Vers un délit d’entrave au blocage des sites faisant l’apologie du terrorisme ?

Vers un délit d’entrave au blocage des sites faisant l’apologie du terrorisme ?


Dans le cadre du projet de loi sur la réforme pénale, le rapporteur Michel Mercier veut instaurer en France un délit d’entrave au blocage des sites « terroristes ».

 

En préparation de l’examen en Commission des lois, le sénateur a déposé un amendement visant à condamner ceux qui viennent entraver les procédures de blocage des sites faisant l’apologie ou provocant au terrorisme. Celui qui viendrait extraire, reproduire et transmettre intentionnellement les données concernées par ces mesures, « en connaissance de cause », serait ainsi éligible à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Cette mesure, puisée directement dans une proposition de loi sénatoriale contre le terrorisme (UDI/LR), viendra épauler les mesures de blocage administratif de ces sites, permises depuis la loi du 13 novembre 2014 sur le terrorisme, ou celles décidées par un juge en application de l’article 706-23 du code de procédure pénale.

« Ces blocages, administratif ou judiciaire, ont pour but de lutter contre la diffusion de contenus faisant l’apologie d’actes de terrorisme, explique l’auteur de l’amendement dans son exposé des motifs. Néanmoins, ces blocages peuvent être entravés par certains comportements. Ces derniers, s’ils ne consistent pas en la diffusion publique de ces contenus, ne peuvent être appréhendés sous le délit d’apologie d’actes de terrorisme ou de provocation à de tels actes ».

Cette mesure est rédigée en des termes suffisamment larges pour qu’on puisse imaginer la sanction de celui qui viendrait tweeter ou publier sur Facebook les données litigieuses, puisqu’il n’est pas possible de bloquer l’un ou l’autre de ces réseaux. Remarquons surtout que le texte n’exige pas nécessairement de diffusion publique. Il joue dès lors qu’on extrait, reproduit et transmet ces données d’une manière ou d’une autre, à destination par exemple d’un serveur distant. Du coup, l’amendement est également taillé pour frapper ceux qui multiplient des contre-mesures aux blocages par IP ou DNS… [Lire la suite]


 

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Source : Vers un délit d’entrave au blocage des sites faisant l’apologie du terrorisme ? – Next INpact




La Côte d’Ivoire va exiger des passeports biométriques aux frontières

La Côte d’Ivoire va exiger des passeports biométriques aux frontières 


Bientôt, la Côte d’Ivoire va exiger des passeports biométriques et des cartes d’identités sécurisées à ses frontières. « Sans ces documents, on ne pourra plus entrer en Côte d’Ivoire », a prévenu le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

 

 

C’était au cours de la conférence de presse qu’il a co-animée mardi après-midi avec le Procureur général Adou Kouamé Richard, sur l’attentat terroriste de Grand-Bassam, survenu le dimanche 13 mars dernier.

Des propos du Procureur général Adou Kouamé Richard, il ressort que « l’exploitation efficiente des documents électroniques » trouvés sur la plage de Grand-Bassam a permis de remonter jusqu’au nommé Kounta Dallah. Cet individu, dont on ignore pour l’instant l’identité et la nationalité, a été présenté par les conférenciers comme le cerveau des attentats qui ont fait 19 victimes et 33 blessés.

 

A en croire le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, l’enquête se poursuit pour identifier certains individus. Déjà, il faut noter que les preuves numériques ont permis d’interpeller 15 personnes, qui sont à ce stade de l’enquête considérées comme des prévenus. Dans cette affaire, la Côte d’Ivoire bénéficie du soutien du Bureau régional du FBI basé au Sénégal, d’Interpol, de la France, du Mali et du Maroc… [Lire la suite]


 

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Source : Attentat de Grand-Bassam : la Côte d’Ivoire va exiger des passeports biométriques aux frontières | CIO-MAG




Le FBI pense pouvoir déchiffrer l’iPhone d’un terroriste sans l’aide d’Apple

Le FBI pense pouvoir déchiffrer l’iPhone d’un terroriste sans l’aide d’Apple


Alors qu’Apple refuse depuis des semaines d’aider le FBI à décrypter l’iPhone de l’un des auteurs de la tuerie de San Bernardino, le FBI vient d’annoncer qu’il tenait peut-être la solution.

 

La fin d’un bras de fer?

Le gouvernement américain pourrait ne plus avoir besoin des services d’Apple pour récupérer les données de l’iPhone de l’un des terroristes de l’attaque de San Bernardino survenue le 2 décembre 2015. Il a annoncé ce lundi être sur la piste d’une solution alternative. Si elle s’avère efficace, cela mettrait fin à la bataille juridique engagée depuis des semaines avec la marque à la pomme.

Une audience clé qui devait avoir lieu mardi a finalement été levée sur la demande des autorités fédérales. Les enquêteurs vont ainsi pouvoir tester « la viabilité » de leur « méthode ». Ils se sont engagés à remettre à la juge Sheri Pym d’ici le 5 avril, un rapport d’évaluation.

 

 

Les autorités optimistes

Dans un communiqué, le ministre de la justice a indiqué qu’il avait poursuivi ses efforts pour accéder à l’iPhone sans l’aide d’Apple depuis de le début de la procédure engagée contre la firme de Cupertino. Les recherches ont abouti dimanche avec la « présentation de la part de tierces parties d’une méthode possible pour débloquer le téléphone », indique le communiqué. Le gouvernement veut s’assurer que sa solution « ne détruit pas les données du téléphone », mais reste « raisonnablement optimiste ».

Les enquêteurs et les familles des victimes réclament de pouvoir accéder aux données du téléphone, potentiellement cruciales pour déterminer comment a été organisé l’attentat et si les deux terroristes ont bénéficié d’aide extérieure.

 

 
Apple de son côté campe sur ses positions

Permettre d’accéder aux données du téléphone de Syed Farook créerait un dangereux précédent qui pourrait justifier que les autorités demandent à l’avenir l’accès aux données personnelles de nombreux citoyens pour diverses raisons.

A l’occasion de la keynote d’Apple qui s’est tenue lundi, Tim Cook a justifié la position de la marque. « Nous devons décider en tant que nation quel pouvoir devrait avoir le gouvernement sur nos données et notre vie privée », a-t-il déclaré. « Nous pensons fermement que nous avons l’obligation d’aider à la protection de vos données et votre vie privée », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le 2 décembre 2015, Syed Farook et sa femme Tashfeen Malik ont ouvert le feu dans un centre social à San Bernardino, dans l’Etat de Californie. 14 personnes ont été tuées dans la fusillade … [Lire la suite]


 

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Source : Le FBI pense pouvoir déchiffrer l’iPhone d’un terroriste sans l’aide d’Apple – L’Express




Attaque informatique auprès de plusieurs grands sites de presse suédois

Attaque informatique auprès de plusieurs grands sites de presse suédois 


Au moins 7 sites de grands journaux suédois ont été paralysés simultanément samedi 19 mars en raison d’une attaque par déni de service.

 

« Il s’agit sans doute de la plus grande attaque jamais commise contre des sites de médias suédois », estime le Dagens Nyheter, l’un des journaux ciblés, pour qui il était « encore difficile de publier des articles » quelques heures après le pic de l’attaque.

 

La police a ouvert une enquête pour tenter d’identifier le ou les auteurs de cette attaque, qualifiée « de grande ampleur » par Anders Ahlqvist, spécialiste de la criminalité en ligne au sein du département des opérations nationales suédois, l’organisme consacré au crime organisé.

« Nous coopérons avec plusieurs partenaires, à la fois en Suède et à l’étranger », a-t-il précisé dans les colonnes d’Aftonbladet, un des titres visés. Anders Ahlqvist laisse entendre que cette attaque aurait transité par la Russie, tout en soulignant que cela ne signifie pas automatiquement qu’elle est issue de ce pays.

Tweets menaçants

Une piste est notamment suivie, celle de l’auteur de deux tweets menaçants relatifs à cette attaque, dont le premier a été publié quelques minutes avant le début de l’offensive. « C’est ce qui arrive quand on diffuse de la propagande mensongère », indiquait ce message en anglais, accompagné du mot-clé et de l’adresse du site d’Aftonbladet.

 

 

Moins d’une heure plus tard, un autre tweet, issu du même compte, renouvelait la menace pour les jours à venir : « dans les prochains jours, le gouvernement suédois et les médias diffusant de la propagande mensongère seront visés par des attaques ».

 

L’auteur de ces tweets, qui utilise un pseudonyme, est inconnu. « Nous ne savons pas encore qui est derrière les attaques, mais ce qui est arrivé est une menace pour la démocratie », a déclaré la responsable de l’Association suédoise des éditeurs de presse, Jeanette Gustafsdotter, au Dagens Nyheter… [Lire la suite]


 

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Source : Plusieurs grands sites de presse suédois victimes d’une attaque informatique




Investigations numériques à la suite de l’attentat en Côte d’Ivoire

Investigations numériques à la suite de l’attentat en Côte d’Ivoire


Frappée dimanche par un attentat terroriste qui a fait officiellement 18 victimes dans la station balnéaire de Grand-Bassam, à quelques encablures d’Abidjan, la Côte d’Ivoire pourra s’appuyer sur des investigations numériques pour faire avancer les enquêtes. Notamment sur l’identité des trois assaillants « neutralisés » par les forces de sécurité (CIO-Mag).

 

 

Téléphone portable retrouvé

Sur la première chaîne de télévision nationale, RTI1, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a révélé qu’un téléphone portable a été trouvé sur l’un des terroristes. A ses dires, l’appareil a été remis à la Police scientifique.

On peut imaginer qu’il sera analysé au Laboratoire de criminalistique numérique (LCN) de la Direction de l’informatique et des traces technologiques (DITT). Reste maintenant à espérer que les experts de la DITT pourront extraire de cet appareil les preuves numériques sur la provenance des assaillants ou l’organisation de cette attaque terroriste revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

 

A l’Etoile du sud, l’un des trois réceptifs hôteliers visés par les assaillants, le Président Alassane Ouattara a félicité la bravoure de certains clients qui ont pu envoyer des textos au centre de commandement des opérations des forces de sécurité. Ce qui a permis de localiser des assaillants et de les neutraliser.

Anselme Akéko – Abidjan … [Lire la suite]


 

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Source : Attentat en Côte d’Ivoire : des investigations numériques vont accélérer les enquêtes | CIO-MAG




Google déclare la guerre à Daech

Google déclare la guerre à Daech 


Le moteur de recherche vient d’annoncer la mise en place de nouveaux moyens pour lutter contre la radicalisation en ligne. Facebook et Twitter collaborent.

 

Le moteur de recherche Google prend des mesures pour lutter contre la radicalisation sur Internet. Le moteur de recherche Google prend des mesures pour lutter contre la radicalisation sur Internet.

La cyberguerre est déclarée. Engagée après les attentats de Paris par les très mystérieux hackers d’Anonymous, elle est aujourd’hui rejointe par Google. Lors d’une réunion avec le comité des affaires intérieures britanniques, Anthony House, un cadre de l’entreprise de Moutnain View, a exposé les plans mis en place pour lutter contre la propagande djihadiste, rapporte The Telegraph . Le géant du Web prévoit de rediriger les recherches « pro-Daech » vers des sites luttant contre la radicalisation. En effet, parmi les recrues de l’État islamique, nombreuses sont celles qui ont été endoctrinées derrière leur écran.
Mais, si l’offensive semble nouvelle, les géants d’Internet n’en sont pas à leur coup d’essai. En 2014, Google avait déjà fait retirer 14 millions de vidéos, dont certaines pour propagande, de sa plateforme YouTube.
Selon Yahoo News, Facebook a pour sa part développé au moins cinq cellules dédiées à la lutte contre le terrorisme et suit au plus près les profils signalés. Enfin, le réseau social travaille en collaboration étroite avec des imams, pour aider à la déradicalisation.
De son côté, Twitter déclare avoir supprimé plus de 10 000 comptes ouvertement djihadistes. Nick Pickles, chargé de la politique publique du site de microblogging en Grande-Bretagne, a annoncé : « Twitter, qui a 320 millions d’utilisateurs, emploie plus de 100 personnes pour s’occuper du contenu inapproprié. » Dans cette cyberbataille, Anonymous vient de trouver des alliés de taille. … [Lire la suite]


 

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Source : Google déclare la guerre à Daech




Comment les hackers font-ils pour pirater toutes vos données informatiques ?

Comment les hackers font-ils pour pirater toutes vos données informatiques ?


Aujourd’hui, les informations sont partout avec le développement d’Internet. Il est donc important de savoir se prémunir contre les techniques employées pour nous pirater ou nous nuire. Surtout que les hackers, ces pirates du web, se développent de plus en plus et emploient des techniques toujours plus redoutables. SooCurious vous présente les techniques développées par ces génies malveillants de l’informatique.

 

Vous le savez certainement, le monde d’Internet est dangereux et est le terrain de jeu de personnes malveillantes. Ces gens sont appelés des hackers : ce sont des pirates informatiques qui se servent de leur ordinateur pour récupérer des informations privées ou pour infiltrer des serveurs de grosses entreprises. D’où l’importance de bien choisir ses mots de passe. Avant de pirater, le hacker va enquêter sur sa cible. Il va chercher tout ce qu’il peut savoir sur la personne, à savoir l’adresse IP, le type de logiciels installés sur l’ordinateur de la « victime ». Ils trouvent facilement ces informations grâce aux réseaux sociaux, aux forums en ligne. Une fois qu’ils ont récupéré ces données, le travail de piratage peut commencer.

 

 

Hacker n’est pas à la portée de tout le monde : il faut une maîtrise totale de l’informatique pour y parvenir. Ces pirates 2.0 ont plusieurs techniques pour parvenir à leurs fins. La première d’entre elles est le clickjacking. L’idée est de pousser l’internaute à fournir des informations confidentielles ou encore de prendre le contrôle de l’ordinateur en poussant l’internaute à cliquer sur des pages. Sous la page web se trouve un cadre invisible, comme un calque, qui pousse la personne à cliquer sur des liens cachés.

Par exemple, il existe des jeux flash où l’internaute doit cliquer sur des boutons pour marquer des points. Certains clics permettent au hacker d’activer la webcam.

 

 

Autre technique, peut-être plus courante, celle du phishing.

Appelée aussi l’hameçonnage, cette action opérée par le pirate vise à soutirer une information confidentielle comme les codes bancaires, les mots de passe ou des données plus privées. Pour récupérer un mot de passe, un hacker peut aussi lancer ce qu’on appelle « une attaque par force brute ». Il va tester une à une toutes les combinaisons possibles (cf. faire un test avec Fireforce) avec un logiciel de craquage. Si le mot de passe est trop simple, le hacker va rapidement pénétrer votre ordinateur. D’autre part, les hackers cherchent parfois à craquer les clés WEP, afin d’accéder à un réseau wi-fi. Encore une fois, si la clé est trop courte, le craquage est facile. Le hacking se développant, des techniques de plus en plus pointues se développent.

 

 

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Vol des données bancaires via Shutterstock
Il existe maintenant des armées de hackers ou des groupes collaborant dans le but de faire tomber des grosses entreprises ou des banques. Début 2016, la banque internationale HSBC a été piratée. A cause de cela, leur site était totalement inaccessible, ce qui a créé la panique chez les clients de cette banque. Cet épisode n’est pas isolé. Il est même le dernier d’une longue série. Pour parvenir à semer la panique dans de grandes firmes, ils utilisent des techniques plus ou moins similaires à celles présentées ci-dessus, mais de plus grande envergure.

 

 
La technique du social engineering n’est pas une attaque directe.

C’est plutôt une méthode de persuasion permettant d’obtenir des informations auprès de personnes exerçant des postes clés. Les pirates vont cibler les failles humaines, plutôt que les failles techniques. Un exemple de social engineering serait l’appel fait à un administrateur réseau en se faisant passer pour une entreprise de sécurité afin d’obtenir des informations précieuses.

 
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Autre méthode, celle du défaçage.

Cette dernière vise à modifier un site web en insérant du contenu non désiré par le propriétaire. Cette méthode est employée par les hackers militants qui veulent dénoncer les pratiques de certains gouvernements ou entreprises. Pour ce faire, le hacker exploite une faille de sécurité du serveur web hébergeant le site. Ensuite, il suffit de donner un maximum d’audience au détournement pour décrédibiliser la cible. En avril 2015, le site de Marine Le Pen a été victime de défaçage : des militants ont publié une photo de femme voilée avec un message dénonçant la stigmatisation des musulmanes par le FN.

 
Enfin, les hackers se servent aussi du DDOS (déni de service distribué), qui sature un service pour le rendre inaccessible et du Buffer Overflow, qui provoque une défaillance dans le système pour le rendre vulnérable… [Lire la suite]


 

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Source : Comment les hackers font-ils pour pirater toutes vos données informatiques ? | SooCurious




[rappel] Les Anonymous s’en prennent au gouvernement français

[rappel] Les Anonymous s'en prennent au gouvernement français

[rappel] Les Anonymous s’en prennent au gouvernement français 


Après avoir lancé une attaque par déni de service sur le site du Parti Socialiste hier, les Anonymous semblent aujourd’hui avoir pris pour cible les sites institutionnels du Sénat et de l’Assemblée nationale.

Les services informatiques de l’Assemblée nationale et du Sénat ont indiqué : « Nous avons rencontré des problèmes de connexion et sommes en train d’en déterminer l’origine, qui pourrait en effet être une attaque DDoS. En tout cas, cela en a toutes les caractéristiques ». Attaque ou pas, les auditions habituellement diffusées en direct n’ont pu être retransmises ce matin.

Hier, les Anonymous avait revendiqué une attaque similaire contre le site du Parti socialiste via la publication d’une vidéo sur YouTube. Dans cette dernière, le groupe d’« hacktivistes » fustigeait l’état d’urgence actuellement en cours dans notre pays, regrettant « l’atteinte à la vie privée que pratique l’Etat français à l’égard de ses citoyens » qu’il implique.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=ml1A51TwMn0]
Une situation autorisée pour cause d’un terrorisme que les Anonymous considèrent comme « excuse pour nous tromper, pour mieux nous surveiller, nous endormir et nous contrôler ». Ils avaient hier menacé d’autres actions « si l’état d’urgence n’est pas rectifié », rappelant ne vouloir « aucunement faire de la politique » et ne viser que « le site du Parti socialiste car il est le parti du dictateur Hollande. ». Visiblement, ils auraient changé d’avis.

Mise à jour : après les sites du Sénat et celui de l’Assemblée, et après avoir souhaité la bienvenue au nouveau garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, en attaquant son blog, les Anonymous s’en sont pris ce matin aux sites des ministères de la Justice et de la Défense.

Si ce dernier est de nouveau sur pied à l’heure où nous écrivons ces lignes, il est toujours impossible de se rendre sur celui du ministère de la Justice. Les choses devraient toutefois revenir en ordre, les Anonymous étant désormais occupés avec les sites gouvernementaux du Burundi, dont la police a arrêté ce matin deux journalistes du Monde.


 

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Source : [rappel] Les Anonymous s’en prennent au gouvernement français




Critical Infrastructure Sectors of Nations facing cybercrime

Critical Infrastructure Sectors | Homeland Security

Critical Infrastructure Sectors of Nations facing cybercrime


There are 16 critical infrastructure sectors whose assets, systems, and networks, whether physical or virtual, are considered so vital to the United States that their incapacitation or destruction would have a debilitating effect on security, national economic security, national public health or safety, or any combination thereof.

 

 

Presidential Policy Directive 21 (PPD-21): Critical Infrastructure Security and Resilience advances a national policy to strengthen and maintain secure, functioning, and resilient critical infrastructure. This directive supersedes Homeland Security Presidential Directive 7.
PPD-21 identifies 16 critical infrastructure sectors:
Picture of a chemical facility at dusk with lights onChemical Sector
The Department of Homeland Security is designated as the Sector-Specific Agency for the Chemical Sector.

 

 

Commercial Facilities SectorCommercial Facilities Sector
The Department of Homeland Security is designated as the Sector-Specific Agency for the Commercial Facilities Sector.

 

 

Communications SectorCommunications Sector
The Communications Sector is an integral component of the U.S. economy, underlying the operations of all businesses, public safety organizations, and government.

 

 

Critical Manufacturing SectorCritical Manufacturing Sector
The Department of Homeland Security is designated as the Sector-Specific Agency for the Critical Manufacturing Sector.

 

 

Dams SectorDams Sector
The Department of Homeland Security is designated as the Sector-Specific Agency for the Dams Sector. The Dams Sector comprises dam projects, navigation locks, levees, hurricane barriers, mine tailings impoundments, and other similar water retention and/or control facilities.

 

 

Defense Industrial Base SectorDefense Industrial Base Sector
The Defense Industrial Base Sector is the worldwide industrial complex that enables research and development, as well as design, production, delivery, and maintenance of military weapons systems, subsystems, and components or parts, to meet U.S. military requirements.

 

 

Emergency Services SectorEmergency Services Sector
The Department of Homeland Security is designated as the Sector-Specific Agency for the Emergency Services Sector. A system of prevention, preparedness, response, and recovery elements, the Emergency Services Sector represents the nation’s first line of defense in the prevention and mitigation of risk from terrorist attacks, manmade incidents, and natural disasters.

 

 

Energy SectorEnergy Sector
The U.S. energy infrastructure fuels the economy of the 21st century.

 

 

Financial Services SectorFinancial Services Sector
The Department of Treasury is designated as the Sector-Specific Agency for the Financial Services Sector.

 

 

Food and Agriculture SectorFood and Agriculture Sector
The Department of Agriculture and the Department of Health and Human Services are designated as the Co-Sector-Specific Agencies for the Food and Agriculture Sector.

 

 

Government Facilities SectorGovernment Facilities Sector
The Department of Homeland Security and the General Services Administration are designated as the Co-Sector-Specific Agencies for the Government Facilities Sector.

 

 

Healthcare and Public Health SectorHealthcare and Public Health Sector
The Department of Health and Human Services is designated as the Sector-Specific Agency for the Healthcare and Public Health Sector.

 

 

Infromation Technology SectorInformation Technology Sector
The Department of Homeland Security is designated as the Sector-Specific Agency for the Information Technology Sector.

 

 

Nuclear Reactors, Materials, and Waste SectorNuclear Reactors, Materials, and Waste Sector
The Department of Homeland Security is designated as the Sector-Specific Agency for the Nuclear Reactors, Materials, and Waste Sector.

 

 

Transportation Systems SectorTransportation Systems Sector
The Department of Homeland Security and the Department of Transportation are designated as the Co-Sector-Specific Agencies for the Transportation Systems Sector.

 

 

Water and wastwater sectorWater and Wastewater Systems Sector
The Environmental Protection Agency is designated as the Sector-Specific Agency for the Water and Wastewater Systems Sector.

 


 

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Source : Critical Infrastructure Sectors | Homeland Security




L’aviation civile n’est pas à l’abri du cyber-terrorisme

L’aviation civile n’est pas à l’abri du cyber-terrorisme

A la demande de l’Agence européenne de sécurité aérienne (Aesa), un hacker pourvu d’une licence de pilote d’avion commercial a démontré qu’il pouvait en quelques minutes entrer dans le système de messagerie des compagnies maritimes.

 

 

A l’instar des machines industrielles et des objets domestiques connectés, les véhicules et les avions n’échapperont pas aux attaques des cybercriminels. « L’aviation civile doit se préparer aux cyber-risques », prévient d’ailleurs Patrick Ky, le directeur exécutif de l’Agence européenne de sécurité aérienne (Aesa). En poste depuis 2013, ce dernier s’est exprimé lors d’un petit déjeuner organisé par l’association des journalistes de la presse aéronautique et spatiale (Aspae) en octobre dernier. Ses propos ont été rapportés dans de nombreux journaux tels que Les Echos, Le Parisien ou encore l’Usine Nouvelle. Patrick Ky est formel : le piratage informatique d’un avion est possible et la cybercriminalité représente bien une véritable menace pour le transport aérien.

 

Pour illustrer ses propos, le directeur exécutif de l’Aesa a confié qu’il avait fait appel à un Hacker. Cet expert en informatique – également titulaire d’une licence de pilote d’avion commercial – est parvenu en quelques minutes à entrer dans le système de messagerie Acars (Aircraft Communication Addressing and Reporting System) en se faisant passer pour un des administrateurs du réseau. Lequel sert aux compagnies aériennes à envoyer des messages automatiques et réguliers de l’avion vers le sol pour s’assurer du bon fonctionnement des systèmes critiques de l’avion.

Risque accru. Demain, le risque de cyberattaque va être accru avec la mise en place du système Sesar (Single European Sky ATM Research ; en français : Ciel unique européen) qui vise à harmoniser en Europe le trafic aérien en déployant un réseau et de nouveaux systèmes de gestion d’ici 2025. Ce nouveau réseau européen de contrôle du trafic aérien aura la possibilité de donner directement des instructions aux systèmes de contrôle de l’avion. Pour limiter les risques de piratage, l’agence européenne pourrait, à long terme, se charger de certifier les équipements contre les risques de cyberattaques sachant qu’elle a déjà la responsabilité de certifier les aéronefs en Europe. A court terme, Patrick Ky veut mettre en place une structure en charge d’alerter les compagnies aériennes sur les cyberattaques. Un risque sur lequel Air France, que nous avons contacté, ne s’est pas encore publiquement prononcé.

 

 


 

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Source : L’aviation civile n’est pas à l’abri du cyber-terrorisme