Données personnelles : ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous

Données personnelles: ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous | Slate.fr

Données personnelles : ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous


Depuis les révélations de l’affaire Cambridge Analytica, nos données personnelles sont devenues une réelle préoccupation. Facebook vient tout juste de sortir un nouvel outil qui permet à ses utilisateurs de supprimer plus facilement le contenu qu’ils ont partagé via le réseau social. Mais le mal est fait: votre localisation, l’historique de vos recherches, vos mails, vos téléchargements en torrent… ces informations peuvent se révéler préjudiciables si elles sont exploitées contre vous. Eh oui, c’est bien pire que ce que vous pensiez.

Vos données Google peuvent remplir plusieurs millions de documents Word

– Google vous suit partout. Si la géolocalisation est activée sur votre smartphone, Google sait où vous allez. Il est possible de visualiser une carte de vos déplacements en suivant ce lien: google.com/maps/timeline?… La date et l’heure sont bien sûr indiquées sur chaque entrée GPS…

– Google adapte ses publicités à votre profil. Les renseignements que vous avez partagés sur Google comme votre localisation, votre sexe, votre âge, vos hobbies, votre situation amoureuse ou même votre poids servent à créer votre profil publicitaire. La publicité «Des rencontres près de chez toi», ça vous dit quelque chose?

Pour voir votre profil publicitaire: google.com/settings/ads/

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LE NET EXPERT

 

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Les PME , dépassées par l’arrivée du RGPD ?

Les PME , dépassées par l’arrivée du RGPD ?


Le Règlement Général sur la Protection des Données (GDPR) dont sa application est déjà prévue pour le 25 mai 2018, laisse aux entreprises un peu plus d’une année pour se conformer. Cependant, elles semblent toutefois avoir du mal à lancer les projets adaptés pour assurer leur conformité à ce nouveau Règlement.

 

Au moins c’est la conclusion principale du dernier rapport mené par IDC selon lequel Sur les 700 entreprises interrogées, 77% des décideurs informatiques ne sont pas conscients de l’impact du RGPD sur l’activité de leur entreprise ou n’ont même pas connaissance de ce règlement. Parmi celles qui connaissent le RGPD, 20% affirment y être déjà conformes, 59% travaillent à l’être et 21% avouent ne pas du tout être préparés.

« La protection des données à caractère personnel des clients et partenaires est primordiale pour les entreprises. Elles doivent prendre conscience de la valeur que représentent ces informations et mettre en place des mesures adaptées pour répondre aux obligations du RGPD. », explique Mark CHILD, Research Manager chez IDC. Dans ce sens, les petites et moyennes entreprises reconnaissent que leur logiciel anti-malware est insuffisant dans l’environnement de menace actuel, et la moitié des répondants ont avoué que ce point était le plus important à améliorer…[lire la suite]

 


 

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Source : Les PME , dépassées par l’arrivée du RGPD ? – Globb Security FR




Protection des données personnelles : Ce qui change en 2018 avec le règlement RGPD

Protection des données personnelles: Ce qui change | L'Economiste

Protection des données personnelles : Ce qui change en 2018 avec le règlement RGPD


Le nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles entrera en vigueur le 25 mai 2018. «Ce texte rénove la régulation européenne des données et offre à l’Europe la possibilité de récupérer sa souveraineté numérique…», indique Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

 

Le règlement renforce les droits des personnes à l’ère numérique
Les entreprises doivent se préparer au nouveau cadre juridique
Entrée en vigueur en mai 2018
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En 2016, la Cnil a enregistré 7.703 plaintes (un peu moins que le record de 2015, 7.900 cas). Elles ont concerné principalement les secteurs Internet/télécom et le commerce

«La complexité du règlement avec ses 99 articles et ses 200 considérants ne doit pas masquer pour autant l’essence du texte qui consiste à renforcer la place centrale de l’individu dans l’univers des données», dit-elle. Pour le cas de la France, un projet de loi devra être déposé au Parlement au plus tard en juin 2017 pour garantir une meilleure application du règlement.

■ Nouveau cadre juridique: Le règlement européen constitue une évolution du cadre juridique de la protection des données et permet de construire une régulation commune sur l’ensemble du territoire de l’Union. Globalement, le texte renforce l’obligation des organismes publics et privés de protéger les données personnelles de leurs utilisateurs et clients. En pratique, le droit européen s’appliquera chaque fois qu’un résident européen sera directement visé par un traitement de données, y compris par Internet. La territorialité du droit européen se construit donc désormais autour de la personne. Cela se traduit par l’apparition de nouveaux droits (portabilité des données, limitation du traitement, réparation d’un dommage matériel ou moral…).  Les obligations en matière d’information sont également renforcées notamment en cas de faille de sécurité.

■ L’expression du consentement renforcée: Les utilisateurs doivent être informés de l’usage de leurs données et doivent en principe donner leur accord pour le traitement de leurs données, ou pouvoir s’y opposer. La charge de la preuve du consentement incombe au responsable de traitement. La matérialisation de ce consentement doit être non ambiguë. Le but de cette évolution est d’améliorer l’information qui doit être claire et accessible aux personnes concernées par les traitements de données.

■ Portabilité des données: Ce nouveau droit permet à une personne de récupérer les données qu’elle a fournies sous une forme facilement réutilisable, et, le cas échéant, de les transférer ensuite à un tiers. Il s’agit de redonner aux personnes la maîtrise de leurs données et de compenser en partie l’asymétrie entre le responsable de traitement et la personne concernée.

■ Protection des enfants: L’information sur les traitements de données les concernant doit être rédigée en des termes clairs et simples, que l’enfant peut aisément comprendre. Le consentement doit être recueilli auprès du titulaire de l’autorité parentale. Les Etats membres peuvent abaisser cet âge par la loi, sans toutefois qu’il puisse être inférieur à 13 ans. Devenu adulte, le consentement donné sur un traitement doit pouvoir être retiré et les données effacées.

■ Biométrie: Les données biométriques doivent faire l’objet d’une vigilance particulière. Le règlement européen a consacré le caractère particulier de ces données en les qualifiant de données «sensibles», au même titre que les données concernant la santé, les opinions politiques ou les convictions religieuses, dont le traitement est par principe interdit sauf dans certains cas limitativement énumérés.

■ Open data: Si elle ne concerne pas initialement la protection des données à caractère personnel, le nouveau contexte numérique implique de mieux la prendre en compte. Et ce notamment au niveau de la mise à disposition des données comme de leur réutilisation, la protection de la vie privée. Le nouveau cadre juridique permet cette conciliation.

Les sanctions s’alourdissent

Les autorités de protection pourront imposer des amendes administratives (jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel mondial d’une entreprise). Ces sanctions pécuniaires pourront être prises en complément ou à la place de nombreuses mesures correctrices (ordonner de communiquer à la personne concernée une violation de données, la rectification ou encore la suspension de flux de données vers un pays tiers). Effacer des données ou limiter le traitement ou encore retirer une certification sont sur la liste des dispositions… Ces mesures et sanctions ne seront plus limitées au responsable de traitement mais pourront également être prises à l’égard d’un sous-traitant. Dans l’hypothèse de traitements transfrontaliers, la Cnil travaillera avec d’autres autorités de protection afin qu’une seule décision de sanction soit adoptée par l’autorité chef de file.

[Article original de Fatim-Zahra TOHRY]


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Source : Protection des données personnelles: Ce qui change | L’Economiste




Trump va vendre les informations numériques que vous déposez dans les outils US

vendre vos informations

Trump va vendre les informations numériques que vous déposez dans les outils US


Le Congrès Américain vient de donner le feu vert qui permet aux opérateurs télécoms US de vendre vos informations.

 

Vous utilisez un service Télécom/Internet américain ?

Souriez, vos historiques concernant les sites que vous avez visité, les applications que vous avez utilisé, vos recherches dans un moteur de recherche ou encore le contenu de vos mails, santé et data financières pourront être revendues aux plus offrants.

 

 

Les fournisseurs d’accès à Internet n’attendent plus qu’une signature du président Trump avant qu’ils ne soient libres de prendre, de partager et même de vendre votre historique 2.0… sans votre permission. La résolution a été adoptée par le sénat, la semaine dernière. Le Président élu Trump n’a plus qu’à finaliser le massacre. Car, comme l’explique The Verge, les FAI le faisaient déjà de manière « discrète », voici une loi qui valide définitivement ce pillage et la revente des informations….[lire la suite]

 


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Source : N’utilisez plus les outils US, Trump va vendre vos informations – Data Security BreachData Security Breach




Avec Apple, les données des collégiens migrent aux Etats-Unis

Avec Apple, les données des collégiens migrent aux Etats-Unis


La gestion de certains iPads des collégiens des Hauts de Seine est confiée à Apple School Manager, qui stocke les données aux États-Unis. Et cela inquiète.

 

En septembre 2016, le Conseil Départemental des Hauts de Seine annonçait la signature d’une convention passée avec l’Etat pour « les Collèges numériques et l’innovation pédagogique », s’inscrivant dans le Plan National Numérique de l’Etat. Cet accord prévoit, pour l’année scolaire 2016/2017, la distribution de 4500 tablettes dans différents collèges du département. Coût de l’opération : 3,1 millions d’euros dont 991 000 € cofinancés par l’Etat, soit 2,1 millions d’euros à la charge du département.

Après un appel d’offres, c’est Apple et ses iPad qui ont été choisis par l’assemblée départementale. Dans certains cas, ce déploiement se fera sur la base d’une mutualisation, c’est-à-dire qu’une tablette pourra servir à plusieurs élèves ou enseignants. Pour gérer cette mutualisation, Apple propose un outil de gestion nommé School Manager. Sur le site de la firme, on apprend que la solution permet de « créer automatiquement des identifiants Apple gérés pour tous les élèves et le personnel, configurer les réglages d’inscription des appareils et acheter et distribuer facilement apps, livres et supports pédagogiques ».

Des données stockées aux Etats-Unis

Oui mais voilà, ce service inquiète. En effet, « le service Apple School Manager comporte des données à caractère personnel, relatives aux élèves et aux enseignants, qui sont hébergées sur le territoire des Etats-Unis », peut-on lire dans une lettre du recteur de l’Académie de Versailles. Toujours sur le site d’Apple, un document relatif à « la confidentialité des données des établissements scolaires » souligne, dans un paragraphe sur le transfert des données à l’international : « avec Apple School Manager, les identifiants Apple gérés, iTunes U et iCloud, les données personnelles peuvent être stockées ailleurs que dans leur pays d’origine. Où que les données soient stockées, elles sont assujetties aux mêmes normes et exigences rigoureuses en matière de stockage des données. » Et de préciser que le transfert transatlantique des données est soumis au Safe Harbor (invalidé en octobre 2015) ou à ses successeurs, en l’occurrence le Privacy Shield (déjà contesté). Ainsi, que par « les clauses contractuelles types de l’UE/l’Accord de Transmission à l’étranger de la Suisse, qui ont été ajoutés à l’Accord Apple School Manager ».

Face à cette problématique de localisation des données, le rectorat explique qu’Apple School Manager doit faire l’objet « d’une déclaration normale auprès de la CNIL et d’une information auprès des usagers ». Au nom de l’autonomie des établissements, c’est donc aux principaux des Collèges concernés de faire cette déclaration auprès de la CNIL.

Les Hauts de Seine temporisent

Nous avons sollicité l’avis des différents protagonistes dans cette affaire. En premier lieu, le Conseil Départemental des Hauts de Seine se dit conscient du problème : « dans le cadre du Plan numérique national des collèges, le Département des Hauts-de-Seine a remis à ce jour 3 568 tablettes personnelles à des collégiens et professeurs, sur les 4 500 prévues sur l’année scolaire 2016/2017. Le logiciel Apple School Manager n’est donc actuellement pas utilisé, puisque seules les tablettes mutualisées sont concernées par cette problématique qui retient toute l’attention du Département. »

Il ajoute que « les 932 tablettes restantes, qui seront mutualisées, seront remises après qu’une solution définitive soit trouvée » (sic).  Cette dernière phrase montre que la solution Apple School Manager n’est pas encore mise en œuvre et que des solutions alternatives pourraient être envisagées comme des outils de MDM (Mobile Device Management)…[lire la suite]

 


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Nouvelles tensions autour du Privacy Shield entre l’Europe et les USA

Nouvelles tensions autour du Privacy Shield entre l’Europe et les USA


Une coalition d’associations demande à la Commission européenne de suspendre le nouvel accord sur les données personnelles, intitulé Privacy Shield, si les États-Unis ne réforment pas leur politique en matière de renseignement.

 

Le rejet envers le Privacy Shield ne faiblit pas. Dans une lettre ouverte datée de mars, une coalition d’associations européennes et internationales, dont La Quadrature du Net, demandent aux États-Unis et à l’Union européenne de suspendre l’exécution de ce mécanisme juridique. L’accord transatlantique « ne donne pas assez de garanties à la protection des données personnelles des Européens » jugent-elles.

La raison ? Les lois américaines sur le renseignement actuellement en vigueur outre-Atlantique. « Au moment de l’adoption de cet accord, plusieurs groupes ont souligné que la loi américaine était inadaptée pour protéger les données des européens et ne satisfaisait pas le critère d’« équivalence substantielle » imposé par la Cour de justice de l’Union européenne  », écrivent les signataires.

Ils rappellent qu’ils « ont à plusieurs reprises pointé du doigt les défauts présents dans les mécanismes américains de recours et de supervision des violations de la vie privée, les insuffisances dans les limitations de la collecte, l’accès et l’utilisation des données personnelles, et les incertitudes des garanties écrites ». Pour toutes ces raisons, et sans action du côté américain, la suspension est l’unique solution.

« Sans réelle réforme de la surveillance, nous pensons qu’il est de votre responsabilité, à défaut d’une meilleure option, de suspendre le Privacy Shield. Nous vous exhortons à clarifier ce positionnement pour vos homologues américains » ajoutent les associations. Sinon, « nous considèrerons cela comme un message fort envoyé à l’Union européenne déclarant que nos droits sont sans importance ».

INQUIÉTUDE EN EUROPE

Les associations civiles ne sont pas les seules à s’alarmer des faiblesses du Privacy Shield. L’été dernier, le groupe de l’article 29 (G29), qui rassemble au niveau européen toutes les autorités de protection des données et de la vie privée, comme la Commission nationale de l’informatique et des libertés en France, a ainsi fait part de son inquiétude, après avoir  critiqué le Privacy Shield dans un avis du 13 avril 2016…[lire la suite]


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Source : Privacy Shield : levée de boucliers contre l’accord sur les données personnelles entre l’Europe et les USA – Politique – Numerama




Les CNIL européennes s’inquiètent du décret Trump pour le Privacy Shield

Les CNIL européennes s’inquiètent du décret Trump pour le Privacy Shield


Les CNIL européennes s’inquiètent du récent décret sur l’immigration du Président Trump. Elles veulent s’assurer que le Privacy Shield n’en souffrira pas.

Alors que Donald Trump a annoncé la présentation d’un nouveau décret sur l’immigration la semaine prochaine, les CNIL européennes se sont penchées sur le premier décret, suspendu par la justice. Celui-ci a été pris le 25 janvier dernier et comportait une clause pouvant avoir un impact sur le récent accord de transfert transatlantique des données : le Privacy Shield.

En effet, la clause numéro 14 du décret indique que « les agences devront, dans la mesure permise par la loi en vigueur, s’assurer que leurs politiques de protection des données personnelles excluent les non-citoyens américains et les non-résidents permanents autorisés, des protections offertes par le Privacy Act au regard des informations personnelles identifiables ». Les agences citées dans le texte sont bien évidemment celles du renseignement comme la NSA ou le FBI.  Pour autant cette notion de « pas de protection de la confidentialité pour les citoyens non-américains » heurte l’essence même du Privacy Shield. Pour mémoire, ce dernier érige comme credo le fait que les données des citoyens européens exportées aux Etats-Unis bénéficient de la même protection  que le droit européen…[lire la suite]

 


 

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Source : Privacy Shield : Les CNIL européennes s’inquiètent du décret Trump | Silicon




Le FBI pourra t-il accéder aux mails de Gmail ?

Le FBI pourra t-il accéder aux mails de Gmail ?


Le juge fédéral Thomas Rueter de la cour de Philadelphie a donné son verdict et a statué concernant la saisie de mails depuis des serveurs étrangers, par les autorités américaines. Ce dernier a affirmé : «Même si la récupération de données électroniques par Google à partir de ses multiples centres de données à l’étranger peut en soi représenter un risque d’atteinte à la vie privée, la véritable atteinte intervient au moment de la divulgation aux Etats-Unis».

 

En gros, le juge fédéral a estimé que le fait d’ordonner à Google de remettre aux autorités les courriers électroniques de sa messagerie Gmail, stockés à l’étranger, n’était pas contraire à la loi. La firme de Mountain View devra se conformer aux mandats et perquisitions du FBI. Google a évidemment déclaré qu’il faisait appel de la décision, en se référant à la jurisprudence Microsoft, car une affaire similaire avait donné raison à Microsoft il y a quelques semaines à New York.

Google devra fournir au FBI les mails hébergés à l’étranger

Google ne souhaite pas livrer au FBI les e-mails stockés hors des Etats-Unis, afin de garantir la vie privée de ses usagers aux quatre coins du monde. Sont concernés par la décision du juge fédéral Thomas Rueter, les six serveurs de l’entreprise présents en Belgique, en Finlande, en Irlande, à Taïwan, Singapour et aux Pays-Bas.

Le juge a estimé qu’ « aucune ingérence significative » avec les droits de propriété du titulaire du compte ne pouvait être invoquée concernant les données ciblées, car comme l’a fait remarquer le juge, Google procède déjà régulièrement au transfert de ces données vers ses serveurs aux Etats-Unis, pour ses propres business et sans que les clients en soient forcément informés. Thomas Rueter de la cour de Philadelphie a souligné : « Ces transferts n’interfèrent pas avec l’accès du client ou les droits de propriété des données utilisateur. Même si le transfert interfère avec le contrôle du propriétaire du compte sur ses informations, cette interférence est minime et temporaire ».

Il semble donc que le juge ait retourné les méthodes de Google contre lui-même pour justifier la légalité des saisies des e-mails stockés hors des Etats-Unis au FBI. Du côté de l’entreprise, on s’est contenté de déclarer : « Nous continuerons à repousser les mandats excessifs ».

 

Original de l’article mis en page : Le FBI pourra bien accéder aux mails de Gmail situés à l’étranger

 


 

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Protéger son identité contre le vol sur Internet devrait être une priorité

Protéger son identité contre le vol sur Internet devrait être une priorité


Selon une étude concernant le vol d’identité et menée aux États-Unis par l’entreprise spécialisée dans la cybersécurité mobile Lookout auprès de 2000 clients, les délits concernant les données personnelles sont en pleine expansion. Ils constituent l’un des principaux soucis des usagers d’Internet et de la téléphonie mobile, qu’ils soient particuliers ou entreprises. Actuellement, le vol… Lire la suite

Actuellement, le vol d’identité est considéré comme un phénomène inéluctable d’après les enquêtes réalisées par Lookout. Les résultats démontrent que près de 35 % des sondées ont été victimes de vol d’identité. 41 % affirment que leurs données personnelles ne peuvent plus être sécurisées et, à un moment donné, elles seront inévitablement volées. D’ailleurs, aux États-Unis, le pourcentage d’infraction sur les identités des personnes a augmenté de près de 20 % depuis octobre 2015.

Internet : principal moyen de vol

Lookout affirme que le vol de données personnelles ne se passe plus par les méthodes classiques telles que la fouille des ordures dans les rues ou encore le vol de courrier dans les boîtes aux lettres ou il est très facile d’y trouver des informations permettant d’accéder aux numéros de carte de crédit ou de comptes divers. De nos jours, les criminels sont plus malins et bien plus discrets en usant de moyens sophistiqués et d’Internet comme les techniques de « phishing ».

Cette méthode profite de la faille humaine et non de l’informatique. Les voleurs se font passer pour une banque, un opérateur téléphonique ou une entreprise pour pousser la victime à se connecter sur leur site à travers un faux lien hypertexte. De cette manière, ils peuvent récolter des informations personnelles (des coordonnées bancaires surtout) qu’ils vont utiliser pour réaliser des achats ou des transferts d’argent vers leur compte.

En effet, l’étude menée par Lookout démontre que 60 % des Américains ont effectué à leur insu, des achats à de grandes entreprises de vente en ligne ou des transactions bancaires à cause d’une cyberattaque via de courriels frauduleux d’hameçonnage (phishing).

Les chiffres démontrés par l’étude de Lookout

D’autres chiffres révèlent aussi que les personnes ne se sentent pas en sécurité : 77 % craignent de perdre leur numéro de sécurité sociale, 74 % leurs données bancaires, 71 % leur code et carte de crédit et 56 % leurs données personnelles.

Par ailleurs, la plus grande peur des gens concerne le fait qu’ils ne soient pas immédiatement au courant du vol de leur identité au moment des actes de fraudes commises par les criminels. Selon l’enquête faite par Lookout, une personne victime d’un vol d’identité ne le découvrira que par une lettre postale (33 %), une information télévisée ou radio (31 %) ou un mail inattendu (31 %). Cela résulte du fait que les factures sur les crimes commis lui sont toujours renvoyées plus tard par mail ou par la poste.

Toujours d’après l’étude, 65 % des personnes ayant subi un vol ou une usurpation de leur identité via un site sur lequel elles se sont inscrites n’en seront averties qu’un mois après la cyberattaque. De même, 75 % des usurpés ne connaissent pas les actions à entreprendre dans de telles situations.


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Sursit pour le Privacy Shield ?

Sursit pour le Privacy Shield  ?


Donald Trump a signé un décret où la protection des données n’est pas accordée aux citoyens non-américains. Coup de canif au Privacy Shield ? La Commission européenne temporise.

 

Signant les décrets aussi rapidement qu’il tweete, Donald Trump a paraphé un texte anti-immigration comportant une clause gênante pour le Privacy Shield. Ce dernier est l’accord obtenu aux forceps entre les Etats-Unis et l’Europe  pour remplacer le Safe Harbor, protégeant le transfert des données transatlantiques.

La clause numéro 14 du décret indique que « les agences devront, dans la mesure permise par la loi en vigueur, s’assurer que leurs politiques de protection des données personnelles excluent les non-citoyens américains et les non-résidents permanents autorisés, des protections offertes par le Privacy Act au regard des informations personnelles identifiables. » Les agences citées dans le texte sont bien évidemment celles du renseignement comme la NSA ou le FBI. Pour autant cette notion de « pas de protection de la confidentialité pour les citoyens non-américains » heurte l’essence même du Privacy Shield. Pour mémoire, ce dernier érige comme credo le fait que les données des citoyens européens exportées aux Etats-Unis bénéficient de la même protection  que le droit européen.

Le Parlement européen s’insurge, la Commission européenne temporise

Le rapporteur du Parlement européen en matière de protection de données, Jan Philipp Albrecht, a été un des premiers à réagir sur Twitter. « Si cela est vrai, la Commission européenne doit immédiatement suspendre le Privacy Shield et sanctionner les Etats-Unis en cassant l’accord parapluie US-EU. » La Commission européenne a vite éteint l’incendie en expliquant via un porte-parole que « le décret présidentiel américain n’a aucun impact sur le Privacy Shield, car il n’est pas soumis au Privacy Act ». Et d’ajouter qu’ « un accord complémentaire, l’Umbrella Agreement, va entrer en vigueur le 1er février. Pour finaliser cet accord, le Congrès américain a voté une loi l’année dernière, Judicial Redress Act, qui étend les bénéfices du Privacy Act aux européens en leur donnant accès aux juridictions ».

La Commission européenne reste quand même prudente sur les évolutions réglementaires impactant la protection des données personnelles. « Nous allons  surveiller l’implémentation des différents instruments et regarder de près le moindre changement aux États-Unis qui pourrait avoir un impact sur les droits des Européens en matière de protection de leurs données personnelles. »

Il s’agit néanmoins d’un premier avertissement sur un accord qui est loin de faire l’unanimité. Le G29 reste très critique et aura certainement des choses à dire lors du rapport annuel de révision du Privacy Shield. Enfin, n’oublions pas que l’accord est déjà contesté par des citoyens, comme c’était déjà le cas avec le Safe Harbor par Max Schrems.


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