La lutte du cyberharcèlement sur Twitter grâce à l’intelligence artificielle

La lutte du cyberharcèlement sur Twitter grâce à l’intelligence artificielle


Le réseau social va s’aider d’outils d’apprentissage automatique pour repérer plus vite les messages allant à l’encontre de ses règles d’utilisation

 

Un concert d’excuses et quelques mesures concrètes. Après plusieurs années de silence et d’hésitation, Twitter promet que 2017 sera l’année de la lutte contre le harcèlement. Le réseau social présente trois nouveaux outils pour limiter l’influence des discours de haine et des attaques ciblés contre ses utilisateurs.  Ils seront déployés à partir de mardi. D’autres fonctionnalités devraient être présentées dans le courant de l’année. «Nous avons entendu vos critiques. Nous n’avons pas progressé assez l’année dernière», avait déclaré Ed Ho, vice-président de Twitter, fin janvier. «Nous continuerons à être attentifs à vos retours, d’apprendre des critiques et de sortir des nouvelles fonctionnalités jusqu’à ce que tous nos utilisateurs ressentent ces changements.» Twitter va se reposer sur une nouvelle arme pour l’aider dans sa modération: l’intelligence artificielle.

Repérer plus rapidement les agressions

Le nouveau plan de Twitter comporte trois mesures phares. La première doit lutter contre la création abusive de nouveaux comptes par des utilisateurs déjà bannis du réseau social. Il est difficile de repérer ces internautes. Il changent généralement d’adresse mail, de numéro de téléphone et d’adresses IP pour s’inscrire à nouveau. Twitter va s’appuyer sur un programme d’apprentissage automatique afin de repérer les resquilleurs. Tout compte banni définitivement du réseau social sera analysé afin de repérer des signaux permettant d’identifier une personne, comme une manière de parler, des sujets ou des victimes de prédilection, des hashtags préférés, etc. Si un nouveau compte Twitter correspond à cette analyse, il pourra être rapidement supprimé.

Twitter crée également une nouvelle option pour masquer les images choquantes dans les recherches de tweets. Sont concernées les photos pornographiques ou violentes. Elles seront repérées automatiquement. Par exemple, une personne tapant «Bataclan» dans la barre de recherche de Twitter devrait en théorie ne pas voir de photos de la tuerie. Cet outil devrait aussi être utile pour les personnes faisant l’objet d’une campagne de dénigrement, afin de ne pas voir son pseudo associé à des images pornographiques ou violentes. L’option sera enclenchée par défaut, mais pourra être désactivée dans les réglages Twitter.

Dernier outil lancé par le réseau social: les réponses à un tweet seront bientôt classées par ordre d’intérêt. Les messages automatiquement détectés comme «peu intéressants» par Twitter seront relégués en bas. Parmi les critères examinés par le réseau social: si le compte est nouveau et ne suit aucune autre personne, s’il a déjà été signalé pour abus ou qu’il emploie des insultes.

Accélerer le signalement

L’intelligence artificielle ne va pas remplacer les modérateurs de Twitter. Elle interviendra pour accélérer le signalement de contenus. Comme les autres réseaux sociaux, Twitter applique une modération a posteriori: les utilisateurs doivent lui signaler les contenus problématiques pour qu’ils soient contrôlés et éventuellement supprimés s’ils enfreignent les règles d’utilisation. Le réseau social collabore aussi avec les autorités qui peuvent lui signaler des contenus illégaux. En France, plus de 466 tweets ont fait l’objet d’une demande de retrait par la police ou le gouvernement entre janvier et juin 2016…[lire la suite]


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Par des actions d’expertises, d’audits, de formations et de sensibilisation dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

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Source : Twitter s’appuie sur l’intelligence artificielle pour lutter contre le harcèlement




Les dangers des jouets connectés | Denis JACOPINI

Jouet connecté : après un piratage, les données de 800000 familles fuitent sur le web

Les dangers des jouets connectés | Denis JACOPINI


La gamme Cloudpets de Spiral Toys a été piratée. Plus de 800000 comptes ont été piratés avec les informations qui y sont liées et plus de 2,2 millions de messages vocaux se retrouvent également sur la toile. Les peluches connectées de la marque permettait en effet aux parents et aux enfants de s’échanger des messages par le biais d’une application téléphonique, à travers l’ours en peluche.

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Denis JACOPINI a été Interviewé par la revue Atlantico à ce sujet :

 

 

Atlantico  : Une société d’ours en peluche connectés a été récemment piratée, les messages laissés par les parents à leurs enfants sont désormais hackable. Ce n’est pas la première fois que ce type de piratage arrive, pour protéger nos enfants, devrions-nous les éloigner de ce type de jouets connectés ?

Denis JACOPINI : En effet, au-delà du risque relatif à la protection des données personnelles des enfants et de leurs parents, la revue Que choisir avait déjà alerté les consommateurs en fin 2016 sur des risques inhérents au connexions non sécurisée de plusieurs jouets connectés.

Qui a tenu compte du résultat de cette étude pour revoir la liste des jouets qui seraient présents dans la hotte légendaire ?

La relation entre les enfants et les jouets va bien au-delà de la technologie et des risques qu’elle peut représente.
Les jouets bénéficie également de phénomènes de mode et l’engouement, sauf erreur, se fout bien de la qualité des produits et encore moins de leur sécurité.

Manque de connaissance, inconscience, crédulité ou trop de confiance de la part des parents ? Il est vrai qu’on peut facilement croire que si des jouets se trouvent sur nos rayons, c’est qu’ils ont forcément dû passer avec succès toute une batterie de tests rassurant pour le consommateur.
Pour la part des jouets à usage familial testés, même si les normes EN71 et EN62115 ont été récemment révisées pour répondre aux exigences de la nouvelle directive 2009/48/CE, les validations se reposeront sur des niveaux satisfaisants en terme de propriétés physiques et mécaniques, d’inflammabilité, de propriétés chimiques, électriques ou bien relatives à l’hygiène et à la radioactivité.

Vous l’aurez remarqué, aucun test n’est prévu pour répondre à des mesures ne serait-ce que préventive en terme de protection des données personnelles et encore moins en matière se sécurité numérique.

Alors finalement, pour répondre à votre question : « devrions-nous éloigner les enfants de ce type de jouets connectés ? »
A mon avis, en l’absence de normes protectrices existantes, la prudence devrait être de mise. Certes, il est impossible de se protéger de tout. Cependant, il serait à minima essentiel que les parents soient informés des risques existants et des conséquences possibles que pourraient provoquer des piratages par des personnes mal intentionnées pour prendre des mesures qu’ils jugent utiles.

 

 

Atlantico : Comment pouvons-nous restreindre la possibilité de piratage de données pour ce type d’objet ?

D.J. : La situation confortable serait que le consommateur soit vigilant pour ce qui concerne les mesures de sécurité couvertes par l’appareil et celles qui ne le sont pas. Malheureusement, ces gardes-fous ne sont qu’à l’état d’étude.
Sauf à vous retrouver dans un environnement ou le voisin le plus proche se trouve à plusieurs dizaines de mètres, être prudent dans l’usage de ces objets pourrait par exemple consister à :
– Si le jouet le permet, changer le mot de passe par défaut et mettre en place un mot de passe complexe pour accéder à sa configuration ;
– Si le jouet le permet, activer les connexions sécurisées par cryptage ;
– Si le jouet le permet, désactiver les connexions à partir d’une certaine heure ;
– N’utiliser les jouets connectés que dans des environnements protégés, en raison de la portée limitée des communications Bluetooth (par des distances suffisantes entre le jouet et des pirates éventuels) ;
– Pour les jouets utilisant le Wifi,
– Mettre en place des protections physiques contre les rayonnements électromagnétiques dans certaines directions ;
– Cacher les caméras si elles ne sont pas utilisées ;
– En fin d’utilisation du jouet, ne pas se satisfaire d’éteindre l’appareil qui ne sera peut-être seulement en veille, mais retirer les piles ou placer le jouet dans un espace protégé (fabriquez une cage de Faraday) ;

Enfin, compte tenu que le bon fonctionnement du jouet est lié à l’acceptation des conditions contractuelles d’utilisation des donnés personnelles ne respectent pas les règles européennes relative à la protection de ces données et de la vie privée car les fabricants sont généralement situés hors Europe, ne pas accepter ces conditions reviendrait à être privé de l’usage des fonctions du jouet.

 
Atlantico : Concrètement, les objets connectés sont une porte ouverte à notre intimité, quels sont les dangers liés à ce type d’objets ?

A défaut d’information de la part des fabricants et d’alerte de la part des médias, il serait, à mon avis, adapté que le consommateur reconsidère les objets numériques et particulièrement les objets connectés comme étant des équipements dont les fonctions et conséquences induites risquent de se retourner contre son utilisateur.

L’année dernière, l’association de consommateurs UFC-Que choisir a mis en garde les consommateurs sur le stockage des données. Elle a d’ailleurs saisi sur le sujet la Commission nationale de l’informatique et des libertés et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. En effet, tout ce que disent les enfants à la poupée testée est enregistré et mystérieusement stocké sur des serveurs à l’étranger et géré par la société Nuance Communications. L’Association européenne de défense des consommateurs a déclaré : « Tout ce que l’enfant raconte à sa poupée est transmis à l’entreprise, basée aux États-Unis, Nuance Communications, spécialisée dans la technologie de reconnaissance vocale ».
Quelles sont les conséquences d’un tel usage de nos données ?
L’objectif évident est le matraquage publicitaire des enfants, car certains jouets ont une certaine tendance à faire souvent allusion à l’univers de Disney ou à Nickelodeon par exemple.

Enfin, des tests ont montré qu’un tiers situé à 20 mètres du jouet peut s’y connecter par Bluetooth et entendre ce que dit votre enfant à sa poupée ou à son robot, sans même que vous en soyez averti. La connexion peut même se faire à travers une fenêtre ou un mur en béton et le nom Bluetooth par défaut du jouet connecté, permet très simplement de les identifier.
Plus grave encore… Un tiers peut prendre le contrôle des jouets, et, en plus d’entendre votre enfant, communiquer avec lui à travers la voix du jouet.
Que ça soit en en terme d’écoute et d’espionnage à distance de l’environnement de l’enfant et de celui des parents, ou en terme de prise de contrôle à distance de l’appareil risquant de terroriser ou pire, traumatiser l’enfant, la prudence doit d’abord rester de mise.

 


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Source : Jouet connecté : après un piratage, les données de 800000 familles fuitent sur le web




De plus en plus d’élèves confrontés au cyberharcèlement

De plus en plus d’élèves confrontés au cyberharcèlement


Brimades, insultes, sexting (envoi de messages et photos explicites)… un adolescent sur six, en moyenne, est confronté au harcèlement. Un sujet qui reste pourtant tabou. L’école IESPP a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et de lancer des ateliers de sensibilisation auprès de ses plus jeunes élèves. 


Les élèves ont visionné le film «
Marion, 13 ans pour toujours
».

Les élèves ont visionné le film « Marion, 13 ans pour toujours ».

On sait à quel point les enfants peuvent être cruels entre eux… mais désormais, avec les réseaux sociaux et les smartphones, les conflits qui éclatent à l’école se poursuivent jusqu’à la maison : « Ils sont tellement connectés H24 qu’il n’existe plus cette frontière, ce temps de répit le soir  », précise Olivier Bogaert, spécialiste de la cybercriminalité et invité à participer activement au projet mené par l’IESPP de Tournai.

Et surtout, dans le chef des enfants, puisque c’est virtuel… ce n’est pas si grave : «  Ils ne se rendent pas compte que multiplier des messages d’insultes peut devenir du harcèlement  », ajoute le policier fédéral. «  Beaucoup affirment que ce n’était pas sérieux  »…[lire la suite]

 


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Source : Tournai: des élèves de plus en plus confrontés au cyberharcèlement – nordeclair.be




Des élèves de plus en plus confrontés au cyberharcèlement 

Des élèves de plus en plus confrontés au cyberharcèlement


Brimades, insultes, sexting (envoi de messages et photos explicites)… un adolescent sur six, en moyenne, est confronté au harcèlement. Un sujet qui reste pourtant tabou. L’école IESPP a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et de lancer des ateliers de sensibilisation auprès de ses plus jeunes élèves.

 

 

 

On sait à quel point les enfants peuvent être cruels entre eux… mais désormais, avec les réseaux sociaux et les smartphones, les conflits qui éclatent à l’école se poursuivent jusqu’à la maison : «  Ils sont tellement connectés H24 qu’il n’existe plus cette frontière, ce temps de répit le soir[lire la suite]

 


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Source : Des élèves de plus en plus confrontés au cyberharcèlement – Édition digitale de Charleroi




Vous offrez aux hackers des données invisibles sans le savoir

Vous offrez aux hackers des données invisibles sans le savoir


Empreintes digitales, données GPS des photos, réponses aux questions prétendues «secrètes»…: des données sensibles se cachent sur ce que vous publiez sur les réseaux sociaux, même si l’essentiel du risque se concentre sur des informations livrées plus directement encore…

 

Le « V » de la victoire pourrait être celui des hackers. Un chercheur japonais avertissait début janvier contre le danger contenu dans ce signe parfois associé aux selfies: en montrant vos doigts, vous courez le risque de vous faire voler vos empreintes digitales, prévient Isao Echizu.

Alors que les «données sont le pétrole du 21ème siècle », comme on l’entend à l’envi, nous avons une fâcheuse tendance à livrer les nôtres, intentionnellement, sur les réseaux sociaux, en négligeant bien souvent les règles de confidentialité ou l’utilisation commerciale qui est leur est destinée. Mais la vigilance se complique quand on n’a même pas conscience qu’une donnée en est une…

Attention aux données invisibles…

Permettez-moi d’emprunter vos empreintes

Avec la haute résolution des photos prises par les smartphones, une opération – assez complexe, toutefois, et loin d’être à la portée de tout le monde – peut permettre de récupérer les empreintes. « Or à l’inverse des mots de passe, les empreintes, une fois volées, ne pourront jamais être changées», rappelle à 20 Minutes Gérôme Billois, expert cybersécurité au cabinet Wavestone.

Il note que si l’avertissement du professeur japonais a fait le tour du monde, « on connaissait le risque depuis 2014 »: un hacker avait montré lors d’une conférence qu’il était parvenu à cloner les empreintes digitales de la ministre allemande de la Défense. Depuis, les empreintes digitales sont de plus en plus utilisées, pour déverrouiller smartphones, objets connectés ou pour réaliser certains paiements.

Des photos très bavardes

Autre donnée invisible, la géolocalisation associée aux photos, la grande majorité étant prise aujourd’hui par des smartphones équipés d’une puce GPS (qui ne sert pas qu’à vous guider sur la route jusqu’à Palavas-Les-Flots). Aux images numériques sont associées tout un ensemble de métadonnées, qui «peuvent renseigner la date, l’heure, voire les données GPS de l’image, la marque, le numéro de série de l’appareil ainsi qu’une image en taille réduite de l’image originale», comme le précise We Fight Censorship, qui indique la marche à suivre pour nettoyer ces métadonnées.«Internet abonde de ces images floutées dont le fichier EXIF contient toujours le document avant floutage», lit-on encore.

En septembre dernier, deux étudiants de Harvard ont pu démasquer 229 dealers grâce aux coordonnées géographiques contenues dans les métadonnées associées à des photos qu’ils avaient prises et postées en ligne.

En huit tweets, tout est dit 

Sur Twitter, si la géolocalisation des tweets est désactivée par défaut, beaucoup l’activent. En mai dernier, des experts du MIT et d’Oxford démontraient que huit tweets (d’utilisateurs pour lesquels la géolocalisation est activée) suffisaient à localiser quelqu’un de façon très précise. « Il est extrêmement simple pour des personnes avec très peu de connaissance technique de trouver où vous travaillez ou vivez », expliquaient-ils, à l’issue d’une expérience concluante.

Le secret imaginaire des questions secrètes 

Il y a enfin ces infos que nous livrons publiquement sur les réseaux sociaux alors qu’elles contiennent parfois les réponses aux questions censées être «secrètes». «Les questions secrètes sont le talon d’Achille des réseaux sociaux, souligne Gérôme Billois. Elles vous permettent d’accéder à vos comptes en cas d’oubli de mot de passe et ce sont toujours les mêmes: Quel est le prénom de votre mère? Quel est votre plat préféré? Or toutes ces infos peuvent être retrouvées facilement sur les réseaux sociaux.»

… et surtout aux données plus évidentes, qui permettent de personnaliser le phishing 

Pour les scénarios ci-dessus, qui peuvent avoir le mérite d’attirer l’attention, la probabilité d’utilisation malveillante est pourtant « faible », assure Gérôme Billois. Parallèlement, «nous passons notre temps à livrer des informations hypersensibles», et de façon bien plus directe. Or l’occupation principale des cybercriminels reste les mails de phishing, et ces données les aident à les personnaliser.

«Si le mail est pointu, que c’est votre « bonne » banque qui vous dit qu’elle a remarqué votre passage à telle heure la veille, et que toutes ces infos sont correctes parce que vous avez partagé ces données sur les réseaux sociaux, il y a toutes les chances pour que vous cliquiez sur le lien malveillant.»…[lire la suite]


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Tim Cook, patron d’Apple inquiet par l’effet « Fausses news »

Tim Cook, patron d’Apple inquiet par l’effet « Fausses news »


Les fausses news, hoax et articles tendancieux ont une influence néfaste sur l’esprit des internautes, assure Tim Cook, CEO d’Apple. Les grands noms du web doivent réagir.

 

Les fausses news et rumeurs en tout genre continuent de faire des vagues sur la Toile. Nous trouvons d’un côté des sociétés qui profitent de la manne de clics apportée par de tels messages, forts générateurs de buzz. Et de l’autre les soucis que cela pose en termes de capacité d’analyse des internautes, où la croyance béante tend à remplacer de plus en plus souvent l’esprit critique.

 

Dans une interview accordée au Daily Telegraph, Tim Cook, patron d’Apple, s’inquiète de ce phénomène, qui gangrène selon lui l’esprit des internautes. « Nous traversons une période où, malheureusement, certains de ceux qui gagnent sont les acteurs qui passent leur temps à essayer d’obtenir le plus de clics, en diffusant des fausses vérités, analyse le patron d’Apple. D’une certaine manière, cela tue l’esprit des gens. »

Une timide réponse au problème

« Nous avons besoin de créer des outils qui aident à diminuer le volume de fausses actualités », propose Tim Cook.

Suite aux dérives sur les réseaux sociaux constatées lors des élections américaines de 2017, certains acteurs ont enfin décidé de réagir. C’est une première étape, mais qui reste encore timide. Pas question en effet de supprimer les fausses news, ces dernières étant juste écartées des moteurs de recherche des sites concernés.


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Original de l’article mis en page : Les fausses news inquiètent le patron d’Apple Tim Cook




Comment rendre Internet plus sûr pour les jeunes ?

Comment rendre Internet plus sûr pour les jeunes ?


PartagerTwitterPartagerEnvoyer »Le Safer Internet Day est un événement mondial annuel organisé par le réseau européen Insafe, en février, pour promouvoir un Internet meilleur auprès des jeunes, de leurs parents et de la communauté éducative. »

 

Pour un internet plus sûr

Cette année, le Safer Internet Day aura lieu le 7 février 2017 et se poursuivra tout au long du mois. L’objectif est de multiplier l’organisation – par les enseignants, les éducateurs, les associations de parents – d’actions de sensibilisation sur la citoyenneté numérique et le cyberharcèlement.
« Les cyberviolences et, plus spécifiquement, le cyberharcèlement, sont parmi les risques les plus importants auxquels peuvent être confrontés les jeunes internautes aujourd’hui. Alors que l’utilisation des réseaux sociaux explose, l’accent doit être mis sur la compréhension des enjeux de l’Internet, du fonctionnement de ces réseaux et de l’importance des données. »

Internet Sans Crainte est un « programme national de sensibilisation des jeunes aux enjeux de l’Internet.. Opéré par Tralalere depuis 2007, il est placé sous l’égide de l’Agence du numérique. Il fournit aux acteurs éducatifs les outils pour agir auprès du jeune public : comprendre ce qu’est Internet, comment garder sa vie privée… privée, comment sécuriser ses recherches sur la toile, comment se défendre en cas de cyber harcèlement…

Exemples d’actions qui vont être menées en BFC : du bon usage d’internet, le 14 février, à l’accueil periscolaire d’Esprels (70), internet sans crainte à Autun (71)  le 14 mars, le Safe internet day le 7 février à Chaussin (39).
Les explications de Philippe Cayol, responsable du programme Internet Sans Crainte.


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Original de l’article mis en page : France 3 Bourgogne-Franche-Comté – Comment rendre Internet plus sûr pour les jeunes… tout un programme à découvrir à 9H50 le matin




Protéger son identité contre le vol sur Internet devrait être une priorité

Protéger son identité contre le vol sur Internet devrait être une priorité


Selon une étude concernant le vol d’identité et menée aux États-Unis par l’entreprise spécialisée dans la cybersécurité mobile Lookout auprès de 2000 clients, les délits concernant les données personnelles sont en pleine expansion. Ils constituent l’un des principaux soucis des usagers d’Internet et de la téléphonie mobile, qu’ils soient particuliers ou entreprises. Actuellement, le vol… Lire la suite

Actuellement, le vol d’identité est considéré comme un phénomène inéluctable d’après les enquêtes réalisées par Lookout. Les résultats démontrent que près de 35 % des sondées ont été victimes de vol d’identité. 41 % affirment que leurs données personnelles ne peuvent plus être sécurisées et, à un moment donné, elles seront inévitablement volées. D’ailleurs, aux États-Unis, le pourcentage d’infraction sur les identités des personnes a augmenté de près de 20 % depuis octobre 2015.

Internet : principal moyen de vol

Lookout affirme que le vol de données personnelles ne se passe plus par les méthodes classiques telles que la fouille des ordures dans les rues ou encore le vol de courrier dans les boîtes aux lettres ou il est très facile d’y trouver des informations permettant d’accéder aux numéros de carte de crédit ou de comptes divers. De nos jours, les criminels sont plus malins et bien plus discrets en usant de moyens sophistiqués et d’Internet comme les techniques de « phishing ».

Cette méthode profite de la faille humaine et non de l’informatique. Les voleurs se font passer pour une banque, un opérateur téléphonique ou une entreprise pour pousser la victime à se connecter sur leur site à travers un faux lien hypertexte. De cette manière, ils peuvent récolter des informations personnelles (des coordonnées bancaires surtout) qu’ils vont utiliser pour réaliser des achats ou des transferts d’argent vers leur compte.

En effet, l’étude menée par Lookout démontre que 60 % des Américains ont effectué à leur insu, des achats à de grandes entreprises de vente en ligne ou des transactions bancaires à cause d’une cyberattaque via de courriels frauduleux d’hameçonnage (phishing).

Les chiffres démontrés par l’étude de Lookout

D’autres chiffres révèlent aussi que les personnes ne se sentent pas en sécurité : 77 % craignent de perdre leur numéro de sécurité sociale, 74 % leurs données bancaires, 71 % leur code et carte de crédit et 56 % leurs données personnelles.

Par ailleurs, la plus grande peur des gens concerne le fait qu’ils ne soient pas immédiatement au courant du vol de leur identité au moment des actes de fraudes commises par les criminels. Selon l’enquête faite par Lookout, une personne victime d’un vol d’identité ne le découvrira que par une lettre postale (33 %), une information télévisée ou radio (31 %) ou un mail inattendu (31 %). Cela résulte du fait que les factures sur les crimes commis lui sont toujours renvoyées plus tard par mail ou par la poste.

Toujours d’après l’étude, 65 % des personnes ayant subi un vol ou une usurpation de leur identité via un site sur lequel elles se sont inscrites n’en seront averties qu’un mois après la cyberattaque. De même, 75 % des usurpés ne connaissent pas les actions à entreprendre dans de telles situations.


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Original de l’article mis en page : Le vol d’identité en nette progression : les données personnelles ne sont plus sécurisées




Comment s’authentifier sur Facebook avec une clé USB chiffrée ?

Comment s’authentifier sur Facebook avec une clé USB chiffrée ?


Facebook a annoncé le support des clés USB chiffrées, U2F, pour se connecter à son compte sur un ordinateur ou un smartphone.

Marre de retenir les mots de passe ? La réponse est peut-être dans les clés USB sécurisées, autrement appelées U2F (Universal Second Factor). Ce standard a été développé par Google, Yubico et NXP au sein de l’alliance FIDO (Fast Identity Online).

Facebook vient d’annoncer le support de ce type de support pour s’authentifier. Plutôt que de taper un code à caractères multiples en plus d’un mot de passe, l’abonné Facebook saisit ses identifiants et place la clé dans le port USB de son terminal. Il l’active en appuyant sur le bouton central lorsque le réseau social l’y invite.

Déverrouillage en NFC aussi

Disposant de la technologie NFC, il est possible de déverrouiller un compte Facebook sur un smartphone Android à condition d’utiliser les dernières versions de Chrome et Authentificator. Sur la partie PC, la technologie U2F est compatible avec Chrome et Opera. Firefox travaille sur le sujet.

 

Facebook-USB-NFC-368x600A noter que la clé USB U2F n’est pas une clé traditionnelle, mais bien une clé USB spécifique. Elle se trouve chez des e-commerçants pour une vingtaine d’euros. Cette clé n’est pas à usage unique, elle permet de s’authentifier sur plusieurs autres services comme les services Google (Gmail, etc), GitHub, BitBucket, FastMail, DashLane ou WordPress.

 


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« Fake news » avant l’élection présidentielle

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« Fake news » avant l’élection présidentielle


Les pouvoirs publics souhaitent coopérer avec les géants du web pour anticiper une manipulation du scrutin.

Les autorités prennent les fausses informations au sérieux. Selon L’Express, la direction interministérielle des systèmes d’informations et de communication de l’État (DISIC), le ministère de l’Intérieur et l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) souhaitent rencontrer les représentants de Facebook, Google, YouTube et DailyMotion. L’objectif est d’éviter la propagation et la mise en avant par le biais des algorithmes de référencement de contenus de désinformation susceptibles de manipuler l’opinion et d’influencer l’élection présidentielle en cas de scrutin serré.

Confirmant les informations de L’Express, l’ANSSI explique à RTL.fr qu’il s’agit d’une « démarche de bon sens, engageante pour personne, permettant de partager nos inquiétudes et notre vision des choses pour voir s’il est possible de trouver des solutions à court terme afin d’éviter les effets pervers de la manipulation de l’information » mais qu’il n’est pas question de mettre en place « un contrôle de l’information ». Une première rencontre informelle est prévue la semaine prochaine entre des représentants de la DISIC et Google. Cette initiative s’inscrit dans un processus plus large visant à anticiper les risques de piratage du scrutin. Fin octobre, l’ANSSI a organisé un séminaire pour sensibiliser les partis politiques à cette menace.

Intox et manipulation

Aux États-Unis, où près d’un Américain sur deux utilise Facebook comme source d’information, le réseau social est accusé d’avoir favorisé l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche en laissant proliférer les articles de désinformation sur sa plateforme. De nombreuses voix ont mis en cause ses algorithmes qui font remonter les fausses informations dans les fils d’actualité des utilisateurs en favorisant les contenus viraux suscitant le plus d’engagement. Les détracteurs de la plateforme sociale lui reprochent également d’alimenter une pensée unique sans contradiction possible. Google a été pointé du doigt pour avoir fait remonter sur son moteur de recherche des articles publiés sur des sites de fake news.

En France, Alain Juppé et François Fillon ont subi pendant la campagne pour la primaire de la droite et du centre des attaques sur leur supposée collusion avec des organisations islamistes radicales à travers la diffusion de vidéos sur YouTube et d’articles sur les réseaux sociaux les caricaturant en « Ali Juppé » et « Farid Fillon ». Idem à gauche où Benoît Hamon et Emmanuel Macron sont grimés en « Bilal Hamon » et « Djamel Macron ». La problématique est prise au sérieux par les équipes des candidats. Une page du site internet de François Fillon est désormais dédiée à la lutte contre les rumeurs et les déformations afin de véhiculer la communication officielle du candidat Les Républicains sur les thématiques visées par ces intox.

Une responsabilité limitée

Sous le feu des critiques, Facebook et Google ont modifié les règles de leurs régies publicitaires pour priver les éditeurs de fake news de recettes. Google propose désormais le label « fact check » sur les éditions anglo-saxonnes de Google News. Facebook permet à ses utilisateurs américains de signaler les articles qu’ils considèrent comme mensongers afin qu’ils soient vérifiés par une équipe de journalistes puis assortis d’une mention danger s’ils s’avèrent être des fausses informations. Ce système a été déployé mi-janvier pour la première fois en Europe en Allemagne, où la manipulation des faits par l’extrême-droite inquiète les autorités. Rien n’a filtré pour la France pour l’instant…[lire la suite]

 

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Original de l’article mis en page : La France fait la chasse aux « fake news » avant l’élection présidentielle