Ransomware : Locky se fait passer pour un fichier système Windows

Alerte : le Ransomware Locky se fait passer pour un fichier système Windows


Une variante du ransomware Locky se fait passer pour un fichier DLL dans l’espoir de tromper les filtres de sécurité.

 
Toujours plus vicieux. Le ou les groupes de cybercriminels qui se cachent derrière le Locky ne cessent de faire évoluer l’un des plus populaires ransomware de la Toile. Objectif : déjouer les dernières mises à jour des solutions de protection et attraper toujours plus de victimes dans les filets. Victimes qui, rappelons-le, n’auront d’autre choix que de payer une rançon (généralement en bitcoin) pour récupérer leurs données si elles n’ont pas pris soin de faire des sauvegardes.
Aux dernières nouvelles, la dernière variante de Locky se distingue en se cachant derrière un fichier .DLL et non plus derrière un .EXE comme précédemment. Les DLL (Dynamic Link Library) sont des bibliothèques logicielles exploitées par Windows pour exécuter une application. « Ce que nous trouvons le plus intéressant dans cette dernière vague Locky est qu’au lieu de télécharger un binaire EXE, ce composant ransomware arrive maintenant en tant que binaire DLL, soulignent les chercheurs en sécurité de Cyren. Qui plus est, le fichier DLL ainsi téléchargé est personnalisé pour empêcher les scanners de virus de le détecter facilement. »

 

 

Attention au zip

Si le DLL parvient à passer les filtres de sécurité, son exécution reste identique à celle constatée jusqu’à présent, à savoir que le rançongiciel part à la recherche de fichiers à chiffrer avant de rediriger ses victimes vers une page affichant la facture (et la méthodologie du mode de paiement). Petite variante, le mécanisme d’attaque attribue l’extension .zepto aux fichiers devenus illisibles. « Comparé aux précédentes, cette nouvelle variante ajoute un autre niveau d’obscurcissement qui déchiffre et exécute le réel script chargé du téléchargement de Locky », constatent toutefois les chercheurs.

Le mode de distribution et d’infection de JS/Locky.AT!Eldorado, nom de cette nouvelle variante de Locky, n’a, lui, pas changé : il tente toujours de se propager par l’envoi d’un e-mail trompeur invitant à cliquer sur une pièce jointe au format ZIP renfermant le code Javascript qui va déclencher la décompression des fichiers et l’exécution des commandes de téléchargement de l’agent infectieux proprement dit. Etre doublement attentif lors de la réception de ce genre d’e-mail (et éviter de cliquer sur des fichiers ZIP sans être absolument certain de leur origine) reste le meilleur moyen d’éviter de l’infection.

 

Article original de Christophe Lagane


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Ransomware : Locky se fait passer pour un fichier système Windows




Comment se prémunir de la cybercriminalité, ce risque sur Internet pour les particuliers et les professionnels ?

Cybercriminalité | Gouvernement.fr

Comment se prémunir de la cybercriminalité, ce risque sur Internet pour les particuliers et les professionnels ?


En pleine recrudescence, de nombreuses attaques ciblent les particuliers mais aussi les entreprises et les administrations. Elles visent à obtenir des informations personnelles afin de les exploiter ou de les revendre (données bancaires, identifiants de connexion à des sites marchands, etc.). Hameçonnage (phishing) et «Rançongiciel» (ransomware) sont des exemples connus d’actes malveillants portant préjudices aux internautes. Pour s’en prémunir, des réflexes simples existent.

QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TYPES D’ATTAQUES ?

Attaque par hameçonnage (phishing)

L’hameçonnage, phishing ou filoutage est une technique malveillante très courante sur Internet. L’objectif : opérer une usurpation d’identité afin d’obtenir des renseignements personnels et des identifiants bancaires pour en faire un usage criminel.

 

  1. Le cybercriminel se « déguise » en un tiers de confiance (banques, administrations, fournisseurs d’accès à Internet…) et diffuse un mail frauduleux, ou contenant une pièce jointe piégée, à une large liste de contacts. Le mail invite les destinataires à mettre à jour leurs informations personnelles (et souvent bancaires) sur un site internet falsifié vers lequel ils sont redirigés.
  2. La liste comprend un nombre si important de contacts et augmente les chances que l’un des destinataires se sente concerné par le message diffusé.
  3. En un clic, il est redirigé vers le site falsifié qui va recueillir l’ensemble des informations qu’il renseigne.
  4. Ces informations sont alors mises à disposition du cybercriminel qui n’a plus qu’à faire usage des identifiants, mots de passe ou données bancaires récupérées.

Voir la vidéo de la Hackacademy sur le phishing (CIGREF – partenariat ANSSI) 

Pour s’en prémunir :

  • N’ayez pas une confiance aveugle dans le nom de l’expéditeur de l’email. Au moindre doute, n’hésitez pas à contacter l’expéditeur par un autre biais.
  • Méfiez-vous des pièces jointes, elles pourraient être contaminées. Au moindre doute, n’hésitez pas à contacter l’expéditeur pour en connaître la teneur.
  • Ne répondez jamais à une demande d’informations confidentielles par mail.
  • Passez votre souris au-dessus des liens, faites attention aux caractères accentués dans le texte ainsi qu’à la qualité du français ou de la langue pratiquée par votre interlocuteur (ex : orthographe).

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter la page sur les conseils aux usagers qui reprend les bonnes pratiques à mettre en place pour sécuriser ses équipements et ses données.

 

Attaque par «Rançongiciel» (ransomware)

Les rançongiciels sont des programmes informatiques malveillants de plus en plus répandus (ex : Locky, TeslaCrypt, Cryptolocker, etc.). L’objectif : chiffrer des données puis demander à leur propriétaire d’envoyer de l’argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer.

  1. Le cybercriminel  diffuse un mail qui contient des pièces jointes et / ou des liens piégés. Le corps du message contient un message correctement rédigé, parfois en français, qui  demande de payer rapidement une facture par exemple.
  2. En un clic, le logiciel est téléchargé sur l’ordinateur et commence à chiffrer les données personnelles : les documents bureautiques (.doc, .xls, .odf…etc), les photos, la musique, les vidéos…etc.
  3. Les fichiers devenus inaccessibles, un message s’affiche pour réclamer le versement d’une rançon, payable en bitcoin ou via une carte prépayée, en échange de la clé de déchiffrement. Attention, rien n’indique que le déchiffreur en question soit efficace !

Pour s’en prémunir :

  • N’ayez pas une confiance aveugle dans le nom de l’expéditeur de l’email. Au moindre doute, n’hésitez pas à contacter l’expéditeur par un autre biais.
  • Méfiez-vous des pièces jointes et des liens dans les messages dont la provenance est douteuse. Au moindre doute, n’hésitez pas à contacter l’expéditeur pour en connaître la teneur.
  • Effectuez des sauvegardes régulièrement sur des périphériques externes.
  • Mettez à jour régulièrement tous vos principaux logiciels en privilégiant leur mise à jour automatique.

 

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter la page sur les conseils aux usagers qui reprend les bonnes pratiques à mettre en place pour sécuriser ses équipements et ses données.

VOUS ÊTES VICTIME D’UN RANSOMWARE OU DE FISHING ?

Suite à une escroquerie ou une cyberattaque, déposez plainte  auprès d’un service de Police nationale ou de Gendarmerie nationale ou bien adressez un courrier au Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance compétent.

Munissez-vous de tous les renseignements suivants :

  • Références du (ou des) transfert(s) d’argent effectué(s)
  • Références de la (ou des) personne(s) contactée(s): adresse de messagerie ou adresse postale, pseudos utilisés, numéros de téléphone, fax, copie des courriels ou courriers échangés…
  • Numéro complet de votre carte bancaire ayant servi au paiement, référence de votre banque et de votre compte, et copie du relevé de compte bancaire où apparaît le débit frauduleux
  • Tout autre renseignement pouvant aider à l’identification de l’escroc

Vous pouvez également signaler les faits dont vous avez été victime via la plateforme de signalement « Pharos » ou le numéro dédié : 0811 02 02 17

Des services spécialisés se chargent ensuite de l’enquête :

Article original de gouvernement.fr


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Cybercriminalité | Gouvernement.fr




Et si PokemonGo prennait en otage votre téléphone portable?

Et si PokemonGo prennait en otage votre téléphone portable?


Les pirates profitent de la frénésie autour de PokemonGo pour tester de nouveaux pièges comme ce cryptolocker aux couleurs de Niantic.

Est-ce vraiment une surprise ? Pas vraiment en fait ! Un pirate informatique, qui semble être originaire du Maghreb, a lancé un faux PokemonGo que certains internautes n’auraient jamais du attraper. C’est le chercheur Michael Gillespie qui a mis la main sur ce malveillant.

Ce PokemonGo pirate, signé par ce qui semble être un jeune algérien, est capable de chiffrer toutes les données du téléphone piégé, de les télécharger vers le serveur du pirate et d’ouvrir une porte cachée dans le smartphone, histoire que le voyou 2.0 réussisse à s’infiltrer tranquillement dans l’appareil. D’après l’équipe Bleeping Computer, ce ransomware semble préparer une campagne de diffusion à grande échelle. Un ransomware qui utilise un kit dédié aux cryptolockers vendu dans le blackmarket. Heureusement, il est assez basic.

En attendant, ce cryptolocker touche les appareils sous Windows et bloque la lecture des fichiers : .txt, .rtf, .doc, .pdf, .mht, .docx, .xls, .xlsx, .ppt, .pptx, .odt, .jpg, .png, .csv, .sql, .mdb, .sln, .php, .asp, .aspx, .html, .xml, .psd, .htm, .gif, .png. Le microbe ne vise, pour le moment, que les utilisateurs d’Arabie Saoudite.

En cas d’infiltration, le pirate propose de lui écrire à « Vos fichiers ont été chiffrés, le décodage possible via me.blackhat20152015@mt2015.com et je vous remercie d’avance pour votre générosité« .

Article original de Damien Bancal




 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Cryptolocker : Quand PokemonGo prend en otage votre téléphone portable – ZATAZ




Les logiciels indésirables sont 3 fois plus répandus que les malwares

Les logiciels indésirables sont 3 fois plus répandus que les malwares


Google génère 60 millions d’alertes aux logiciels indésirables chaque semaine. Les injecteurs de publicités et autres scarewares se cachent, le plus souvent, dans les offres groupées de logiciels.

Disponible pour Google Chrome, Mozilla Firefox et Apple Safari, la fonction Navigation sécurisée de Google analyse des milliards d’URL. Chaque semaine, elle génère plus de 60 millions d’alertes aux logiciels indésirables, selon Google. C’est trois fois plus que le nombre d’avertissements concernant des programmes malveillants (malwares), tels que les virus, les vers et les chevaux de Troie.

Paiement à l’installation (PPI)

La plupart des alertes aux logiciels non sollicités apparaissent lorsque les utilisateurs téléchargent involontairement un pack de logiciels (software bundles) bardé d’applications additionnelles. Ce modèle peut rapporter au diffuseur jusqu’à 1,50 dollar par installation effective (pay-per-install, PPI).

Outre la cible (les internautes), de nombreux acteurs sont impliqués : annonceurs, réseaux d’affiliation, développeurs, éditeurs et distributeurs des logiciels. Toutes les offres groupées de logiciels ne cachent pas une tentative d’installation de programmes non sollicités. Mais il suffit d’un acteur peu scrupuleux dans la chaîne de distribution pour inverser la tendance.

Injecteurs de publicités

Une étude menée par des chercheurs de Google, de NYU et de l’ICSI de Berkeley, montre que les réseaux PPI fleurissent (une cinquantaine a été analysée). Quatre des réseaux les plus étendus distribuaient régulièrement des injecteurs de publicités, des détourneurs de navigateur et des rogues ou scarewares. Ces derniers sont de faux logiciels de sécurité. Ils prennent la forme de fenêtres d’alerte et prétendent que les fichiers du système utilisé par l’internaute sont infectés…

Par ailleurs, 59 % des offres des réseaux d’affiliation PPI ont été signalées comme étant indésirables par au moins un antivirus. Pour détecter la présence de ces antivirus, les programmes indésirables vont le plus souvent marquer d’une empreinte (fingerprinting) la machine de l’utilisateur. Ils ont aussi recours à d’autres techniques pour contourner les mesures de protection.

Autorégulation

« Ces packs de logiciels sont promus à travers de fausses mises à jour, des contenus bidons et du détournement de marques », explique Google dans un billet de blog. « Ces techniques sont ouvertement présentées sur des forums souterrains comme des moyens destinés à tromper les utilisateurs pour qu’ils téléchargent involontairement des logiciels et acceptent les termes d’installation proposés ».

« Ce modèle décentralisé incite les annonceurs à se concentrer uniquement sur la monétisation, et les éditeurs à maximiser la conversion sans tenir compte de l’expérience utilisateur final », regrettent les chercheurs de Google Kurt Thomas et Juan Elices Crespo.

L’industrie travaille à l’encadrement de ces pratiques. C’est l’objectif affiché de la Clean Software Alliance, regroupement d’acteurs de la distribution de logiciels et d’éditeurs d’antivirus. Impliqué, Google détaillera ses plans cette semaine lors du USENIX Security Symposium d’Austin, Texas.

Article original de Ariane Beky


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Logiciels indésirables : 3 fois plus répandus que les malwares




Ransomware : trois cyber criminels sur quatre prêts à négocier la rançon

Ransomware : trois cyber criminels sur quatre prêts à négocier la rançon

Trois cyber criminels sur quatre prêts à négocier la rançon


Les auteurs de ransomware (logiciels rançonneurs) ne sont pas complètement fermés au dialogue.

 

 

Ces conclusions se basent sur une récente expérience détaillée dans le rapport F-Secure Evaluating the Customer Journey of Crypto-Ransomware and the Paradox Behind It (« Évaluation de l’expérience utilisateurs des victimes de logiciels rançonneurs, récit d’un paradoxe »). Cette étude a pour but d’évaluer « l’expérience utilisateur » de cinq logiciels rançonneurs actuels, dès lors que s’affiche le message réclamant la rançon. Elle retrace les différentes interactions ayant lieu avec les pirates.

Plusieurs conclusions émergent de ce rapport. Tout d’abord, les interfaces utilisateur de logiciels rançonneurs les plus professionnelles ne sont pas nécessairement celles qui offrent le « suivi » le plus adapté.
Les pirates utilisant ransomware sont souvent disposés à négocier le prix de la rançon. Pour trois des quatre logiciels rançonneurs, ils se sont montrés prêts à négocier : la rançon a été revue à la baisse, de 29% en moyenne. Les dates limites, quant à elles, ne sont pas nécessairement gravées dans le marbre. 100% des groupes contactés ont accordé un report de la date limite. L’un des groupes a déclaré qu’une entreprise avait fait appel à lui pour hacker une autre entreprise.

Le rapport souligne également le paradoxe des logiciels rançonneurs : « D’un côté, les auteurs sont des criminels sans scrupules, mais de l’autre, ils doivent établir un degré relatif de confiance avec la victime et être prêts à offrir certains niveaux de « services » pour que cette dernière effectue finalement le paiement ». Les groupes utilisant des ransomware fonctionnent sur le modèle des entreprises : ils possèdent un site internet, une FAQ (Frequently Asked Questions – Foire aux questions), des « essais gratuits » pour le déchiffrement de fichiers et même un chat d’assistance.

« Nous lisons chaque jour des histoires au sujet de logiciels rançonneurs… Dernièrement, le mot ‘épidémie’ a été employé pour faire état de l’ampleur des attaques », explique Sean Sullivan, Security Advisor chez F-Secure. « Nous avons voulu proposer une approche différente face à ces attaques en masse, et également rappeler aux particuliers et aux entreprises ce qu’il est possible de faire pour se protéger de ce type de menaces. Avant même d’être victime d’une attaque, il faut adopter plusieurs réflexes-clés : la mise à jour des logiciels, l’utilisation d’un bon logiciel de cyber protection, la vigilance face aux e-mails suspects et surtout, des sauvegardes régulières ».

Article original de itrmanager


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Ransomware : trois cyber criminels sur quatre prêts à négocier la rançon




Piratage de l’électricité, de l’eau et de la nourriture : comment les cybercriminels peuvent ruiner votre vie ?

Piratage de l’électricité, de l’eau et de la nourriture : comment les cybercriminels peuvent ruiner votre vie ?


On ne cesse de vous le répéter, il est très important de rester au courant des dernières actualités concernant la cybersécurité et ses menaces. Mieux vaut prévenir que guérir.

Cependant, même ceux qui connaissent tout en matière de cybersécurité, qui utilisent des mots de passe fiables et qui les changent régulièrement, qui reconnaissent des messages d’hameçonnage au premier coup d’œil et qui protègent leurs dispositifs avec une excellente solution de sécurité, même ceux qui font tout, ne sont pas totalement à l’abri. Tout simplement parce que nous vivons en société.

industrial-vulnerbilities-featured

 

Le problème est que nous avons le contrôle sur nos objets personnels, mais pas sur celui des équipements industriels, qui est loin de notre portée.

 

 

Vous avez dit cybersécurité ?

Nos experts en cybersécurité ont mené une étude afin de découvrir où nous en sommes concernant la sécurité des systèmes de contrôle industriel.

Shodan, le moteur de recherche pour les dispositifs connectés, nous a montré que 188 019 systèmes industriels dans 170 pays sont accessibles sur Internet. La majorité d’entre eux sont localisés aux Etats-Unis (30,5%) et en Europe, essentiellement en Allemagne (13,9%), Espagne (5,9%) et en France (5,6%).

<blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded

is-deciderHtmlWhitespace" cite="https://twitter.com/kaspersky/status/752570557200265216" data-tweet-id="752570557200265216" data-scribe="section:subject">

Industrial threat landscape https://kas.pr/MY6j 

 

 

92% (172 982) des systèmes de contrôle industriel (SCI) détectés sont vulnérables. Lamentablement, 87% ont un niveau de risque moyen de bugs et 7% connaissent des problèmes critiques.

Ces cinq dernières années, les experts ont méticuleusement examiné de tels systèmes et y ont découvert de nombreuses failles de sécurité. Durant ce laps de temps, le nombre de vulnérabilités dans les composants SCI a multiplié par dix.

Parmi les systèmes que nos experts ont analysés, 91,6% ont utilisé des protocoles non sécurisés, en donnant l’opportunité aux cybercriminels d’intercepter ou de modifier les données utilisant des attaques de l’homme du milieu.

Egalement, 7,2% (environ 13 700) des systèmes appartiennent à de grandes compagnies aéronautiques, des transports et de l’énergie, pétrolières et gazières, métallurgiques, de l’industrie alimentaire, de la construction et autres secteurs primordiaux.

<blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded

is-deciderHtmlWhitespace" cite="https://twitter.com/kaspersky/status/601876502058262528" data-tweet-id="601876502058262528" data-scribe="section:subject">

Maritime industry is easy meat for cyber criminals – http://ow.ly/Nio2a 

 

En d’autres termes, des hackers qualifiés peuvent influencer n’importe quel secteur économique. Leurs victimes (les entreprises piratées) porteraient préjudice à des milliers ou millions de personnes en leur fournissant de l’eau contaminée ou de la nourriture immangeable, ou en leur coupant le chauffage en plein hiver.

 

 

Qu’est-ce que cela implique pour nous tous ?

Les possibles effets et conclusions dépendent des entreprises que les cybercriminels visent, et quel SCI elles utilisent.

Nous avons connaissance de quelques exemples de piratages industriels. En décembre 2015, la moitié des maisons de la ville ukrainienne Ivano-Frankivsk s’étaient retrouvées sans électricité à cause du piratage d’un générateur électrique. La même année avait également eu lieu une attaque de l’entreprise Kemuri Water.

Comme si cela ne suffisait pas, l’aéroport Frédéric Chopin de Varsovie avait aussi été la cible d’une attaque. Et un an plus tôt, des hackers avaient perturbé l’opération d’un haut-fourneau dans une aciérie en Allemagne.

<blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded

is-deciderHtmlWhitespace" cite="https://twitter.com/kaspersky/status/634086251205926913" data-tweet-id="634086251205926913" data-scribe="section:subject">

Black Hat and DEF CON: Hacking a chemical plant –https://kas.pr/RT61 

Photo published for Black Hat and DEF CON: Hacking a chemical plant

Black Hat and DEF CON: Hacking a chemical plant

Since there’s nothing unhackable in this world, why should chemical plants should be the exception?

blog.kaspersky.com

 

Globalement, la sécurité des systèmes de contrôle industriel laisse encore à désirer. Kaspersky Lab a émis à plusieurs reprises des mises en garde concernant ces risques, mais d’éternels insatisfaits trouvent en général la parade : informez-nous de cas réels où ces vulnérabilités ontvraiment été exploitées. Malheureusement, on peut désormais le faire.

 

 

Bien évidemment, une personne seule ne peut pas faire grand-chose pour résoudre un problème systémique. Un équipement industriel ne peut pas être changé du jour au lendemain ou même en l’espace d’une année. Toutefois, et comme nous l’avons déjà dit, la défense la plus importante en matière de cybersécurité est de rester informés. Plus de personnes sont au courant du problème, et plus il y a de chances pour que les infrastructures industrielles soient à l’abri d’attaques néfastes.

Article original de John Snow


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Piratage de l’électricité, de l’eau et de la nourriture : comment les cybercriminels peuvent ruiner votre vie. | Nous utilisons les mots pour sauver le monde | Le blog officiel de Kaspersky Lab en français.




Les meilleurs anti-malware gratuits du moment

Les meilleurs anti-malware gratuits du moment


Les menaces sont omnipresentes sur internet. La performance des antivirus est alors remise en question. En effet, dans certains cas, ils ne sont pas assez puissants pour bloquer ces malwares. Le recours aux meilleurs logiciels anti-malware s’avère alors indispensable.

 

L’IObit Malware Fighter : fiable et s’adapte bien
Ce logiciel est gratuit pour repérer et lutter contre les malwares. Utilitaire efficace contre les adwares, chevaux de Troie, vers, keyloggers, etc, il se complète parfaitement avec un antivirus. Il offre une protection instantanée, une analyse heuristique, et le choix de recourir à un scan manuel. Il n’existe qu’en version anglaise et s’adapte à tous systèmes d’exploitation Microsoft, allant de Windows XP à Windows 10.

 

 

Le Spybot – Search& Destroy : l’anti-malware recherche et destruction par excellence
Celui-ci, également gratuit a la même capacité que le précédent. Il a deux sortes d’interface, l’une pour les néophytes et l’autre pour les professionnels. Ce logiciel protège les navigateurs contre les menaces et permet une analyse manuelle du système. Disponible seulement en anglais, il s’adapte sur les mêmes systèmes d’exploitation quel’ L’IObit Malware Fighter .

 

 

L’AdwCleaner : le suppléant fiable
L’AdwCleaner est un logiciel gratuit qui détecte et supprime les malwares. Il est efficace contre les adwares, toolbars, PUP/LPI ethijackers. C’est un utilitaire qui fonctionne uniquement par analyse manuelle mais il faut disposer de la dernière version. L’AdwCleaner est un excellent complément d’un antivirus ou un autre logiciel anti-malwares. Il est disponible en langue française et dispose d’une même adaptabilité de système que les deux premiers logiciels.

 

 

Emsisoft Anti-Malware : le bilingue
A la différence des trois premiers logiciels, celui-ci est payant. Sa validité est de 30 jours pour épargner votre système contre les menaces de types cheval de Troie, vers, spywares, etc. Il se complète à 100 % avec un antivirus classique. Il offre la possibilité de scanner manuellement le système et permet une surveillance instantanée, de même qu’une analyse heuristique. Il est disponible à la fois en anglais et en français. Cet anti-malware s’adapte sur tous systèmes de Windows XP à Windows 10.

 

 

Le Malwarebytes Anti-Malware : bref, mais efficace
Ce logiciel possède un arsenal complet pour tenir éloignés tous les malwares. Il est efficace contre les spamgiciels, les chevaux de Troie, les spywares, etc. Son scanner manuel et analyse heuristique constituent un appui optimal pour un antivirus. Il est également disponible en bilingue. Sa validité n’est que de 14 jours.

 

 

TDSS Killer : le tueur de malware
Le TDSS Killer est un anti-malware de Kaspersky. Sa fonction majeure est de détecter et supprimer les infections de type rootkit. Son analyse se fait uniquement en mode manuelle. Le savoir-faire de Kaspersky est une garantie chez le TDSS Killer pour déceler les malwares dissimulés. Son point faible est sa seule disponibilité en anglais.

 

 

En somme, même si les antivirus classiques sont conçus pour se parer aux menaces, il arrive que les malwares les contournent. C’est pourquoi il est mieux de se doter d’un logiciel anti-malware efficace. Il est même prudent d’en recourir à plusieurs.

Article original de Sekurigi


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Les meilleurs anti-malware gratuits du moment – @Sekurigi




Trois histoires vrais de vies inquiétées par du piratage informatique ciblé

Trois histoires vrais de vies inquiétées par du piratage informatique ciblé


L’expérience le prouve : même les vieux habitués d’Internet n’arrivent pas toujours à se protéger des piratages ciblés. Étant donné que notre vie quotidienne devient de plus en plus connectée à Internet et à d’autres réseaux, la sécurité en ligne s’est convertie comme un besoin impératif.

 

La plupart d’entre nous ont un email, un compte sur les réseaux sociaux et une banque en ligne. On commande sur le web, et utilisons notre mobile pour nous connecter à Internet (par exemple, dans les solutions de l’authentification à deux facteurs) et pour d’autres choses tout aussi importantes. Malheureusement, aucun de ces systèmes n’est 100% sûr.

Plus nous interagissons en ligne et plus nous devenons les cibles de hackers sournois. Les spécialistes en sécurité appellent ce phénomène  » la surface d’attaque « . Plus la surface est grande et plus l’attaque est facile à réaliser. Si vous jetez un coup d’œil à ces trois histoires qui ont eu lieu ces trois dernières années, vous comprendrez parfaitement le fonctionnement de cette attaque.

1. Comment détourner un compte : faut-il le pirater ou simplement passer un coup de fil ?

Un des outils les plus puissants utilisés par les hackers est le  » piratage humain  » ou l’ingénierie sociale. Le 26 février dernier, le rédacteur en chef de Fusion Kevin Roose, a voulu vérifier s’il était aussi puissant qu’il n’y paraissait. Jessica Clark, ingénieure sociale spécialisée en piratage informatique et l’expert en sécurité Dan Tentler ont tout deux accepté ce défi.

Jessica avait parié qu’elle pouvait pirater la boîte mail de Kévin rien qu’avec un email, et sans grande difficulté elle y est arrivé. Tout d’abord, l’équipe de Jessica a dressé un profil de 13 pages qui définissait quel genre d’homme il était, ses goûts, etc, provenant de données collectées de diverses sources publiques.

Après avoir préparé le terrain, Jessica a piraté le numéro mobile de Kévin et appelé sa compagnie de téléphone. Pour rendre la situation encore plus réelle, elle ajouta un fond sonore d’un bébé en train de pleurer.

Jessica se présenta comme étant la femme de Roose. L’excuse inventée par cette dernière fut qu’elle et son  » mari  » devaient faire un prêt, mais qu’elle avait oublié l’email qu’ils utilisaient en commun, en se faisant passer pour une mère de famille désespérée et fragile. Accompagnée des cris du bébé, Jessica ne mit pas longtemps à convaincre le service technique de réinitialiser le mot de passe du mail et ainsi d’y avoir pleinement accès.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=bjYhmX_OUQQ?version=3&rel=1&fs=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&wmode=transparent]

Dan Tentler a accompli cette tâche avec l’aide de l’hameçonnage. Tout d’abord, il avait remarqué que Kevin possédait un blog sur Squarespace et lui envoya un faux email officiel depuis la plateforme, dans lequel les administrateurs de Squarespace demandaient aux utilisateurs de mettre à jour le certificat SSL (Secure Sockets Layer) pour des questions de  » sécurité « , permettant ainsi à Tentler d’accéder à l’ordinateur de Kévin. Dan créa de nombreux faux pop-up demandant à Roose des informations bien spécifiques et le tour était joué.

Tentler réussit à obtenir l’accès à ses données bancaires, son email, ses identifiants sur les sites web, ainsi que ses données de cartes de crédit, son numéro de sécurité sociale. De l’écran de son ordinateur, il capturait des photos toutes les deux minutes et ce pendant 48h.

<blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded

is-deciderHtmlWhitespace" cite="https://twitter.com/kaspersky/status/675390994137894912" data-tweet-id="675390994137894912" data-scribe="section:subject">

What is phishing and why should you care? Find outhttps://kas.pr/6bpe 

2. Comment détourner de l’argent à un ingénieur informatique en moins d’une nuit

Au printemps 2015, le développeur de logiciels Partap Davis a perdu 3000$. Durant une nuit, en seulement quelques heures, un hacker inconnu a obtenu l’accès de ses comptes mail, son numéro de téléphone et son Twitter. Le coupable a contourné habilement le système de l’authentification à deux facteurs et littéralement vidé le portefeuille des bitcoins de Partap. Comme vous devez sans doute l’imaginer, Davis a passé une mauvaise journée le lendemain.

Il est important de noter que Partap est une pointure concernant l’usage d’Internet : il choisit toujours des mots de passe fiables et ne clique jamais sur des liens malveillants. Son email est protégé avec le système d’authentification à deux facteurs de Google, ce qui veut dire que lorsqu’il se connecte depuis un nouvel ordinateur, il doit taper les six numéros envoyés sur son mobile.

<blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded

is-deciderHtmlWhitespace" cite="https://twitter.com/verge/status/573136379837857793" data-tweet-id="573136379837857793" data-scribe="section:subject">

Anatomy of a hack: a step-by-step account of an overnight digital heist http://www.theverge.com/a/anatomy-of-a-hack 

Davis gardait ses économies sur trois portefeuilles Bitcoin, protégés par un autre service d’authentification à deux facteurs, conçu par l’application mobile Authy. Même si Davis utilisait toutes ces mesures de sécurité prévoyantes, ça ne l’a pas empêché de se faire pirater.

Suite à cet incident, Davis était très en colère et a passé plusieurs semaines à la recherche du coupable. Il a également contacté et mobilisé des journalistes de The Verge pour l’enquête. Tous ensemble, ils sont parvenus à trouver comment le piratage avait été exécuté. Davis utilisait comme mail principal l’adresse suivante : Patrap@mail. Tous les mails furent envoyés à une adresse Gmail plus difficile à mémoriser (étant donné que Patrap@gmail était déjà utilisé).

Pendant plusieurs mois, quiconque pouvait ensuite se rendre sur la page Hackforum et acheter un script spécial afin d’obtenir les mots de passe qui se trouvaient dans la boite mail. Apparemment, le script était utilisé pour contourner l’authentification à deux facteurs et changer le mot de passe de Davis.

<blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded

is-deciderHtmlWhitespace" cite="https://twitter.com/kaspersky/status/708316552937000961" data-tweet-id="708316552937000961" data-scribe="section:subject">

Unfortunately two-factor authentication can’t save you from Trojans https://kas.pr/S4jV 

Ensuite, l’hacker a fait une demande de nouveau mot de passe depuis le compte de Davis et demandé au service client de transférer les appels entrants à un numéro de Long Beach (ville en Californie). Une fois le mail de confirmation reçu, le service technique a donné le contrôle des appels à l’hacker. Avec une telle technique, il n’était pas bien difficile de contourner l’authentification à deux facteurs de Google et avoir accès au compte Gmail de Davis.
Pour surmonter cet obstacle, l’hacker a tout simplement réinitialisé l’application sur son téléphone en utilisant une adresse mail.com et une nouvelle confirmation de code, envoyée de nouveau via un appel vocal. Une fois que l’hacker mit la main sur toutes les mesures de sécurité, il changea les mots de passe des portefeuilles Bitcoin de Davis, en utilisant Authy et l’adresse email .com afin de lui détourner de l’argent.

L’argent des deux autres comptes est resté intact, l’un des services interdisant le retrait des fonds 48h après le changement du mot de passe, et l’autre demandant une copie du permis de conduire de Davis, que l’hacker n’avait pas en sa possession.

3. La menace rôde sur nos vies

Comme l’a écrit le journal Fusion en octobre 2015, la vie de la famille Straters s’est retrouvée anéantie à cause d’une pizza. Il y a plusieurs années, des cafés et restaurants locaux se sont installés sur leur arrière-cour, les envahissant de pizzas, tartes et toute sorte de nourriture.

Peu de temps après, des camions de remorquage ont déboulé munis de grandes quantités de sable et de gravier, tout un chantier s’était installé sans aucune autorisation au préalable. Malheureusement, il ne s’agissait que de la partie visible de l’iceberg comparé au cauchemar des trois années suivantes.

<blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded

is-deciderHtmlWhitespace" cite="https://twitter.com/Techmeme/status/658336231734902784" data-tweet-id="658336231734902784" data-scribe="section:subject">

How the Strater family endured 3 years of online harassment, hacked accounts, and swatting http://fusion.net/story/212802/haunted-by-hackers-a-suburban-familys-digital-ghost-story/ http://www.techmeme.com/151025/p4#025p4 

Photo published for Haunted by hackers: A suburban family's digital ghost story

Haunted by hackers: A suburban family’s digital ghost story

A suburban Illinois family has had their lives ruined by hackers.

fusion.net

Paul Strater, ingénieur du son pour une chaine de télé locale et sa femme, Amy Strater, ancienne directrice générale d’un hôpital, ont été tout deux victimes d’un hacker inconnu ou de tout un groupe. Il s’avérait que leur fils Blair était en contact avec un groupe de cybercriminels. Les autorités ont reçu des menaces de bombe signées du nom du couple. Les hackers ont utilisé le compte d’Amy pour publier une attaque planifiée dans une école primaire, dans lequel figurait ce commentaire  » Je tirerai sur votre école « . La police faisait des visites régulières à leur domicile, n’améliorant en rien les relations du couple avec leur voisinage, qui à force se demandait ce qu’il se passait.

Les hackers ont même réussi à pirater le compte officiel de Tesla Motors et posté un message qui encourageait les fans de la page à appeler les Strater, en échange de gagner une voiture Tesla. Les Strater  » croulaient sous les appels téléphoniques « , environ cinq par minute, provenant des  » admirateurs  » de Tesla, désireux de gagner la voiture. Un jour, un homme s’est même présenté au domicile des Strater en demandant aux propriétaires d’ouvrir leur garage, prétendant qu’ils cachaient la Tesla à l’intérieur.

<blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded

is-deciderHtmlWhitespace" cite="https://twitter.com/rootworx/status/592098596864040960" data-tweet-id="592098596864040960" data-scribe="section:subject">

Again, There is no free car, I did not hack Elon Musk or Tesla’s Twitter account. A Finnish child is having fun at your (and my) expense.

Paul tenta de démanteler le groupe d’hackers en changeant tous les mots de passe de ses comptes et en donnant l’ordre aux patrons des restaurants locaux de ne rien dévoiler sur leur adresse. Il contacta également le Département de Police d’Oswego en leur demandant de vérifier à l’avance si une urgence était bien réelle, avant d’envoyer des renforts. En conséquence de tous ces problèmes, Paul et Amy finirent par divorcer.

Les attaques ont continué par la suite. Les réseaux sociaux d’Amy ont été piratés et utilisés pour publier toute une série de revendications racistes, ce qui a causé la perte de son emploi. Elle fut licenciée malgré avoir dit à ses supérieurs qu’elle et sa famille étaient les victimes de hackers et que leur vie s’était transformée en un véritable cauchemar.

Amy réussit à temps à reprendre le contrôle de son LinkedIn et à supprimer son compte Twitter. Malheureusement, elle était incapable de retrouver un travail dans sa branche à cause de ce qui s’était passé. Elle fut contrainte de travailler chez Uber pour arrondir ses fins de mois, mais disposait de ressources insuffisantes pour payer son loyer.

» Avant, lorsqu’on tapait son nom sur Google, on pouvait voir ses nombreux articles scientifiques et son travail admirable  » a déclaré son fils Blair au journal Fusion.  » Désormais, on ne voit plus que des hackers, hackers, hackers « .

De nombreuses personnes ont critiqué Blair Strater pour avoir été impliqué lui-même dans de nombreux réseaux de cybercriminels, où il n’arrivait pas à se faire d’amis. Dans le cas précis de la famille Strater, les parents de Blair ont payé pour les  » crimes  » de leur fils, alors qu’eux n’avaient absolument rien à voir avec les hackers.

Article original de Kate Kochetkova

 

Denis JACOPINI ne peut que vous recommander d’être prudent. 

Si vous désirez être sensibilisé aux risques d’arnaques et de piratages afin d’en être protégés, n’hésitez pas à nous contacter, nous pouvons animer conférences, formations auprès des équipes dirigeantes et opérationnelles.

La sécurité informatique et la sécurité de vos données est plus devenu une affaire de Qualité (QSE) plutôt qu’un problème traité par des informaticiens.

Vous souhaitez être aidé ? Contactez-nous

 


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Comment pirater, détourner de l’argent et rendre la vie de quelqu’un impossible sur Internet : trois histoires inquiétantes de piratages ciblés. | Nous utilisons les mots pour sauver le monde | Le blog officiel de Kaspersky Lab en français.




Rançongiciels : « Désormais, plus besoin de kidnapper vos enfants, on s’en prend à vos données »

Rançongiciels : « Désormais, plus besoin de kidnapper vos enfants, on s’en prend à vos données »

Rançongiciels : « Désormais, plus besoin de kidnapper vos enfants, on s’en prend à vos données »


Locky, TeslaCrypt, Cryptolocker, Cryptowall… Depuis plusieurs mois, les rançongiciels (« ransomware »), ces virus informatiques qui rendent illisibles les données d’un utilisateur puis lui réclament une somme d’argent afin de les déverrouiller, sont une préoccupation croissante des autorités. Le commissaire François-Xavier Masson, chef de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication, une unité de la police spécialisée dans la criminalité informatique, explique au Monde les dangers de cette menace.

 

Combien y a-t-il d’attaques par rançongiciel en France ?

On ne le sait pas avec précision, nous n’avons pas fait d’étude précise à ce sujet. Statistiquement, le rançongiciel ne correspond pas à une infraction pénale précise et il recoupe parfois l’intrusion dans un système automatisé de traitement de données. Il faudrait affiner le cadre car nous avons besoin de connaître l’état de la menace.

Avez-vous quand même une idée de l’évolution du phénomène ?

L’extorsion numérique est clairement à la hausse, c’est la grande tendance en termes de cybercriminalité depuis 2013. Tout le monde est ciblé : les particuliers, les entreprises, même l’Etat. Les attaques gagnent en sophistication et en intensité. Il y a aussi une industrialisation et une professionnalisation. La criminalité informatique est une criminalité de masse : d’un simple clic on peut atteindre des millions de machines. Désormais, il n’y a plus besoin de vous mettre un couteau sous la gorge ou de kidnapper vos enfants, on s’en prend à vos données.

Les victimes ont-elles le réflexe de porter plainte ?

Certaines victimes paient sans porter plainte. Ce calcul est fait par les entreprises qui estiment que c’est plus pratique de payer la rançon – dont le montant n’est pas toujours très élevé, de l’ordre de quelques bitcoins ou dizaines de bitcoins – et qu’en portant plainte, elles terniront leur image et ne récupéreront pas nécessairement leurs données. Elles pensent aussi que payer la rançon coûtera moins cher que de payer une entreprise pour nettoyer leurs réseaux informatiques et installer des protections plus solides. C’est une vision de court terme. Nous recommandons de ne pas payer la rançon afin de ne pas alimenter le système. Si l’on arrête de payer les rançons, les criminels y réfléchiront à deux fois. C’est la même doctrine qu’en matière de criminalité organisée.

Qu’est-ce qui pousse à porter plainte ?

Chaque cas est unique mais généralement, c’est parce que c’est la politique de l’entreprise ou parce que le montant de la rançon est trop élevé.

Qui sont les victimes ?

Il s’agit beaucoup de petites et moyennes entreprises, par exemple des cabinets de notaires, d’avocats, d’architectes, qui ont des failles dans leur système informatique, qui n’ont pas fait les investissements nécessaires ou ne connaissent pas forcément le sujet. Les cybercriminels vont toujours profiter des systèmes informatiques vulnérables.

Quel est votre rôle dans la lutte contre les rançongiciels ?

La première mission, c’est bien sûr l’enquête. Mais nous avons aussi un rôle de prévention : on dit que la sécurité a un coût mais celui-ci est toujours inférieur à celui d’une réparation après un piratage. Enfin, de plus en plus, nous offrons des solutions de remédiation : nous proposons des synergies avec des entreprises privées, des éditeurs antivirus. On développe des partenariats avec ceux qui sont capables de développer des solutions. Si on peut désinfecter les machines nous-mêmes, on le propose, mais une fois que c’est chiffré, cela devient très compliqué : je n’ai pas d’exemple de rançongiciel qu’on ait réussi à déverrouiller.

Quel rapport entretenez-vous avec les entreprises ?

On ne peut pas faire l’économie de partenariats avec le secteur privé. Nous pourrions développer nos propres logiciels mais ce serait trop long et coûteux. Il y a des entreprises qui ont des compétences et la volonté d’aider les services de police.

Parvenez-vous, dans vos enquêtes, à identifier les responsables ?

On se heurte très rapidement à la difficulté de remonter vers l’origine de l’attaque. Les rançongiciels sont développés par des gens dont c’est le métier, et leur activité dépasse les frontières. On a des idées pour les attaques les plus abouties, ça vient plutôt des pays de l’Est. Mais pas tous.

Parvenez-vous à collaborer avec vos homologues à l’étranger ?

Oui, c’est tout l’intérêt d’être un office central, nous sommes le point de contact avec nos confrères internationaux. Il y a beaucoup de réunions thématiques, sous l’égide de l’Office européen de police (Europol), des pays qui mettent en commun leurs éléments et décrivent l’état d’avancement de leurs enquêtes. C’est indispensable de mettre en commun, de combiner, d’échanger des informations. Il peut y avoir des équipes d’enquête communes, même si ça ne nous est pas encore arrivé sur le rançongiciel.

De plus en plus d’enquêteurs se penchent sur le bitcoin – dont l’historique des transactions est public – comme outil d’enquête. Est-ce aussi le cas chez vous ?

C’est une chose sur laquelle on travaille et qui nous intéresse beaucoup. S’il y a paiement en bitcoin, il peut y avoir la possibilité de remonter jusqu’aux auteurs. C’est aussi pour cela que l’on demande aux gens de porter plainte même lorsqu’ils ont payé.

Article original de Martin Untersinger

 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Rançongiciels : « Désormais, plus besoin de kidnapper vos enfants, on s’en prend à vos données »




Eleanor, nouvelle menace sur la planète Mac

Eleanor, nouvelle menace sur la planète Mac


Alors que beaucoup d’utilisateurs de Mac se montrent parfois négligents en matière de sécurité, les équipes de BitDefender ont détecté un nouveau backdoor baptisé Eleanor qui ciblent les Mac et qui peut causer d’importants dégâts sur les machines. En effet, il offre la possibilité aux pirates de prendre le contrôle d’une machine à distance.

 

Le backdoor Eleanor à l’assaut des Mac

Comme souvent, c’est l’éditeur BitDefender qui a identifié la nouvelle menace qui pèse sur les Mac. Eh oui, même si les dangers sont généralement moindres sur Mac que sur PC, voilà que ceux qui ont choisi les ordinateurs d’Apple doivent se montrer vigilants.

En effet, dès lors que ce backdoor silencieux est parvenu à infecter une machine, il a la capacité de permettre à un attaquant de prendre le contrôle du Mac à distance. Ainsi, les hackers peuvent s’en servir pour voler des données présentes sur la machine piratée, télécharger des applis frauduleuses ou même pour détourner la webcam, une pratique de plus en plus courante.

Reste que l’infection du Mac ne se produit pas toute seule et qu’elle est l’une des conséquences du téléchargement de l’application malveillante Easy Doc Converter. En effet, lors du démarrage d’OS X, cette appli va installer sur le Mac trois composantes : un service Tor, un service web capable de faire tourner PHP et un logiciel dédié. Autrement dit le matériel indispensable pour que s’installe, sur Mac, un backdoor silencieux comme Eleanor.

L’intégralité des Mac concernée par Eleanor ?

Si BitDefender a tenu à alerter sur sa découverte, il semblerait tout de même que tous les Mac ne soient pas tous concernés par cette menace.

En effet, parce que le logiciel Easy Doc Converter n’est pas signé numériquement avec un certificat approuvé par Apple, les risques d’infection sont réduits. D’ailleurs, la marque à la pomme a tenu à le préciser en rappelant que tous les Mac dotés de la protection Gatekeeper n’avaient rien à craindre.

Article original de Jérôme DAJOUX


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Eleanor, nouvelle menace sur la planète Mac