Phishing, repérez les faux mails et déjouez les pièges des pirates

Phishing, repérez les faux mails et déjouez les pièges des pirates


Le phishing, ou hameçonnage, a pour but de vous dérober vos données personnelles en douceur, au moyen d’un simple courriel ou d’un faux site Web, depuis un ordinateur ou un mobile. Voici quelques conseils et outils pour mieux vous protéger. 

 

Faites appel à votre bon sens et restez sur vos gardes

Lorsque vous recevez un mail censé provenir d’un portail gouvernemental ou bancaire, demandez-vous pourquoi vous le recevez et scrutez attentivement cette correspondance avant de cliquer sur le moindre lien ! Examinez l’intitulé et surtout l’adresse de l’expéditeur. Impensable que le centre des impôts vous écrive avec une adresse @free.fr ! L’inspection des éventuelles fautes d’orthographe et l’exactitude de vos infos personnelles doivent également susciter la méfiance.

En cas de doute sur l’authenticité du message reçu de votre banque ou d’un organisme officiel, prenez le temps de le contacter par téléphone. Sachez en outre que les grandes entreprises disposent de plus en plus souvent de services dédiés à la protection des données de leurs clients. Certaines proposent même depuis leur site Internet de transmettre le mail suspect ou frauduleux, c’est le cas chez EDF notamment…[lire la suite]

 

Denis JACOPINI : Face au développement incoercible de la cybercriminalité, suivez nos formations pour anticiper les prochains piratages et prochaines arnaques dont vous risquez bien de vous retrouver la cible. Nous partons du principe que le meilleurs moyen de se protéger des pirates, c’est non seulement de connaître leur mode opératoire mais de savoir reconnaître les symptômes.

Découvrez nos nouvelles formations : les 30 plus dangereuses arnaques sur Internet

 

 


NOTRE MÉTIER :

  • FORMATIONS EN CYBERCRIMINALITE, RGPD ET DPO
  • EXPERTISES TECHNIQUES / RECHERCHE DE PREUVES
  • AUDITS RGPD, AUDIT SECURITE ET ANALYSE D’IMPACT
  • MISE EN CONFORMITE RGPD / FORMATION DPO

FORMATIONS EN CYBERCRIMINALITE, RGPD ET DPO : En groupe dans la toute la France ou individuelle dans vos locaux sous forme de conférences, ou de formations, de la sensibilisation à la maîtrise du sujet, découvrez nos formations ;

EXPERTISES TECHNIQUES : Pour prouver un dysfonctionnement,  dansl e but de déposer plainte ou de vous protéger d’une plainte, une expertise technique vous servira avant procès ou pour constituer votre dossier de défense ;

COLLECTE & RECHERCHE DE PREUVES : Nous mettons à votre disposition notre expérience en matière d’expertise technique et judiciaire ainsi que nos meilleurs équipements en vue de collecter ou rechercher des preuves dans des téléphones, ordinateurs et autres équipements numériques ;

AUDITS RGPD / AUDIT SÉCURITÉ / ANALYSE D’IMPACT : Fort de notre expérience d’une vingtaine d’années, de notre certification en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d’Information (ISO 27005) et des formations suivies auprès de la CNIL, nous réaliseront un état des lieux (audit) de votre installation en vue de son amélioration, d’une analyse d’impact ou de sa mise en conformité ;

MISE EN CONFORMITÉ CNIL/RGPD : Nous mettons à niveau une personne de votre établissement qui deviendra référent CNIL et nous l’assistons dans vos démarches de mise en conformité avec le RGPD (Réglement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel).

Besoin d’un Expert ? contactez-nous

NOS FORMATIONShttps://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles

(Numéro formateur n°93 84 03041 84 (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle)




 

Réagissez à cet article

Source : Phishing, repérez les faux mails et déjouez les pièges des pirates – SFR News




Quels sont avantages à se mettre en règle avec le RGPD ?

Résultat de recherche d'images pour "rgpd"

Quels sont les avantages à se mettre en règle avec le RGPD?


Avec le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD/GDPR), l’UE se dote d’un cadre réglementaire détaillé pour permettre à ses citoyens de reprendre le contrôle sur leurs données numériques. Pour se mettre en conformité, les entreprises ont un travail titanesque devant elles pour ne pas risquer de lourdes amandes prévues par le texte. Quels avantages peuvent tirer les entreprises de prendre le chemin de la mise en conformité ?

 

 

 

Au fil des conférences que nous animons ou des réunions de sensibilisations auxquelles il nous est demandé d’intervenir, nous remarquons que la grande majorité des décideurs voient d’un très mauvais oeil l’arrive de ce RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).

 

 

Le contexte

A cela, Denis JACOPINI, Expert Informatique spécialisé en protection des données personnelles répond plusieurs choses :

  1. Ne pensez-vous pas qu’en tant que consommateur, vous êtes en droit d’avoir l’assurance que le professionnel ou le service public à qui vous confiez vos données personnelles (adresse postale, adresse e-mail, date de naissance, n° de tel portable, numéro de carte bancaire, numéro de sécurité sociale, mot de passe pour accéder à notre compte, historique et remboursement de nos actes médicaux, empreintes digitales, vocales, iriennes, adn, photocopie de pièce d’identité ou de justificatif de domicile…) mettra tous les moyens techniques en oeuvre pour protéger votre vie privée ?
    A l’heure de la communication de nos données à la vitesse de la lumières peut encore penser que toutes les données nous concernant, absolument toutes, doivent être libres d’accès ?
    Ceux qui ne craignent pas les usages malveillants de ces données ?
    A mon avis ce sont ceux qui ne connaissent pas les conséquences d’une usurpation d’identité, d’un vol de numéro de carte bancaire ou d’un vol de mot de passe.
  2. Denis JACOPINI vous demande maintenant de vous positionner à la place du responsable de l’établissement public ou privé qui a maintenant la lourde responsabilité de conserver et protéger toutes les informations que lu ont confié des milliers voire des millions de personnes.
    Maintenant, n’est-il pas normal de faire le ménage dans votre système de traitement de données et de supprimer ou d’anonymiser les données inutiles ?
    Ne pensez-vous pas qu’il est important de mettre à l’abris des regards indiscrets les numéros de cartes bancaires que vous avez récupéré dans votre système informatique ou bien plus couramment sur les tickets de votre TPE ?
    Ne pensez-vous pas que les SEULES données pour lesquelles pour vous TOUT est permis ce sont VOS DONNÉES (votre nom, votre prénom, votre date de naissance, vos numéros de téléphone, nos numéro de CB, vos mots de passe, les chiffres de votre comptabilité…). ous pouvez faire ce que vous voulez avec VOS données (les accrocher derrière un Sessna et les faire défiler dans le ciel si ça vous chante). Toutes les autres données, celle appartenant à d’autres personnes ne vous appartiennent pas et vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez avec.
    Toutes les autres données appartiennent à des personnes qui comptent, et cela va de sois, sur votre discrétion et votre professionnalisme pour ne pas diffuser, divulguer ou rendre accessible ces données à des tiers non autorisés ou malveillants.
  3. A l’heure des gros titres quasiment quotidiens faisant état d’un usage de données volées, de la diffusion ou de la vente dans le « darknet » (sorte de marché noir de l’Internet) ou pire, dans l’Internet public de données volées à des personnes comme vous et moi, il est, selon l’avis de Denis JACOPINI urgent d’arrêter de donner à manger à ces pirates informatiques qui basent avant tout leur activité lucratives sur les erreurs et failles des utilisateurs et informaticiens négligents insensibles à la sécurité informatique ne se souciant que de la part disponibilité ou intégrité dans leur applications de la sécurité informatiques, mais ni de confidentialité et encore moins d’analyse de risque.

 

 

Les opportunités pour les établissements concernés

En entamant une démarche de mise en conformité avec la Loi Informatique et liberté I ou II, avec la Loi pour une République Numérique ou avec le RGPD (Réglement Général sur la Protection des Données), Denis JACOPINI ajoute que vous allez être amenés à corriger plusieurs failles dans les traitements de données personnelles dont votre activité administrative ou professionnelles dépend :

  • En vous intéressant à la durée de conservation de vos documents, vous allez épurer vos archives contenant la plupart du temps « au cas où » la totalité de la mémoire de l’entreprise de la plus petite notre manuscrite jusqu’au dossier complet sur une entreprise ou une personne en particulier. En mettant à plat l’ensemble de vos traitements de données personnelles, vous constaterez très certainement que vous conservez des données sans y être obligé. Les détruire vous permettra non seulement de gagner de la place (Gain de place = Gain d’argent), mais également de réduire vos responsabilité en sécurisant l’accès à ces données confidentielles pour la plupart (Moins de responsabilités = moins de risque) ;
  • Concernant la confidentialité, vous allez ensuite vous rendre compte qu’à la question QUI à accès à QUOI ? il est peut être temps de faire du ménage. Entre les utilisateurs qui n’existent plus et les dossiers contenant des informations sensibles partagés sans restriction particulière, il sera probablement nécessaire de revoir sa PSSI (Politique de Sécurité des Systèmes d’Information) ; L’entreprise y tirera un avantage en matière de tranquillité et surtout cela diminuera ses responsabilités en cas de vol de données (Moins de risques  = Plus de tranquillité) ;
  • Difficile de mettre en place une telle démarche sans avoir une personne dédiée à ces fonctions. Jusqu’au 25 mais 2018 il s’appelle CIL (Correspondant Informatique et Libertés) et DPO (Data Protection Officer) ensuite. Ce soldat dédié à la protection des données n’est pas là que pour dire à son employeur ce qu’il faut faire pour rester dans les clous de la réglementation sur les données personnelles ou signaler ce qu’il ne faut pas faire.
    Cette personne dédiée à temps partiel ou à temps complet à ces fonctions a pour but, par son existence et sa déclaration auprès de l’autorité compétente (la CNIL en France), de rassurer celui qui vous a confié, qui vous confie et qui vous confiera encore des données personnelles. Sachant que bientôt la quasi totalité des citoyens et consommateurs déposeront des informations auprès d’organismes ou sur des site Internet essentiellement parce qu’ils ont confiance envers le service utilisé, l’existence de cet intermédiaire entre l’autorité compétente et votre établissement sera à minima essentielle pour ne pas faire fuir les usagers de vos services (Plus de confiance = Plus d’activité).

 

 

Autres avantages collatéraux

En entamant une démarche de mise en conformité avec les lois relatives à la protection des données personnelles, vous contribuez à la diminution de la cybercriminalité dans le monde. En effet, données plus protégées = données difficile à voler par les pirates du Web = moins de pirates = moins de temps perdu à traiter les prélèvements frauduleux, les usurpations d’identité et pannes informatiques.

 

 

Les démarches à accomplir recommandées par Denis JACOPINI

  1. Faire un état des lieux des données personnelles soumises à la réglementation ;
  2. Rechercher la présence ou non de dérogation ou d’exception relatives à votre activité ou aux données personnelles traitées ;
  3. Réaliser une analyse de risque relative aux données personnelles (Denis JACOPINI a spécialement passé la certification ISO 27005 qui concerne les analyses de risques relatives aux données) ;
  4. Mettre en conformité les traitements des données personnelles afin qu’ils répondent aux réglementations (Loi Informatique et Libertés / Loi pour une République Numérique / Règlement Général sur la Protection des Données RGPD) ;
  5. Mettre en place un registre et porter les annotations nécessaires à l’amélioration des traitements ;
  6. Suivre l’évolution de l’établissement, des traitements, des risques et mettre à jour le registre.

 

 


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Par des actions d’expertises, d’audits, de formations et de sensibilisation dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles




 

Réagissez à cet article

 




Cyberattaque mondiale par le cryptovirus Wannacrypt. Pourquoi changer une équipe qui gagne ?

La Cyber-Sécurité, En Ligne, Ordinateur

Cyberattaque mondiale. Pourquoi changer une équipe qui gagne ? 


Des dizaines de milliers d’ordinateurs dans une centaine de pays ont été infectés depuis vendredi par un rançongiciel ou ransomware appelé Wannacry.

Denis JACOPINI Interviewé par RFI et propos personnels

 

 

De quoi s’agit-il ? comment ça marche ?

Depuis vendredi 12 mai 2017, une cyberattaque d’envergue mondiale a touché des dizaines de milliers d’ordinateurs. En fait, peut-être beaucoup plus d’ordinateurs on été infectés car il ne s’agit qu’un nombre estimatif…

Les ordinateur en question ont été infectés par un virus qui s’est introduit dans les systèmes informatiques au travers de la messagerie électronique et d’e-mails.

Ce type de virus, une fois introduit et activé bloque l’usage de votre ordinateur ou de votre système informatique en cryptant vos données. une fois vos données cryptées, un message vous invite à payer une somme d’argent en échange du code qui vous permettre de décrypter vos fichier et de les rendre à nouveau utilisables.

Le virus crypteur de données auquel nous avons à faire face s’appelle WannaCry (probablement un nom de ransomware qui est la contraction de Want a cryt).

 

 

 

 

Quelles suites peut-on donner à ce type d’attaques d’un point de vue judiciaire ?

Dans un monde idéal, il vous suffirait d’aller porter plainte à la Police ou à la Gendarmerie avec les preuves techniques à votre disposition pour qu’une enquête soit ouverte, que l’auteur du pirate soit recherché, retrouvé, arrêté, puis que son matériel saisi.

Des cas précédents ont montré que grâce à ça, des enquêteurs ont réussi à retrouver des clés de décryptage pour les mettre à disposition des victimes sur des sites internet spécialisés comme nomoreransom.org.

Malheureusement, la réalité bien différente. Il est essentiel de recueillir les preuves de cette attaque (ne serait-ce que pour votre assurance et porter plainte), mais une fois la plainte déposée il peut se passer plusieurs plusieurs mois ou plusieurs années avant de retrouver un pirate.

 

Dans ce grand désarrois certains décident de payer la rançon aux pirates pour récupérer l’accès à leurs données mais malheureusement peux nombreux seront qui auront satisfaction.

Dans le cas de cette cyber attaque mondiale, vu que le parquet de Paris se saisit de cette affaire, les choses devraient bouger plus vite.

Les chefs d’accusation qui peuvent être retenus contre les auteurs de cette d’attaque sont ;

  • « accès et maintien frauduleux dans des systèmes de traitement automatisé de données », (deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende lorsque l’accès ou le maintien a entraîné une altération du système),
  • « entraves au fonctionnement » d’un système de traitement automatisé de données (cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende);
  • et « extorsions et tentatives d’extorsions ».

 

 

 

N’est-on pas protégé contre cette forme d’attaque ?

Depuis des dizaines d’années, pirates informatiques et forces de l’ordre jouent au chat et à la souris. La quasi totalité les victimes ayant fait les frais de telles attaques numériques se sont bien rendu compte qu’elle ne recevraient d’aide ni de la Police, ni de la Gendarmerie pour avoir réparation. Particuliers, entreprises, TPE, libéraux PME et même grandes entreprises ayant été piégées par de telles attaques informatiques devraient se poser des questions sur les compétences de leurs informaticiens.

Spécialisés pour être au service de leurs client pour gérer des parcs informatiques, ils assurent l’assistance, la maintenance, l’infogérance, mais pas la sécurité !

Assurer la sécurité informatique et plus particulièrement la sécurité de vos données est un métier à part entière et doit couvrir aussi bien des domaines techniques que pédagogiques pour amener les utilisateurs à faire évoluer leurs réflexes face aux usages du numériques.

 

 

 

Pourquoi changer une équipe qui gagne ?

Le premier virus qui a demandé une rançon date de 1989 et s’appelle PC Cyborg. Certes, il n’y avait pas encore l’Internet qu’on connaît aujourd’hui, mais déjà un mode opératoire habile destiné à tromper la vigilance de l’utilisateur était utilisé.

Depuis que l’internet s’est répandu, les techniques de propagation sont désormais différentes et peuvent s’adapter au support infecté (smartphone,  tablette, PC, Mac et aussi objet connecté) mais la techniques pour s’introduire dans les réseau est depuis toujours la même dans la très grande majorité des cas. Même les virus, ransomwares (rançongiciels) les plus perfectionnés utilisent le bon vieil e-mail piégé ou le site Internet piégé pour s’introduire dans un réseau informatique. Les technique de camouflage, de dissimulation et de propagation vers les autres équipements du réseau peuvent par contre, elles, être extrêmement perfectionnées, mais les techniques pour pénétrer un système sont quant à elles quasiment systématiquement les mêmes.

Pourquoi  faire autrement quand cette technique fonctionne encore !

 

 

 

Comment alors contrer de telles attaques ?

 

La solution n’est pas seulement technique. Certes il faut utiliser des logiciels de sécurité adaptés, mettre en place (et suivre !) des procédures de gestion de sécurité de parc rigoureuses mais ce qui nous paraît essentiel est le changement de comportement des utilisateurs.

C’est pour cela que nous proposons des formations dans le but de changer les réflexes des utilisateurs face à un e-mail, un site internet ou un appel téléphonique suspect. Nous apprenons à nos stagiaires à quoi ressemble le loup afin qu’ils évitent à l’avenir de le faire rentrer dans la bergerie.

 

 

Qui se trouve derrière ces attaques ?

Enquêteurs et experts informatiques internationaux sont lancés sur les traces des pirates informatiques à l’origine de cette cyberattaque. L’attaque est « d’un niveau sans précédent » et « exigera une enquête internationale complexe pour identifier les coupables », a indiqué l’Office européen des polices Europol, en précisant qu’une équipe dédiée au sein de son Centre européen sur la cybercriminalité avait été « spécialement montée pour aider dans cette enquête, et qu’elle jouera un rôle important ».

On évoque désormais « 200.000 victimes dans au moins 150 pays  » (d’après Rob Wainwright, le directeur d’Europol) visés par les pirates informatiques et de nombreuses entreprises ou services publics reconnaissaient avoir été touchés ou avoir fait l’objet d’attaques. Mais il faudra attendre lundi et la réouverture des entreprises pour dresser un bilan plus complet de cette attaque, a-t-il prévenu.

 

Selon nous, si la vague de cyberattaques lancée vendredi semble marquer le pas, de nouvelles offensives sont à craindre. Une version encore plus redoutable de WannaCry risque bien d’arriver. En espérant que les OIV ne soient pas cette fois touchés.

 

 

 


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Par des actions d’expertises, d’audits, de formations et de sensibilisation dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles


 

Réagissez à cet article




Piratage, ransomware, pédophilie, comment prélever et conserver la preuve numérique ?

SAUVEGARDE DE LA PREUVE

Piratage, ransomware, pédophilie, comment prélever et conserver la preuve numérique ?


Vous savez que dans un ordinateur, un téléphone ou tout autre équipement numérique se trouve un preuve irréfutable mais vous ne savez pas comment procéder pour l’extraire ou la copier pour une utilisation en justice. Denis JACOPINI vous donne des éléments de réponse.

L’utilisation d’une preuve en justice, de surcroît numérique, nécessite de prendre de nombreuses précautions afin que son utilisation et sa production en justice ne puisse pas être contestée.

 

 

1/ Apporter tous les éléments relatifs au contexte;

2/ Rendre incontestable l’origine des informations

3/ Rendre incontestable l’extraction des informations

4/ Emettre un rapport détaillant l’ensemble des étapes.

 

 

Pour ces opérations, Denis JACOPINI, expert judiciaire en informatique est spécialisé en extraction de preuves dans le cadre d’un usage pour des procédures pénales.

Que les données soient extraites de téléphones ou d’ordinateurs, nous disposons des techniques les plus modernes pour procéder à l’extraction des données.

  • Duplicateurs avec génération de signature numérique, duplicateurs 1 vers 1, 1 vers 2, 1 vers 3 ou 1 vers 4, SATA, SAS, SSD, IDE, M.2; NVME, SIM…,
  • Bloqueurs USB / Bloqueurs IDE / Bloqueurs SATA / Bloqueurs SIM / Bloqueurs  SD,
  • Outil haut de gamme d’extraction des données dans les téléphones, mêmes les plus récents (apple iphone, nokia, samsung, LG, BlackBerry…)

Duplicateur de disques durs SATA/SAS/USB LOGICUBE-ZClone™Résultat de recherche d'images pour "ufed 4pc ultimate"Résultat de recherche d'images pour "ufed ultimate"Résultat de recherche d'images pour "ufed 4pc ultimate"

Vous souhaitez la copie certifiée conforme d’un disque dur, d’une clé USB, d’une carte SD, d’une carte SIM ou une extraction des données (même effacées) d’un téléphone portable ?

Contactez-nous (confidentialité assurée).

 

 


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Par des actions d’expertises, d’audits, de formations et de sensibilisation dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles


 

Réagissez à cet article

Source : SAUVEGARDE DE LA PREUVE




Les dangers des jouets connectés | Denis JACOPINI

Jouet connecté : après un piratage, les données de 800000 familles fuitent sur le web

Les dangers des jouets connectés | Denis JACOPINI


La gamme Cloudpets de Spiral Toys a été piratée. Plus de 800000 comptes ont été piratés avec les informations qui y sont liées et plus de 2,2 millions de messages vocaux se retrouvent également sur la toile. Les peluches connectées de la marque permettait en effet aux parents et aux enfants de s’échanger des messages par le biais d’une application téléphonique, à travers l’ours en peluche.

Résultat de recherche d'images pour "logo atlantico"

Denis JACOPINI a été Interviewé par la revue Atlantico à ce sujet :

 

 

Atlantico  : Une société d’ours en peluche connectés a été récemment piratée, les messages laissés par les parents à leurs enfants sont désormais hackable. Ce n’est pas la première fois que ce type de piratage arrive, pour protéger nos enfants, devrions-nous les éloigner de ce type de jouets connectés ?

Denis JACOPINI : En effet, au-delà du risque relatif à la protection des données personnelles des enfants et de leurs parents, la revue Que choisir avait déjà alerté les consommateurs en fin 2016 sur des risques inhérents au connexions non sécurisée de plusieurs jouets connectés.

Qui a tenu compte du résultat de cette étude pour revoir la liste des jouets qui seraient présents dans la hotte légendaire ?

La relation entre les enfants et les jouets va bien au-delà de la technologie et des risques qu’elle peut représente.
Les jouets bénéficie également de phénomènes de mode et l’engouement, sauf erreur, se fout bien de la qualité des produits et encore moins de leur sécurité.

Manque de connaissance, inconscience, crédulité ou trop de confiance de la part des parents ? Il est vrai qu’on peut facilement croire que si des jouets se trouvent sur nos rayons, c’est qu’ils ont forcément dû passer avec succès toute une batterie de tests rassurant pour le consommateur.
Pour la part des jouets à usage familial testés, même si les normes EN71 et EN62115 ont été récemment révisées pour répondre aux exigences de la nouvelle directive 2009/48/CE, les validations se reposeront sur des niveaux satisfaisants en terme de propriétés physiques et mécaniques, d’inflammabilité, de propriétés chimiques, électriques ou bien relatives à l’hygiène et à la radioactivité.

Vous l’aurez remarqué, aucun test n’est prévu pour répondre à des mesures ne serait-ce que préventive en terme de protection des données personnelles et encore moins en matière se sécurité numérique.

Alors finalement, pour répondre à votre question : « devrions-nous éloigner les enfants de ce type de jouets connectés ? »
A mon avis, en l’absence de normes protectrices existantes, la prudence devrait être de mise. Certes, il est impossible de se protéger de tout. Cependant, il serait à minima essentiel que les parents soient informés des risques existants et des conséquences possibles que pourraient provoquer des piratages par des personnes mal intentionnées pour prendre des mesures qu’ils jugent utiles.

 

 

Atlantico : Comment pouvons-nous restreindre la possibilité de piratage de données pour ce type d’objet ?

D.J. : La situation confortable serait que le consommateur soit vigilant pour ce qui concerne les mesures de sécurité couvertes par l’appareil et celles qui ne le sont pas. Malheureusement, ces gardes-fous ne sont qu’à l’état d’étude.
Sauf à vous retrouver dans un environnement ou le voisin le plus proche se trouve à plusieurs dizaines de mètres, être prudent dans l’usage de ces objets pourrait par exemple consister à :
– Si le jouet le permet, changer le mot de passe par défaut et mettre en place un mot de passe complexe pour accéder à sa configuration ;
– Si le jouet le permet, activer les connexions sécurisées par cryptage ;
– Si le jouet le permet, désactiver les connexions à partir d’une certaine heure ;
– N’utiliser les jouets connectés que dans des environnements protégés, en raison de la portée limitée des communications Bluetooth (par des distances suffisantes entre le jouet et des pirates éventuels) ;
– Pour les jouets utilisant le Wifi,
– Mettre en place des protections physiques contre les rayonnements électromagnétiques dans certaines directions ;
– Cacher les caméras si elles ne sont pas utilisées ;
– En fin d’utilisation du jouet, ne pas se satisfaire d’éteindre l’appareil qui ne sera peut-être seulement en veille, mais retirer les piles ou placer le jouet dans un espace protégé (fabriquez une cage de Faraday) ;

Enfin, compte tenu que le bon fonctionnement du jouet est lié à l’acceptation des conditions contractuelles d’utilisation des donnés personnelles ne respectent pas les règles européennes relative à la protection de ces données et de la vie privée car les fabricants sont généralement situés hors Europe, ne pas accepter ces conditions reviendrait à être privé de l’usage des fonctions du jouet.

 
Atlantico : Concrètement, les objets connectés sont une porte ouverte à notre intimité, quels sont les dangers liés à ce type d’objets ?

A défaut d’information de la part des fabricants et d’alerte de la part des médias, il serait, à mon avis, adapté que le consommateur reconsidère les objets numériques et particulièrement les objets connectés comme étant des équipements dont les fonctions et conséquences induites risquent de se retourner contre son utilisateur.

L’année dernière, l’association de consommateurs UFC-Que choisir a mis en garde les consommateurs sur le stockage des données. Elle a d’ailleurs saisi sur le sujet la Commission nationale de l’informatique et des libertés et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. En effet, tout ce que disent les enfants à la poupée testée est enregistré et mystérieusement stocké sur des serveurs à l’étranger et géré par la société Nuance Communications. L’Association européenne de défense des consommateurs a déclaré : « Tout ce que l’enfant raconte à sa poupée est transmis à l’entreprise, basée aux États-Unis, Nuance Communications, spécialisée dans la technologie de reconnaissance vocale ».
Quelles sont les conséquences d’un tel usage de nos données ?
L’objectif évident est le matraquage publicitaire des enfants, car certains jouets ont une certaine tendance à faire souvent allusion à l’univers de Disney ou à Nickelodeon par exemple.

Enfin, des tests ont montré qu’un tiers situé à 20 mètres du jouet peut s’y connecter par Bluetooth et entendre ce que dit votre enfant à sa poupée ou à son robot, sans même que vous en soyez averti. La connexion peut même se faire à travers une fenêtre ou un mur en béton et le nom Bluetooth par défaut du jouet connecté, permet très simplement de les identifier.
Plus grave encore… Un tiers peut prendre le contrôle des jouets, et, en plus d’entendre votre enfant, communiquer avec lui à travers la voix du jouet.
Que ça soit en en terme d’écoute et d’espionnage à distance de l’environnement de l’enfant et de celui des parents, ou en terme de prise de contrôle à distance de l’appareil risquant de terroriser ou pire, traumatiser l’enfant, la prudence doit d’abord rester de mise.

 


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Par des actions d’expertises, d’audits, de formations et de sensibilisation dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles




 

Réagissez à cet article

Source : Jouet connecté : après un piratage, les données de 800000 familles fuitent sur le web




Denis JACOPINI s’exprime sur le piratage massif de Yahoo

Denis JACOPINI s’exprime sur le piratage massif de Yahoo


Les données personnelles d’un milliard de comptes Yahoo ont été piratées en 2013. Il s’agit du plus important cas de piratage informatique de l’histoire.

Le géant américain d’internet Yahoo a annoncé avoir été victime en 2013 d’un vol de données informatiques de très grande ampleur. Ce sont en effet les données privées d’un milliard de comptes qui ont été piratées, devenant ainsi le plus important cas de piratage informatique de l’histoire. Ce vol s’ajoute à l’annonce effectuée à la fin de mois de septembre, concernant un autre cas « probablement » distinct de piratage de 500 millions d’utilisateurs.

Ce nouveau piratage a notamment permis de dérober les noms, numéros de téléphone et dates de naissance des clients de Yahoo, ainsi que dans certains cas des questions de sécurité et la réponse correspondante.

Symbolbild Hacker -Cyberangriff (Imago/Reporters)L’annonce du milliard de comptes piratés s’ajoute à celle de septembre annonçant le piratage de 500 millions de comptes Yahoo.

La compagnie affirme cependant que les informations relatives à leurs cartes de crédit ou à leurs comptes bancaires n’ont pas été affectées. L’entreprise de la Silicon Valley n’a pas précisé combien de comptes encore actifs ont été touchés par ce vaste piratage, indiquant seulement qu’elle alertait les utilisateurs potentiellement affectés. Yahoo a ajouté avoir pris des mesures pour sécuriser les comptes, en les forçant par exemple à changer leur mot de passe et en invalidant les questions de sécurité et leurs réponses.

Yahoo a par ailleurs laissé entendre qu’un groupe de hackers lié à un Etat, sans préciser lequel, pourrait être derrière cette importante attaque et a déclaré enquêter sur des cookies qu’ils auraient créés afin d’accéder illicitement aux comptes des utilisateurs.

 

 

L’étendue du risque au-delà de Yahoo

« La manière dont Yahoo a été piraté, c’est ce qui peut arriver à un très grand nombre d’entreprises », explique Denis Jacopini, expert en informatique spécialisé en protection des données personnelles. « Aujourd’hui il n’y a quasiment aucune entreprise qui est protégée contre la fuite de données. C’est un véritable problème, car elles découvrent à postériori qu’elles se sont fait voler des données et donc elles ne peuvent agir que lorsque c’est trop tard », ajoute-t-il.

Le comportement des clients est un enjeu de taille: En effet, nombreux sont les internautes à utiliser les mêmes nom d’utilisateur et mot de passe sur différentes plateformes mail. Un cas concret, très commun est par exemple l’usage du prénom et du nom comme adresse email. Dans le cas où le même mot de passe que celui de Yahoo est utilisé sur les autres plateformes, ce compte est naturellement immédiatement à risque. Même chose sur les réseaux sociaux, puisque les utilisateurs recourent souvent à la même adresse mail pour s’inscrire sur Facebook ou Twitter.

 

 

Comment réagir au piratage?

Dans le cas où vous disposez d’un compte Yahoo compromis, la première action à entreprendre sera évidemment de changer le mot de passe du compte. Mais pas seulement: L’utilisateur affecté devra aussi vérifier les mots de passe de ses comptes sur toutes les autres plateformes afin de s’assurer que non seulement le même mot de passe n’a pas été utilisé, mais également qu’ils soient nettement distincts et pas uniquement une variation du même mot de passe.

Symbolbild Cyber Sicherheit (picture-alliance/dpa/O. Berg)Yahoo recommande à ses utilisateurs de changer immédiatement de mot de passe.

 

 

Une meilleure option serait en outre de toujours opter pour l’authentification en deux étapes, à travers un numéro de téléphone par exemple, afin de rendre extrêmement difficile un éventuel piratage de votre compte. « Changer régulièrement de mot de passe tout le temps n’est peut-être pas finalement la solution d’améliorer les mesures de sécurité. La solution ultime à ce jour et celle que l’ensemble des services internet devraient proposer c’est d’utiliser une méthode d’identification au moins à deux facteurs », indique Denis Jacopini, également spécialiste en cyber-sécurité. « En plus du mot de passe, vous pourrez également par exemple recevoir un SMS vous permettant d’authentifier votre connexion. Là on est dans des niveaux de sécurité très intéressants et relativement rassurants. C’est ce qu’utilisent aujourd’hui la plupart des sociétés qui veulent vraiment se sécuriser et qui veulent avoir un accès à leurs données restreint par des personnes précises. Avec ça on est dans un niveau de sécurité vraiment renforcé », affirme Mr. Jacopini.

Enfin, la vigilance doit demeurer constante lorsque vous recevez tout email qui vous invite à ouvrir un lien demandant vos informations personnelles, ou qui vous demande de télécharger une pièce jointe suspicieuse, afin d’éviter de devenir victime d’un hameçonnage.

 

 

Denis JACOPINI interviewé par Yacine Babouche

 


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Par des actions de formation, de sensibilisation ou d’audits dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles


 

Réagissez à cet article

 




Denis JACOPINI intervient au Conseil de l’Europe lors de la conférence Octopus 2016

Denis JACOPINI intervient au Conseil de l’Europe lors de la conférence Octopus 2016


A l’occasion de sa conférence annuelle consacrée à la lutte de la Cybercriminalité à travers le monde du 16 au 18 Novembre prochain au Conseil de l’Europe, Denis JACOPINI intervient au Workshop n°7

 

 

Au programme :

  • La Convention de Budapest: 15e anniversaire
  • Criminalité et compétence dans le cyberespace : la voie à suivre

Ateliers

  • Coopération entre les fournisseurs de service et les services répressifs en matière de cybercriminalité et de preuve électronique
  • L’accès de la justice pénale aux preuves dans le Cloud: les résultats du groupe sur les preuves dans le Cloud (Cloud Evidence Group)
  • Renforcement des capacités en cybercriminalité: les enseignements tirés
  • L’état de la législation en matière de cybercriminalité en Afrique, en Asie/Pacifique et en Amérique latine/aux Caraïbes
  • Le terrorisme et les technologies de l’information : la perspective de la justice pénale
  • Coopération internationale: amélioration du rôle des points de contact 24/7
  • A la recherche des synergies: politiques et initiatives en cybercriminalité des organisations internationales et du secteur privé

Participation

La conférence sera l’occasion, pour les experts en cybercriminalité des secteurs public et privé ainsi que les organisations internationales et non gouvernementales du monde entier, d’échanger.

 

La conférence Octopus fait partie du projet Cybercrime@Octopus financé par les contributions volontaires de l’Estonie, du Japon, de Monaco, de la Roumanie, du Royaume-Uni, des Etats-Unis d’Amérique et de Microsoft ainsi que du budget du Conseil de l’Europe.
Agenda Octopus 2016

 


Notre métier : Sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Denis JACOPINI anime dans toute le France et à l’étranger des conférences, des tables rondes et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles (Mise en Place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Octopus 2016




Données personnelles en danger : pourquoi il est très important de supprimer vos comptes en ligne que vous n’utilisez plus ?

Données personnelles en danger : pourquoi il est très important de supprimer vos comptes en ligne que vous n’utilisez plus (et pas seulement de les fermer) | Atlantico.fr

Données personnelles en danger : pourquoi il est très important de supprimer vos comptes en ligne que vous n’utilisez plus ?


Atlantico : Le 22 septembre dernier, Yahoo ! révélait que 500 millions de boîtes emails avaient été piratées à la fin de l’année 2014. Quels sont les risques de se voir piraté par une intrusion via des comptes emails dont on ne se sert plus, mais toujours actifs ?

Les actions énoncées ci-dessous que pourraient mener d’éventuels pirates informatiques sont illicites et ne constituent en rien une incitation. Les communiquer a pour seul objectif de sensibiliser des utilisateurs mal informés.

Denis Jacopini : On néglige trop souvent les conséquences d’un piratage de sa propre boite e-mail.

Donnez vos identifiants et vos mots de passe à un pirate Informatique, vous verrez tout ce qu’il peut en faire…

Tout d’abord, il est possible que vous utilisiez la fonction de carnet d’adresse, notamment parce qu’elle est généralement fournie en même temps que la boite à courriers électroniques et parce que c’est du coup bien pratique. Un pirate peut alors par exemple, en votre nom (usurpation d’identité), faire croire au destinataire que c’est vous qui écrivez. Ceci pourra avoir pour effet d’inciter la victime à ouvrir une pièce jointe piégée, cliquer sur un lien piégé ou lui venir en aide à la suite d’un vol de papiers, de téléphone etc. Forcément, si vous recevez un e-mail de la part d’un de vos contacts, puisque vous le connaissez, vous n’allez pas vous méfier de la pièce jointe à ouvrir, ni du lien à cliquer et ni de la demande invoquée. Trop tard vous êtes piégé. Le pirate informatique pourra alors injecter un petit malware (programme malveillant) dans votre ordinateur, et s’adonner à de multiples occupations dont scruter la totalité des informations que votre ordinateur, vos ordinateurs ou réseaux, renferment, et pourquoi pas espionner leurs frappes clavier, faire des captures d’écran, écouter votre microphone, activer et consulter de manière invisible votre webcam….

Ensuite, il pourra par exemple consulter les e-mails que vous avez soigneusement conservés ou que vous avez délicatement classés afin d’en savoir un petit peu plus sur votre vie et votre potentiel financier.

Il pourra également probablement demander à des sites Internet encore liés à cette adresse e-mail, de renvoyer des mots de passe oubliés et pourra alors recevoir des liens pour les réinitialiser.

Enfin, si le pirate connaît votre identifiant et votre mot de passe, il tentera d’utiliser ces informations sur d’autres sites Internet sur lesquels vous auriez pu également vous inscrire tels que Facebook, Twitter, Linked-in, ou d’autres sites bancaires ou de vente en ligne.

 

 

Quels signes doivent nous pousser à nous inquiéter d’un éventuel « hacking » de nos boîtes mails inactives ? Quelles sont les solutions permettant de se prémunir face à de telles intrusions ?

Si votre boite e-mail n’est plus active parce que vous ne l’utilisez plus, les signes d’un éventuel « hacking » sont multiples.

D’abord, le signe qui me parait le plus important est celui d’une personne qui soit vous signale le piratage de votre boite e-mail, soit qui fait référence à un e-mail que vous n’avez jamais envoyé.

Ensuite, la presse et les médias spécialisés n’hésitent pas à relayer les annonces de piratages de boites.

Vous pouvez alors conserver une oreille attentive en vous abonnant à l’un d’eux. Attention aux lanceurs d’alertes de failles de sécurité tels que leakedsource.com. Ce site était rapidement devenu la référence et le meilleur lanceur d’alerte en cas de fuites de données massives suite à un piratage (leak). Bien que créé dans un but louable à la base, le business semble avoir pris le dessus et ce site peut devenir une véritable base de données en libre accès pour les cybercriminels.

Enfin, si vous connaissez encore l’identifiant et le mot de passe de vos boites email, en général les fournisseurs de services vous permettent de visualiser un historique d’utilisation. Le consulter vous permettra de vérifier si ce compte soi-disant inutilisé l’est vraiment.

Avec Hotmail (ou Outlook.com), cliquez sur « Vérifier l’activité récente » dans la section « Sécurité et confidentialité ».

Si vous utilisez Gmail, accédez à vos activités récentes sur Google en allant sur le site https://security.google.com/settings/security/activity ou consultez vos dernières activités sur votre compte Gmail en allant sur la page d’accueil de votre messagerie. Vous aurez un lien « Détails » en bas à droite.

Avec Yahoo, survolez avec la souris votre nom / pseudo en haut à droite, et dans le menu déroulant qui apparaît, cliquez sur « Infos compte ». Votre mot de passe est à nouveau demandé : saisissez-le. Dans la rubrique « Connexion et sécurité » , cliquez sur le dernier lien : « Consulter vos connexions récentes ».

En général de telles intrusions sont possibles soit si vous avez malencontreusement communiqué votre mot de passe à quelqu’un, soit s’il vous l’a volé en se faisant passer pour un tiers de confiance par la technique de phishing, soit, si le fournisseur de services s’est fait voler, pirater sa base de données, comme dans le cas présent avec plus de 500 millions de comptes Yahoo !

Pour se prémunir face à de telles intrusions, il est aujourd’hui essentiel de renforcer sa politique de gestion des mots de passe. Il y a à peine plus d’un mois, dans un article sur Atlantico je donnais toute une série de conseils sur la manière avec laquelle nous devons aujourd’hui choisir les mots de passe ou plutôt des phrases de passe. Ainsi, en cas de piratage d’un service Internet, vous n’aurez aucune inquiétude en cas de réutilisation de votre mot de passe sur d’autres services.

Enfin, vous pouvez aussi activer des fonctions de sécurité renforcée que certains services proposent. Vous recevrez alors soit un SMS qui vous avertira si un accès anormal à votre compte est détecté, soit un code reçu par SMS à saisir sur la page de connexion en plus de l’identifiant et du mot de passe.

 

 

 

Comment réagir si on s’aperçoit que nos boîtes mails obsolètes ont bel et bien été piratées ? Plus globalement, est-il préférable de supprimer nos comptes en ligne lorsque nous ne les utilisons plus ? Si oui, pourquoi et comment s’y prendre ?

Si on s’aperçoit que nos boîtes mails obsolètes ont bel et bien été piratées, à mon avis, c’est trop tard. Votre adresse e-mail et le mot de passe ont probablement déjà été partagés sur de nombreuses plateformes et ont même certainement fait plusieurs fois le tour du monde.

Demandez-vous d’abord quelle est votre priorité : vous protéger ou retrouver l’auteur du piratage ?

Pour retrouver l’auteur du piratage, l’objectif sera de toucher le moins de choses possibles afin de recueillir un maximum de preuves. Si votre priorité s’oriente vers la protection de vos comptes, suivez les conseils ci-dessous.

A ce stade, il est important de savoir si le mot de passe de votre boite e-mail piratée est utilisé ailleurs. Si c’est le cas, il faut changer les mots de passe de la boite e-mail piratée et le mot de passe de chaque service sur lequel ce mot de passe a aussi été utilisé, bien évidemment en veillant à choisir un mot de passe différent pour chaque service.

Ensuite, sans plus attendre, il est important de consulter le contenu de cette boite e-mail piratée et vérifier qu’elle ne renferme pas des informations sensibles tels que des informations bancaires ou des identifiants d’autres comptes internet.

Soit vous ne souhaitez pas conserver la boite e-mail, il faudra alors demander la suppression de votre compte, soit vous comptez la conserver, appliquez votre nouvelle politique de gestion des mots de passe.

Enfin, partez du principe que si votre compte a été volé, la réponse à la question secrète aussi. Prenez désormais l’habitude de choisir pour chaque service Internet des questions secrètes différentes car, piraté et disponible dans le DarkNet (Le Web sombre et illégal) et associée à votre adresse e-mail, ce secret pourrait aussi bien représenter une bonne porte d’entrée pour un futur pirate.

Sachez que la suppression du compte n’annule pas le piratage et n’efface pas réellement toutes les informations associées à votre compte.

Propos recueillis par Chloé Chouraqui 

 


Notre métier : Sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Denis JACOPINI anime dans toute le France et à l’étranger des conférences, des tables rondes et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles (Mise en Place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles




 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Données personnelles en danger : pourquoi il est très important de supprimer vos comptes en ligne que vous n’utilisez plus (et pas seulement de les fermer) | Atlantico.fr




Cybercriminalité : « Il faut qu’on voie que la Côte d’Ivoire réagit » | CIO MAG

Cybercriminalité : « Il faut qu’on voie que la Côte d’Ivoire réagit » | CIO MAG

Cybercriminalité : « Il faut qu’on voie que la Côte d’Ivoire réagit »


« L’enjeu qu’a la Côte d’Ivoire aujourd’hui, c’est justement de dire de manière internationale tout ce qu’elle est en train de mettre en œuvre ici », assure Denis Jacopini, expert informatique assermenté spécialiste en cybercriminalité et protection des données personnelles. Membre de la Compagnie nationale française des experts de Justice en Informatique et techniques associées (CNEJITA), il a participé du 7 au 8 juin 2016 à Abidjan, à la 8ème édition de l’IT Forum Côte d’Ivoire sur la « Transformation numérique face à la protection des utilisateurs ». Loin des clichés et des idées reçues, le professionnel du crime en ligne a confié à CIO Mag l’image que la Côte d’Ivoire donne de l’extérieur et fait des propositions allant dans le sens de l’amélioration de la lutte contre la cybercriminalité. Sensibilisation des décideurs, opérations coup de poing, médiatisation des arrestations… la Côte d’Ivoire est, selon lui, en bonne voie pour renforcer la confiance dans son environnement numérique. 

7 juin 2016. Denis Jacopini à la 8ème édition de l’IT Forum Côte d’Ivoire qui s’est déroulée du 7 au 8 juin dernier à la Maison de l’Entreprise, à Abidjan, sur le thème : « Transformation numérique face à la protection des utilisateurs ».

 

 

 

CIO Mag : Quelle image la Côte d’Ivoire donne-t-elle de l’extérieur dans le domaine de la cybercriminalité ?

Denis Jacopini : Depuis quelques années, la Côte d’Ivoire est connue en Europe comme le pays d’Afrique où se passent la très grande majorité des arnaques sur internet, à un point où lorsque quelqu’un reçoit un email qui vient de Côte d’Ivoire, il pense automatiquement à une arnaque, au mieux se méfie, au pire supprime le message sans même lui accorder la moindre attention. Ainsi, associer la Côte d’Ivoire à des arnaqueurs, n’est pas bon pour l’image du pays. Ceci dit, ma présence ici m’a réconforté.

En lisant la presse spécialisée, dont CIO Mag, je savais déjà que la Côte d’Ivoire réagissait face à ce phénomène, qu’elle mettait en place des méthodes et qu’elle engageait des actions pour permettre à la fois aux directeurs de systèmes d’information – DSI – et aux utilisateurs d’augmenter en compétence et de se soucier de ce problème de sécurité. Et, en venant ici, ça m’a réconforté. Je m’en suis surtout rendu compte au travers du discours du ministre de l’Economie numérique et de la Poste (à l’ouverture de la 8ème édition de l’IT Forum Côte d’Ivoire, NDLR). Il a fait une présentation de la manière dont il voit l’évolution de la Côte d’Ivoire dans le domaine du numérique. Son discours a été rassurant en indiquant que le pays avait à la fois une démarche active dans la cybersécurité et accordait une attention particulière aux moyens permettant d’associer confiance et développement numérique.

On a facilement pu remarquer que le ministre maîtrise le sujet et qu’il sait de quoi il parle. Il est prêt à emmener avec lui le pays dans cette transformation numérique. Quasiment toutes les entreprises vont devoir assurer cette métamorphose. Le pays doit pouvoir les accompagner dans cette transformation numérique. L’enjeu qu’a la Côte d’Ivoire aujourd’hui, c’est justement de dire de manière internationale tout ce qu’elle est en train de mettre en œuvre ici.

 

 

C.M : Selon vous quels sont les actions sur lesquelles la Côte d’Ivoire doit miser pour véritablement restaurer son image et créer un environnement numérique de confiance ?

D.J : A mon avis, ça devrait passer par une médiatisation des arrestations. Il y a des milliers de délinquants ayant organisé et mené des arnaques en tous genres à partir de cybercafés. On apprend de temps en temps sur la presse francophone spécialisée que se sont produites des arrestations mais ça reste sur les journaux peux lus. Il faut vraiment s’intéresser à la Côte d’Ivoire et consulter la presse locale pour le savoir. A mon avis, les actions qui sont faites dans le pays mais aussi tous les accords et toutes les coopérations qui sont établis avec les autres pays doivent internationalement être connues et notamment par le grand public qui a besoin d’être rassuré car régulièrement victime d’actes originaires d’ici.

Lorsqu’il y a une coopération qui est mise en place avec l’ANSSI (l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, NDLR) en France, avec l’OCLCTIC, l’Office centrale de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication, en termes de formation et de sensibilisation en Côte d’Ivoire, il faut que cela se sache. Il faut qu’on voie que la Côte d’Ivoire réagit que les autorités se forment, sont en train de monter en compétence. Maintenant, ce qui manque, ce sont les preuves. Mais les preuves, ce sont effectivement les statistiques pouvant faire mention de l’évolution du nombre d’arrestations que j’espère suivies d’une chute considérable des arnaques qui pourraient venir rassurer les pays victimes. Il y aura toujours des arnaques, mais celles venant de Côte d’Ivoire doivent être combattues sans cesse pour finir par les rendre anecdotiques.

 

 

C.M : Hormis les arrestations, une forte sensibilisation de la jeunesse ivoirienne ne peut-elle pas également contribuer à réduire le nombre d’arnaques venant de la Côte d’Ivoire ?

D.J : D’après ce que j’ai compris, les adolescents ou les jeunes qui sont concernés sont des personnes qui, dans la société, sont déjà en marge des règles. Ils essaient de se débrouiller par leurs propres moyens sans passer par la case Travail, la case Honnêteté. C’est tout aussi grave que de se rapprocher de la drogue. Que fait le pays contre la drogue ? Ce qu’elle fait contre ce fléau, elle doit aussi le faire pour combattre la cybercriminalité. Comme dans d’autres régions du monde, s’attaquer à ce phénomène doit se faire en s’appuyant sur des entraides internationales.

« CE QUI MANQUE MAINTENANT CE SONT LES MOYENS POUR LES POUVOIRS PUBLICS DE MENER DES OPÉRATIONS COUP DE POING. GRÂCE À CELA, IL EST PROBABLE QUE LES JEUNES POUVANT ENCORE CHANGER DE VOIE, LE FERONT PAR PEUR.»

L’analyse des flux financiers au travers de réseaux et des trains de vie incohérents avec les revenus connus sont de bonnes pistes à suivre pour comprendre le phénomène de la cybercriminalité. Ce qui manque maintenant ce sont les moyens pour les pouvoirs publics de mener des opérations coup de poing. Grâce à cela, il est probable que les jeunes pouvant encore changer de voie, le feront par peur. Ensuite, pour ceux qui, influencés, n’auront pas envie de rentrer dans le droit chemin, je pense en effet qu’une une forte sensibilisation pourra évidemment contribuer à réduire le nombre d’arnaques venant de Côte d’Ivoire.

 

 

C.M : Parlant de moyens, n’est-il pas opportun de renforcer la coopération avec la France et des pays comme le Canada pour muscler les opérations terrain, ce d’autant plus que les populations de ces pays sont bien souvent ciblées par les arnaques venant de Côte d’Ivoire ?

D.J : Jusqu’à maintenant, la coopération n’y était pas. Elle était surtout en Europe. En dehors de l’Europe, c’était très difficile d’établir une coopération. Moi, il y a une question que je me pose : pourquoi d’ici ils vont essayer d’arnaquer la France ou le Canada ? Déjà parce qu’il n’y a pas de barrière au niveau de la langue. Puis, ce sont des pays qui ont des moyens. Qui sont prêts à payer pour rencontrer l’amour. On ne va pas essayer d’arnaquer un pays pauvre. Donc, on s’oriente vers ces pays-là.

Depuis maintenant quelques années, au-delà de l’évolution de la législation, la coopération internationale entre pays intérieurs et extérieurs de l’Europe s’est accentuée. Sans que ces pays n’aient forcément ratifié la Convention de Budapest, seul contrat officiel existant et contenant des protocoles d’entraides entre les autorités compétentes des différents pays impliqués, une entraide entre les organes judiciaires s’est naturellement créée. Aujourd’hui, l’entraide internationale est légion. C’est une forme de coopération qui n’a pas besoin de convention et qui, avec certains pays fonctionne très bien. En partie grâce à cela, la Côte d’Ivoire a commencé ces dernières années à s’attaquer au délinquants du numérique, réaliser des arrestations et amplifier ses actions…

 

 

C.M : Vous avez participé à l’IT Forum Côte d’Ivoire 2016 sur la sécurité des utilisateurs des services numériques. Partant de tout ce qui a été dit, comment entrevoyez-vous l’avenir de la Côte d’Ivoire dans 5 à 10 ans ?

D.J : La Côte d’Ivoire est en bonne voie pour sortir la tête de la cybercriminalité. Elle est en bonne voie parce que le combat commence obligatoirement par la sensibilisation des décideurs. Et ce forum a réuni des DSI, des directeurs de la sécurité numérique, des chefs d’entreprises, des officiels, donc des personnes qui décident de l’économie du pays. Si, nous formateurs, consultants, professionnels de la cybersécurité, on a bien fait notre travail pendant ces deux jours, il est clair que les visiteurs sont repartis d’ici avec de nouvelles armes. Maintenant, ceux qui auront été convaincus aujourd’hui ne seront pas forcément ceux qui seront les cibles de demain, des prochaines failles ou des prochaines attaques. Les prochaines victimes continueront à être les utilisateurs imprudents, ignorants et des proies potentielles qui n’ont pas pu être présentes à l’IT Forum. À force de sensibiliser les chefs d’entreprises, les DSI, et de faire en sorte que la sensibilisation à la cybersécurité et aux comportements prudents commence dès l’école, nous auront bientôt une nouvelle génération d’utilisateurs mieux formés et mieux armés.

Un autre phénomène qui tend à être inversé est celui de la faible importance accordée à la sécurité informatique. Quel que soit l’endroit dans le monde, la cybercriminalité est quelque chose d’inévitable et la sécurité informatique, en raison d’une course effrénée à la commercialisation à outrance, a trop longtemps été négligée par les constructeurs et les éditeurs de logiciels. Ils devront sans doute se conformer au concept « Security by design ».

Avant de miser sur sa R&D (Recherche et Développement) pour créer ou répondre à des besoins et commercialiser à tout prix pour rapidement la rentabiliser et ne chercher que les profits financiers, il deviendra bientôt obligatoire de penser sécurité avant de penser rentabilité. Avec l’évolution incoercible du numérique dans notre quotidien (objets connecté, santé connectée, vie connectée), il est indispensable que la sécurité des utilisateurs soit aussi le problème des inventeurs de nos vies numériques et pas seulement de ceux dont le métier est de réparer les bêtises des autres. La Côte d’Ivoire fait désormais partie des pays impliqués par ce combat et je n’ai aucun doute, ce pays se dirige droit vers une explosion de l’usage du numérique et une amélioration de sa lutte contre la cybercriminalité.

 

 

C.M : Au niveau international, quelle est la nouvelle tendance en matière de cybercriminalité?

D.J : Au Forum international de la cybercriminalité (FIC 2016), j’ai assisté à une présentation faite par un chercher en cybersécurité autour de l’étude de l’évolution d’un RAT (Remote Access Tool). Des virus utilisant des failles existent déjà mais la présentation portait sur une nouvelle forme de logiciel malveillant encore plus perfectionné en matière d’impacts et de conséquences sur les postes informatiques des victimes. On connaissait des failles en Flash, en Visual Basic et dans d’autres types de langages mais la faille en Java est une faille qui aujourd’hui peut toucher tous les ordinateurs puisqu’énormément de systèmes et de web services sont conçus autour du langage Java.

J’ai trouvé la présentation très intéressante et j’ai trouvé l’effet dévastateur pour tous ceux qui attraperont ce « Méchangiciel ». A la fin de la présentation, j’ai approché l’intervenant et lui ai demandé quel était le moyen de propagation utilisé par ce virus ingénieux du futur ? Il m’a répondu qu’il se propage tout simplement par pièce jointe dans un e-mail. Ça reste aujourd’hui le principal vecteur de propagation de systèmes malveillants. Surtout, si c’est bien monté avec ce qu’on appelle des techniques d’ingénierie sociale, c’est-à-dire des actes qui permettent de manipuler la personne destinataire du piège, par exemple un CV piégé transmis à une agence d’emploi, rien de plus normal, même s’il est piégé ! C’est pourquoi l’autre vecteur sur lequel j’insiste, c’est le vecteur humain, la sensibilisation des utilisateurs afin d’augmenter le taux de prudence qu’ils doivent avoir lorsqu’ils reçoivent un email. Un email piégé a des caractéristiques que l’on peut assez facilement identifier et qui permettent de dire qu’il y a un risque, et mettre une procédure en cas de doute. Pour moi, même s’il existe des lunettes 3D, des hologrammes, des choses complétement folles au niveau technologique, j’ai l’impression que la propagation de la cybercriminalité va pouvoir se faire encore pendant pas mal de temps dans de vulgaires pièces jointes, et probablement encore dans les arnaques et le phishing.

Une fois que le pirate aura obtenu les clefs il pourra mener son attaque par « Menace Persistante Avancée (Advanced Persistent Threat) », autre grande tendance déjà depuis quelques années et encore pour longtemps !
Article original et propos recueillis par Anselme AKEKO


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Cybercriminalité : « Il faut qu’on voie que la Côte d’Ivoire réagit » | CIO MAG




Denis JACOPINI était présent aux cotés de grands experts en cybersécurité à Abidjan pour le 8ème IT Forum 2016

Le Net Expert Informatique - Expert cybercriminalité, Expert déclarations CNIL, Expert sécurité Informatique, Expert Judiciaire en Informatique, formateur cybercriminalité, formateur CNIL, consultant cybercriminalité, Avignon Vaucluse Aix en Provence Montpellier Marseille Limoges Paris – Denis JACOPINI présent à Abidjan pour le IT Forum 2016 les 7 et 8 juin 2016

Denis JACOPINI était présent aux cotés des plus grands experts en cybersécurité à Abidjan pour le 8ème IT Forum 2016


Denis JACOPIN était présent à l’IT Forum 2016 les 7 et 8 juin derniers. Invité aux cotés des plus grands Experts en Cybersécurité, la 8ème édition de ce Forum a eu pour thème Protection des Données, Gestion de l’identité numérique, Protection des transactions à l’ère du numérique : Risques, Enjeux et Stratégies de mise en oeuvre. Voici ses impressions.

 

 

 

 

Je tiens enfin à remercier tous les partenaires et sponsors sans qui ce Forum n’aurait pas été possible, et enfin, je tiens à remercier chaleureusement le public présent et attentif jusqu’aux ultimes minutes des dernières interventions des panélistes dont j’ai eu l’honneur  et le privilège de faire partie.

 

Durant ces deux jours j’ai à la fois côtoyé des professionnels d’excellente facture et de réputation internationale proposant des produits relatifs à la cybersécurité et d’aide à la transformation numérique., et je me suis retrouvé face à un public d’une attention universitaire, des chefs de grandes entreprises et de grands DSI (Directeurs des Systèmes d’Information) venu écouter les avis et les conseils d’experts et surtout réfléchir avec nous aux moyens à mettre en œuvre pour aider  la Côte d’iVoire à négocier le virage vers un numérique plus sécurisé pour les entreprises et plus rassurant pour les utilisateurs.

 

Dès l’ouverture de l’IT Forum, nous avons été réconfortés par le discours de Monsieur Bruno Nabagné Koné, Ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Côte d’Ivoire rassurant l’assemblée de sa volonté de permettre à son pays une évolution vers un numérique de confiance en ces mots: « Pas de développement économique sans cyber sécurité »

 

Quelques mots échangés avec Monsieur Bruno Nabagné Koné, Ministre de l’Economie numérique et de la Poste m’ont rassuré. Il compte bien tout mettre en œuvre pour respecter ces propos : « Pour que nos pays puissent continuer à tirer le meilleur profit de ces technologies, il faut un environnement où les utilisateurs sont en confiance. ».

Quelques mots échangés avec Monsieur Bruno Nabagné Koné, Ministre de l’Economie numérique et de la Poste m’ont rassuré. Il compte bien tout mettre en œuvre pour respecter ces propos : « Pour que nos pays puissent continuer à tirer le meilleur profit de ces technologies, il faut un environnement où les utilisateurs sont en confiance. ».

 

 

Ce n’est plus seulement au plus haut niveau de l’état, ni au niveau des autorités du pays que cette révolution à lieu. J’ai pu assister à une des étapes essentielles vers une transformation des mentalités numériques et reste persuadé que désormais la Côte d’iVoire pourra aussi compter sur ses DSI pour mettre en application sans relâche les règles de base d’un vrai hygiène informatique.

 

De part notre expérience et notre expertise, nous accompagnerons la Côte d’iVoire dans sa démarche de sensibilisation, de qualification et surtout nous l’aiderons à redorer son blason terni par l’image d’un pays ayant sur son sol brouteurs et autres arnaqueurs.

 

Ce forum a aussi été l’occasion à l’assemblée d’avoir enfin, après un déballage de solutions de sécurité protégeant d’un nombre très restreint de problèmes,  une liste d’un grand nombre d’attaques que la Côte d’iVoire a à craindre et va devoir combattre sans relâche ces prochaines années.
Au cours de nos interventions, nous avons apporté la preuve à l’auditoire que la solution pour lutter contre la cybercriminalité ne peut pas être techniques. En effet, sur un ensemble de 11 techniques d’attaques courantes, Denis JACOPINI a démontré que seulement 3 pouvaient être maîtrisées par la mise en place de solutions techniques parfois coûteuses.

La prochaine étape, indispensable à mon sens, sera la lourde tâche consistant à faire évoluer les mentalités et les comportements des utilisateurs, dernier maillon de la chaîne sur lequel aucun garde fou technique n’est en mesure de totalement compenser son manque de connaissance des bonnes pratiques. Il restera donc une faille essentielle à combler, celle de l’humain qu’il sera nécessaire d’accompagner avec tact et pédagogie.

Photo : Mathieu Photo & Camera



 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Le Net Expert Informatique – Expert cybercriminalité, Expert déclarations CNIL, Expert sécurité Informatique, Expert Judiciaire en Informatique, formateur cybercriminalité, formateur CNIL, consultant cybercriminalité, Avignon Vaucluse Aix en Provence Montpellier Marseille Limoges Paris – Denis JACOPINI présent à Abidjan pour le IT Forum 2016 les 7 et 8 juin 2016