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Au Journal officiel, l’encadrement des mouchards de Skype (et assimilés) | Le Net Expert Informatique


Après les yeux, les oreilles
Crédits : alphaspirit/iStock/Thinkstock

Au Journal officiel, l’encadrement des mouchards de Skype (et assimilés)

Journal officiel, un arrêté vient encadrer, sous l’œil de l’ANSSI, la définition des mouchards que les juges peuvent désormais utiliser pour faire espionner non seulement les données saisies au clavier ou affichées sur l’écran, mais également celles « reçues et émises par des périphériques audiovisuels ». 

 

En 2011, la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (LOPPSI) avait permis à la police, sur autorisation d’un juge, la mise en place de mouchard, même à distance. L’enjeu ? Enregistrer les frappes au clavier (keylogger) ou les images affichées sur un écran afin d’espérer glaner quelques preuves, dans le cadre d’enquête pour des infractions sérieuses (criminalité organisée, terrorisme).

Seulement, il y avait un trou dans la raquette. En visant les données affichées « sur un écran » ou celles introduites « par saisie de caractères », le texte initial excluait mécaniquement la captation de parole. Une lacune très contrariante pour qui veut épier une conversation sur Skype par exemple.

 

 

La loi contre le terrorisme et Skype

La loi contre le terrorisme de novembre 2014 a comblé la faille. Depuis, non seulement les données saisies au clavier peuvent être espionnées judiciairement, mais également celles « reçues et émises par des périphériques audiovisuels ». La rustine se trouve à l’article 706-102-1 du Code de procédure pénale.

Toutefois encore, une dernière étape manquait pour parfaire ce système. Un autre article, le 226-3 du Code pénal, soumet ces armes de surveillance intrusive à un arrêté du Premier ministre, épaulé par le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Son objet ? Dresser la liste de ces outils sensibles dont est autorisée la fabrication, l’importation, la détention, l‘exposition, l’offre, la location ou la vente. Sans ce feu vert, ces mêmes opérations, susceptibles de générer des atteintes à la vie privée ou au secret des correspondances, sont en effet sanctionnées de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende.

Cet arrêté du 4 juillet 2012 « fixant la liste d’appareils et de dispositifs techniques prévue par l’article 226-3 du code pénal » n’avait pas non plus été mis à jour depuis la loi contre le terrorisme. Cet oubli empêchait donc la commercialisation sous contrôle de mouchards de nouvelle génération.

Ce nouveau manque a été corrigé aujourd’hui au Journal officiel. Le Premier ministre a en effet complété le texte de 2012 en y remplaçant l’expression « ou telles qu’il les y introduit par saisie de caractères » par les mots « telles qu’il les y introduit par saisie de caractères ou telles qu’elles sont reçues et émises par des périphériques audiovisuels ». Sous l’œil de l’ANSSI, certains espiogiciels capables de surveiller Skype (et assimilés) peuvent donc maintenant être introduits en France et utilisés par les services autorisés.

 

 

De la surveillance judiciaire à la surveillance administrative

Rappelons au passage que le projet de loi Renseignement permet elle aussi la captation des données informatiques dans un cadre cette fois strictement administratif. Donc sans juge. La même loi s’est servie de l’article 226-3 du Code pénal pour également étendre l’aspiration des métadonnées.

Pour la poursuite de finalités jugées très floues, les services du renseignement pourront en effet utiliser l’ensemble des appareils mentionnés à cet article, afin de moissonner « les données techniques de connexion permettant l’identification d’un équipement terminal ou du numéro d’abonnement de son utilisateur ainsi que les données relatives à la localisation des équipements terminaux utilisés ». Cet arsenal (IMSI catcher, mais pas seulement) pourra par exemple être utilisé pour connaître « directement » les données générées par un smartphone, situé à proximité d’un point déterminé.

 

 

 


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Source : http://www.nextinpact.com/news/95893-au-journal-officiel-encadrement-mouchards-skype-et-assimiles.htm

Par Marc Rees

 

 




Déjà des backdoors et keyloggers pour Windows 10 chez Hacking Team | Le Net Expert Informatique

Déjà des backdoors et keyloggers pour Windows 10 chez Hacking Team

Anticipant sur les besoins de ses clients, Hacking Team s’est assuré d’être prêt au lancement de Windows 10. La société italienne a adapté ses outils pour être capable d’installer un backdoor sous Windows 10, et ainsi de pouvoir collecter à distance toutes les frappes de touches au clavier. 

Windows 10 n’est pas encore officiellement sorti, mais les firmes qui fournissent aux autorités les outils permettant d’accéder à distance aux données sont déjà à pied d’oeuvre pour s’adapter au niveau système d’exploitation de Microsoft. Ainsi l’entreprise italienne Hacking Team, dont les e-mails ont fuité ce mois-ci, s’est assurée dès l’an dernier de pouvoir fournir à ses clients de quoi espionner des utilisateurs de Windows 10.

« Nous avons testé Windows 10 Preview et ça fonctionne », a ainsi expliqué Marco Valleri, le directeur de Hacking Team, dans un e-mail du 4 novembre 2014. Il répondait à l’ancien responsable des opérations à Singapour, Serge Woon, qui se demandait si « RCS 9.4 supporte Windows 8.2 » (en fait Windows 10). RCS est l’acronyme de « Remote Control System », le malware qui permet à Hacking Team de prendre à distance le contrôle d’un ordinateur pour accéder à ses données.

 

Un autre e-mail du 29 juin 2015 montre que deux employés de Hacking Team, Marco Fontana et Andrea Di Pasquale, ont testé avec succès l’installation hors ligne de plusieurs outils sur Windows 10 Enterprise Insider Preview. Ils disent avoir vérifié notamment « l’installation d’un backdoor », « l’exportation de preuves depuis le backdoor », et la « désinstallation du backdoor ».

« Super ! », s’enthousiasme le directeur technique Marco Valleri, qui propose aussitôt une réunion pour déployer la mise à jour dans un git, probablement celui de RCS.

 

La société Hacking Team dispose également d’un outil invisible pour Windows 10 permettant de collecter toutes les frappes de touches au clavier (un « keylogger »), comme le montre un courriel du 5 juin. Marco Fontana, qui semble être une petite star dans l’entreprise, y rend compte d’une réunion du mercredi 3 juin 2015, où « l’un des thèmes de la réunion était le test du mécanisme d’injection dans l’application Metro ».

Il explique que « le POC du keylogger pour Windows 10 est prêt et peut être testé pour vérifier sa « compatibilité » avec les antivirus ». Le POC (Proof-of-concept) est une démonstration de faisabilité.

 

Dans un e-mail du 15 juin, Marco Fontana précise à son équipe qu’il a testé une « technique d’injection dans l’application Metro de Windows 10 », et que « l’exécutable ‘ExeLoader’ injecte la DLL ApiHookDll dans un processeur notepad.exe et capture les touches ». Il s’agit d’un POC visant à collecter les touches tapées sous sur l’application « Bloc Notes » de Windows 10.

« Si tout fonctionne correctement, dans le dossier temporaire de Windows (%temp%) vous verrez un fichier texte créé qui contient les touches enfoncées dans notepad. Le fichier a un préfixe KBD_ et une valeur aléatoire (ex: KBD_000407E600C553CE.txt) ».

Tout l’objet du logiciel RCS de Hacking Team est justement d’installer à distance les backdoors qui permettent d’installer des outils tels que ce keylogger, lequel permet ensuite de récupérer, par exemple, les mots de passe saisis pour accéder à des comptes e-mail, ou des mots de passe de clés de chiffrement.

« On ne peut pas croire à la sécurité d’un OS pour le grand public », s’était amusé en novembre dernier David Vincenzetti, le président de Hacking Team, en lisant une actualité selon laquelle Windows 10 pourrait signer la fin des malwares.

 

 

 


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Source : http://www.numerama.com/magazine/33727-deja-des-backdoors-et-keyloggers-pour-windows-10-chez-hacking-team.html

par Guillaume Champeau

 

 




Hacking Team a travaillé sur un drone capable d’infecter des ordinateurs à distance | Le Net Expert Informatique

Hacking Team a travaillé sur un drone capable d’infecter des ordinateurs à distance

De nouvelles informations émergent des centaines de milliers d’e-mails piratés au fabricant de logiciels espions Hacking Team. Des échanges ont montré que l’entreprise italienne a été contactée par Insitu, un fabricant de drones appartenant à Boeing, pour travailler sur un système qui permettrait aux engins de pirater des réseaux Wi-Fi à distance, a relevé le site The Intercept.  

 

Un rapport daté du 1er juillet montre d’ailleurs qu’Hacking Team travaillait sur un système d’injection réseau utilisable par drone, c’est-à-dire « un équipement conçu pour insérer du code malicieux dans les communications d’un réseau Wi-Fi », explique le site spécialisé Ars Technica.

 

« Nous ne pouvons vendre nos produits qu’à des entités gouvernementales »

 

Selon un premier e-mail envoyé en avril, Insitu s’est montré intéressé par une présentation de Hacking Team à l’IDEX 2015, un salon de la défense qui s’est tenu aux Emirats arabes unis en février. « Nous aimerions potentiellement intégrer votre système de piratage de Wi-Fi à un système aérien et nous souhaiterions prendre contact avec un de vos ingénieurs qui pourrait nous expliquer, plus en détail, les capacités de l’outil, notamment la taille, le poids et les spécifications de votre système Galileo [un logiciel espion] », écrit alors Giuseppe Venneri, ingénieur mécanique en formation chez Insitu.

 

« Gardez à l’esprit que nous ne pouvons vendre nos produits qu’à des entités gouvernementales », répond un responsable de Hacking Team, sans fermer la porte à une collaboration. Selon un e-mail interne, le même responsable de Hacking Team indique qu’Insitu travaille avec des agences gouvernementales et demande quels produits seraient les plus adaptés à la demande du fabricant.

 

 

Aucun accord trouvé

La correspondance entre Insitu et Hacking Team s’est arrêtée en mai et a été fortement retardée par des discussions d’ordre légal, chaque entreprise souhaitant utiliser son propre accord de non-divulgation avant de démarrer les discussions commerciales. Les courriels les plus récents suggèrent que les négociations n’ont jamais commencé.

Le vendeur de logiciels espions italien Hacking Team est sous pression depuis un piratage qui a conduit à la publication de plus de 400 gigabits de données confidentielles début juillet. Certains documents indiquent notamment que l’entreprise pourrait avoir vendu des solutions de surveillance à des pays sous embargo comme le Soudan et la Russie.

 

 

 

 


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Source : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/07/20/hacking-team-a-travaille-sur-un-drone-capable-d-infecter-des-ordinateurs-a-distance_4691260_4408996.html

Par Florian Reynaud

 

 




La criminalité économique et financière à l’ère numérique | Le Net Expert Informatique

Criminalité économique et financière à l'ère numérique

La criminalité économique et financière à l’ère numérique

Les banques, les compagnies d’assurances, les sites gouvernementaux, les compagnies pétrolières et, maintenant, l’industrie aéronautique avec la cyberattaque de la compagnie polonaise LOT : le cybercrime cible des secteurs de plus en plus sensibles, sources de dégâts humains majeurs. Au-delà des pertes financières, c’est le cœur du système politique, économique et juridique qui est aujourd’hui menacé par ce fléau. 

 

Que fait l’État, la justice, pour enrayer ces comportements ? Fabriquer des lois en série est-elle « la » solution face à l’existence de cyberparadis, d’une cyberéconomie souterraine de plus en plus puissante, et à la volatilité des preuves ? Le Point.fr a interrogé Myriam Quemener, magistrate, auteur d’un ouvrage de référence sur le sujet : La criminalité économique et financière à l’ère numérique*.

 

 

Le Point.fr : « Certaines formes de cybercriminalité sont le fait de réseaux mafieux structurés issus de pays n’ayant pas de législation dédiée à ce phénomène », écrivez-vous. Le décalage entre les législations étatiques est-il surmontable et à quelle échéance ? Que font les autorités françaises en attendant une prise en charge globale et harmonisée de cette délinquance ?

Myriam Quemener : Les pays européens ont harmonisé leurs législations et la coopération internationale se renforce en permanence. La Convention de Budapest, seul traité relatif à la lutte contre la cybercriminalité, a déjà été signée par 46 pays, et d’autres États sont actuellement en négociation pour y adhérer. Pour ce qui concerne la France, notre pays dispose d’un arsenal ancien, en particulier la loi de 1988 dite « loi Godfrain » qui permet de réprimer les piratages informatiques et les cybermenaces. Cet arsenal s’est progressivement enrichi et perfectionné pour permettre le recours à des procédures adaptées à l’univers numérique. De nouvelles structures sont nées, comme l’Anssi, qui met en œuvre la stratégie gouvernementale en matière de cybersécurité, mais aussi une nouvelle sous-direction de lutte contre la cybercriminalité et un pôle numérique au parquet de Paris qui a vocation à s’étoffer. On a aussi créé le procureur de la République financier à compétence nationale exclusive en matière de délits boursiers et pour les affaires économiques et financières complexes qui sont aussi souvent à dimension internationale.

 

 

Quels sont les nouveaux moyens d’investigation des enquêteurs pour déjouer les attaques ?

Sur le plan procédural, le législateur a transposé le régime des interceptions téléphoniques à Internet. Il a aussi innové en prévoyant l’infiltration numérique, qui est une enquête sous pseudonyme. Elle permet à l’enquêteur d’utiliser un nom d’emprunt pour entrer plus facilement en contact avec le cyberdélinquant. Depuis la loi du 13 novembre 2014, l’enquête sous pseudonyme jusqu’alors utilisée en matière de pédopornographie et de contrefaçon s’applique à l’ensemble des procédures de criminalité organisée.

 

 

Les données personnelles sont considérées comme « l’or noir du XXIe siècle ». La semaine dernière, une importante base de données américaine abritant les coordonnées, données de santé et autres informations personnelles d’environ 20 millions de fonctionnaires a été piratée. Quel usage les cyberdélinquants font-ils des données récupérées, et à quoi peut-on s’attendre dans les années qui viennent ?

Ils récupèrent ces données et les revendent sur les marchés noirs du Web (Darknet) qui sont des réseaux parallèles aux réseaux ouverts du type Google. Cela permet par exemple de faire des achats sous de fausses identités ou d’obtenir des virements en se faisant passer pour une entreprise connue. Les données personnelles servent aussi à créer de faux profils, et tout cela se répercute sur l’e-réputation des entreprises. L’usurpation d’adresses IP (spoofing) qui permet de commettre des fraudes à la téléphonie mobile se développe aussi de manière considérable.

 

 

Quels sont les prochains défis de la criminalité astucieuse sur Internet ?

En cette période où le terrorisme frappe de façon dramatique, il est important de s’attaquer avec vigueur au financement du terrorisme, et cette lutte passe par une politique publique pragmatique et déterminée contre des phénomènes comme le cyberblanchiment ou les escroqueries aux faux ordres de virement.

Il faut par ailleurs être attentif et vigilant face à des outils numériques comme le crowdfunding (financement participatif) ou les crédits à la consommation. Les sommes obtenues au travers de ces formes de prêt peuvent en effet servir à financer des activités illicites. Il en est de même du « trading haute fréquence » qui permet d’envoyer des ordres d’achat à une vitesse de l’ordre de la nanoseconde, grâce à des algorithmes superpuissants, permettant des manipulations de cours. Le courtage à haute fréquence a aussi ses dérives : un courtier londonien a récemment été arrêté pour une manipulation sur le marché des contrats à terme électroniques aux États-Unis, qui avait contribué au mini-krach de mai 2010 à Wall Street.

Il faut aussi suivre avec attention le développement de ces fameuses « monnaies virtuelles » qui contournent le système bancaire et permettent d’échapper à tout contrôle étatique en raison de l’absence de traçabilité. Les objets connectés, qui favorisent l’usurpation de profils complets, et le cloud computing qui contient des données sensibles à valeur commerciale sont aussi des cibles potentielles de cyberattaques. D’autant que de nombreuses failles de sécurité existent et peuvent être exploitées par les cybercriminels.

 

 

Qu’est-ce qui dissuade vraiment les délinquants, qu’ils soient isolés ou membres d’organisations criminelles ?

La mise en place d’une stratégie globale au niveau des services de l’État est de nature à dissuader les cyberdélinquants, de même que les condamnations et démantèlements de réseaux de cybercriminels qui ne cessent d’augmenter grâce aux moyens d’investigation et à l’expertise de plus en plus pointue des enquêteurs dédiés.

 

 

Pensez-vous que l’Internet a démultiplié les risques, ou les a-t-il seulement déplacés ?

L’absence de confrontation physique auteur-victime, propre à Internet, facilite le passage à l’acte. Le système des rencontres virtuelles attire des personnes mal intentionnées qui peuvent plus facilement extorquer de l’argent, notamment via des sites de vente entre particuliers. Aujourd’hui, la cybercriminalité s’industrialise et s’organise sous forme de structures hiérarchisées allant de la main-d’œuvre de base qui récupère des données jusqu’aux têtes de réseau qui donnent les ordres.

 

 

Ces phénomènes sont-ils, comme le changement climatique, irréversibles ?

Je ne le pense pas, car, actuellement, il y a une mobilisation importante, du secteur tant public que privé, pour lutter contre ces phénomènes. Il est indispensable de multiplier les actions de formation pluridisciplinaire des acteurs publics et privés qui concourent à la lutte contre ces attaques. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ce type de délinquance lance un défi au temps judiciaire, c’est même une course contre la montre !

 

L’ouvrage en vente ici

 

 

 


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Source : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/cybercrime-un-defi-lance-au-temps-judiciaire-13-07-2015-1943938_56.php

 

 




Des datacenters Helvétiques très discrets | Le Net Expert Informatique

Des datacenters Helvétiques très discrets

Pas d’opération clean data à l’horizon grâce à l’ipséité du droit suisse, mais plutôt un data shopping auquel se livrent les entreprises du monde entier. Avec une réglementation aussi exigeante que celle l’Union européenne, mais sans la surveillance tous azimuts des citoyens, la Suisse attire les sociétés désireuses de protéger leurs données dans un havre de sécurité et de secret.  

Une protection des données à caractère personnel équivalente à celle de l’Union européenne

Le droit suisse de la protection des données personnelles repose sur la loi fédérale 235.1 de 1992 par l’Assemblée fédérale de la Confédération suisse (ou LPD). Les similitudes avec le droit européen sont nombreuses tant dans son champ d’application (définition des données à caractère personnel et statut particulier des données sensibles telles que les données de santé), que dans ses principes : licéité de la collecte des données et de leur traitement, bonne foi, proportionnalité, finalité, exactitude, sécurité et droits d’accès (art.4 à 25 LPD).

Ceci résulte des accords de Schengen et de Dublin, en vertu desquels la Suisse doit reprendre le droit pertinent de l’UE, y compris en matière de protection des données personnelles. Le droit suisse de la protection des données personnelles est d’ailleurs reconnu adéquat au sens de la directive 95/46/CE par la Commission européenne depuis 15 ans (décision n°2000/5/8/CE). Les garanties sont donc bien plus solides que celles offertes par le droit américain qui ne bénéficie que d’un accord de Safe Harbor (les entreprises américaines qui veulent recevoir des données de l’UE doivent y adhérer).

 

 

La Suisse préserve le secret digital

La valeur ajoutée de la Confédération réside dans le fait qu’elle se refuse à exercer tout contrôle administratif sur les données stockées tel qu’il existe aux US avec le Patriot Act et en France avec la Loi de Programmation Militaire qui permet de requérir l’accès à des informations de connexion ou à la localisation des équipements terminaux utilisés ou encore avec le Projet de loi français relatif au renseignement déposé à l’Assemblée nationale le 19 mars 2015. De tels mécanismes poussent les entreprises à faire héberger leurs données hors des territoires américain et français.

La Confédération helvétique, bien au contraire, n’autorise la levée du secret que sur ordre judiciaire et garantit ainsi le respect du principe démocratique. Le juge suisse utilise d’ailleurs la jurisprudence européenne en matière de protection des données personnelles pour justifier ses propres considérants (affaire Logistep, 2010). La Suisse maintient ainsi un niveau de protection des données à caractère personnel équivalent au droit de l’UE tout en respectant les libertés individuelles.

Enfin, une nouvelle génération de datacenter écologiques a récemment été récompensée par le Prix du développement durable afin de promouvoir auprès des clients, partenaires, fournisseurs et des collaborateurs une gouvernance intégrant l’éthique et des valeurs de responsabilité sociale (engagements autour de thématiques telles que l’énergie, la mobilité, la politique d’achat et la gestion des déchets). Or, les entreprises doivent réaliser un audit énergétique de leurs activités avant le 5 décembre 2015. Une raison de plus d’exiler ses données vers la Confédération.

 

 

 


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Source : http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-134577-lexil-des-datacenters-vers-la-confederation-helvetique-1135913.php

Par Nathalie Devillier / Docteur en Droit – Grenoble Ecole de Management

 

 




Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner | Le Net Expert Informatique

Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner

Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner

Le journal allemand Der Spiegel a lancé des révélations chocs sur le cyberespionnage à partir de documents confidentiels partagés par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden. Voici un palmarès des outils les plus fous utilisés par la National Security Agency pour nous espionner. Il semblerait que pour chaque porte verrouillée par les fournisseurs d’équipements réseaux, les produits informatiques et les télécoms, la NSA possède une clé. La liste complète de ces outils disponible ici.(http://leaksource.wordpress.com/2013/12/30/nsas-ant-division-catalog-of-exploits-for-nearly-every-major-software-hardware-firmware/) 

 

FEEDTHROUGH

Juniper Networks n’est ni plus ni moins que le 2e équipementier mondial de systèmes réseaux pour entreprises. Ses pare-feux Netscreen permettent de faire respecter la politique de sécurité d’un réseau informatique, définissant quels types de communication y sont autorisés. La NSA inflitre ce périmètre sécurisé grâce à Feedthrough.

 

DEITYBOUNCE

Deitybounce permet d’installer des logiciels malveillants de façon permanente, notamment sur les serveurs “PowerEdge” du fabricant mondial de PC Dell. La NSA implante son malware dans les “BIOS”, ces logiciels sur la carte mère d’un ordinateur qui sont les premiers éléments installés au démarrage de l’appareil. Le PC ou serveur infecté semble fonctionner normalement, et même s’il est nettoyé, et son contenu entièrement effacé, les logiciels espions de la NSA restent logés de façon invisible. Dell a répondu à cette révélation (http://en.community.dell.com/dell-blogs/direct2dell/b/direct2dell/archive/2013/12/30/comment-on-der-spiegel-article-regarding-nsa-tao-organization.aspx).

 

 

JETPLOW

Jetplow permet d’installer des logiciels espions permanents dans les pare-feux du géant mondial des réseaux informatiques Cisco. Il peut aussi “modifier le système d’opération des pare-feux de Cisco au démarrage”. Une option de “porte dérobée permanente” permet aussi “un accès complet”. Cisco a répondu à cette révélation (http://blogs.cisco.com/news/comment-on-der-spiegel-articles-about-nsa-tao-organization).

 

 

HEADWATER

Headwater installe une “porte dérobée permanente“ (Persistent Backdoor) sur certains routeurs du fabricant de matériel informatique chinois Huawei. Ces “implants” espions peuvent être installés à distance via internet.

 

 

NIGHTSTAND

Nightstand est un appareil sans fil d’exploitation et d’insertion de données, “typiquement utilisé quand on ne peut accéder à une cible via une connexion internet.” Il permet des attaques de loin, jusqu’à près de 13 kilomètres de distance de la cible.

 

 

PICASSO

D’apparence assez habituelle voire désuète, Picasso est un téléphone sans fil avec puce GSM (dont deux modèles de Samsung) qui permet de “collecter les données d’utilisateurs, des informations de géolocalisation et le son d’une pièce”. Ces données peuvent être récupérées via un ordinateur portable ou bien par SMS “sans alerter la cible”.

 

 

COTTONMOUTH-I

Pour le novice, cet outil ressemble à un port et câble USB inoffensifs. Mais à l’intérieur, se cache une carte mère qui fournit “un pont sans fil dans un réseau cible, ainsi que la possibilité d’introduire des logiciels « exploit » sur des ordinateurs portables ciblés.” (Un “exploit” permet à un logiciel malveillant d’exploiter une faille de sécurité informatique dans un système d’exploitation ou un logiciel.) Autrement dit, la NSA peut introduire un cheval de Troie dans n’importe quel ordinateur.

 

 

IRATEMONK

Iratemonk est un logiciel malveillant qui infecte des ordinateurs portables et de bureau en attaquant le firmware de disques durs fabriqués par Western Digital, Seagate, Maxtor et Samsung, qui sont toutes à l’exception de la dernière, des entreprises américaines. Le firmware, ou microprogramme, concerne l’ensemble des instructions et des structures de données qui sont intégrées dans le materiel informatique.

 

 

TOTEGHOSTLY 2.0

Toteghostly 2.0 est un implant logicel à destination du système d’exploitation Windows Mobile, qui permet d’extraire et d’installer des données à distance. La NSA peut ainsi accéder aux SMS, liste de contacts, messages vocaux, géolocalisation, fichiers audio et vidéo, etc. de l’appareil.

 

 

CANDYGRAM

Candygram est une “station GSM active”, qui permet d’imiter le comportement d’une tour de téléphonie cellulaire et ainsi de repérer et monitorer des téléphones portables. Quand un appareil ciblé entre dans le périmètre de la station Candygram, le système envoie un SMS à l’extérieur du réseau à des téléphones “espions” préalablement enregistrés.

 

 

Tout cela sans compter Dropoutjeep qui permet à la NSA peut installer des logiciels espions sur les iPhone (http://www.usine-digitale.fr/article/la-nsa-peut-infiltrer-iphone-et-ipad-a-distance.N229076), et sur tous les appareils iOS et collecter ainsi des données sans que la “cible” s’en aperçoive.

 

Enfin, petit cadeau, dont Jean-Paul PINTE fait mention dans son blog le 6 juillet 2015, l’organigramme pratique des outils Internet de la NSA.

 

 

 


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Source : http://www.usine-digitale.fr/article/les-10-outils-les-plus-incroyables-utilises-par-la-nsa-pour-nous-espionner.N229157

Par Nora Poggi

 

 




Les dessous de la société d’espionnage Hacking Team… | Le Net Expert Informatique

Les dessous de la société d’espionnage Hacking Team… 

La firme, qui s’est fait voler plus de 400 gigaoctets de données confidentielles, avait présenté ses technologies aux services de renseignements français. La société Hacking Team, soupçonnée d’avoir livré des logiciels d’espionnage à des régimes autoritaires, assure n’avoir rien commis d’illégal. 

 

On soupçonnait Hacking Team de rouler sa bosse pour des dictatures. Et voilà que le journal Le Monde nous apprend que la sulfureuse entreprise d’espionnage a également eu des contacts avec les services d’espionnage français… Lundi 6 juillet, la société italienne a été victime d’un piratage de grande ampleur de ses données confidentielles et des comptes Twitter de plusieurs de ses responsables. Des centaines de gigaoctets de données se sont déversées sur le Web et ont été immédiatement téléchargées et consultées par ceux qui l’accusaient de faire bénéficier de ses technologies des régimes autoritaires.

L’entreprise est en effet spécialisée dans le développement et la commercialisation de logiciels de surveillance ou de piratage très performants, principalement destinés à des États. Logiciels de blocage de pages internet, systèmes de mise sous surveillance de boîtes mails jugées suspectes… Hacking Team a développé une impressionnante gamme de services. Leur produit phare, dénommé RCS (pour Remote Control Systems), est un packaging incluant des logiciels tels que DaVinci et Galileo, qui permettent de visualiser les frappes effectuées sur le clavier de l’ordinateur visé, d’en collecter les informations sensibles telles que les adresses mails, les documents enregistrés ou les mots de passe, ou encore de récupérer les historiques de navigation.

 

 

Ennemie d’Internet

La facilité avec laquelle ces outils peuvent être utilisés à des fins d’espionnage de masse avait conduit certaines ONG à dénoncer les pratiques de cette société. Cette dernière avait même fini par être classée parmi les ennemis d’Internet par Reporters sans frontières en 2013, en raison des rapports commerciaux qu’elle entretenait alors avec le Maroc et les Émirats arabes unis. Des traces de ses logiciels avaient ainsi été retrouvées sur les ordinateurs du site d’information marocain Mamfakinch, quelques jours après que ce média a reçu le Breaking Borders Award 2012 remis par Global Voices et Google.

Autre soupçon : « Un expert en sécurité, Morgan Marquis-Boire, a examiné des pièces jointes attachées à un e-mail envoyé à Ahmed Mansoor, un blogueur émirati. Elles étaient contaminées. Il y a trouvé de fortes indications suggérant que la source du cheval de Troie provenait de Hacking Team », écrit également RSF.

L’entreprise jouit dans le milieu d’une réputation douteuse, et est soupçonnée de collaborer avec des pays peu recommandables. Jusqu’à présent, la société clamait son innocence et aucune preuve de son implication dans la mise en place des systèmes de surveillance électronique de ces pays n’avait été découverte. « Nous faisons extrêmement attention à qui nous vendons nos produits. Nos investisseurs ont mis en place un comité légal qui nous conseille continuellement sur le statut de chaque pays avec lequel nous entrons en contact », assurait le PDG de Hacking Team, David Vincenzetti, dans une interview accordée en 2011 au journaliste Ryan Gallagher.

 

 

Des régimes autoritaires en clients

Kazakhstan, Arabie saoudite, Azerbaïdjan… De nombreux États – dont les dirigeants ne font pas toujours des libertés individuelles une priorité de leur règne… – font partie de la liste des clients. Parmi ces pays, certains sont connus pour une répression dure de leur population et leurs violations répétées des droits de l’homme. On peut ainsi noter l’exemple du Soudan, avec lequel Hacking Team a toujours nié avoir collaboré. Cependant, les documents publiés révèlent l’existence d’un contrat de 480 000 euros avec le gouvernement actuellement en place. La Russie fait également partie des heureux bénéficiaires des services de Hacking Team. La firme prend même la peine d’indiquer sur ses documents internes que ces deux pays ne sont « officiellement pas clients » (« oficially not supported ») de l’entreprise.

Interrogé au sujet de la série de contrats signés avec le Soudan, le porte-parole de l’entreprise, Éric Rabe, a quant à lui maintenu que le document cité remontait à avant les sanctions décidées par les Nations unies contre le pays.

 

 

La France, elle aussi intéressée par les services de l’entreprise

D’après certains documents, la France et Hacking Team seraient entrés en contact plusieurs fois ces dernières années. La prise de contact entre le ministère de la Défense et l’entreprise a eu lieu en 2013, alors qu’une réunion de présentation s’est tenue fin 2014 dans un hôtel près de l’aéroport Charles-de-Gaulle à Paris. Étaient représentés à cette réunion la DGSI et le Groupement interministériel de contrôle (GIC) chargé quant à lui des écoutes administratives (c’est-à-dire menées sans mandat judiciaire), et dirigé par le Premier ministre.

Si la DGSI affirme n’avoir donné aucune suite à cette réunion, ce n’est pas le cas du GIC qui a poursuivi ses échanges avec Hacking Team. Comme le révèle un échange de courriels entre le GIC et Hacking Team, Philippe Vinci, l’un des responsables de l’entreprise, s’est rendu au siège du GIC le vendredi 3 avril 2015. Cette information est confirmée par un échange de courriels entre la société et le groupement interministériel datant du mardi 7 avril. On y apprend également que le GIC serait intéressé par une démonstration de la part d’Hacking Team. L’entreprise aurait alors proposé aux représentants du GIC de venir assister à une telle démonstration en Italie courant mai. Aucune information concernant la suite à donner à ces rendez-vous n’a pour le moment fuité.

 

 

« Nous n’avons rien à cacher »

Après deux jours sans réaction, l’entreprise a finalement commenté ce vol de données dans une interview accordée au site IBTimes : « Nous n’avons rien à cacher sur nos activités et nous pensons qu’il n’y a aucune preuve dans ces 400 gigabits de données que nous avons violé une quelconque loi », a ainsi affirmé le porte-parole de l’entreprise, Éric Rabe.

Pour le moment, et en attendant de connaître exactement le contenu des données qui ont été piratées, la société italienne a demandé à ses clients de cesser d’utiliser ses logiciels. Les auteurs du piratage ne se sont pas encore manifestés.

 

 


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Source : http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/les-curieux-clients-de-la-societe-d-espionnage-hacking-team-08-07-2015-1943190_47.php

Par Ian BEAURAIN

 

 




Pourquoi le Big data va révolutionner les DRH | Le Net Expert Informatique

Pourquoi le Big data va révolutionner les DRH

Le Big data se met au service des ressources humaines. Aujourd’hui, les plates-formes collectent des données sur les candidats partout sur Internet. Une technologie qui va totalement bousculer la gestion de carrières et dynamiter le recrutement. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire.

 

 

Depuis quelques années, les éditeurs de logiciels de gestion des ressources humaines, notamment ceux qui offrent leur service dans le cloud, s’intéressent au Big data. Certains utilisent des bases de données in-memory, d’autres ont mis en place des technologies type Hadoop afin d’offrir à leurs utilisateurs des capacités avancées d’analyse et de reporting sur les données RH.

Non seulement, ceux-ci peuvent davantage croiser des données entre les formations, les compétences, les salaires, les absences, mais ils peuvent aussi injecter, dans leurs analyses, des données captées sur Internet et sur les réseaux sociaux.

Dans le recrutement, le Big data permet déjà aux entreprises d’aller chercher les meilleurs candidats non plus dans le vivier de CV qui leur sont adressés, mais directement sur les forums et les réseaux sociaux.

Alors, pourquoi s’embêter à lire des CV quand un algorithme peut jouer les chasseurs de tête ou détecter les salariés « à risque » ? Ces méthodes prédictives tout droit venues du marketing débarquent dans les RH. C’est une véritable révolution qui s’apprête à voir le jour dans la profession.

 

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Une loi pour vous espionner… | Le Net Expert Informatique

Une loi pour vous espionner…

Alors que les révélations sur les activités de la NSA en France se multiplient et que le terrorisme frappe à nouveau, le gouvernement vient de faire voter une loi sur le renseignement qui autorise de nouvelles techniques d’espionnage très intrusives. Enquête sur ces nouveaux dispositifs controversés. 

 

«Inacceptables.» C’est en ces termes attendus que l’Elysée a qualifié les écoutes de l’agence américaine NSA sur la France, révélées à partir du 24 juin par l’organisation WikiLeaks et les journaux Mediapart et Libération. L’ensemble de la classe politique a réagi à l’unisson aux premières publications de documents concernant les interceptions par la NSA, entre 2006 et 2012, des conversations des trois présidents successifs Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que des cas d’espionnage économique. «Ces pratiques portent atteinte à la confiance entre alliés», a fustigé le …

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Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/07/03/01016-20150703ARTFIG00179-loi-renseignement-comment-vous-allez-etre-espionnes.php

 

 




Comment la France écoute (aussi) le monde | Le Net Expert Informatique

Comment la France écoute (aussi) le monde

Révélations sur un vaste plan de la DGSE pour intercepter les communications internationales passant par les câbles sous-marins : lancé en secret par Nicolas Sarkozy, il vient d’être légalisé par François Hollande en toute discrétion. 

 

Il n’y a pas que la NSA. La France aussi écoute le monde. Après une enquête de plusieurs semaines, « l’Obs » révèle que :

– Début 2008, Nicolas Sarkozy a autorisé la DGSE à espionner les communications internationales transitant par les câbles sous-marins qui relient l’Europe au reste du monde. Un plan de 700 millions d’euros sur cinq ans (2008-2013) a été lancé par le service secret pour installer des stations d’interceptions à l’arrivée des câbles en France (notamment à Marseille, Penmarch et Saint-Valéry-en-Caux).

– Au moins cinq câbles majeurs ont été mis sur écoute pendant cette période avec l’aide de l’opérateur Orange et du groupe Alcatel-Lucent dont le TAT14 vers les Etats-Unis ; le I-Me We vers l’Inde ; le Sea-Me-We 4 vers l’Asie du Sud-est ; et le ACE vers l’Afrique de l’Ouest.

– La DGSE a passé un grand accord de coopération avec le GCHQ britannique. C’est une annexe secrète au traité de défense dit de Lancaster House, signé le 2 novembre 2010 par Nicolas Sarkozy et David Cameron.

– François Hollande a autorisé la DGSE à étendre ces opérations à d’autres câbles dans un nouveau plan quinquennal (2014-2019). L’article L-854-1 de la toute nouvelle loi sur le renseignement vise à les légaliser en catimini.

C’est un plan classé « très secret », exposé ici pour la première fois. Un projet de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) autorisé par Nicolas Sarkozy il y a sept ans et poursuivi sous François Hollande, qui explique leur surprenante modération après la révélation de leur mise sur écoute par la NSA. Une vaste entreprise française d’espionnage que la loi sur le renseignement, adoptée le 24 juin, vient de légaliser en catimini.

Cette histoire de l’ombre, « L’Obs » a pu la reconstituer grâce aux témoignages anonymes de plusieurs responsables actuels et passés. Il y est question de stations clandestines installées par la DGSE sur les côtes françaises pour « écouter » les câbles sous-marins, de la complicité de grandes entreprises hexagonales, des accords secrets entre le service français et ses homologues anglo-saxons et de l’indigence du contrôle parlementaire…

 

 

La France à la traîne

L’affaire commence début janvier 2008, dans le bureau du chef de l’Etat, à l’Elysée. Nicolas Sarkozy a réuni le Premier ministre, François Fillon, le patron de la DGSE, Pierre Brochand, et quelques collaborateurs. Au menu : l’avenir des services spéciaux français. Leur problème ? Ils sont devenus (presque) sourds. Ils ont de plus en plus de mal à écouter les communications mondiales…

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Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150625.OBS1569/exclusif-comment-la-france-ecoute-aussi-le-monde.html?cm_mmc=EMV-_-NO-_-20150701_NLNOACTU08H-_-exclusif-comment-la-france-ecoute-aussi-le-monde#xtor=EPR-1-Actu8h-20150701