Boeing planche sur des drones capables de déployer des logiciels espions | Le Net Expert Informatique

Boeing planche sur des drones capables de déployer des logiciels espions

Le spécialiste de l’aéronautique Boeing travaille sur la production de drones capables d’infecter les ordinateurs et smartphones aux alentours. 

 

En début de mois, nous apprenions que la société milanaise Hacking Team, qui propose des outils d’interception des communications entre internautes aux gouvernements ou aux pouvoirs publics, avait elle-même été hackée. Quelque 400 gigaoctets de données confidentielles ont été récupérés révélant la nature des relations entre Hacking Team et ses partenaires. Ces documents sont mis à disposition sur le site Wikileaks.

Parmi les informations révélées, la filiale Insitu de Boeing, spécialisée dans la production de drones, avait signé un partenariat avec Hacking Team afin de procéder à des hacks à distance. L’appareil serait ainsi en mesure de cibler un smartphone ou un ordinateur portable en particulier puis de l’infiltrer via un réseau Wi-Fi.

Selon le magazine The Intercept, qui rapporte l’information, le drone en question est prévu pour pouvoir accéder aux fichiers à distance, récupérer le journal des appels, l’historique des messageries instantanées ou encore les emails.

Au sein des emails aspirés sur les serveurs de Hacking team, nous trouvons notamment une feuille de route datant du mois de juin. Celle-ci fait mention d’un petit appareil pouvant être transporté par un drone et capable de récupérer les données transitant via les réseaux.

Le document explique que l’attaque devra prendre en charge Windows 10 ainsi que le navigateur Microsoft Edge et Skype Web. Sur OS X, Hacking Team a finalisé un dispositif scannant les sauvegardes locales d’iTunes et planchait sur la capture des certificats d’iCloud et des images de l’application Photos.

Retrouvez tous les détails de ce projet en italien sur cette page.

 

 


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Source : http://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/virus-hacker-piratage/spyware-logiciel-espion/actualite-774222-boeing-planche-drones-capables-deployer-spyware.html

 

 




Un drone mis au point contre les incendies de forêt | La foire du drone | Le Net Expert Informatique

Singular Aircraft

Un drone mis au point contre les incendies de forêt

Le drone est moins cher, plus souple d’utilisation qu’un hélicoptère et, souvent, moins dangereux. Ces arguments font déja mouche dans l’audiovisuel, la supervision agricole, la surveillance des ouvrages d’art mais aussi sur le terrain du maintien de l’ordre puisque la gendarmerie va se doter, dans ce but, d’une flotte d’une vingtaine de petits appareils sans pilote, selon Le Parisien. 

Les drones pourraient, demain, également changer la donne dans le domaine de la sécurité civile, plus particulièrement en matière de prévention et de lutte contre les incendies de forêt.

Conçu par la société catalane Singular Aircraft, installée à Barcelone et à Malte, le Flyox 1 est un gros hydravion sans pilote. Apparemment, il s’agit du plus imposant drone civil qui existe à l’heure actuelle. Cet engin volant mesure 11,50 mètres de longueur pour 14 mètres d’envergure et pèse 1 750 kilos. Il peut emporter un chargement de deux tonnes, décoller (sur 313 mètres) ou atterrir (209 mètres lui suffisent) sur une piste classique, l’eau ou des marécages. Il peut rester 6 heures et 45 minutes en vol. Flyox 1 – dommage qu’il ait hérité d’un nom qui fleure bon le produit antimoustiques – a réalisé un premier test grandeur nature mi-mai en Islande où il a effectué un vol de 457 kilomètres sans perturber le trafic aérien autour de l’aéroport de Reykjavik.

 

 

Singular Aircraft
Singular Aircraft

 

« Chaque année, environ une centaine de pompiers meurent (…). Flyox 1 souhaite mettre fin à ces statistiques en surveillant les forêts, en détectant de façon précoce les incendies et en les éteignant », affirme l’entreprise. Singular Aircraft assure que son gros hydravion peut larguer un peu plus de deux mille litres d’eau ou de produit retardant. Ses caractéristiques d’aéronef dépourvu de pilote lui permettent de multiplier les passages (ravitaillements compris, il peut fonctionner plus de cinquante heures d’affilée) et les vols nocturnes ne lui posent aucun problème. Cet appareil peut aussi, assurent ses inventeurs, surveiller les frontières et porter assistance ou encore transporter du fret vers des zones inhospitalières et les parachuter.

 

Eléments du tableau de commande du Flyox (Singular Aircraft)
Eléments du tableau de commande du Flyox (Singular Aircraft)

 

 

Apparemment opérationnel au plan technique, le plus dur commence pour Flyox 1. Même si son promoteur fait valoir que son coût d’utilisation est très largement avantageux – mais ne fournit pas vraiment de données chiffrées –, ce drone-hydravion à très large rayon d’action risque fort de représenter un coût d’acquisition très élevé pour les collectivités. Il devra donc faire la démonstration de son efficacité, ce qui passe sans doute par la capacité de ne pas cantonner chaque appareil à un seul type d’usage. Sur ce terrain des gros drones civils, la concurrence ne manque pas. A commencer par celle des grands groupes déjà présents sur le secteur du drone militaire.

 

 

 


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Source : http://drones.blog.lemonde.fr/2015/07/19/un-drone-mis-au-point-contre-les-incendies-de-foret/

 

 




Hacking Team a travaillé sur un drone capable d’infecter des ordinateurs à distance | Le Net Expert Informatique

Hacking Team a travaillé sur un drone capable d’infecter des ordinateurs à distance

De nouvelles informations émergent des centaines de milliers d’e-mails piratés au fabricant de logiciels espions Hacking Team. Des échanges ont montré que l’entreprise italienne a été contactée par Insitu, un fabricant de drones appartenant à Boeing, pour travailler sur un système qui permettrait aux engins de pirater des réseaux Wi-Fi à distance, a relevé le site The Intercept.  

 

Un rapport daté du 1er juillet montre d’ailleurs qu’Hacking Team travaillait sur un système d’injection réseau utilisable par drone, c’est-à-dire « un équipement conçu pour insérer du code malicieux dans les communications d’un réseau Wi-Fi », explique le site spécialisé Ars Technica.

 

« Nous ne pouvons vendre nos produits qu’à des entités gouvernementales »

 

Selon un premier e-mail envoyé en avril, Insitu s’est montré intéressé par une présentation de Hacking Team à l’IDEX 2015, un salon de la défense qui s’est tenu aux Emirats arabes unis en février. « Nous aimerions potentiellement intégrer votre système de piratage de Wi-Fi à un système aérien et nous souhaiterions prendre contact avec un de vos ingénieurs qui pourrait nous expliquer, plus en détail, les capacités de l’outil, notamment la taille, le poids et les spécifications de votre système Galileo [un logiciel espion] », écrit alors Giuseppe Venneri, ingénieur mécanique en formation chez Insitu.

 

« Gardez à l’esprit que nous ne pouvons vendre nos produits qu’à des entités gouvernementales », répond un responsable de Hacking Team, sans fermer la porte à une collaboration. Selon un e-mail interne, le même responsable de Hacking Team indique qu’Insitu travaille avec des agences gouvernementales et demande quels produits seraient les plus adaptés à la demande du fabricant.

 

 

Aucun accord trouvé

La correspondance entre Insitu et Hacking Team s’est arrêtée en mai et a été fortement retardée par des discussions d’ordre légal, chaque entreprise souhaitant utiliser son propre accord de non-divulgation avant de démarrer les discussions commerciales. Les courriels les plus récents suggèrent que les négociations n’ont jamais commencé.

Le vendeur de logiciels espions italien Hacking Team est sous pression depuis un piratage qui a conduit à la publication de plus de 400 gigabits de données confidentielles début juillet. Certains documents indiquent notamment que l’entreprise pourrait avoir vendu des solutions de surveillance à des pays sous embargo comme le Soudan et la Russie.

 

 

 

 


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Source : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/07/20/hacking-team-a-travaille-sur-un-drone-capable-d-infecter-des-ordinateurs-a-distance_4691260_4408996.html

Par Florian Reynaud

 

 




La Gendarmerie Nationale souhaite s’équiper d’une vingtaine de drones | Le Net Expert Informatique

La Gendarmerie Nationale souhaite s’équiper d’une vingtaine de drones

La Gendarmerie nationale souhaite s’équiper d’une flotte de drones, comme l’avait récemment annoncé Bernard Cazeneuve. Et c’est un appel d’offres qui a été lancé pour l’achat d’une vingtaine de drones répondant à certains critères spécifiques. 

 

Le ministère de l’Intérieur vient de lancer un appel d’offres visant  » la fourniture de microdrones au profit de la Gendarmerie nationale, le maintien en condition opérationnelle des microdrones acquis, et la formation pour la fonction de télépilote ». Plus qu’une flotte de drones, il est question des dispositifs ainsi que d’une formation à leur utilisation et leur entretien.

La Gendarmerie nationale devrait disposer de 23 appareils de la famille des « quadrirotors à décollage vertical » qui permettent un contrôle précis, une stabilité accrue, mais qui permettront le vol stationnaire pour la mise en place d’opération de surveillance.

Il sera question de 4 à 6 drones haut de gamme qui devront disposer d’un mode de vol manuel et automatique. Le drone devra être capable de voler tout seul selon un ensemble de points de passage prédéfini. Son autonomie devra être d’au moins 20 minutes avec une vitesse équivalente à un kilomètre avalé en moins de deux minutes. L’appareil devra embarquer une caméra et retransmettre ses images en direct.

Un second lot de 19 à 30 drones sera constitué de modèles plus accessibles. La Gendarmerie nationale souhaite toujours un mode de vol automatique ainsi qu’une caméra embarquée, mais ici, la question de l’autonomie et de la vitesse importent moins, puisqu’il s’agira avant tout de mener des opérations de surveillance fixe dans le cadre d’interventions de sécurisation de la voie publique.

La Gendarmerie nationale souhaite des drones fiables, équipés de zoom x10 au minimum, le tout avec un relatif silence opérationnel permettant la mise en place d’une surveillance discrète.

 

 

 


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Source : http://www.generation-nt.com/gendarmerie-nationale-equipe-drones-volants-actualite-1916394.html

 

 




Les outils techniques de la lutte anti-drone évoluent| Le Net Expert Informatique

Démonstration d'un vol de drone à Paris le 9 février 2015.

Les outils techniques de la lutte anti-drone évoluent

Depuis octobre 2014, plusieurs dizaines de survols de sites sensibles par des drones ont été enregistrés. Des centrales nucléaires, des sites militaires ou encore le palais de l’Elysée ont été survolés par de petits engins difficiles à bloquer. Une mobilisation sans précédent a été lancée par le gouvernement et les entreprises. A l’occasion du Salon du Bourget, où des dizaines de drones civils et militaires sont présentées, 20 Minutes fait le point sur les outils techniques de la lutte anti-drones… 

 

Vers une intégration de plusieurs dispositifs

Plusieurs systèmes regroupant des outils de détection, d’identification et d’interception sont en phase de développement. La société d’ingénierie JCPX Development a signé ce mercredi au Salon du Bourget un partenariat avec la direction des services de la navigation aérienne, Aveillant (groupe Altran), SkySoft et l’Ecole nationale de l’aviation civile (Enac) pour son système « Uwas – UAV Watch and Catch System ».

Ce dispositif comprend un radar pour détecter les engins volants, des caméras pour vérifier leur identité et les localiser, mais aussi des drones pour recueillir des données, voire les neutraliser grâce « à une claque magnétique », explique le président de JCPX Jean-Christophe Drai.

 

Ce système succède à deux projets primés en mars par l’Agence nationale de la recherche pour le compte du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN). Le premier, « Boreades », est développé par CS Systèmes d’information et deux PME. Il regroupe un système enregistrant la signature thermique du drone, le recueil de son image grâce à un réseau de caméras au sol, un leurre des repères GPS du drone, et une neutralisation de la télécommande de l’opérateur.

 

 

Des projets primés par l’Agence nationale de recherche

Le deuxième projet, « Angelas », est piloté par l’Onera, le centre français de recherche aérospatiale, dans le cadre d’un consortium réunissant trois industriels et quatre laboratoires publics de recherche. Ce dispositif recouvre la détection et l’identification des drones grâce à des caméras et des lasers, des équipements radars et acoustiques. Il peut utiliser le brouillage électronique.

Un brouillage des données de navigation (ondes radios, liaisons wi-fi, guidages par GPS) qui peut poser problème : « Le brouillage n’est pas directionnel. Dans la zone concernée, tout le monde le subit. Le GPS des voitures ne fonctionnera plus, les téléphones seront hors d’usage », relève Jean-Christophe Drai. La technique est difficilement utilisable en milieu urbain, où la chute d’un drone peut être dangereuse.

 

 

Le drone anti-drone

Une autre solution anti-drone est développée depuis plusieurs mois par l’entreprise française Malou Tech. Son drone « Intercepteur » fonce vers sa proie avant de la prendre dans ses filets. Mais selon une vidéo de présentation, un as du télépilotage semble pouvoir facilement échapper à ce drone anti-drone.

 

 

Le laser « tueur » de drone

Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Chine et l’Allemagne ont développé des lasers anti-drones. LaChine paraît aujourd’hui en pointe dans ce domaine, avec un laser pouvant détruire, dans un rayon de deux kilomètres, des drones de petite taille. Cependant, ce système a ses limites : Difficilement utilisables par mauvais temps, les lasers ne sont pas adaptés au milieu urbain.

 

 

 


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Source : http://www.20minutes.fr/societe/1634983-20150618-survol-zones-sensibles-outils-techniques-lutte-anti-drone-evoluent

Par Anne-Laëtitia Béraud

 

 




Hycopter : Le Supercopter des drones ? | Le Net Expert Informatique

Hycopter : Le Supercopter des drones ? 

Actuellement, les meilleurs drones multirotor ont une autonomie qui ne dépasse pas la demi-heure. Si cela n’est pas vraiment gênant pour les modèles grand public destinés aux loisirs, cette limite est un vrai handicap pour les applications professionnelles. Les opérateurs qui filment avec des drones doivent passer plus de temps sur le terrain pour accomplir leur mission et investir dans des jeux de batteries pour pouvoir décoller à nouveau sans délai. 

Augmenter l’autonomie de ces engins est un casse-tête car la puissance des batteries est corrélée à leur taille et à leur poids. Mais Horizon Energy Systems (HES), une entreprise basée à Singapour spécialisée dans les piles à combustible et les systèmes d’alimentation hybrides, pense avoir trouvé la solution.

 

Elle a développé un drone quadricoptère nommé Hycopter qui pourrait voler jusqu’à quatre heures d’affilée grâce à une pile à combustible. L’originalité du concept est qu’HES est parvenu à intégrer sa technologie dans le châssis du drone. « Nous nous sommes rendu compte que la structure de ces drones était creuse et avons pu utiliser cet espace vide en le remplissant avec un gaz d’hydrogène », explique un des ingénieurs en charge du projet. Ainsi, le châssis tubulaire de l’Hycopter est rempli avec 120 grammes de gaz hydrogène pressurisé à 350 bars. Le gaz est transformé en électricité via une pile à combustible hybride lithium polymère. Le drone complet pèse 5 kilogrammes. Il peut emporter une charge supplémentaire d’un kilogramme, mais alors son autonomie passerait de quatre à un peu moins de deux heures.

Horizon Energy Systems a eu l’idée d’exploiter la structure du drone pour y intégrer son système d’alimentation. Ainsi, les deux parties tubulaires centrales du châssis sont remplies d’un gaz d’hydrogène pressurisé qui est converti en électricité par la pile à combustible lithium polymère (Ultra-light HES Fuel Cell, sur le schéma). Le drone peut emporter une charge d’un kilogramme qui peut être déplacée le long du châssis pour répartir le poids (Flexible positioning of payload). © Horizon Energy Systems

 

 

Le premier vol d’essai prévu cette année

Sur la maquette de démonstration présentée à la presse, les tubes du châssis destinés au stockage du gaz d’hydrogène sont en acrylique transparent mais, sur le prototype fonctionnel, ils seront en carbone de 5 millimètres d’épaisseur. Horizon Energy Systems dit être en train de finaliser la conception de son appareil et compte mener les premiers vols d’essai dans le courant de l’année. La viabilité du concept n’est donc pas encore démontrée. Mais l’entreprise, visiblement sûr d’elle, accepte les précommandes, sans toutefois communiquer sur le prix de l’Hycopter. L’engin est destiné à un usage professionnel : cartographie à grande échelle, surveillance des frontières ou d’infrastructures critiques, inspections de bâtiments…

L’autre application citée par HES concerne les futurs drones livreurs qui, grâce à une telle autonomie, pourraient bénéficier d’un rayon d’action beaucoup plus important. Une innovation qui pourrait bien intéresser Amazon, qui compte se servir de drones pour livrer certaines commandes peu volumineuses. Le géant du e-commerce a récemment obtenu un brevet pour un système de guidage grâce auquel le drone pourrait livrer le client là où il se trouve en temps réel, en le suivant grâce à son smartphone.

 

Ce drone quadricoptère nommé Hycopter est alimenté par une pile à combustible qui lui confère une autonomie de vol théorique de quatre heures. Le prototype est en cours de développement. Un premier vol d’essai est prévu cette année. © Horizon Energy Systems

 

 


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Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/drone-hycopter-drone-hydrogene-devrait-battre-record-autonomie-58320/

Par Marc Zaffagni, Futura-Sciences

 

 




L’immatriculation des drones, solution à toutes les craintes ? | Le Net Expert Informatique

L’immatriculation des drones, la la solution à toutes les craintes ?

L’immatriculation des drones de loisir est-elle une solution efficace pour responsabiliser leurs propriétaires ? À vous de juger !

 

 

Doter les drones de loisir de plaques d’immatriculation : c’est l’une des pistes de réforme envisagées par le gouvernement pour éviter les survols intempestifs de ces petits robots volants au-dessus de la capitale et aux abords de centrales nucléaires. La soixantaine d’incidents recensés ces derniers mois a en effet révélé les lacunes de la réglementation et des systèmes de détection et d’interception existants.

 

Deux projets ont été sélectionnés par l’Agence nationale de la recherche (ANR) en vue de relever le défi que ces engins provocateurs lancent aux autorités. Des systèmes de captation de signaux entre le pilote et l’appareil et de brouillage GPS forçant le drone à atterrir sont en cours d’expérimentation. Il est aussi question de doter ces appareils de puces d’identification.

 

La dissuasion passe également par des sanctions plus lourdes que celles encourues actuellement pour le non-respect des règles de sécurité, à savoir un an d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, outre les peines encourues pour mise en danger de la vie d’autrui. Car les drones présentent des risques, peuvent blesser des gens, s’écraser sur une route ou sur une piste d’aéroport. Une collision avait été évitée de justesse entre un A320 et un drone à l’aéroport de Heathrow en juillet 2014…

Faut-il obliger les propriétaires de drones à les faire immatriculer à leurs frais comme le font les propriétaires d’aéronefs civils ? À vous de juger – et de voter après avoir regardé nos deux expertes, Myriam Quéméner et Christiane Féral-Schuhl, plaider le « pour » et le « contre » en… trois minutes !

 

 

https://dailymotion.com/video/x2o9bfb

 

 


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Source : http://www.lepoint.fr/justice-internet/au-tribunal-de-l-internet-faut-il-immatriculer-les-drones-18-05-2015-1929083_2081.php

Par Laurence NEUER ET Anne-Sophie JAHN

 

 




Un drone a survolé l’aéroport de Nantes jeudi | Le Net Expert Informatique

L'aéroport de Nantes Atlantique

Un drone a survolé l’aéroport de Nantes jeudi

Selon Presse Océan, un drone a survolé l’aéroport de Nantes-Atlantique jeudi dernier. Une enquête a été ouverte.Un drone a survolé l’aéroport de Nantes-Atlantique jeudi dernier, selon Presse Océan. Selon les informations du quotidien, l’appareil a été repéré par les mécaniciens d’une compagnie aérienne présente sur la zone.

Toujours selon Presse Océan, une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA). C’est la première fois qu’un tel incident est signalé dans la ville de Loire-Atlantique.

 


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Source : http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/un-drone-a-survole-l-aeroport-de-nantes-jeudi-une-enquete-ouverte-8606592.html

 

 




1ères pistes pour lutter contre les drones | Le Net Expert Informatique

Image d'illustration d'un drone survolant Saint-Cloud, près de Paris. Photo prise le 27 février 2015 d'un drone moteur éteint lancé dans les airs par le photographe de l'AFP ©AFP
Image d’illustration d’un drone survolant Saint-Cloud, près de Paris. Photo prise le 27 février 2015 d’un drone moteur éteint lancé dans les airs par le photographe de l’AFP ©AFP

1ères pistes pour lutter contre les drones

L’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) a rendu public le résultat de son appel d’offre pour combattre les intrusions de drones. Deux projets ont été sélectionnés. 

 

VERDICT

C’est à marche forcée que la lutte contre les survols illégaux de drones fait son chemin. Cinq mois à peine après une première vague de survols de drones au-dessus des centrales nucléaires françaises, le résultat d’un appel à projet lancé par l’ANR pour le compte du Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) vient de tomber.

L’objectif de cet appel à projets, lancé en express, visait à mettre au point des dispositifs techniques permettant de détecter, de localiser, et d’identifier les drones aériens de moins de 150 kg. Sur les 24 projets présentés par des entreprises, des laboratoires ou des consortiums, seuls quatre ont été sélectionnés pour leur « qualité scientifique et technique » explique le SGDSN dans un communiqué, ainsi que pour la « crédibilité de la réponse apportée aux différents scénarios de survol de drones ».

Deux d’entre eux, les projets « Boréades » et « Angelas », ont été placés en « liste principale » c’est-à-dire qu’ils vont recevoir un financement immédiat, ce qui leur permettra de mettre au point rapidement (d’ici 12 à 18 mois) des démonstrateurs opérationnels. Ces deux projets vont donc se partager (dans des proportions qui n’ont pas été communiquées), les 1 millions d’euros de l’appel à projet.

 

 

Détecter, identifier, neutraliser, intercepter

Le projet Boréades est piloté par la société CS systèmes d’information (spécialisée dans l’assemblage de « briques technologiques ») en association avec deux PME. Leur solution comprend à la fois un dispositif de détection et un système de neutralisation. La détection des drones repose sur deux techniques. La première est un réseau de 7 caméras (elles pourront être plus nombreuses par la suite) haute définition, mais relativement bon marché, et installées autour de la zone sensible. « La stéréovision permet alors d’estimer distance à laquelle se trouve le drone » explique Denis Chaumartin, co-responsable du projet pour CS systèmes d’information.

L’autre volet du dispositif est développé par la société française HGH, l’une des deux PME partenaires du projet. Cette dernière commercialise pour l’armée des systèmes optroniques (appelés Spynel) qui filment dans l’infrarouge. Ce dispositif est conçu pour alerter en cas d’intrusion dans une zone surveillée, d’hommes, de petites embarcations, ou d’avions furtifs, trahis par leur chaleur corporelle ou celle que dégagent leurs moteurs. « Le système est opérationnel et déjà commercialisé, nous précise Denis Chaumartin. Il ne reste plus qu’à adapter ce système de détection à morphologie et taille des drones ».

 

 

SATURATION

Au chapitre de la neutralisation, c’est la seconde PME du projet (qui a souhaité garder l’anonymat) qui apporte la solution technologique. « L’idée consiste à désorienter le drone et à brouiller sa navigation » poursuit Denis Chaumartin.

Pour ce faire, un émetteur sature le spectre électromagnétique dans les bandes utilisées pour les échanges entre le drone et sa télécommande. Lorsque la liaison est rompue, le drone a alors deux options : soit il se pose là où il se trouve, soit il revient à son point de départ, d’où le pilote l’a fait partir. Il ne reste plus alors qu’à suivre la machine pour tenter d’appréhender son opérateur. Certes, tous les drones ne sont pas pilotés, et leur opérateur peut se contenter de lui donner un plan de vol que la machine appliquera sans avoir à échanger avec une télécommande. Mais l’avantage de cette solution technologique est qu’elle brouille aussi le signal GPS. « Le drone ne sait plus où il est et ne peut donc plus suivre son plan de vol » précise Denis Chaumartin. Là aussi, la machine peut alors décider de déclencher un atterrissage en urgence, ce qui permet alors à des enquêteurs de la récupérer.

 

 

Deux projets principaux et deux de secours

Le second projet retenu se nomme Angelas, l’acronyme de (ANalyse Globale et Évaluation des technologies et méthodes pour la Lutte Anti UAS). Ce projet associe trois industriels et quatre laboratoires de recherche publics de pointe, sous la coordination de l’ONERA. Ce projet se focalise avant tout sur la détection et l’identification des drones via différents dispositifs. Sont évoqués des systèmes passifs (caméras) ou actifs (éclairer la cible à l’aide de lasers), des équipements radars (actifs ou passifs) ou encore acoustiques.  Les deux autres projets retenus ont été placés en « liste complémentaire ». Ils demeurent donc en réserve, en attente de potentiel financement, au cas où l’un ou l’autre des deux projets principaux n’aboutirait pas. Il s’agit des projets D.E.M.OP.AC (Système de Détection ElectroMagnétique, OPtronique, ACoustique, et de neutralisation de drones aériens) et SPID, un « système de détection multi senseurs ».

 

 

 


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Source : http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/20150407.OBS6573/1eres-pistes-pour-lutter-contre-les-drones.html

Par Erwan Lecomte

 

 




Survols illégaux de drones : le SGDSN fait le point | Le Net Expert Informatique

Un drone civil grand public tel que ceux qui ont pu être utilisés pour réaliser des survols illégaux. Ici, un drone Bebop du constructeur Parrot ©TORU YAMANAKA / AFP
Un drone civil grand public tel que ceux qui ont pu être utilisés pour réaliser des survols illégaux. Ici, un drone Bebop du constructeur Parrot ©TORU YAMANAKA / AFP

Survols illégaux de drones : le SGDSN fait le point

Le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale a présenté ce mercredi 6 mai 2015, un état des lieux dans la lutte contre les survols illégaux de drones, et a livré quelques pistes intéressantes 

Depuis le 10 septembre 2014, 68 « incidents » ont été recensés en France chiffre le SGDSN, dont 29 au dessus de centres de production nucléaires, et 8 au dessus de sites militaires. A noter que pour le SGDSN, des survols multiples au cours d’une même journée ne constituent qu’un seul « incident ». L’écrasante majorité de ces survols ont eu lieu de nuit, puisque seulement 4 de ces « incidents » ont été constatés de jour. Ce qui explique aussi que de nombreux témoignages soient soumis à caution. « On nous a signalé de tout, aussi bien des machines multirotor à décollage vertical que des ailes volantes », témoigne le colonel Julien Sabéné, à la direction protection et sécurité de l’État. Ces survols ont donné lieu à « quelques interpellations » nous a précisé le SGDSN sans donner de chiffre exact ni plus de précision, les enquêtes étant toujours en cours.

 

Le SGDSN a par ailleurs rappelé que si des survols illégaux avaient eu lieu dans de nombreux autres pays d’Europe (Belgique, Suisse, Royaume Uni, Allemagne…) ainsi qu’aux Etats-Unis (qui investissent « plusieurs milliards de dollars » pour développer des technologies anti drones civils) et au Japon, les survols massifs au dessus des villes ou des centrales nucléaires constituent en revanche une spécificité française.

 

Certains de ces survols paraissaient bien coordonnés. Toutefois, le SGDSN affirme que cette coordination n’est pas forcément le fait d’une organisation qui superviserait les manœuvres. Est évoquée à demi-mot la piste du défi que se lanceraient des pilotes de drones, de plus en plus nombreux, via Internet. Actuellement, il y aurait en France un parc d’environ 200.000 drones civils, et environ 1300 entreprises privées exploitant pour un usage professionnels 2000 à 2500 machines privées, estime le SGDSN.

 

 

À la recherche de « briques technologiques »

Outre l’appel à projet lancé auprès de l’Agence nationale pour la recherche (ANR) pour développer des solutions techniques capables de répondre à ce qui pourrait ressembler à une menace, le SGDSN a également invité en mars 2015 une vingtaine d’entreprises françaises à participer à une expérimentation. « L’objectif était de dresser l’état de l’art et de repérer d’éventuelles briques technologiques intéressantes », explique François Murgadella, responsable du développement des technologies de sécurité pour compte du SGDSN. Certaines de ces technologies ont démontré qu’il était possible de repérer un drone à une distance de 4km, de l’identifier à 2km, et de le neutraliser à 350m. Toutefois, la partie neutralisation est celle qui a encore le plus besoin de maturation.

Les éléments techniques ainsi repérés pourront donc venir compléter les études menées dans le cadre des deux projets retenus suite à l’appel à projet de recherche et de développement sur la protection des zones sensibles vis-à-vis du survol des drones aériens de l’ANR.

 

 

Le SGDSN a par ailleurs précisé qu’un nouvel appel à projet similaire pourrait être lancé en 2016, au niveau européen cette fois, « avec une enveloppe plus importante » précise François Murgadella (l’appel à projet de l’ANR portait sur une enveloppe de 1 millions d’euros de financement public).

 

LÉGISLATION

Enfin, outre les aspects techniques, le SGDSN a rappelé qu’elle envisageait de faire évoluer les règlementations en cours. Pas tellement vers un durcissement des lois mais plutôt vers une meilleure information vis-à-vis des nouveaux pilotes (par le biais notamment de formations en ligne), d’enregistrement des machines (immatriculation par exemple) ou via des dispositifs « gagnant – gagnant » permettant par exemple aux pilotes de se déclarer avant d’effectuer un vol, d’équiper temporairement leurs machines d’une puce de géolocalisation, et de disposer alors d’un espace aérien dédié, de données techniques sur le vol qu’ils réalisent, ainsi que d’outils permettant de retrouver leurs machines en cas de crash.

 

 

 


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Source : http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/20150506.OBS8481/survols-illegaux-de-drones-la-sgdsn-fait-le-point.html

Par Erwan Lecomte