Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits | Denis JACOPINI

Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits


Ce sont les vacances mais nombre de touristes ne se séparent pas de leurs smartphones, tablettes ou ordinateurs portables. Et pour se connecter à l’internet, quoi de mieux qu’attraper un wi-fi gratuit. Une pratique qui peut se révéler très dangereuse. Des proies faciles pour les « sniffeurs » de données. Explications de Laurent Heslault, expert sécurité chez Symantec.

 

 

Vous êtes sur votre lieu de vacances et vous avez envie de vous connecter à l’internet. Pour consulter votre messagerie ou vos réseaux sociaux, envoyer des photos à vos proches, surfer sur le net ou consulter votre compte en banque ou faire une réservation.

Solution la plus simple : se connecter à un réseau Wi-Fi gratuit. Dans votre hôtel, camping, à la terrasse d’un café ou d’un restaurant… Les accès gratuits pullulent et se généralisent.

Expert en sécurité à Symantec, Laurent Heslault tire le signal d’alarme. « Rien de plus simple que de pirater les données qui transitent sur un réseau Wi-Fi gratuit » assure-t-il. « Par exemple, je m’installe à la terrasse d’un café et je crée un vrai faux point d’accès gratuit en empruntant le nom du café. Des gens vont s’y connecter et je n’ai plus qu’à récupérer toutes les données qui m’intéressent. Des mots de passe, des identifiants… »

Des sniffeurs de données

Il exagère ? Non. « L’expérience a été faite à la terrasse d’un café. Nous avons installé un logiciel qui permet de sniffer tous les appareils qui se branchaient sur le Wi-Fi. Ensuite, des complices, qui se faisaient passer pour des magiciens, allaient voir les gens en disant que par magie, ils avaient réussi à changer le code de leur téléphone ou leur image sur Facebook. Ils étaient étonnés ! » Rien de magique mais des logiciels de piratage qui se trouvent facilement sur le net.

Les données sur le Wi-Fi ne sont pas chiffrées

« Les données qui transitent sur le Wi-Fi ne sont pas chiffrées. Sauf quand vous vous connectés à un site sécurisé avec le protocole HTTPS. Donc ce sont des données faciles à intercepter. » Danger sur les vrais faux points d’accès Wi-Fi mais aussi sur les vrais qui ne sont, dans la grande majorité des cas, pas chiffrés non plus. « Par contre pas de problème pour une connexion 3G ou 4G qui sont chiffrées. Mais pour économiser leur forfait, les gens préfèrent se connecter au Wi-Fi ».

Conseils

Alors quels conseils ? « Ne jamais, sur un Wi-Fi public, entrer un mot de passe. D’autant que la plupart des internautes utilisent le même mot de passe pour tous leurs sites. » En clair, limiter les dégâts en ne consultant que des sites qui ne demandent aucune identification.

Autre solution : protéger son smartphone ou sa tablette en y installent un logiciel qui va chiffrer toutes les données qui vont en sortir. Plusieurs types de logiciels existent dont le Wi-Fi Privacy de Norton qui est gratuit pendant 7 jours et peut s’installer sur des périphériques fonctionnant sous Ios et Androïd.

Article original de Samuel NOHRA.

 

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Mise en conformité RGPD : Accompagnement personnalisé par des Experts

Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES : Expertise de systèmes de vote électronique et d'élections par Internet MISE EN CONFORMITÉ RGPD & CYBER : Accompagnement de votre établissement à la démarche de mise en conformité avec le RGPD et en CYBERSÉCURITÉ Expertise de systèmes de vote électronique - votes par Internet FORMATIONS & SEMINAIRES RGPD & CYBER ARNAQUES & PIRATAGES : Restez informé sur les techniques utilisées par les pirates informatiques

Mise en conformité RGPD : Accompagnement personnalisé par des Experts

Vous semblez manifester un intérêt pour le RGPD (peut-être un peu par obligation) et vous souhaitez nous faire part d’un projet. Nous vous remercions pour votre confiance.

Intervenant sur des missions RGPD depuis 2012, après avoir identifié différents types d’attentes, nous avons adapté nos offres pour qu’elles correspondent au mieux à vos besoins.

Ainsi, nous pouvons vous accompagner dans la mise en conformité de votre structure de plusieurs manières :

  1. Vous recherchez l’autonomie ?
    Nous pouvons vous accompagner pour apprendre l’essentiel de la réglementation Européenne relative à la Protection des Données à Caractère Personnel et le nécessaire pour comprendre et démarrer une mise en conformité. Une fois la formation achevée, vous êtes autonome mais pourrez toujours compter sur notre soutien soit sous forme de formation personnalisée, soit sous forme d’accompagnement personnalisés ;
    A l’issue de cette formation, nous vous remettons une attestation prouvant la mise en place d’une démarche de mise en conformité de votre établissement avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Pour information, nous sommes référencés auprès de la CNIL.
  2. Vous souhaitez être accompagné pour la mise en place de la mise en conformité ?
    Nous réalisons pour vous l’audit qui mettra en exergue les points à améliorer. Au terme de cette étape vous pourrez, si vous le souhaitez, réaliser la mise en conformité ou nous laisser procéder aux améliorations que vous aurez validées ;
    A l’issue de cet audit, nous vous remettons un compte rendu prouvant la mise en place de corrections dans le cadre de votre démarche de mise en conformité de votre établissement avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).
  3. Vous souhaitez confier la totalité de votre mise en conformité ?
    De manière parfaitement complémentaire avec votre prestataire informatique et éventuellement avec votre service juridique, nous pouvons nous charger de la totalité de la démarche de mise en conformité de votre établissement avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et les différentes réglementations relatives à la protection des Données à Caractère Personnel.
    De l’audit au suivi, vous pourrez compter sur notre expertise à la fois technique et pédagogique pour que votre établissement soit accompagné de manière externalisée.

 

Afin de vous envoyer une proposition personnalisée adaptée à la fois aux besoins de votre structure, conforme à votre stratégie et à vos priorités, nous souhaiterions que vous répondiez à ces quelques questions :

    Nous vous garantissons une confidentialité extrême sur les informations communiquées. Les personnes habilitées à les consulter sont soumises au secret professionnel.






    Remarque :
    Vous pouvez nous écrire directement un message dans la zone « INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES QUE VOUS JUGEZ UTILES ». Néanmoins, si vous souhaitez que nous vous établissions un chiffrage précis, nous aurons besoin dans un premier temps des informations ci-dessous.
     
     
     
    POUR VOTRE MISE EN CONFORMITÉ RGPD :

    1. La découverte de vos obligations : Souhaitez-vous découvrir le RGPD et l’essentiel pour comprendre et démarrer la démarche ? (recommandé) OuiNon
    2. Concernant l'Audit : Il consiste à relever les éléments permettant de constituer un état des lieux précis puis à réaliser l'analyse réglementaire du contexte de départ.
    Nous considérons qu'au moins une journée dans vos locaux est indispensable. La suite de la démarche peut être faite à distance.
    Sélectionnez votre choix
    Je veux apprendre à le faireJ'ai déjà fais l'audit ou je le fourniraiJe veux laisser faire Le Net Expert
    3. Concernant la mise en conformité : Elle consiste à mettre en place des améliorations : Sélectionnez votre choix
    Je veux apprendre à la faireJe veux la faireJe veux laisser faire Le Net Expert
    4. Concernant le suivi de la mise en conformité : Cette phase consiste à maintenir la mise en conformité avec le temps par une mise à jour précise du registre des traitements./td> Sélectionnez votre choix
    Je veux apprendre à le faireJe veux le faireJe veux laisser faire Le Net Expert
    5. Votre demande concerne t-elle un groupement de professionnels ? (corporation, fédération, à nous préciser dans les commentaires...) ou est-elle formulée à titre individuel ? GroupementIndividuel


    Les informations recueillies sont enregistrées dans la messagerie électronique et le système informatique de LeNetExpert pour les traitements correspondant à la gestion de vos demandes et la proposition de services correspondant à votre demande. Le lieu de traitement de stockage et de sauvegarde se situe en France et auprès d'établissements respectant le bouclier de protection des données UE-États-Unis (en anglais : EU-US Privacy Shield). Elles sont conservées 3 ans après notre dernier échange et sont destinées aux services internes. Une démarche de mise en conformité a été entamée en interne depuis 2010 et jusqu'à ce jour par des formations régulières, l'identification des traitements, la réalisation d'un registre des traitements, une analyse de risques sur nos traitements manipulant des données sensibles ou des  « données à caractère hautement personnel » pour lesquels leur violation pourrait avoir de graves conséquences dans la vie quotidienne des personnes concernées et un suivi semestriel. Conformément au Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 dit RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), à la loi n°78-17 dite «Informatique et Libertés» du 6 janvier 1978 et à la Loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles, vous pouvez exercer votre droit d’accès aux données vous concernant et les faire rectifier en contactant Le Net Expert, Monsieur le Délégué à la Protection des Données – 1 les Magnolias – 84300 CAVAILLON par Recommandé avec accusé de réception. Enfin, sur le fondement des articles 131-13, 222-17, 222-18, 222-18-1, 322-12, 322-13, R-621-1, R-621-2, R-623-1, R-624-3, R-624-4, R 631-1 et R634-1 du code Pénal et l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, votre adresse IP horodatée est également collectée.

    Sauf indication contraire ou information publique, nous nous engageons à la plus totale discrétion et la plus grande confidentialité concernant les informations que vous nous communiquez.

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    ou bien, envoyez un e-mail à rgpd[a-ro-ba-se]lenetexpert.fr

     

    Denis JACOPINI est notre Expert qui vous accompagnera dans votre mise en conformité avec le RGPD

    Je me présente : Denis JACOPINI. Je suis Expert en informatique assermenté et spécialisé en RGPD (protection des Données à Caractère Personnel) et en cybercriminalité. Consultant depuis 1996 et formateur depuis 1998, j’ai une expérience depuis 2012 dans la mise en conformité avec la réglementation relative à la Protection des Données à Caractère Personnel. De formation d’abord technique, Correspondant CNIL (CIL : Correspondant Informatique et Libertés) puis récemment Délégué à la Protection des Données (DPO n°15845), en tant que praticien de la mise en conformité et formateur, je vous accompagne dans toutes vos démarches de mise en conformité avec le RGPD.

    « Mon objectif est de mettre à disposition toute mon expérience pour mettre en conformité votre établissement avec le RGPD. »




    Qu’est-ce qu’une attaques DDOS et comment s’en protéger ? | Denis JACOPINI

    Qu’est-ce qu’une attaques DDOS et comment s’en protéger ?

    Suite aux récentes attaques du PSN et du XBL, il nous semblait important d’approfondir le sujet, et de tenter d’expliquer ce qu’est le DDOS. Dans cette optique nous allons essayer d’être le plus précis possible pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette méthode. Mais que ce soit clair, nous ne vous apprendrons pas à lancer une attaque de ce genre.

     

     

    QU’EST-CE QU’UNE ?
    Une attaque de ce type a pour but de faire tomber un ou plusieurs serveurs, en envoyant une tonne de requêtes de connexion. Pour faire simple, faisons un parallèle : Imaginons que le serveur soit un évier qui laisse couler un certain volume d’eau. Ici, le DDOS aurait pour effet de rajouter des robinets supplémentaires, jusqu’à ce que l’évier déborde.

    En informatique c’est la même chose. Le pirate par le biais de ses « zombies » (nous en parlerons dans le chapitre suivant) envoie des requêtes en continu, sur plusieurs heures voire plusieurs jours jusqu’à ce que le serveur sature et ne puisse plus accepter de requêtes de connexion. Les conséquences sont l’arrêt pur et simple du ou des serveurs, ce qui obligera le prestataire à les purger pour les remettre en fonction (pour reprendre le parallèle de l’évier, on ferme la vanne principale et on vide le bac en totalité).

     

     

    une attaque de très grande ampleur peut envoyer des requêtes de plusieurs terabytes
    Il faut aussi comprendre qu’une attaque de très grande ampleur peut envoyer des requêtes de plusieurs terabytes, de manière continue pendant des jours. Ce qui met très largement à mal les serveurs aussi gros soient-ils et ce même si ils sont dotés d’un système anti DDOS.

     

     

    EN DDOS, ON PARLE DE ZOMBIE
    Le principe même du DDOS, même si il paraît simpliste pour la majorité d’entre vous, est plus complexe qu’il n’y paraît. Dans la pratique, il faut un certain niveau de connaissance pour lancer une attaque d’une certaine ampleur. Oui, il est facile d’attaquer un serveur tout seul via un des logiciels prévus pour, mais l’impact est parfaitement insignifiant et marche sur des petites infrastructures tel qu’un blog ou une page web amateur. Pour aller au delà de ces limites, le DDOS doit être parfait. Pour ce faire, il faut de solides compétences en hacking, et des zombies. Mais attendez, des ZOMBIES ???

    Oui vous avez bien lu ! Ce que l’on appelle zombie dans le domaine du hacking est en réalité un ordinateur infecté par un cheval de troie qui a pour but de répondre aux requêtes du hackeur.

    Pour faire simple, disons que pour lancer une attaque coordonnée, il suffit d’un ou plusieurs hackeurs qui ont sous leurs ordres plusieurs PC distants infectés par leurs programmes. Grâce à cette configuration, chaque hackeur peut envoyer des requêtes aux machines distantes pour « balancer » des paquets vers une cible précise. Vous comprendrez ainsi que plus le parc de systèmes infectés est grand, plus le DDOS est efficace.

     

     


    il faut de solides compétences en hacking, et des zombies

     

     

    Comment se protéger des attaques DDOS ?
    Ils existe en effet des solutions pour contrer une attaque DDOS, comme nous l’a expliqué notre hébergeur MODEL FX dans un court entretien (Telco = Opérateur Télécom)

     

    JVL : Avez-vous un moyen de contrer les attaques DDOS, et si oui, jusqu’à quelle « quantité » ?
    MFX : Actuellement, nous utilisons une solution basée sur NetFlow qui permet de filtrer jusqu’à 40G.

     

    JVL : Quelles solutions existent pour contrer ces attaques DDOS ?
    MFX : Soit une solution basée sur les capacités de mesure et de filtrage des équipements de coeur et de périphérie de réseau (NetFlow, sFlow, etc…) à l’intérieur du réseau de l’hébergeur et qui peuvent représenter une capacité de filtrage proche de la capacité réseau totale (si elle est bien conçue), soit des solutions « cloud » comme CloudFlare (capacité variable en fonction des prestataires, et généralement réservée à des petits volumes), soit des solutions spécialisées comme Arbor PeakFlow. Habituellement les Telco choisissent cette dernière solution car elle permet de filtrer de grosses capacités sur des réseau étendus et de préserver les économies d’échelles qui sont le point fort de ces structures.

     

    JVL : Avez-vous un service « attitré » pour ce problème en particulier ou est-il noyé dans la masse ?
    MFX : Pour nos clients en hébergement infogéré, nous avons choisi d’inclure ce service dans la prestation globale.

     

    Si on adopte la solution Arbor (qui nous serait fournie par un Telco, car notre réseau est trop petit pour en tirer vraiment parti, sans parler du coût) il est prévu d’augmenter le prix mensuel de quelques euros, (plus ou moins, en fonction de la valeur de l’offre concernée). Arbor PeakFlow est un système qui permet de traiter de très grandes quantités de flux et de délivrer du traffic « nettoyé » à un client, donc il nous paraît plus logique, à notre échelle, de souscrire ce service auprès d’un Telco qui pourra absorber de gros volumes de traffic « sale » tout en nous livrant des flux « propres » sur un lien de capacité beaucoup plus petite.

     

    L’alternative est de surdimensionner notre réseau, mais il y a toujours un DDOS plus gros que son réseau, comme nous le rappelle régulièrement l’actualité. Personnellement, il me paraît plus économique de déléguer la course aux armements aux Telco et de me concentrer sur le système.

     

     


    il y a toujours un DDOS plus gros que son réseau

     

     

    DDOS : Le mot de la fin
    Il en ressort au final qu’il n’y a actuellement aucune solution miracle contre les DDOS, les attaques finissent toujours par aboutir même si cela prend des jours. Les solutions apportées par toutes ces entités sont donc parfaites pour des attaques de petite envergure, mais font assez pâle figure devant une attaque coordonnée et de grande ampleur.

     

    Il est difficile d’imaginer que ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir dans un avenir proche, car les techniques des hackeurs évoluent avec le temps, et malgré une avancée constante dans le domaine des protections anti-DDOS, rien ne garantit que les pirates n’arriveront finalement pas à leurs fins.

     

    L’histoire nous a, à maintes reprises, prouvée que les hackeurs ont toujours trouvé une solution pour contourner tout type de protection, et même les sociétés d’envergure mondiale nous ont ainsi « démontré » qu’aucun système n’était au final inviolable.

     

    Plus d’infos sur : http://www.jeuxvideo-live.com/dossiers-jeux-video/ddos-un-deebut-de-compreehension/

     

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    Source : http://www.jeuxvideo-live.com/dossiers-jeux-video/ddos-un-deebut-de-compreehension/

    Par Spike

     

     




    Piratages de sites Internet de Mairies – Sensibilisez vos agents et prestataires ! | Denis JACOPINI

    Piratages de sites Internet de Mairies – Sensibilisez vos agents et prestataires !


    Deface – Des dizaines de Mairies Françaises de nouveau visées par des pirates informatiques. Les communes sont restées muettes sur le sujet.

    Je vous racontais, il y a quelques mois, les mésaventures vécues par des dizaines de mairies Françaises visées par des pirates informatiques. Des attaques sous la forme de defacagz (Barbouillage – remplacer ou rajouter une page, une image, un texte dans un site). Des attaques restées « secrètes » aux yeux des administrés. Personne n’a jamais su si des données privées et sensibles (mails, données des habitants, …) avaient été collectées lors de ces attaques. Nous aurions pu penser, aussi, que les Directeurs des Services (DGS) et autres services des Ressources Humaines territoriales avaient profité des formations proposées par l’ANSSI. Des rendez-vous orchestrés pour les fonctionnaires territoriaux désireux de s’informer. A première vue, le « Cela n’arrive qu’aux autres » semble être incrusté dans les esprits. Pour preuve, les attaques ayant visé des dizaines de mairies, en cette période estivale.

     

    BagnereDeface – Tunisien, Albanais, Algérien, Indonésien…

    Depuis quelques jours, plusieurs pirates informatiques venus des quatre coins du globe se sont attaqués aux sites Internet de communes Françaises. Des Communautés de Communes (Canton Ossun, Lunevillois …) ont aussi été visées. Les motifs sont aussi variés que futiles. La grande majorité de ces pirates ont entendu parler de la France en raison de l’Euro 2016. Le plus inquiétant dans cette histoire : le silence total des municipalités. Le pirate du site de la Ville de Béthune a-t-il mis la main sur des données sensibles ?

     

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    Celui de Sedan, Briançon, Sainte-Maxime a-t-il sauvegardé une porte cachée (Shell, Backdoor) dans les serveurs ? Les courriers que j’ai envoyé afin d’avoir une réponse à ces questions ne sont jamais revenus. L’ANSSI et la CNIL ont été saisies du sujet. Espérons qu’il ne s’agissait que de « simples » barbouillages de sites web. Mon expérience sur le sujet (30 ans) me laisse malheureusement penser le contraire. Les pirates ne se contentent plus, aujourd’hui, que d’une simple odeur numérique sur un mur 2.0.

     

     

    sedan

     

     

    Les villes touchées ces derniers jours par un deface

    D’abord, le pirate Tunisien HUNT3RXM, membre de la team Fallaga, s’est affiché sur les sites des villes de Morez et Mezy. Un exemple de son passage se trouve en ce moment sur un site d’Aviron (avec musique irlandaise !). Deux autres Tunisiens, M.R ZAHER et Dark Shadow, ont laissé leurs « traces » sur l’Internet des Villes de Gueret et Bazas.

    Ensuite, le pirate Algérien MCA-CRB a caché son message dans un dossier de l’espace territorial de Bagnere-de-Bigorre.

    L’Indonésien Walkers404 affiche ses étoiles sur le web de la commune de Mezeray. On le retrouve aussi dans les pages de la Roche fort du Gard.

    L’Albanais Nofawkx, qui semble converser avec des « piratins » Francophones s’est payé les sites des villes de Béthune, Du Pré Saint-Gervais, Bellerive-sur-allier, Rixheim, Sedan, Briançon, Montataire, Sainte-Maxime et Badonviller.

    Enfin, l’Iranien aHor4 s’est épanché sur les Mairies de Bonson et Varengeville-sur-mer. Il aime laisser sa page Security.html dans les serveurs infiltrés. Il annonce être contre Daesh.

     

    nofawkx-2 

     

    Par ailleurs, cette liste est loin d’être exhaustive. Partant de ce fait, il est difficile de connaître l’ensemble des sites victimes. Le Cache de Google et d’autres sources (Iran Cyber, Zone H, defaceX, Twitter, Facebook…) n’affichent pas l’intégralité des passages malveillants. Le point commun de ces tagueurs numériques est l’envie de s’afficher sur le site des autres. Ils exploitent des failles connues, sur des serveurs, CMS non mis à jour. Certains de ces pirates se retrouvent aussi dans le blackmarket. Dans des boutiques numériques qui permettent de vendre et acheter des bases de données piratées.

     

    WalkerMise à jour : La ville de Béthune m’a répondu, sur Twitter. Du moins, la commune a confirmé le piratage. Elle n’a pas communiqué sur les potentielles données que le pirate a pu manipuler.

    Article original de Damien Bancal

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    Original de l’article mis en page : ZATAZ Deface – Nouvelle vague de piratages de Mairies Françaises – ZATAZ




    Cybersécurité : Aller plus loin dans la formation des salariés

    Cybersécurité : les trois mesures à prendre pour protéger la communication unifiée - Global Security Mag Online

    Cybersécurité : Aller plus loin dans la formation des salariés


    Alors que les entreprises sont de plus en plus sensibilisées aux risques de failles, de mise hors service de leurs systèmes (attaques DDOS) et de destruction de leurs données (via des ransomwares), elles ne pensent pas forcément que leurs outils de communication unifiée sont également concernés par les règles de protection.

     

    • Le chiffrement : toutes les données, qu’elles soient stockées ou en transmission, doivent être protégées, les premières avec au minimum un chiffrement AES 128 bits et les secondes en ajoutant au moins le protocole TLS. Point important : il faut bien évidemment que les messages de tous les interlocuteurs, externes compris, soient cryptés.

     

     

    • Le pare-feu : attention à ne pas tomber dans le piège d’une solution qui exposent des applications, des serveurs ou des équipements hors du pare-feu. De plus, il faut s’assurer que les solutions gèrent correctement le parcours des données au travers des serveurs d’authentification déjà en place.

     

     

    • Les mises à jour : puisque les mises à jour de firmwares et autres logicielles corrigent essentiellement des vulnérabilités ou apportent des dispositifs de sécurité plus robustes, il est primordial qu’elles se fassent de manière automatique pour s’assurer que le SI est protégé le plus tôt possible. Une des approches consiste à passer par une solution en Cloud, automatiquement mise à jour par le fournisseur lui-même mais à manier avec précaution car si vous avez déjà opté pour le Cloud, avez-vous la certitude que seuls les utilisateurs autorisés accèdent à cet espace de stockage externalisé ? Qui peut bien se connecter pendant que vous dormez ?

     

     

    • La sécurité physique : où se situent les données que stocke la solution de communication ? Il est essentiel d’avoir la garantie que le datacenter du fournisseur soit protégé 24/7 et qu’il soit régulièrement audité et protégé contre les intrusions physiques.

     

     

    • Changer les paramètres par défautChanger tous les identifiants et mots de passe de ceux proposés par défaut pour quelque chose de plus complexe est une règle d’or en matière de cybersécurité.
      « Parmi les nombreuses cyberattaques survenues en 2016, la plus célèbre fut celle lancée par le botnet Mirai qui ciblait les webcams. Or, si cette attaque a autant réussi, c’est parce que les mots de passe administrateurs par défaut de ces équipements étaient toujours actifs », dit-il.

     

     

    • Sécuriser le réseau, jusqu’aux utilisateursUn segment non sécurisé du réseau est une porte d’entrée par laquelle peuvent passer les cyber-attaques pour atteindre tout le SI d’une entreprise. Les méthodes pour sécuriser le réseau comprennent l’application de restrictions d’accès, le blocage au niveau du pare-feu de certaines pièces attachées et le test régulier des failles de sécurités connues. Mais Gustavo Villardi prévient qu’il ne s’agit là que de résoudre une partie du problème. « Selon une étude récente menée par Verizon sur les failles de sécurité, l’erreur humaine continue d’être la cause principale des cyber-attaques. Les collaborateurs sont le maillon faible et les entreprises se doivent de former leur personnel pour qu’ils restent protégés en ligne et depuis quelque appareil que ce soit », témoigne-t-il.

     

     

    • L’usage à domicile : les collaborateurs en télétravail ne bénéficient pas de l’encadrement de la DSI pour sécuriser leur accès domestique. Il est donc nécessaire de leur indiquer comment sécuriser une box pour activer le chiffrement du Wifi et passer par un VPN.

     

     

    • Les mots de passe : des bonnes pratiques doivent être appliquées pour que les mots de passe de chaque salarié soient impossibles à deviner ; cela comprend aussi bien de la complexité dans l’enchaînement des caractères que la fréquence de remplacement des mots de passe.

     

     

    • L’accès : les collaborateurs devraient toujours éteindre un équipement lorsqu’ils ne s’en servent pas, afin d’éviter que quelqu’un ne se connecte sur les services restés ouverts

     

     

    • Le mode privé : l’utilisation d’un système de visioconférence uniquement avec les paramètres du mode privé évite que quelque des personnes extérieures puissent se greffer sur une conférence.

     

    [lire l’intégralité de l’article source]


     

    LE NET EXPERT:

     

    Besoin d’un Expert ? contactez-nousNotre Expert, Denis JACOPINI, est assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l’Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d’Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).


     

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    Source : Cybersécurité : les trois mesures à prendre pour protéger la communication unifiée – Global Security Mag Online




    Dispositif biométrique d’accès à la cantine : quelles formalités à la CNIL ? | Denis JACOPINI

    CNIL Besoin d’aide ? - Dispositif biométrique d'accès à la cantine : quelles formalités à la CNIL ?

    Dispositif biométrique d’ : quelles formalités à la CNIL ?

    Les dispositifs biométriques utilisant le contour de la main des élèves pour gérer l’accès à la cantine scolaire sont couverts par une autorisation unique adoptée par la CNIL. 

     

    Les établissements qui souhaitent installer ce type de dispositifs doivent faire une déclaration simplifiée, en sélectionnant dans l’onglet « Finalité » l’autorisation unique AU-009.

    Le responsable du dispositif s’engage ainsi à se conformer aux caractéristiques décrites dans ce texte.

    Les autres dispositifs biométriques (réseaux veineux, empreintes digitales, reconnaissance faciale, etc.) doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable auprès de la CNIL.

     

     

     


    Contactez-nous

    Denis JACOPINI
    Tel : 06 19 71 79 12
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    Denis JACOPINI est Expert Judiciaire en Informatique, consultant, formateur et chargé de cours.
    Nos domaines de compétence :

    • Expertises et avis techniques en concurrence déloyale, litige commercial, piratages, arnaques Internet… ;
    • Consultant en sécurité informatique, cybercriminalité et mises en conformité et déclarations à la CNIL ;
    • Formateur et chargé de cours en sécurité informatique, cybercriminalité et déclarations à la CNIL.

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    Source : http://www.aide.cnil.fr/selfcnil/site/template.do;jsessionid=D5FEF7DD5664BF01E19E95AF8AF7782F

     




    Comment se protéger des attaques DDoS ? | Denis JACOPINI

    Comment se protéger des attaques DDoS ?

    Les entreprises doivent arrêter de compter sur leurs fournisseurs de services Internet pour les protéger des attaques DDoS et doivent prendre les choses en main.

     

     

    Les attaques par Déni de Services Distribués (DDoS) sont l’une des menaces Internet les plus anciennes et continuent d’être le principal risque pour les réseaux à travers le monde. En même temps que les protections ont évolué, la technologie utilisée par les hackers s’est adaptée et est devenue beaucoup plus sophistiquée. De nouveaux types d’attaques ciblent désormais les applications et services, et sont souvent cachés dans les couches 3 et 4, ce qui les rend difficilement détectables.

    En matière d’attaques DDoS, le secteur financier est l’une des cibles privilégiées des cybercriminels, suivie de près par le secteur public. Outre le fait de perturber les opérations Internet par un assaut brutal de données, les attaques DDoS ont récemment été utilisées pour recueillir des informations financières et relatives au commerce en ligne. Ces attaques ont souvent pour objectif de perturber les opérations, principalement en détruisant l’accès à l’information.

    Il y a généralement trois catégories de motivations derrière les attaques DDoS: politique, de représailles et financière. Les attaquants politiques ciblent ceux qui ne sont pas d’accords avec leurs convictions politiques, sociales ou religieuses. Lorsqu’un botnet ou un important réseau cybercriminel est démantelé, cela peut déclencher des attaques de représailles contre ceux qui ont aidé ou assisté les autorités. Les attaques motivées par l’argent suivent un schéma « pay-to-play » dans lequel les hackers sont compensés par une tierce partie qui leur demande de mener l’attaque pour elle. Quelle que soit la motivation, le résultat est le même – votre réseau et services en ligne deviennent indisponibles, et peuvent rester ainsi pendant un long moment.

     

     

    Méfiez-vous des attaques DDoS avancées visant la couche applicative
    Il existe de nombreux types d’attaque DDoS largement utilisés aujourd’hui, allant des anciennes méthodes des débuts de l’Internet aux dernières attaques avancées visant la couche 7 et ciblant les applications. L’inondation de requêtes SYN et HTTP GET sont les plus communes et utilisée pour surcharger les connexions réseau ou les serveurs derrière les pare-feu et système de prévention d’intrusion (IPS).

     

    Toutefois, le plus inquiétant est que les attaques visant la couche applicative utilisent des mécanismes beaucoup plus sophistiqués pour attaquer les services et réseau des organisations. Plutôt que d’inonder simplement un réseau avec du trafic ou des sessions, ces types d’attaques ciblent des services et applications spécifiques pour épuiser lentement les ressources au niveau de l’application (couche 7).

    Les attaques visant la couche applicative peuvent être très efficaces en utilisant peu de volumes de trafic, et peuvent être considérer comme tout à fait normales par la plupart des méthodes de détection DDoS traditionnelles. Cela rend les attaques visant la couche applicative beaucoup plus difficiles à détecter que les autres types d’attaque DDoS basiques.

     

     

    Les options en matière de protection DDoS
    La plupart des FAI offrent une protection DDoS des couches 3 et 4 pour empêcher les liens des organisations d’être inondés lors d’attaques volumétriques de masse. Cependant, ils n’ont pas la capacité de détecter les plus petites attaques visant la couche 7. Ainsi, les centres de données ne devraient pas uniquement compter sur leur FAI pour bénéficier d’une solution complète DDoS, dont la protection de la couche applicative. Au lieu de cela, ils devraient envisager de mettre en place une des mesures suivantes:

    1. Les fournisseurs de services DDoS: Il existe beaucoup de solutions hébergées DDoS basées sur le cloud qui fournissent des services de protection des couches 3, 4 et 7. Elles vont des projets peu couteux pour les petits sites Web jusqu’à ceux pour les grandes entreprises qui requièrent la couverture de plusieurs sites Web. Elles sont en général très faciles à mettre en place et fortement poussées auprès des petites et moyennes entreprises. La plupart offre des options de tarification personnalisée et beaucoup ont des services de détection avancée de la couche 7 à disposition des grandes organisations qui nécessitent que des capteurs soient installés dans le centre de données. Beaucoup d’entreprises choisissent cette option, mais certaines d’entre elles doivent faire face à des frais excédentaires importants et imprévus lorsqu’elles sont frappées par des attaques DDoS en masse. Par ailleurs, la performance n’est parfois pas à la hauteur car les fournisseurs de services redirigent le trafic DDoS vers les centres de protection au lieu de les stopper en temps réel, ce qui est particulièrement problématique pour les attaques de courte durée, qui sont celles généralement rencontrées.

    2. Pare-feu ou IPS: Presque tous les pare-feux et systèmes de prévention d’intrusion (IPS) modernes revendiquent un certain niveau de défense DDoS. Les pare-feu nouvelles générations avancés  (NGFW) offrent des services DDoS et IPS et peuvent protéger de nombreuses attaques DDoS. Avoir un dispositif pour le pare-feu, IPS et DDoS est plus facile à gérer, mais il peut être submergé par des attaques volumétriques DDoS, et peut ne pas avoir les mécanismes sophistiqués de détection pour la couche 7 que d’autres solutions ont. Un autre compromis à prendre en compte est que l’activation de la protection DDoS sur le pare-feu ou l’IPS peut impacter la performance globale du seul dispositif, entrainant des débits réduits et une augmentation de la latence pour les utilisateurs finaux.

    3. Appliances dédiées à la protection d’attaques DDoS: Ce sont des dispositifs matériels qui sont déployés dans un centre de données et utilisés pour détecter et stopper les attaques DDoS basiques (couche 3 et 4) et avancées (couche 7). Déployées au point d’entrée principal pour tout le trafic Web, ces appliances peuvent à la fois bloquer les attaques volumétriques en masse et surveiller tout le trafic entrant et sortant du réseau afin de détecter les comportements suspects des menaces visant la couche 7. En utilisant un dispositif dédié, les dépenses sont prévisibles car le coût est fixé quelle que soit la fréquence des attaques, que l’entreprise soit attaquée une fois en six mois ou tous les jours. Les aspects négatifs de cette option sont que ces dispositifs sont des pièces matérielles supplémentaires à gérer, que les unités à faible bande passante peuvent être submergées lors d’attaques volumétriques en masse, et que de nombreux fabricants nécessitent des mises à jour fréquentes en matière de signatures.

    Les solutions matérielles dédiées de protection des attaques DDoS existent en deux versions principales – celle pour les opérateurs télécoms et celles pour les entreprises. Les premières sont des solutions complètes conçues pour les réseaux mondiaux des FAI et sont très coûteuses. La plupart des organisations qui veulent protéger leurs centres de données privés optent habituellement pour les modèles entreprises qui offrent une détection et protection DDoS rentable. Les modèles d’aujourd’hui peuvent gérer des attaques volumétriques en masse et assurer une protection à 100% des couches 3, 4 et 7 ou peuvent être utilisés pour compléter une protection fournie par le FAI contre les attaques DDoS en masse et assurer une détection et protection avancées de la couche 7. Bien que ces dispositifs nécessitent un investissement initial, ce qui n’est pas le cas des solutions hébergées, ils sont généralement beaucoup moins chers à long terme si l’on prend en compte les frais excédentaires dans le budget total.

     

    Les entreprises devraient considérer des appliances de protection d’attaques DDoS qui utilisent des méthodes d’adaptation basées sur le comportement pour identifier les menaces. Ces appliances apprennent les bases de référence de l’activité normale des applications et ensuite surveillent leurs trafics par rapport à ces bases. Cette approche d’adaptation/apprentissage a l’avantage de protéger les utilisateurs des attaques zero-days inconnues puisque que le dispositif n’a pas besoin d’attendre que les fichiers signatures soient mis à jour.

    Les attaques DDoS sont en hausse pour presque toutes les organisations, grandes ou petites. Les menaces potentielles et volumes augmentent à mesure que de plus en plus d’appareils, y compris les téléphones mobiles, accèdent à Internet. Si votre organisation a une propriété Web, la probabilité de subir une attaque n’a jamais été aussi élevée.

    La nature évolutive des attaques DDoS signifie que les entreprises ne peuvent plus compter uniquement sur leur FAI pour se protéger. Les organisations doivent commencer à effectuer des changements dès à présent pour une plus grande prévoyance et bénéficier de défenses plus proactives pour les services au niveau des applications et du réseau.

     

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    Source : http://www.journaldunet.com/solutions/expert/59977/comment-se-proteger-des-attaques-ddos.shtml

     

     




    Attaque informatique : les 7 gestes qui sauvent

    Attaque informatique : les 7 gestes qui sauvent - Silicon

    Attaque informatique : les 7 gestes qui sauvent


    Perspectives IT, 14 octobre 2016, 11:00SÉCURITÉ 3 1 10BLOG PROPOSÉ PAR DELL EMCVotre PC est infecté. Mais repérer l’attaque n’est que la première étape. Il faut ensuite organiser la réponse à incident. Et les premiers gestes ont ici une importance capitale.

     

    7 gestes de premiers secours à connaître face à une attaque informatique.

    Votre poste de travail est infecté. La stratégie en place de détection des intrusions a fonctionné et une menace a été identifiée. Et ensuite ? Repérer l’attaque informatique n’est que la première étape. Encore faut-il savoir ensuite organiser la réponse à incident. Et les premiers gestes ont ici une importance capitale. Pour éviter que la situation ne s’aggrave tout d’abord, mais aussi pour permettre de récolter un maximum d’informations sur l’attaque. Les collaborateurs d’une entreprise n’étant pas censés être tous des experts en sécurité informatique, la formation et la sensibilisation sont des missions clés des RSSI. Pour les aider, le CERT-FR a dressé une liste des bons réflexes à adopter.

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    Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

    Par des actions d’expertises, d’audits, de formations et de sensibilisation dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

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    RGPD : Qu’est-ce qu’une donnée à caractère personnel ?

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    Qu'est-ce qu'une donnée à caractère personnel ? - Force Ouvrière

    RGPD : Qu’est-ce qu’une donnée à caractère personnel ?


    L’entrée en vigueur, en mai dernier, du Règlement UE 2016/679 (RGPD [1]), a donné un souffle nouveau à la protection des données des consommateurs et usagers d’internet en France et en Europe. Mais si on entend beaucoup parler de données personnelles, il n’est pas toujours facile de savoir précisément ce qu’il faut entendre par cette notion.

    Le règlement (article 4) les défini comme étant toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable.

    Le règlement précise également ce qu’est une personne physique identifiable : une personne physique qui peut être identifiée, directement ou indirectement, notamment par référence à un identifiant, tel qu’un nom, un numéro d’identification, des données de localisation, un identifiant en ligne, ou à un ou plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale.

    En pratique, il faut comprendre de cette définition que, toute donnée se rapportant à votre personne et permettant, même indirectement de vous identifier est une donnée personnelle.

    Ainsi, votre nom, prénom, âge, date et lieu de naissance, une photo de vous, un pseudonyme, un numéro de téléphone ou de sécurité sociale, une adresse IP, etc. constituent des données à caractère personnel.

    [lire la suite]

     

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    Quel est notre métier ?
    Former et accompagner les organismes à se mettre en conformité avec la réglementation numérique (dont le RGPD) et à se protéger des pirates informatiques.

     

    Quel sont nos principales activités ?

     

     

     

    Denis JACOPINI DPO n°15945  Denis JACOPINI formateur n°93 84 03041 84 Denis JACOPINI validé et référencé datadockNotre Expert, Denis JACOPINI, est Expert en Informatique assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l'Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d'Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).

    « Mon métier consiste à mettre à votre disposition l'expérience que j'ai acquise pendant des dizaines d'années et les connaissances que je maintiens continuellement à jour par des formations, certification et diplômes permanentes car le savoir c'est comme une mise en conformité, c'est une démarche quotidienne qui permet une amélioration sur le long terme.
    Denis JACOPINI
     »

     

     

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    Mon employeur peut-il enregistrer ou écouter mes conversations téléphoniques à mon insu ?

    Un employeur n’a le droit ni d’enregistrer ni d’écouter les conversations téléphoniques de ses employés s’ils n’en sont pas informés.S’il le fait, il commet un délit et risque des sanctions pénales.

     

     


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