurs, fuite de données lors du départ du collaborateur).
De la même façon, il faut éviter de connecter des supports amovibles personnels (clés USB, disques durs externes) aux ordinateurs de l’entreprise.

 

8. SOYEZ AUSSI PRUDENT AVEC VOTRE ORDIPHONE (SMARTPHONE) OU VOTRE TABLETTE QU’AVEC VOTRE ORDINATEUR

Alexandre possède un ordiphone. Lors de l’installation d’une application, il n’a pas désactivé l’accès de l’application à ses données personnelles. Désormais, les éditeurs peuvent accéder à tous les SMS présents sur son téléphone.
Bien que proposant des services innovants, les ordiphones (smartphones) sont aujourd’hui très peu sécurisés. Il est donc indispensable d’appliquer certaines règles élémentaires d’hygiène informatique :

  • n’installez que les applications nécessaires et vérifiez à quelles données elles peuvent avoir accès avant de les télécharger (informations géographiques, contacts, appels téléphoniques…). Certaines applications demandent l’accès à des données qui ne sont pas nécessaires à leur fonctionnement : il faut éviter de les installer
  • en plus du code PIN qui protège votre carte téléphonique, utilisez un schéma ou un mot de passe pour sécuriser l’accès à votre terminal et configurez votre téléphone pour qu’il se verrouille automatiquement
  • effectuez des sauvegardes régulières de vos contenus sur un support externe pour pouvoir les retrouver en cas de panne de votre ordinateur ou ordiphone

9. SOYEZ PRUDENT LORSQUE VOUS OUVREZ VOS MESSAGES ÉLECTRONIQUES

Suite à la réception d’un courriel semblant provenir d’un de ses amis, Madame Michel a cliqué sur un lien présent dans le message. Ce lien était piégé. Sans que Madame Michel le sache, son ordinateur est désormais utilisé pour envoyer des courriels malveillants diffusant des images pédopornographiques.

Les courriels et leurs pièces jointes jouent souvent un rôle central dans la réalisation des attaques informatiques (courriels frauduleux, pièces jointes piégées,…).

 

Lorsque vous recevez des courriels, prenez les précautions suivantes :

  • l’identité d’un expéditeur n’est en rien garantie : vérifiez la cohérence entre l’expéditeur présumé et le contenu du message
  • n’ouvrez pas les pièces jointes provenant de destinataires inconnus ou dont le titre ou le format paraissent incohérents avec les fichiers que vous envoient habituellement vos contacts
  • si un lien ou plusieurs figurent dans un courriel, vérifiez l’adresse du site en passant votre souris sur chaque lien avant de cliquer. L’adresse complète du site s’affichera alors dans la barre d’état en bas de la page ouverte. Si vous avez un doute sur l’adresse affichée, abstenez-vous de cliquer
  • ne répondez jamais par courriel à une demande d’informations personnelles ou confidentielles (ex : code confidentiel et numéro de votre carte bancaire)
  • n’ouvrez pas et ne relayez pas de messages de types chaînes de lettre, appels à la solidarité, alertes virales, etc.

10. SOYEZ VIGILANT LORS D’UN PAIEMENT SUR INTERNET

Lorsque vous réalisez des achats en ligne, vos coordonnées bancaires sont susceptibles d’être interceptées par des attaquants, directement sur votre ordinateur.

Ainsi, avant d’effectuer un paiement en ligne, il est nécessaire de procéder à des vérifications sur le site Internet :

  • contrôlez la présence d’un cadenas dans la barre d’adresse ou en bas à droite de la fenêtre de votre navigateur Internet (remarque : ce cadenas n’est pas visible sur tous les navigateurs)
  • assurez-vous que la mention « https:// » apparait au début de l’adresse du site Internet
  • vérifiez l’exactitude de l’adresse du site Internet en prenant garde aux fautes d’orthographe par exemple

Si possible, lors d’un achat en ligne, privilégiez la méthode impliquant l’envoi d’un code de confirmation de la commande par SMS.
De manière générale, ne transmettez jamais le code confidentiel de votre carte bancaire.

11. TÉLÉCHARGEZ LES PROGRAMMES, LOGICIELS SUR LES SITES OFFICIELS DES ÉDITEURS

Si vous téléchargez du contenu numérique sur des sites Internet dont la confiance n’est pas assurée, vous prenez le risque d’enregistrer sur votre ordinateur des programmes ne pouvant être mis à jour, qui le plus souvent contiennent des virus ou des chevaux de Troie.Cela peut permettre à des personnes malveillantes de prendre le contrôle à distance de votre machine pour espionner les actions réalisées sur votre ordinateur, voler vos données personnelles, lancer des attaques, etc.

 

  • C’est la raison pour laquelle il est vivement recommandé de télécharger vos programmes sur les sites officiels des éditeurs
  • Enfin, désactivez l’ouverture automatique des documents téléchargés et lancez une analyse antivirus avant de les ouvrir, afin de vérifier qu’ils ne sont pas infectés par un quelconque virus ou spyware.

 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Conseils aux usagers | Gouvernement.fr




Victime d’une arnaque sur Internet ? Faites-nous part de votre témoignage

Arnaque jour de l'an

Victime d’une arnaque sur Internet  ? Faites-nous part de votre témoignage


Vous êtes victime d’une arnaque ou d’un piratage sur Internet ? Votre témoignage nous permettra peut-être de vous aider.

 

 

Devant une explosion de cas d’arnaques et de piratages par Internet et des pouvoirs publics débordés par ce phénomène, nous avons souhaité apporter notre pierre à l’édifice.

Vous souhaitez nous faire part de votre témoignage,  contactez-nous.

 

 

 

Vous devez nous communiquer les informations suivantes (tout message incomplet et correctement rédigé ne sera pas traité) :

 

  • une présentation de vous (qui vous êtes, ce que vous faites dans la vie et quel type d’utilisateur informatique vous êtes) ;
  • un déroulé chronologique et précis des faits (qui vous a contacté, comment et quand et les différents échanges qui se sont succédé, sans oublier l’ensemble des détails même s’ils vous semblent inutiles, date heure, prénom nom du ou des interlocuteurs, numéro, adresse e-mail, éventuellement numéros de téléphone ;
  • Ce que vous attendez comme aide (je souhaite que vous m’aidiez en faisant la chose suivante : ….)
  • Vos nom, prénom et coordonnées (ces informations resteront strictement confidentielles).

 

Contactez moiConservez précieusement toutes traces d’échanges avec l’auteur des actes malveillants. Ils me seront peut-être utiles.

 

 

Réagissez à cet article




Les guides des bonnes pratiques de l’Anssi en matière de sécurité informatique | Denis JACOPINI

Les guides des bonnes pratiques de l’Anssi en matière de sécurité informatique

Vous voulez éviter que le parc informatique soit utilisé pour affaiblir votre organisation ? L’un des guides publiés par l’ANSSI vous aidera à vous protéger. 

 

Initialement destinés aux professionnels de la sécurité informatique, les guides et recommandations de l’ANSSI constituent des bases méthodologiques utiles à tous. Vous trouverez sans peine votre chemin en utilisant les mots-clés, qu’un glossaire vous permet d’affiner, ou le menu thématique.

 

 

LISTE DES GUIDES DISPONIBLES

 

 

 


Contactez-nous


 

Après cette lecture, quel est votre avis ?
Cliquez et laissez-nous un commentaire…

 

Source : http://www.ssi.gouv.fr/entreprise/bonnes-pratiques/

 

 




Attention aux démarchages trompeurs « Mise en conformité RGPD »

Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES : Expertise de systèmes de vote électronique et d'élections par Internet MISE EN CONFORMITÉ RGPD & CYBER : Accompagnement de votre établissement à la démarche de mise en conformité avec le RGPD et en CYBERSÉCURITÉ Expertise de systèmes de vote électronique - votes par Internet FORMATIONS & SEMINAIRES RGPD & CYBER ARNAQUES & PIRATAGES : Restez informé sur les techniques utilisées par les pirates informatiques

Vigilance : Démarchages trompeurs « Mise en conformité RGPD » | CNIL

Attention aux démarchages trompeurs « Mise en conformité RGPD »


Des courriers « Mise en conformité – RELANCE » ou « Mise en conformité – dernier rappel » avec le logo usurpé de la CNIL ou des fax « RGPD – Mise en conformité » invitent à appeler un numéro de téléphone pour ensuite facturer la fausse mise en conformité au règlement européen.

 

 

Arnaque à la mise en conformité RGPD

D’après des témoignages récents, après avoir appelé au numéro indiqué sur leur document affichant fièrement une bande bleu / blanc / rouge, ils ont posé quelques questions sur l’entreprise puis envoyé par mail un facture proforma demandant de s’en acquitter sous 72h. Les escrocs vont même jusqu’à dire qu’en payant cette facture, la CNIL fera une « levée de contrôle et de sanction » sur votre société.
Puis, une fois le paiement effectué, vous aurez un entretien de 15 minutes durant lequel 50 questions vous seront posées puis  sous 30 jours un « délégué syndical du département» prendra contact et clôturera définitivement la mise a jour.

Tous ces arguments sont strictement faux !

 

La mise en conformité au RGPD nécessite plus qu’un simple échange ou l’envoi d’une documentation. Elle suppose un vrai accompagnement, par une personne qualifiée en protection des données personnelles, pour identifier les actions à mettre en place et assurer leur suivi dans le temps. Il est nécessaire, avant tout engagement, de chercher en ligne des informations sur la société qui prend contact avec vous. Si le doute persiste, vous pouvez contacter la CNIL au 01 53 73 22 22.

 

Pour vous rassurer, Denis JACOPINI et son équipe réalisent des démarches de mise en conformité des établissements avec la réglementation relative aux données à caractère Personnel depuis 2012. Plus d’informations ici

 

Nos conseils

Mettre en conformité nécessitera dans la plupart des cas une analyse de vos process, une sensibilisation du personnel, des interviews personnalisés et nous recommandons a minimas une rencontre. Ces organismes ne semblent pas répondre à ces recommandations.

 

Au regard de pratiques commerciales trompeuses, la DGCCRF et la CNIL formulent plusieurs recommandations qui visent à :

  • vérifier l’identité des entreprises démarcheuses qui ne sont en aucun cas, contrairement à ce que certaines prétendent, mandatées par les pouvoirs publics pour proposer à titre onéreux des prestations de mise en conformité au RGPD ;
  • vérifier la nature des services proposés :
    • la mise en conformité au RGPD nécessite plus qu’un simple échange ou l’envoi d’une documentation. Elle suppose un vrai accompagnement par un professionnel qualifié en protection des données personnelles, pour identifier les actions à mettre en place et assurer leur suivi dans le temps ;
    • Dans certains cas, il peut aussi s’agir de manœuvres pour collecter des informations sur une société en vue d’une escroquerie ou d’une attaque informatique.

 

 

Principaux réflexes à avoir en cas de démarchage
Si vous recevez ce type de sollicitations, vous devez :

  • demander des informations sur l’identité de l’entreprise démarcheuse permettant de faire des vérifications sur internet ou auprès des syndicats de votre profession ;
  • demander le numéro SIRET de l’organisme ;
  • demander les conditions générales de vente de l’organisme ou les termes du contrat que vous devrez signer ;
  • consulter le site internet et vérifier les mentions légales ;
  • vérifier l’ancienneté du nom de domaine (un nom de domaine récent indique la création récente du service avec un risque de manque d’expérience ou la création d’un nom de domaine spécialement pour l’arnaque.
  • vous méfier de telles communications prenant les formes d’une information officielle émanant d’un service public ;
  • lire attentivement les dispositions contractuelles ou pré-contractuelles ;
    prendre le temps de la réflexion et de l’analyse de l’offre ;
  • diffuser ces conseils de vigilance auprès de vos services et des personnels qui sont appelés à traiter ce type de courrier dans l’entreprise ;
  • ne payer aucune somme d’argent au motif qu’elle stopperait une éventuelle action contentieuse…

 

 

 

Pour vous aider dans votre mise en conformité au RGPD, la CNIL publie des contenus pratiques. Vous pouvez notamment consulter « RGPD : ce qui change pour les pros » ainsi que le nouveau « Guide de sensibilisation pour les petites et moyennes entreprises » élaboré en partenariat avec la BPI.

Pour information, voici les 6 phases recommandées par la CNIL
et notre méthode de mise en conformité avec le RGPD :

 

Je me présente : Denis JACOPINI. Je suis Expert de justice en informatique spécialisé en cybercriminalité et en RGPD (protection des Données à Caractère Personnel), consultant depuis 1996 et formateur depuis 1998. J’ai bientôt une expérience d’une dizaine d’années dans la mise en conformité avec la réglementation relative à la Protection des Données à Caractère Personnel. De formation d’abord technique, j’ai été ensuite Correspondant CNIL (CIL : Correspondant Informatique et Libertés) puis récemment Délégué à la Protection des Données, en tant que praticien de la mise en conformité et formateur.

“Mon objectif est de mettre à disposition toute mon expérience pour mettre en conformité votre établissement avec le RGPD.”

 

 

Quelques articles sélectionnés par notre Expert qui pourraient aussi vous intéresser :
Les 10 conseils pour ne pas se faire «hacker» pendant l’été
Les meilleurs conseils pour choisir vos mots de passe
Victime d'un piratage informatique, quelles sont les bonnes pratiques ?
Victime d’usurpation d’identité sur facebook, tweeter ? Portez plainte mais d’après quel article de loi ?
Attaques informatiques : comment les repérer ?

 

Quel est notre métier ?
Former et accompagner les organismes à se mettre en conformité avec la réglementation numérique (dont le RGPD) et à se protéger des pirates informatiques.

 

Quel sont nos principales activités ?

 

 

 

Denis JACOPINI DPO n°15945  Denis JACOPINI formateur n°93 84 03041 84 Denis JACOPINI validé et référencé datadockNotre Expert, Denis JACOPINI, est Expert en Informatique assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l'Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d'Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).

« Mon métier consiste à mettre à votre disposition l'expérience que j'ai acquise pendant des dizaines d'années et les connaissances que je maintiens continuellement à jour par des formations, certification et diplômes permanentes car le savoir c'est comme une mise en conformité, c'est une démarche quotidienne qui permet une amélioration sur le long terme.
Denis JACOPINI
 »

 

 

Besoin d'un Expert ? contactez-nous 




 

 

Source : Vigilance : Démarchages trompeurs « Mise en conformité RGPD » | CNIL

Illustration issue d’un témoignage




Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits | Denis JACOPINI

Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits


Ce sont les vacances mais nombre de touristes ne se séparent pas de leurs smartphones, tablettes ou ordinateurs portables. Et pour se connecter à l’internet, quoi de mieux qu’attraper un wi-fi gratuit. Une pratique qui peut se révéler très dangereuse. Des proies faciles pour les « sniffeurs » de données. Explications de Laurent Heslault, expert sécurité chez Symantec.

 

 

Vous êtes sur votre lieu de vacances et vous avez envie de vous connecter à l’internet. Pour consulter votre messagerie ou vos réseaux sociaux, envoyer des photos à vos proches, surfer sur le net ou consulter votre compte en banque ou faire une réservation.

Solution la plus simple : se connecter à un réseau Wi-Fi gratuit. Dans votre hôtel, camping, à la terrasse d’un café ou d’un restaurant… Les accès gratuits pullulent et se généralisent.

Expert en sécurité à Symantec, Laurent Heslault tire le signal d’alarme. « Rien de plus simple que de pirater les données qui transitent sur un réseau Wi-Fi gratuit » assure-t-il. « Par exemple, je m’installe à la terrasse d’un café et je crée un vrai faux point d’accès gratuit en empruntant le nom du café. Des gens vont s’y connecter et je n’ai plus qu’à récupérer toutes les données qui m’intéressent. Des mots de passe, des identifiants… »

Des sniffeurs de données

Il exagère ? Non. « L’expérience a été faite à la terrasse d’un café. Nous avons installé un logiciel qui permet de sniffer tous les appareils qui se branchaient sur le Wi-Fi. Ensuite, des complices, qui se faisaient passer pour des magiciens, allaient voir les gens en disant que par magie, ils avaient réussi à changer le code de leur téléphone ou leur image sur Facebook. Ils étaient étonnés ! » Rien de magique mais des logiciels de piratage qui se trouvent facilement sur le net.

Les données sur le Wi-Fi ne sont pas chiffrées

« Les données qui transitent sur le Wi-Fi ne sont pas chiffrées. Sauf quand vous vous connectés à un site sécurisé avec le protocole HTTPS. Donc ce sont des données faciles à intercepter. » Danger sur les vrais faux points d’accès Wi-Fi mais aussi sur les vrais qui ne sont, dans la grande majorité des cas, pas chiffrés non plus. « Par contre pas de problème pour une connexion 3G ou 4G qui sont chiffrées. Mais pour économiser leur forfait, les gens préfèrent se connecter au Wi-Fi ».

Conseils

Alors quels conseils ? « Ne jamais, sur un Wi-Fi public, entrer un mot de passe. D’autant que la plupart des internautes utilisent le même mot de passe pour tous leurs sites. » En clair, limiter les dégâts en ne consultant que des sites qui ne demandent aucune identification.

Autre solution : protéger son smartphone ou sa tablette en y installent un logiciel qui va chiffrer toutes les données qui vont en sortir. Plusieurs types de logiciels existent dont le Wi-Fi Privacy de Norton qui est gratuit pendant 7 jours et peut s’installer sur des périphériques fonctionnant sous Ios et Androïd.

Article original de Samuel NOHRA.

 

Nous prodiguons une multitude d’autres conseils durant les formations que nous animons à destination des élus, chef d’entreprises, agents publics et salariés. [Consultez la liste de nos formations]


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits




Fausses applications Pokémon GO. Comment se protéger ? | Denis JACOPINI

Boîte de réception (4) - denis.jacopini@gmail.com - Gmail

Fausses applications Pokémon GO. Comment se protéger ?


Les chercheurs ESET découvrent des fausses applications sur Google Play qui cible les utilisateurs de Pokémon GO. L’une d’entre elles utilise pour la première fois une application qui verrouille l’écran (Lockscreen) sur Google Play. Les deux autres applications utilisent la fonctionnalité scareware qui oblige l’utilisateur à payer pour des services inutiles.

Toutes les fausses applications découvertes par ESET et détectées grâce à ESET Mobile Security (application lockscreen nommée « Pokémon GO Ultimate » et les applications scareware « Guide & Cheats for Pokémon GO » et « Install Pokemongo ») ne sont plus disponibles sur Google Play. Elles ont été retirées de l’app Store suite à l’alerte donnée par ESET.

Même si ces fausses applications ne sont pas restées longtemps sur le Google Play, elles ont généré quelques milliers de téléchargements. L’application « Pokémon GO Ultimate », a piégé entre 500 et 1.000 victimes, « The Guide & Cheats for Pokémon GO » en a atteint entre 100 et 500, et la plus dangereuse d’entre elles, « Install Pokemongo » a atteint entre 10.000 et 50.000 téléchargements.

« Pokémon GO Ultimate » cultive son extrême ressemblance avec la version officielle du célèbre jeu mais ses fonctionnalités sont très différentes : elle verrouille l’écran automatiquement après le démarrage de l’application. Dans de nombreux cas, réinitialiser le téléphone ne fonctionne pas parce que l’application se superpose à toutes les autres, ainsi qu’aux fenêtres du système. Les utilisateurs doivent redémarrer leurs appareils en retirant la batterie ou en utilisant Android Device Manager. Après la réinitialisation, l’application malveillante fonctionne en arrière-plan, à l’insu de sa victime, en cliquant silencieusement sur des annonces à caractère pornographique. Pour se débarrasser de l’application, l’utilisateur doit aller dans Réglages -> Gestion des Applications -> PI Réseau et la désinstaller manuellement.

« Pokémon GO Ultimate » est la première fausse application sur Google Play qui utilise avec succès une fonction de verrouillage d’écran. Comme la fonctionnalité principale de cette application est le clic sur des annonces pornographiques, il n’y a pas de réels dommages. Mais il suffit de peu pour que la fonction de verrouillage d’écran évolue et ajoute un message de rançon, pour créer le premier ransomware par lockscreen sur Google Play.», explique Lukáš Štefanko, Malware Researcher chez ESET.

Alors que l’application « Pokémon GO Ultimate » porte les signes d’un screenlocker et d’un pornclicker, les chercheurs ESET ont également trouvé un autre malware sur Pokémon GO dans Google Play. Les fausses applications nommées « Guide & Cheats for Pokemon GO » et  « Install Pokemongo » sur Google Play, appartiennent à la famille des Scarewares. Ils escroquent leurs victimes en leur faisant payer des services inutiles. En leur promettant de leur générer des Pokecoins, Pokeballs ou des œufs chanceux – jusqu’à 999.999 chaque jour – ils trompent les victimes en leur faisant souscrire à de faux services onéreux. (Cette fonctionnalité a récemment été décrite dans un article publié sur WeLiveSecurity).

« Pokémon GO est un jeu si attrayant que malgré les mises en garde des experts en sécurité, les utilisateurs ont tendance à accepter les risques et à télécharger toutes applications qui leur permettraient de capturer encore plus de Pokémons. Ceux qui ne peuvent pas résister à la tentation devraient au moins suivre des règles de sécurité élémentaires. » recommande Lukáš Štefanko.

Conseils des experts en sécurité ESET pour les afficionados de Pokémon GO :

– téléchargez uniquement ce qui vient d’une source connue

– lisez les avis en prêtant attention aux commentaires négatifs (gardez en tête que les commentaires positifs ont pu être créés par le développeur)

– lisez les termes et conditions de l’application, concentrez-vous sur la partie qui concerne les permissions requises

– utilisez une solution de sécurité mobile de qualité pour vérifier toutes vos applications

Conseils de Denis JACOPINI

Pour anticiper et vous protéger pour moins de 10€ (10€ est prix de la licence initiale. Une forte réduction sera appliquée au moment du renouvellement au bout d’un an)

Logiciel de sécurité Apple, Antivirus Apple, Antispyware Apple, Anti espion Apple, protéger son ordinateur Apple, protéger son Apple, Logiciel de sécurité Mac, Antivirus Mac, Antispyware Mac, Anti espion Mac, protéger son ordinateur Mac, protéger son MacLogiciel de sécurité Apple, Antivirus Apple, Antispyware Apple, Anti espion Apple, protéger son ordinateur Apple, protéger son Apple, Logiciel de sécurité Mac, Antivirus Mac, Antispyware Mac, Anti espion Mac, protéger son ordinateur Mac, protéger son Mac

Article original de ESET


Réagissez à cet article