Des solutions pour la sensibilisation et formation des salariés face à la Cybercriminalité | Denis JACOPINI

Denis JACOPINI - Expert de justice en Informatique diplômé en droit de l'expertise judiciaire et en cybercriminalité en

Des solutions pour la sensibilisation et formation des salariés face à la Cybercriminalité

La sensibilisation et l’éducation des utilisateurs jouent un grand rôle dans la réduction des risques.

 

 

Il importe donc pour les entreprises d’encourager leurs collaborateurs à se comporter de manière cohérente, en respectant des processus et procédures communiqués clairement, dont la conception et la surveillance sont centralisées et qui couvrent la totalité des équipements en usage. Cela n’évitera peut-être pas toute tentative d’attaque mais renforcera certainement la sécurité de l’entreprise.

 

 

 

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Denis JACOPINI est Expert Judiciaire en Informatique, consultant, formateur et chargé de cours.
Nos domaines de compétence :

  • Expertises et avis techniques en concurrence déloyale, litige commercial, piratages, arnaques Internet… ;
  • Consultant en sécurité informatique, cybercriminalité et mises en conformité et déclarations à la CNIL ;
  • Formateur et chargé de cours en sécurité informatique, cybercriminalité et déclarations à la CNIL.

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Source : Denis JACOPINI et http://www.globalsecuritymag.fr/Les-entreprises-revoient-leur,20150826,55304.html

 

 

 




Les objets connectés représentent-ils un risque ? | Denis JACOPINI

Les objets connectés représentent-ils un risque ?

Les représentent-ils un risque ?

Contrôler sa maison ou son appartement du bout des doigts, voici la promesse des fameux objets connectés. Des réfrigérateurs aux télévisions, en passant par les thermostats, les caméras de surveillance, les serrures, ou encore les éclairages… de plus en plus d’équipements du foyer peuvent être pilotés à distance à l’aide d’un smartphone via un réseau local et Internet. Mais derrière ce rêve de la maison intelligente et connectée, encore inimaginable il y a quelques années, se cachent d’inquiétants problèmes de sécurité. État des lieux. 

 

Un marché en ébullition
Longtemps réservée aux technophiles fortunés, la commence vraiment à se démocratiser grâce à l’émergence des appareils et objets connectés. Après les équipements multimédias (Smart TV, systèmes Hi-Fi, imprimantes…), les appareils électroménagers connectés — réfrigérateurs, lave-linge, cafetières, réveils, etc.— commencent à débarquer sur le marché. Mais ce sont surtout les systèmes prêts à l’emploi ou les modules adaptables permettant de connecter l’éclairage, les serrures de portes, les stores, les systèmes de surveillance (caméras, détecteurs de mouvements/fumée, alarmes…), ou encore le chauffage qui rencontrent un succès grandissant.

L’embellie du marché de la domotique s’explique notamment par la simplicité d’installation et d’usage de ces nouveaux produits, mais également par leur prix de plus en plus abordable. Toutefois, comme n’importe quel appareil qui se connecte à un réseau Wi-Fi et à Internet, ils s’exposent de fait à toutes sortes de risques. D’autant que pour la plupart, ils ne possèdent aucun système de protection de type antivirus, antimalware, etc. Des failles de sécurité, plus ou moins importantes en fonction de la nature des objets, ont été soit démontrées par des experts de sécurité, soit exploitées par des hackers. Nous verrons les cas les plus effrayants qui donnent matière à réflexion.

Quels sont les éléments indispensables de la domotique ?

 

Des appareils sous haute surveillance

Outre les incidents révélés ici et là, la sécurité des objets connectés est devenue un sujet particulièrement sensible depuis la médiatisation d’un moteur de recherche public étonnant baptisé Shodan. Créé par un Américain du nom de John Matherly, ce dernier explore le Web en continu pour référencer et regrouper tous les appareils qui y sont connectés. Quelques clics suffisent pour trouver aussi bien des systèmes domotiques, que des imprimantes, des caméras, des alarmes, voire des installations industrielles sensibles telles que des centrales électriques, des raffineries, ou encore, des réacteurs.

 

Pas de quoi rassurer les utilisateurs, même si à l’origine Shodan n’aurait pas été créé pour nuire, mais au contraire pour aider les experts en sécurité à identifier les vulnérabilités des logiciels et infrastructures réseau des entreprises. Le service se targue de garder une trace de tous les faits et gestes de ses utilisateurs, qui doivent obligatoirement s’identifier et souscrire à un abonnement au-delà d’un certain nombre de recherches. Il n’en reste pas moins que désormais, tout objet connecté ayant une adresse IP peut être localisé, identifié, voire détourné.

 

 

Les promesses de la maison intelligente et connectée

Contrôler et gérer divers équipements de la maison à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur n’est plus une utopie. Inutile d’avoir à tirer des câbles partout et d’entreprendre de lourds et coûteux travaux avec des spécialistes. Tout le monde peut en principe concevoir une installation domotique soi-même grâce à la nouvelle génération de produits disponibles sur le marché. Au-delà du confort qu’offrent ces nouvelles technologies au quotidien, elles permettent de réaliser de substantielles économies d’énergie, de renforcer la sécurité du foyer, ou encore de se prémunir d’accidents domestiques (incendie, inondation…).

Samsung Smart Home

 

Confort, sécurité, prévention, économie d’énergie…

 

 

Domotique

Les produits ont évolué, mais la promesse de la domotique est toujours la même : centraliser et automatiser grâce à diverses technologies l’ensemble ou une partie des équipements électriques du foyer. Des serrures qui se ferment à distance, des caméras et des détecteurs de mouvements capables de s’animer en votre absence et de vous envoyer des SMS en cas d’intrusion, des thermostats intelligents permettant de gérer la température au degré près dans chaque pièce, des stores électriques qui s’ouvrent et se ferment automatiquement en fonction de la lumière, des détecteurs de fumée (obligatoires dans toute l’Union européenne à partir de mars 2015) qui lancent des alertes en cas de départ d’incendie, des éclairages qui créent différentes ambiances lumineuses selon les heures de la journée… Les possibilités sont quasi-infinies.

 

Réaliser une installation domotique est maintenant à la portée du plus grand nombre grâce, notamment, à ce qu’on appelle les box domotiques. Ces systèmes prêts à l’emploi que l’on trouve dans tous les magasins de bricolage et d’électronique (Castorama, Leroy Merlin, Electro Dépôt…) et même dans certains hypermarchés permettent de connecter et de contrôler à distance des équipements de la maison via une seule et même interface. Ces packs se composent d’un serveur domotique / multimédia (relié au réseau Wi-Fi du foyer), et d’un éventail plus ou moins important d’équipements de surveillance, d’automatisation, de loisirs, etc.

Lockitron

Ces dispositifs communiquent entre eux par le biais de différentes technologies sans fil comme le courant porteur (CPL), le Wi-Fi, les radiofréquences, ou des protocoles propriétaires. Pour les contrôler à l’aide d’une tablette ou d’un smartphone depuis le réseau local du foyer ou à distance par Internet, l’utilisateur n’a plus qu’à jouer du bout des doigts avec les icônes représentant les équipements connectés pour planifier des actions immédiates ou différées.

Vranda Somfy Semaphore(1)

 

 

Créer des scénarios

Dans le jargon de la domotique, un scénario désigne un ensemble d’actions programmées pour différents moments de la journée, de la semaine, du mois, voire de l’année. Les fabricants ont réalisé d’énormes progrès pour faciliter la gestion des produits domotiques et la création de scénarios en développant des applications très intuitives. Exit les lignes de code informatique, ou les menus interminables au vocabulaire incompréhensible, place aux icônes visuelles, aux photomontages représentant les différentes parties du foyer, et à des menus dynamiques inspirés de ceux des smartphones. Quelques clics suffisent pour créer plusieurs scénarios pour la journée, la nuit, le week-end, et les combiner entre eux.

 


Point d’orgue des maisons intelligentes, les applications mobiles facilitent la compréhension et l’utilisation des équipements domotiques

 

On peut imaginer, par exemple du lundi au vendredi, un scénario qui consisterait à déclencher une série d’actions à partir de 7 heures : ouvrir les stores, allumer le ballon d’eau chaude, faire chauffer la cafetière, lancer la radio, déverrouiller les portes, démarrer les caméras de surveillance, etc. Bien entendu, toutes les solutions domotiques n’offrent pas les mêmes possibilités. Les fabricants distillent généralement des packs spécialisés dans un domaine précis (surveillance, automatisation, éclairage, chauffage…) à compléter au fur et à mesure. En parallèle, il existe d’innombrables objets connectés autonomes (stations météo, balances Wi-Fi, réveils intelligents, ampoules connectées…) qui se connectent directement au réseau du foyer, sans passer par un serveur propriétaire.

 

2.Withings Aura iphone
Aura, le réveil intelligent de Withings qui analyse votre sommeil pour vous réveiller en douceur

 

Le problème, c’est que tout ce petit monde ne parle pas le même langage. Les standards universels, que rêvent de concevoir Apple et Google pour que tous les appareils connectés puissent communiquer entre eux via leurs plateformes mobiles respectives, ne sont pas encore d’actualité. À moins de choisir du matériel très haut de gamme comme la box universelle Lifedomus Vision (2 988 euros) compatible avec la plupart des protocoles de communication des solutions domotiques (KNX, EnOcean, MyHome, Zwave, Modbus, Zigbee…), mieux vaut s’équiper chez le même fabricant pour pallier les éventuels problèmes de compatibilité.

 

Interface de controle Lifedomus

 

 

Quels risques pour la sécurité ?

Depuis quelques mois, la sécurité de l’Internet des objets fait couler beaucoup d’encre. Aux quatre coins de la planète, des experts en sécurité prennent le sujet à bras le corps : ils multiplient les démonstrations pour montrer les vulnérabilités de certains produits et la façon dont les cybercriminels pourraient les exploiter pour réaliser des attaques. Les spécialistes n’ont pas tort d’alerter les fabricants, car les risques ne sont plus seulement virtuels. Depuis quelques mois, quelques cas concrets d’attaques basées sur des objets connectés prouvent le bien-fondé de leurs craintes.

 

Les nouveaux visages de la cybercriminalité

 

 

Failles et vulnérabilité des objets connectés

La division de sécurité Fortify on Demand du constructeur HP a récemment publié un rapport alarmant sur la sécurité des objets connectés. Elle a ainsi annoncé avoir découvert plus de 25 vulnérabilités sur 10 objets connectés parmi les plus populaires (Smart TV, thermostats intelligents, webcams, boxs domotiques…). Sans donner plus de précisions sur les marques concernées, elle déclare que la plupart ne crypte pas les données échangées sur le réseau et n’exige pas de mot de passe sécurisé mêlant caractères spéciaux et chiffres pour l’accès à distance. Ces dispositifs autorisent des mots de passe comme « 123456 » particulièrement vulnérables (un fait que nous avons effectivement pu vérifier après quelques recherches sur Shodan). Par ailleurs, la protection de leurs logiciels serait insuffisante, car non chiffrée, et certaines interfaces Web ne sont pas du tout sécurisées.

 

Toujours selon ce rapport, 90 % des produits évalués collectent des informations personnelles sensibles (adresse email/postale, date de naissance…) susceptibles de circuler en clair sur Internet à cause du manque de protection. Difficile néanmoins de contester un rapport ne précisant pas les modèles et les marques des appareils incriminés. À travers cette étude, la division déclare vouloir sensibiliser les acteurs du marché, mais elle souhaite aussi promouvoir sa solution de sécurité Fortify on Demand auprès des fabricants.

 

HP Simple Template

 

Ce n’est pas la seule étude de ce type. Le groupe de chercheurs indépendant d’AV-Test avait mis en lumière d’importantes failles de sécurité, notamment sur les systèmes domotiques iConfort de REVRitter, et XAVAX MAX ! d’Hama, permettant de contrôler le chauffage, l’électricité, les prises de courant avec interrupteur, ou encore l’éclairage. Aussi incroyable que cela puisse paraître, leur communication n’était pas sécurisée sur le réseau lors des mises à jour logicielle ou firmware, mais en plus, la solution iComfort ne nécessitait aucune authentification que cela soit pour l’accès local ou via Internet.

 

Avec un moteur de recherche comme Shodan, n’importe qui aurait pu repérer les dispositifs de la marque sur Internet et en prendre le contrôle à distance… Effrayant. Gageons que les deux fabricants ont pris les mesures qui s’imposent pour sécuriser un tant soit peu leurs systèmes.

 

 

Le lapin Karotz sécurisé ? Pas tout à fait.

Dans la sécurité informatique, les experts réalisent des « exploits », c’est-à-dire des tests (appelés Proof-of-concept, preuve de concept) visant à démontrer la présence de vulnérabilités sur des systèmes ou des logiciels pour proposer des patchs. Certains exemples sont particulièrement croustillants. La spécialiste Jennifer Savage avait ainsi montré comment elle avait réussi à exploiter une faille de sécurité du fameux lapin multifonctions Karotz qu’elle avait offert à sa fille. Cela lui avait permis de prendre le contrôle à distance de l’appareil à son insu, à l’aide d’un ordinateur, et d’utiliser sa caméra et son micro pour l’espionner.

 

Lapin Karotz

 

Des ampoules qui éclairent et déverrouillent les réseaux Wi-Fi

Plus récemment, des chercheurs sont parvenus à prendre le contrôle d’ampoules connectées Lifx en exploitant une faille de leur protocole de communication. Ils ont pu démontrer qu’ils pouvaient théoriquement s’introduire dans un rayon de 30 mètres dans le réseau Wi-Fi domestique auquel elles sont connectées et accéder à des données privées stockées sur d’autres appareils du foyer, par exemple. Depuis cette découverte, le fabricant s’est empressé de publier un correctif.

Lifx Bulb

 

 

Des Smart TV qui espionnent les téléspectateurs

Les démonstrations les plus impressionnantes ont souvent lieu lors des conférences Black Hat organisées chaque année à Las Vegas, mais aussi à Amsterdam ou à Tokyo. Elles réunissent aussi bien des chercheurs, des experts en sécurité, que des hackers de haut vol. En 2013, plusieurs conférenciers ont exposé les vulnérabilités des TV connectées. L’un d’entre eux a prouvé notamment qu’il était possible de prendre le contrôle de la caméra et du micro d’une Smart TV et d’espionner leur propriétaire à leur insu. Et cela, même quand l’appareil était éteint.

 

 

Le thermostat Nest Lab qui joue les « Big Brother »

À l’occasion de la dernière édition qui s’est déroulée au mois d’août 2014 à Las Vegas, des chercheurs d’une université de Floride ont montré comment pirater le thermostat intelligent de Nest (la start-up rachetée par Google). Avec un accès physique à l’appareil (uniquement), ils ont pu prouver qu’il est possible d’insérer un code pour détourner et récupérer les informations récoltées par l’appareil, sans que son propriétaire s’en aperçoive.

 

Nest thermostat with hand

 

Nouvelle génération de cyberattaques

La sécurité et la protection des données privées ne sont clairement pas la priorité de certains acteurs du marché des objets connectés. Sans vouloir dresser un tableau catastrophique de la situation, les cyberattaques sur les objets connectés présentant des failles de sécurité ont tendance à se multiplier ces derniers mois. Caméras de vidéosurveillance, réfrigérateurs, babyphones, Smart TV, voici quelques exemples connus d’appareils qui ont fait l’objet d’attaques diverses et variées.

 

 

Des caméras au service des voyeurs

Impossible de ne pas citer la faille de sécurité qui avait permis à des hackers de diffuser sur Internet le flux vidéo de milliers de webcams et caméras de vidéosurveillance Trendnet, installées chez des particuliers. Malgré la publication rapide d’un correctif par le fabricant après sa découverte, de nombreux utilisateurs continuaient un an plus tard à être espionnés à leur insu, car ils n’avaient toujours pas fait la mise à jour.

 

Faille TRENDnet

 

 

Un hack jusque dans… le berceau d’un nourrisson !

Début 2014, la société spécialisée en sécurité PoofPoint a révélé pour la première fois une cyberattaque réalisée à partir de toutes sortes de dispositifs connectés dont des Smart TV, des NAS, des consoles de jeux vidéo, un réfrigérateur, etc. Les pirates auraient exploité leur vulnérabilité pour installer un serveur de spams (botnet) et envoyer plus de 750 000 emails frauduleux. Dans l’État de l’Ohio aux États-Unis au mois d’avril dernier, un hacker n’a rien trouvé de mieux que de pirater un babyphone pour terroriser un bébé et ses parents. En prenant le contrôle de l’appareil équipé d’une caméra, d’un micro et d’un haut-parleur, il s’est mis à hurler des insanités sur le nourrisson.

 

Un babyphone piraté

 

 

Analyse et collecte de données en règle

En Grande-Bretagne, le blogueur spécialisé en développement informatique connu sous le nom de DoctorBeet’s a fait une étonnante découverte. Suite à l’acquisition d’une Smart TV de la marque LG, il a remarqué l’apparition de publicités ciblées comme on peut en voir sur des services Web tels que Gmail. Il en a donc déduit que la TV devait forcément analyser ses habitudes, les programmes qu’il regarde, les sites qu’il visite, etc. En cherchant à en savoir plus, il constate en effet que son téléviseur dispose d’une fonction activée par défaut de collecte d’informations de visionnage.

 

Même après avoir désactivé cette fonction, le téléviseur continuait de transmettre des informations à son insu à LG. Le constructeur ne se contentait pas de scruter ses habitudes de consommation, mais il récupérait également des données personnelles telles que des vidéos de famille qu’il avait projetées sur son écran depuis son ordinateur. Un scandale dont se serait bien passé LG qui aurait, depuis, décidé de permettre à ses clients de « vraiment » désactiver l’option de collecte de données. Outre le manque de sécurité constaté sur de nombreux objets connectés, il faudra donc aussi dorénavant se méfier des pratiques intrusives de certains fabricants !

 

Source DoctorBeet
Source DoctorBeet’s Blog

 

 

Sous l’œil de Shodan

En faisant un tour d’horizon des objets connectés pour la maison, susceptibles de présenter des risques, on se rend compte qu’ils sont tous potentiellement vulnérables. Certains ne sont pas sécurisés ou pas suffisamment, tandis que d’autres présentent des failles de sécurité plus ou moins importantes pouvant être exploitées pour mener des attaques externes ou à courte distance. Mais la principale faille qu’exploitent les hackers est encore trop souvent l’absence de vigilance des utilisateurs. Beaucoup n’ont pas conscience des risques et n’utilisent pas de mots de passe pour protéger l’accès à distance de leurs équipements, ou se contentent de laisser les identifiants par défaut fournis par les fabricants. Un vrai problème, d’autant qu’avec un moteur de recherche comme Shodan, tous les appareils connectés ayant une adresse IP visible sont désormais répertoriés sur le Web.

 

D’une efficacité redoutable, ce service permet d’effectuer des recherches globales, ou par pays, en saisissant une simple requête pour identifier, localiser, voire prendre le contrôle des appareils connectés non protégés par un mot de passe. Il suffit de saisir le nom d’une marque de produits connectés connue (Dlink, Netgear, Samsung…) ou de cliquer sur les mots recherchés les plus populaires (Webcam, Camera, Netcam…) pour voir apparaître leurs adresses IP et s’y connecter. Le service indique de surcroît de nombreux détails sur les dispositifs, comme leur système d’exploitation, s’ils sont connectés, protégés ou non par des identifiants, etc.

 

SHODAN Computer Search EngineShodan 02

Comme cela avait été démontré dans une enquête baptisée Null CTRL, réalisée par deux journalistes norvégiens pour le site Dagbladet en 2013, d’innombrables équipements connectés référencés par Shodan ne possèdent aucune protection. Quelques clics suffisent pour les repérer et visionner, par exemple, le flux vidéo de caméras de surveillance chez des particuliers, jouer avec le tableau électrique ou le thermostat d’un immeuble, s’introduire dans des bases de données, etc. Gageons qu’à terme, cette surexposition des objets connectés permette de sensibiliser les utilisateurs sur l’importance de sécuriser leur accès.

 

Dagbladet Null CTRL

 

 

Qu’en pensent les experts ?

Au-delà des rapports alarmants, des exploits des chercheurs et des affaires relatées dans les médias, nous avons souhaité donner la parole à un expert en sécurité ainsi qu’à un fabricant de solutions domotiques. Tous deux apportent une vision concrète sur les risques que représentent les objets connectés à l’heure actuelle, et donnent quelques conseils aux utilisateurs pour mieux se protéger.

Un employé du Centre européen de lutte contre la cybercriminalité à la Haye aux Pays-Bas le 11 janvier 2013

 

 

Cybermenaces sur les maisons intelligentes

Pour en savoir un peu plus sur les menaces qui planent sur les maisons intelligentes et leurs installations domotiques, nous avons rencontré un expert en sécurité qui travaille depuis plus de dix ans pour Kaspersky Lab Angleterre. Il dresse un portrait plus nuancé que celui des cabinets d’experts en sécurité que nous avons évoqué précédemment.

 

DavidEmm KasperskyLab
David Emm

 

 

Clubic : Que pouvez-vous nous dire sur la sécurité des objets connectés pour la maison ?

David Emm : Les gens utilisent Internet pour faire des achats, gérer leurs comptes en banque, aller sur les réseaux sociaux mais aussi pour chercher des informations liées à tous les aspects de leur vie quotidienne. Et cela va encore plus loin maintenant que nous utilisons les technologies informatiques pour réaliser des actions qui étaient, par le passé, purement mécaniques, voire manuelles. Malheureusement, lorsque de nouvelles technologies voient le jour, ou lorsque la technologie génère de nouveaux usages, la sécurité n’est souvent pas l’une des priorités. Ce n’est pas un phénomène nouveau et si l’on regarde en arrière, on remarque que les évolutions sont portées par une volonté de simplicité, de réduction des coûts ou d’autres bénéfices, alors que la sécurité n’est envisagée qu’après l’émergence d’un problème. Les risques sont multiples, allant du vol à la manipulation des données. Il est facile d’imaginer par exemple qu’un compteur intelligent soit manipulé pour falsifier la consommation électrique. Pour l’instant, cela reste de l’ordre du possible plus que de celui du réel car à ma connaissance il n’y a eu aucune attaque réelle visant des compteurs électriques.

 

 

Clubic : Selon vous, quels sont les types d’appareils domotiques les plus vulnérables ?

David Emm : Lorsqu’ils entendent parler de l’Internet des objets ou de maisons intelligentes, la plupart des gens imaginent leurs appareils traditionnels disposant de nouvelles fonctionnalités (réfrigérateur, contrôle des portes, chauffage central, etc.). Pourtant, ces appareils ne sont pas encore massivement connectés et pour l’instant, leur vulnérabilité a été démontrée le plus souvent au travers d’exploits d’experts dans le cadre de tests. Bien sûr, lorsque ces appareils seront plus courants dans nos vies, je pense qu’ils deviendront régulièrement la cible d’attaques. Mais il faut surtout s’inquiéter de la vulnérabilité d’appareils qui sont aujourd’hui des incontournables, comme par exemples les modems Internet, les tablettes, les smart TV, etc.

 

 

Clubic : À quel type d’attaques les maisons intelligentes (Smart Home) sont-elles exposées ?

David Emm : Je dirais qu’il y a trois principales catégories :

1 – Obtenir l’accès à un appareil et l’utiliser pour prendre le contrôle d’autres systèmes connectés dans la maison

2 – Avoir accès à des informations privées ou sensibles, y compris des mots de passe

3 – Falsifier des informations reçues / envoyées par un appareil à l’insu des personnes du foyer

 

 

Clubic : Quelles sont les vulnérabilités que vous avez pu constater ?

David Emm : L’un de mes collègues David Jacoby a publié un rapport pour alerter sur les dangers de l’exécution de code à distance et des mots de passe faibles sur les appareils de stockage NAS, mais aussi la possibilité d’orchestrer une attaque de type « man-in-the-middle » (NDRL : l’attaque de « l’homme du milieu » consiste à s’infiltrer sans être vu dans un réseau et y intercepter des informations) via une Smart TV. Il a également découvert des fonctionnalités d’analyses non référencées intégrées dans les routeurs par les constructeurs (sans doute pour des raisons légitimes), mais qui pourraient être exploitées par un attaquant. Un appareil sans fil est repérable et potentiellement vulnérable aux attaques lorsque ses communications ne sont pas cryptées, et que le mot de passe d’accès utilisé est celui par défaut ou faible.

 

 

Clubic : Est-ce que Kaspersky envisage de proposer des solutions de sécurité pour les objets connectés ?

David Emm : Ce n’est pas parce qu’il est possible d’installer une solution de sécurité sur les terminaux traditionnels (PC, tablettes, smartphones…), que cela sera possible sur tous les appareils du quotidien qui sont connectés à Internet. Ces appareils pourraient recevoir et envoyer des données sans pour autant autoriser l’installation de code ou disposer de suffisamment d’espace pour le faire. Ils pourraient être verrouillés (par exemple si une Smart TV tourne sous un OS standard, il est possible que le code ne puisse être modifié que par le constructeur). En plus, le vendeur n’est pas toujours le constructeur des composants informatiques intégrés. Cela signifie qu’il pourrait être impossible de patcher ces appareils, même en cas de mise à jour de sécurité disponible via le constructeur des composants. On comprend mieux pourquoi il est primordial que les constructeurs d’appareils et les entreprises qui les exploitent prennent en compte la sécurité dès le début de la fabrication d’un produit. Il est essentiel de pouvoir établir un dialogue entre experts en sécurité et développeurs d’appareils informatiques pour maisons connectées.

 

 

Clubic : Que peuvent faire les utilisateurs pour protéger au mieux leurs systèmes domotiques ?

David Emm : La première chose est de lister tous les objets connectés de la maison et de savoir comment et à quoi ils sont connectés (à Internet, ou à d’autres objets de la maison). Ensuite, il est impératif de mettre des obstacles sur la route du hacker. Pour ce faire, il faut tout d’abord installer régulièrement les mises à jour de sécurité et les mises à jour logicielles, pour limiter le nombre de vulnérabilités connues qui pourraient être exploitées. Après, il faut changer le nom et le mot de passe par défaut de chaque objet connecté, car c’est la première chose qu’un hacker tentera d’attaquer pour en prendre le contrôle. Pour finir, il faut limiter l’accès d’un objet connecté aux autres objets connectés dans la maison. Par exemple, si vous avez une Smart TV, vous devrez restreindre l’accès à cette TV et autoriser seulement son accès à des ressources particulières du réseau (il n’est pas vraiment nécessaire que votre imprimante soit connectée à votre TV, par exemple…).

 

 

Clubic : Selon vous, quel serait LE scénario catastrophe pour une maison intelligente ?

David Emm : C’est une question difficile, car LE scénario catastrophe impliquant un seul individu n’aura pas forcément le même impact au niveau d’une communauté. Pour les individus, le risque qui importe c’est le personnelles — par exemple, les noms d’utilisateurs, les mots de passe, etc. Ou encore, le fait que l’on puisse vous espionner vous ou votre famille (comme le hack du babyphone survenu dans l’État de Ohio). Il y aussi le risque qu’une application contrôlant la sécurité de votre porte d’entrée puisse être hackée, vous laissant enfermé dehors. Du point de vue de la communauté, l’impact peut être plus important. Si un hacker arrive par exemple à intercepter des données d’un compteur intelligent (Smart Meter), cela peut affecter les relevés : il peut remettre les compteurs à zéro, voire créer une panne générale d’électricité.

 

Inf dark side en

 

 

Le point de vue d’un spécialiste de la domotique

Pour compléter ce dossier, nous avons voulu donner également la parole à un fabricant de solutions domotiques. Somfy, l’un des leaders du marché de la domotique, a bien voulu répondre à nos questions sur la sécurité des maisons intelligentes.

 

TaHomaSomfy Box Somfy SAS D Eskenazi

 

 

Clubic : Comment la box Somfy et les appareils qu’elle permet de piloter à distance sont-ils protégés ?

Somfy : En tant que spécialiste de solutions domotiques, notre box prend en compte les problématiques de sécurité. L’ensemble des actions effectuées avec nos solutions Tahoma et Somfy Box transite sur un serveur sécurisé et est chiffré sur 128 bits. Le protocole RTS propriétaire de Somfy (10 millions de systèmes installés dans le monde) qui est utilisé pour la commande radio est sécurisé grâce à un code tournant de 16 millions de combinaisons.

 

 

Clubic : En tant que fabricant, que pensez-vous du remous médiatique autour de la vulnérabilité supposée ou avérée de certains objets connectés pour la maison ?

Somfy : Nous sommes aujourd’hui en plein boom des objets connectés, avec de nombreux nouveaux acteurs qui lancent parfois des solutions un peu trop vite et pas suffisamment abouties. Il faut veiller à bien se renseigner sur le fabricant et sa légitimité sur le secteur. Somfy possède une expertise en matière de radio et d’IP qui nous rend légitimes sur ce secteur. Depuis que nous avons lancé notre box il y a quatre ans, aucun piratage ne nous a été signalé.

 

 

Clubic : Quels sont selon vous les points faibles d’une installation, ou quels pourraient-ils être ?

Somfy : Les points faibles de l’installation seraient de ne pas avoir de système de protection, d’avoir positionné les détecteurs de mouvements aux mauvais endroits ou de ne pas couvrir tous les accès de la maison.

 

 

Clubic : Selon vous, quel serait LE scénario catastrophe pour une maison intelligente ?

Somfy : Le scénario catastrophe, s’il y en a un, serait de se faire voler son téléphone sans code pour le déverrouiller en laissant ainsi libre accès à l’application qui commande la maison intelligente. Il faut donc prendre les précautions nécessaires.

 

 

Conclusion

En moins de deux ans, la domotique est passée d’un marché de niche à un nouvel eldorado convoité par la plupart des géants de l’industrie high-tech. Apple, Google, Microsoft ou encore Samsung, pour ne citer qu’eux, se sont lancés tour à tour sur ce marché promis à une très forte croissance en multipliant les partenariats et les rachats de start-up spécialisées. Début 2014, Google n’a pas hésité par exemple à faire la troisième acquisition la plus importante de son histoire, en rachetant Nest Labs pour la bagatelle de 3,2 milliards de dollars et, plus récemment, le spécialiste de caméras IP Dropcam pour 555 millions de dollars.

 

Courant 2014, Samsung s’est offert la start-up spécialisée SmartThings (montant de l’achat non divulgué), Microsoft a noué un partenariat avec Insteon, un des leaders de la domotique aux USA, et Apple a dévoilé à l’occasion de la WWDC la plateforme HomeKit pour iOS8 qui permettra de contrôler les objets connectés de nombreux fabricants via Siri (l’assistant vocal d’Apple). En attendant les solutions des poids lourds des nouvelles technologies, le marché est déjà bien occupé par les acteurs historiques — Somfy, Philips, Haier, Legrand, etc. —, une foule de nouveaux fabricants de tous horizons, des fournisseurs d’électricité ou encore des opérateurs comme Orange et SFR, qui commercialisent en France des kits de domotique pour accompagner leurs box. Si tout ce monde frappe à la porte de nos foyers, c’est que le potentiel est énorme.

 

TaHoma Somfy SAS photo studio EKD

Il ne fait aucun doute que les produits du quotidien vont être de plus en plus connectés (comme nous avons pu le voir au CES cette année), mais pas toujours bien sécurisés. Les acteurs comme Google, Apple et Microsoft, qui ambitionnent qu’un maximum d’objets connectés puissent fonctionner à l’avenir avec leurs plateformes mobiles respectives, vont sans doute imposer aux fabricants un cahier des charges drastique en matière de sécurité s’ils veulent obtenir une certification. Cela pourrait peut-être permettre d’augmenter le niveau de protection des objets connectés, même si comme nous l’avons vu, il n’est pas toujours possible de patcher des produits comprenant des composants provenant de différents fabricants.

 

Le nombre croissant d’objets connectés risque d’intéresser de plus en plus les cybercriminels pour entreprendre des diffusions de spams ou de logiciels malveillants à grande échelle, par exemple. Mais le plus effrayant serait qu’ils puissent prendre le contrôle total des maisons intelligentes, espionner leurs habitants à l’aide des caméras de surveillance, s’introduire ni vu ni connu dans le foyer en déverrouillant la porte à l’aide d’un smartphone, couper l’électricité ou le chauffage en plein hiver, ou encore, déclencher l’alarme au beau milieu de la nuit…

 

Pour que les maisons intelligentes tiennent vraiment toutes leurs promesses, il est indispensable qu’à l’avenir leur sécurité soit garantie. En attendant, côté utilisateur, il faudra être de plus en plus vigilant, se renseigner sur le système de protection des produits, faire systématiquement les mises à jour, ou encore instaurer un mot de passe fort pour l’accès à distance de tous les appareils connectés. Le prix à payer pour que le rêve de posséder une maison intelligente ne tourne pas au cauchemar.

 

 

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Source : ://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/article-723729-1-objets-connectes-representent-risque.html

Par Jérôme Cartegini

 

 




Piratage de ses comptes sociaux : prévenir, repérer et réagir | Denis JACOPINI

Piratage de ses comptes sociaux : prévenir, repérer et réagir !

Sur les réseaux sociaux, la plus grande vigilance est requise si l’on veut protéger ses données personnelles. 

 

Les réseaux sociaux se multipliant de façon considérable, il convient de se montrer attentif à la protection des données personnelles, car ces dernières peuvent d’autant plus facilement être piratées.

A ce titre, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) publie une fiche pratique, agrémentée de liens directs vers les principaux réseaux sociaux, afin de mettre en oeuvre le contrôle des données personnelles.

 

 

Parmi les conseils donnés par la Commission, citons :

– le choix de mots de passe complexes, mais aussi différents les uns des autres, et avec un sens n’ayant aucun rapport avec une donnée personnelle relative à la vie privée du titulaire du compte (comme une date de naissance, etc…) ;

– l’absence totale de communication du mot de passe à une tierce personne ;

– l’activation d’un dispositif d’alerte en cas d’intrusion (dans ce cas, la personne titulaire du compte et qui se connecte depuis un poste informatique inconnu doit confirmer l’accès en entrant un code, reçu préalablement par sms ou par mail) ;

– la déconnexion à distance des terminaux encore liés au compte ;

– la désactivation des applications tierces encore connectées au compte ;

– le réglage précis des paramètres de confidentialité.

En outre, la CNIL donne des astuces pour repérer le piratage d’un compte. Des signes doivent en effet alerter l’utilisateur, par exemple un mot de passe invalide, ou des comportements inhabituels ayant lieu sur le compte, sans consentement préalable (comme suivre, se désabonner, ou encore bloquer…).

 

 

En cas de piratage, il convient donc :

– en premier lieu, de signaler le compte piraté auprès du réseau social ;

– cette première étape franchie, il convient alors de demander une réinitialisation du mot de passe. Si la réponse apportées par les modérateurs du réseau n’est pas satisfaisante, la CNIL peut être saisie.

 

 

Consultez la fiche pratique de la CNIL

 


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Denis JACOPINI
Tel : 06 19 71 79 12
formateur n°93 84 03041 84

 

 


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Source : http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/34642/comment-prevenir-le-piratage-de-son-compte-en-ligne.php

© 2015 Net-iris

 

 




10 conseils pour garder vos appareils protégés pendant les vacances | Denis JACOPINI

Les actualités d'ESET

10 conseils pour garder vos appareils protégés pendant les vacances


Si vous faites partie de ces vacanciers qui ne partent jamais sans leurs objets connectés, voici un mini-guide conçu par les experts ESET pour voyager et surfer en toute tranquillité.

Brosse à dents ? ok.

Serviette de bain ? ok.

Ordinateur, téléphone, tablette ? ok.

Si vous faites partie de ces vacanciers qui ne partent jamais sans leurs objets connectés, méfiez-vous des menaces lorsque vous utilisez un Wi-Fi public pour vous connecter à votre banque en ligne, boutique en ligne ou tout simplement pour vérifier vos e-mails. Pas de panique ! Stephen Cobb et d’autres professionnels ESET ont créé un guide pour vous permettre de voyager en toute sécurité et garder ainsi toutes vos données personnelles et vos appareils protégés.

 

 

Conseils

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1. Avant de prendre la route, assurez-vous d’exécuter sur vos appareils une mise à jour complète du système d’exploitation ainsi que des logiciels, et de posséder une solution de sécurité de confiance.

2. Sauvegardez vos données et placez-les dans un endroit sûr. Pensez à déplacer les données sensibles du disque dur de votre ordinateur portable sur un disque dur externe chiffré le temps de vos vacances.

3. Ne laissez jamais vos appareils sans surveillance dans les lieux publics. Activez la fonction antivol de vos appareils pour tracer les appareils volés ou perdus, et au besoin d’effacer les contenus à distance.

4. Mettez un mot de passe fort et activez la fonction « délai d’inactivité » sur tous vos appareils, que ce soit votre ordinateur portable, votre tablette ou votre téléphone. Retrouvez tous nos conseils pour un mot de passe efficace en cliquant ici.

5. Dans la mesure du possible, utilisez uniquement des accès internet de confiance. Demandez à votre hôtel ou l’endroit où vous logez le nom de leur Wi-Fi et utilisez exactement le même nom : faites attention aux arnaques qui essaient de ressembler aux Wi-Fi publics en ajoutant le mot « gratuit » au nom de la connexion Wi-Fi.

6. Si l’Internet de votre hôtel vous demande de mettre à jour un logiciel afin de pouvoir vous connecter, déconnectez-vous immédiatement et informez-en la réception.

7. Ne vous connectez pas à des connexions Wi-Fi qui ne sont pas chiffrées avec WPA2. Toutes les normes inférieures à celle-ci ne sont tout simplement pas assez sûres et peuvent être facilement piratées.

8. Si vous devez utiliser le Wi-Fi public pour vous connecter à votre réseau d’entreprise, utilisez toujours votre VPN (réseau virtuel privé).

9. Si ce n’est pas urgent, évitez les banques et boutiques en ligne quand vous utilisez le Wi-Fi public. Sinon, nous vous conseillons d’utiliser le partage de connexion de votre téléphone et de surfer en utilisant internet sur votre téléphone portable.

10. Si vous n’utilisez pas encore d’antivirus de confiance et suspectez votre ordinateur portable d’être infecté, vous pouvez utiliser gratuitement le scanner ESET Online qui ne nécessite aucune installation et peut être utilisé pour détecter et retirer des logiciels malveillants

Article original de ESET

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Original de l’article mis en page : ESET – Actualités




Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits | Denis JACOPINI

Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits


Ce sont les vacances mais nombre de touristes ne se séparent pas de leurs smartphones, tablettes ou ordinateurs portables. Et pour se connecter à l’internet, quoi de mieux qu’attraper un wi-fi gratuit. Une pratique qui peut se révéler très dangereuse. Des proies faciles pour les « sniffeurs » de données. Explications de Laurent Heslault, expert sécurité chez Symantec.

 

 

Vous êtes sur votre lieu de vacances et vous avez envie de vous connecter à l’internet. Pour consulter votre messagerie ou vos réseaux sociaux, envoyer des photos à vos proches, surfer sur le net ou consulter votre compte en banque ou faire une réservation.

Solution la plus simple : se connecter à un réseau Wi-Fi gratuit. Dans votre hôtel, camping, à la terrasse d’un café ou d’un restaurant… Les accès gratuits pullulent et se généralisent.

Expert en sécurité à Symantec, Laurent Heslault tire le signal d’alarme. « Rien de plus simple que de pirater les données qui transitent sur un réseau Wi-Fi gratuit » assure-t-il. « Par exemple, je m’installe à la terrasse d’un café et je crée un vrai faux point d’accès gratuit en empruntant le nom du café. Des gens vont s’y connecter et je n’ai plus qu’à récupérer toutes les données qui m’intéressent. Des mots de passe, des identifiants… »

Des sniffeurs de données

Il exagère ? Non. « L’expérience a été faite à la terrasse d’un café. Nous avons installé un logiciel qui permet de sniffer tous les appareils qui se branchaient sur le Wi-Fi. Ensuite, des complices, qui se faisaient passer pour des magiciens, allaient voir les gens en disant que par magie, ils avaient réussi à changer le code de leur téléphone ou leur image sur Facebook. Ils étaient étonnés ! » Rien de magique mais des logiciels de piratage qui se trouvent facilement sur le net.

Les données sur le Wi-Fi ne sont pas chiffrées

« Les données qui transitent sur le Wi-Fi ne sont pas chiffrées. Sauf quand vous vous connectés à un site sécurisé avec le protocole HTTPS. Donc ce sont des données faciles à intercepter. » Danger sur les vrais faux points d’accès Wi-Fi mais aussi sur les vrais qui ne sont, dans la grande majorité des cas, pas chiffrés non plus. « Par contre pas de problème pour une connexion 3G ou 4G qui sont chiffrées. Mais pour économiser leur forfait, les gens préfèrent se connecter au Wi-Fi ».

Conseils

Alors quels conseils ? « Ne jamais, sur un Wi-Fi public, entrer un mot de passe. D’autant que la plupart des internautes utilisent le même mot de passe pour tous leurs sites. » En clair, limiter les dégâts en ne consultant que des sites qui ne demandent aucune identification.

Autre solution : protéger son smartphone ou sa tablette en y installent un logiciel qui va chiffrer toutes les données qui vont en sortir. Plusieurs types de logiciels existent dont le Wi-Fi Privacy de Norton qui est gratuit pendant 7 jours et peut s’installer sur des périphériques fonctionnant sous Ios et Androïd.

Article original de Samuel NOHRA.

 

Nous prodiguons une multitude d’autres conseils durant les formations que nous animons à destination des élus, chef d’entreprises, agents publics et salariés. [Consultez la liste de nos formations]


 

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Mise en conformité RGPD : Accompagnement personnalisé par des Experts

Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES : Expertise de systèmes de vote électronique et d'élections par Internet MISE EN CONFORMITÉ RGPD & CYBER : Accompagnement de votre établissement à la démarche de mise en conformité avec le RGPD et en CYBERSÉCURITÉ Expertise de systèmes de vote électronique - votes par Internet FORMATIONS & SEMINAIRES RGPD & CYBER ARNAQUES & PIRATAGES : Restez informé sur les techniques utilisées par les pirates informatiques

Mise en conformité RGPD : Accompagnement personnalisé par des Experts

Vous semblez manifester un intérêt pour le RGPD (peut-être un peu par obligation) et vous souhaitez nous faire part d’un projet. Nous vous remercions pour votre confiance.

Intervenant sur des missions RGPD depuis 2012, après avoir identifié différents types d’attentes, nous avons adapté nos offres pour qu’elles correspondent au mieux à vos besoins.

Ainsi, nous pouvons vous accompagner dans la mise en conformité de votre structure de plusieurs manières :

  1. Vous recherchez l’autonomie ?
    Nous pouvons vous accompagner pour apprendre l’essentiel de la réglementation Européenne relative à la Protection des Données à Caractère Personnel et le nécessaire pour comprendre et démarrer une mise en conformité. Une fois la formation achevée, vous êtes autonome mais pourrez toujours compter sur notre soutien soit sous forme de formation personnalisée, soit sous forme d’accompagnement personnalisés ;
    A l’issue de cette formation, nous vous remettons une attestation prouvant la mise en place d’une démarche de mise en conformité de votre établissement avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Pour information, nous sommes référencés auprès de la CNIL.
  2. Vous souhaitez être accompagné pour la mise en place de la mise en conformité ?
    Nous réalisons pour vous l’audit qui mettra en exergue les points à améliorer. Au terme de cette étape vous pourrez, si vous le souhaitez, réaliser la mise en conformité ou nous laisser procéder aux améliorations que vous aurez validées ;
    A l’issue de cet audit, nous vous remettons un compte rendu prouvant la mise en place de corrections dans le cadre de votre démarche de mise en conformité de votre établissement avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).
  3. Vous souhaitez confier la totalité de votre mise en conformité ?
    De manière parfaitement complémentaire avec votre prestataire informatique et éventuellement avec votre service juridique, nous pouvons nous charger de la totalité de la démarche de mise en conformité de votre établissement avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et les différentes réglementations relatives à la protection des Données à Caractère Personnel.
    De l’audit au suivi, vous pourrez compter sur notre expertise à la fois technique et pédagogique pour que votre établissement soit accompagné de manière externalisée.

 

Afin de vous envoyer une proposition personnalisée adaptée à la fois aux besoins de votre structure, conforme à votre stratégie et à vos priorités, nous souhaiterions que vous répondiez à ces quelques questions :

    Nous vous garantissons une confidentialité extrême sur les informations communiquées. Les personnes habilitées à les consulter sont soumises au secret professionnel.






    Remarque :
    Vous pouvez nous écrire directement un message dans la zone « INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES QUE VOUS JUGEZ UTILES ». Néanmoins, si vous souhaitez que nous vous établissions un chiffrage précis, nous aurons besoin dans un premier temps des informations ci-dessous.
     
     
     
    POUR VOTRE MISE EN CONFORMITÉ RGPD :

    1. La découverte de vos obligations : Souhaitez-vous découvrir le RGPD et l’essentiel pour comprendre et démarrer la démarche ? (recommandé) OuiNon
    2. Concernant l'Audit : Il consiste à relever les éléments permettant de constituer un état des lieux précis puis à réaliser l'analyse réglementaire du contexte de départ.
    Nous considérons qu'au moins une journée dans vos locaux est indispensable. La suite de la démarche peut être faite à distance.
    Sélectionnez votre choix
    Je veux apprendre à le faireJ'ai déjà fais l'audit ou je le fourniraiJe veux laisser faire Le Net Expert
    3. Concernant la mise en conformité : Elle consiste à mettre en place des améliorations : Sélectionnez votre choix
    Je veux apprendre à la faireJe veux la faireJe veux laisser faire Le Net Expert
    4. Concernant le suivi de la mise en conformité : Cette phase consiste à maintenir la mise en conformité avec le temps par une mise à jour précise du registre des traitements./td> Sélectionnez votre choix
    Je veux apprendre à le faireJe veux le faireJe veux laisser faire Le Net Expert
    5. Votre demande concerne t-elle un groupement de professionnels ? (corporation, fédération, à nous préciser dans les commentaires...) ou est-elle formulée à titre individuel ? GroupementIndividuel


    Les informations recueillies sont enregistrées dans la messagerie électronique et le système informatique de LeNetExpert pour les traitements correspondant à la gestion de vos demandes et la proposition de services correspondant à votre demande. Le lieu de traitement de stockage et de sauvegarde se situe en France et auprès d'établissements respectant le bouclier de protection des données UE-États-Unis (en anglais : EU-US Privacy Shield). Elles sont conservées 3 ans après notre dernier échange et sont destinées aux services internes. Une démarche de mise en conformité a été entamée en interne depuis 2010 et jusqu'à ce jour par des formations régulières, l'identification des traitements, la réalisation d'un registre des traitements, une analyse de risques sur nos traitements manipulant des données sensibles ou des  « données à caractère hautement personnel » pour lesquels leur violation pourrait avoir de graves conséquences dans la vie quotidienne des personnes concernées et un suivi semestriel. Conformément au Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 dit RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), à la loi n°78-17 dite «Informatique et Libertés» du 6 janvier 1978 et à la Loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles, vous pouvez exercer votre droit d’accès aux données vous concernant et les faire rectifier en contactant Le Net Expert, Monsieur le Délégué à la Protection des Données – 1 les Magnolias – 84300 CAVAILLON par Recommandé avec accusé de réception. Enfin, sur le fondement des articles 131-13, 222-17, 222-18, 222-18-1, 322-12, 322-13, R-621-1, R-621-2, R-623-1, R-624-3, R-624-4, R 631-1 et R634-1 du code Pénal et l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, votre adresse IP horodatée est également collectée.

    Sauf indication contraire ou information publique, nous nous engageons à la plus totale discrétion et la plus grande confidentialité concernant les informations que vous nous communiquez.

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    ou bien, envoyez un e-mail à rgpd[a-ro-ba-se]lenetexpert.fr

     

    Denis JACOPINI est notre Expert qui vous accompagnera dans votre mise en conformité avec le RGPD

    Je me présente : Denis JACOPINI. Je suis Expert en informatique assermenté et spécialisé en RGPD (protection des Données à Caractère Personnel) et en cybercriminalité. Consultant depuis 1996 et formateur depuis 1998, j’ai une expérience depuis 2012 dans la mise en conformité avec la réglementation relative à la Protection des Données à Caractère Personnel. De formation d’abord technique, Correspondant CNIL (CIL : Correspondant Informatique et Libertés) puis récemment Délégué à la Protection des Données (DPO n°15845), en tant que praticien de la mise en conformité et formateur, je vous accompagne dans toutes vos démarches de mise en conformité avec le RGPD.

    « Mon objectif est de mettre à disposition toute mon expérience pour mettre en conformité votre établissement avec le RGPD. »




    Piratages de sites Internet de Mairies – Sensibilisez vos agents et prestataires ! | Denis JACOPINI

    Piratages de sites Internet de Mairies – Sensibilisez vos agents et prestataires !


    Deface – Des dizaines de Mairies Françaises de nouveau visées par des pirates informatiques. Les communes sont restées muettes sur le sujet.

    Je vous racontais, il y a quelques mois, les mésaventures vécues par des dizaines de mairies Françaises visées par des pirates informatiques. Des attaques sous la forme de defacagz (Barbouillage – remplacer ou rajouter une page, une image, un texte dans un site). Des attaques restées « secrètes » aux yeux des administrés. Personne n’a jamais su si des données privées et sensibles (mails, données des habitants, …) avaient été collectées lors de ces attaques. Nous aurions pu penser, aussi, que les Directeurs des Services (DGS) et autres services des Ressources Humaines territoriales avaient profité des formations proposées par l’ANSSI. Des rendez-vous orchestrés pour les fonctionnaires territoriaux désireux de s’informer. A première vue, le « Cela n’arrive qu’aux autres » semble être incrusté dans les esprits. Pour preuve, les attaques ayant visé des dizaines de mairies, en cette période estivale.

     

    BagnereDeface – Tunisien, Albanais, Algérien, Indonésien…

    Depuis quelques jours, plusieurs pirates informatiques venus des quatre coins du globe se sont attaqués aux sites Internet de communes Françaises. Des Communautés de Communes (Canton Ossun, Lunevillois …) ont aussi été visées. Les motifs sont aussi variés que futiles. La grande majorité de ces pirates ont entendu parler de la France en raison de l’Euro 2016. Le plus inquiétant dans cette histoire : le silence total des municipalités. Le pirate du site de la Ville de Béthune a-t-il mis la main sur des données sensibles ?

     

    hunt3r

     

     

    Celui de Sedan, Briançon, Sainte-Maxime a-t-il sauvegardé une porte cachée (Shell, Backdoor) dans les serveurs ? Les courriers que j’ai envoyé afin d’avoir une réponse à ces questions ne sont jamais revenus. L’ANSSI et la CNIL ont été saisies du sujet. Espérons qu’il ne s’agissait que de « simples » barbouillages de sites web. Mon expérience sur le sujet (30 ans) me laisse malheureusement penser le contraire. Les pirates ne se contentent plus, aujourd’hui, que d’une simple odeur numérique sur un mur 2.0.

     

     

    sedan

     

     

    Les villes touchées ces derniers jours par un deface

    D’abord, le pirate Tunisien HUNT3RXM, membre de la team Fallaga, s’est affiché sur les sites des villes de Morez et Mezy. Un exemple de son passage se trouve en ce moment sur un site d’Aviron (avec musique irlandaise !). Deux autres Tunisiens, M.R ZAHER et Dark Shadow, ont laissé leurs « traces » sur l’Internet des Villes de Gueret et Bazas.

    Ensuite, le pirate Algérien MCA-CRB a caché son message dans un dossier de l’espace territorial de Bagnere-de-Bigorre.

    L’Indonésien Walkers404 affiche ses étoiles sur le web de la commune de Mezeray. On le retrouve aussi dans les pages de la Roche fort du Gard.

    L’Albanais Nofawkx, qui semble converser avec des « piratins » Francophones s’est payé les sites des villes de Béthune, Du Pré Saint-Gervais, Bellerive-sur-allier, Rixheim, Sedan, Briançon, Montataire, Sainte-Maxime et Badonviller.

    Enfin, l’Iranien aHor4 s’est épanché sur les Mairies de Bonson et Varengeville-sur-mer. Il aime laisser sa page Security.html dans les serveurs infiltrés. Il annonce être contre Daesh.

     

    nofawkx-2 

     

    Par ailleurs, cette liste est loin d’être exhaustive. Partant de ce fait, il est difficile de connaître l’ensemble des sites victimes. Le Cache de Google et d’autres sources (Iran Cyber, Zone H, defaceX, Twitter, Facebook…) n’affichent pas l’intégralité des passages malveillants. Le point commun de ces tagueurs numériques est l’envie de s’afficher sur le site des autres. Ils exploitent des failles connues, sur des serveurs, CMS non mis à jour. Certains de ces pirates se retrouvent aussi dans le blackmarket. Dans des boutiques numériques qui permettent de vendre et acheter des bases de données piratées.

     

    WalkerMise à jour : La ville de Béthune m’a répondu, sur Twitter. Du moins, la commune a confirmé le piratage. Elle n’a pas communiqué sur les potentielles données que le pirate a pu manipuler.

    Article original de Damien Bancal

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    Original de l’article mis en page : ZATAZ Deface – Nouvelle vague de piratages de Mairies Françaises – ZATAZ




    Cybersécurité : Aller plus loin dans la formation des salariés

    Cybersécurité : les trois mesures à prendre pour protéger la communication unifiée - Global Security Mag Online

    Cybersécurité : Aller plus loin dans la formation des salariés


    Alors que les entreprises sont de plus en plus sensibilisées aux risques de failles, de mise hors service de leurs systèmes (attaques DDOS) et de destruction de leurs données (via des ransomwares), elles ne pensent pas forcément que leurs outils de communication unifiée sont également concernés par les règles de protection.

     

    • Le chiffrement : toutes les données, qu’elles soient stockées ou en transmission, doivent être protégées, les premières avec au minimum un chiffrement AES 128 bits et les secondes en ajoutant au moins le protocole TLS. Point important : il faut bien évidemment que les messages de tous les interlocuteurs, externes compris, soient cryptés.

     

     

    • Le pare-feu : attention à ne pas tomber dans le piège d’une solution qui exposent des applications, des serveurs ou des équipements hors du pare-feu. De plus, il faut s’assurer que les solutions gèrent correctement le parcours des données au travers des serveurs d’authentification déjà en place.

     

     

    • Les mises à jour : puisque les mises à jour de firmwares et autres logicielles corrigent essentiellement des vulnérabilités ou apportent des dispositifs de sécurité plus robustes, il est primordial qu’elles se fassent de manière automatique pour s’assurer que le SI est protégé le plus tôt possible. Une des approches consiste à passer par une solution en Cloud, automatiquement mise à jour par le fournisseur lui-même mais à manier avec précaution car si vous avez déjà opté pour le Cloud, avez-vous la certitude que seuls les utilisateurs autorisés accèdent à cet espace de stockage externalisé ? Qui peut bien se connecter pendant que vous dormez ?

     

     

    • La sécurité physique : où se situent les données que stocke la solution de communication ? Il est essentiel d’avoir la garantie que le datacenter du fournisseur soit protégé 24/7 et qu’il soit régulièrement audité et protégé contre les intrusions physiques.

     

     

    • Changer les paramètres par défautChanger tous les identifiants et mots de passe de ceux proposés par défaut pour quelque chose de plus complexe est une règle d’or en matière de cybersécurité.
      « Parmi les nombreuses cyberattaques survenues en 2016, la plus célèbre fut celle lancée par le botnet Mirai qui ciblait les webcams. Or, si cette attaque a autant réussi, c’est parce que les mots de passe administrateurs par défaut de ces équipements étaient toujours actifs », dit-il.

     

     

    • Sécuriser le réseau, jusqu’aux utilisateursUn segment non sécurisé du réseau est une porte d’entrée par laquelle peuvent passer les cyber-attaques pour atteindre tout le SI d’une entreprise. Les méthodes pour sécuriser le réseau comprennent l’application de restrictions d’accès, le blocage au niveau du pare-feu de certaines pièces attachées et le test régulier des failles de sécurités connues. Mais Gustavo Villardi prévient qu’il ne s’agit là que de résoudre une partie du problème. « Selon une étude récente menée par Verizon sur les failles de sécurité, l’erreur humaine continue d’être la cause principale des cyber-attaques. Les collaborateurs sont le maillon faible et les entreprises se doivent de former leur personnel pour qu’ils restent protégés en ligne et depuis quelque appareil que ce soit », témoigne-t-il.

     

     

    • L’usage à domicile : les collaborateurs en télétravail ne bénéficient pas de l’encadrement de la DSI pour sécuriser leur accès domestique. Il est donc nécessaire de leur indiquer comment sécuriser une box pour activer le chiffrement du Wifi et passer par un VPN.

     

     

    • Les mots de passe : des bonnes pratiques doivent être appliquées pour que les mots de passe de chaque salarié soient impossibles à deviner ; cela comprend aussi bien de la complexité dans l’enchaînement des caractères que la fréquence de remplacement des mots de passe.

     

     

    • L’accès : les collaborateurs devraient toujours éteindre un équipement lorsqu’ils ne s’en servent pas, afin d’éviter que quelqu’un ne se connecte sur les services restés ouverts

     

     

    • Le mode privé : l’utilisation d’un système de visioconférence uniquement avec les paramètres du mode privé évite que quelque des personnes extérieures puissent se greffer sur une conférence.

     

    [lire l’intégralité de l’article source]


     

    LE NET EXPERT:

     

    Besoin d’un Expert ? contactez-nousNotre Expert, Denis JACOPINI, est assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l’Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d’Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).


     

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    Source : Cybersécurité : les trois mesures à prendre pour protéger la communication unifiée – Global Security Mag Online




    Formations RGPD Protection des données personnelles et en Cybercriminalité

    Parce que la Cybercriminalité et la Protection des données personnelles sont liés, nous couvrons ces sujets concomitamment.

    Consultez la liste de nos formations RGPD et services RGPD

    NOS SERVICES :

      • État des lieux RGPD ;
      • Mise en conformité RGPD ;
        • Analyses de risques (PIA / DPIA) ;
      • Audits sécurité ;

    VOTRE PROFIL :

    • CLUB D’ENTREPRISES, ORDRES, FÉDÉRATIONS, CORPORATION : Quelles sont vos responsabilités, quels sont vos risques, quelles devraient être vos priorités ? Que ça soit en matière de Protection des Données Personnelles (RGPD) ou de cybercriminalité, faisons ensemble un état des lieux. Agir sur vos équipements ? Sensibiliser votre personnel ? Libre à vous ensuite d’agir en fonctions de nos recommandations sur les points qui vous sembleront prioritaires.
    • ÉTABLISSEMENTS / CENTRES DE FORMATION / ORGANISATEURS D’ÉVÉNEMENTS : Que ça soit en protection des données personnelles ou en Cybercriminalité, permettez à vos stagiaires de découvrir les notions essentielles ;
    • CHEFS D’ENTREPRISE / ÉQUIPE INFORMATIQUE : Nous vous formons dans vos locaux et réalisons en collaboration avec votre équipe informatique une analyse détaillée de vos installation à la recherche de failles et d’axes d’amélioration conformément aux règles de l’art ou de la réglementation en vigueur (RGPD).

    LES SUJETS DE FORMATION :


    Consultez notre catalogue

    COMMENT PROTÉGER VOTRE ORGANISME DE LA CYBERCRIMINALITÉ
    Durée : 2 jours ou 4 jours (2 jours tout public + 2 jours approfondissement pour techniciens/informaticiens)

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    COMMENT BIEN UTILISER LE CLOUD
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    RGPD CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR NE PAS LE PAYER CHER
    Durée : 1 jour

    RGPD : ANALYSONS CE QUE VOUS AVEZ COMMENCÉ
    Durée : 1 jour (il est recommandé d’avoir déjà mis en pratique une mise en conformité au moins 15 jours avant)

    COMMENT BIEN UTILISER LES DONNÉES DANS LE CLOUD
    Durée : 1 jour

    À LA DÉCOUVERTE DU DARKNET (LE WEB CLANDESTIN)
    Durée : 1 jour

    DÉTECTER ET GÉRER LES CYBER-ATTAQUES

    Durée : 2 jours

    APPRENEZ À RÉALISER DES AUDITS SÉCURITÉ SUR VOTRE SYSTÈME INFORMATIQUE
    Durée : 2 jours

    APPRENEZ À RÉALISER DES TESTS D’INTRUSION SUR VOTRE SYSTÈME INFORMATIQUE
    Durée : 2 jours

    Remarque :
    Un sujet peut être traité en quelques heures mais aussi en quelques jours.
    Malgré un minimum de théorie à connaître, nous pouvons réaliser un mélange de ces thèmes afin de vous proposer un contenu personnalisé en fonction des thèmes et durées globales souhaités.

    EN FORMAT CONFÉRENCE :

    QUE NOUS RÉSERVE LA CYBERCRIMINALITÉ DANS LES 12 PROCHAINS MOIS ?
    Conférence personnalisable en général sur 1h30 + 30min Questions / réponses)  (Demandez le programme détaillé)

    RGPD – CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR NE PAS LE PAYER
    Conférence personnalisable en général sur 1h30 + 30min Questions / réponses)  (Demandez le programme détaillé)

    FONCTIONNEMENT  :

    • Vous organisez des formations dans votre établissement ou dans des  locaux adaptés : Nous pouvons animer de 1 à 6  jours de formation sur les sujets ci-dessus ;
    • Vous organisez un forum ou un salon, nous pouvons préparer une conférence de 20 minutes  à 1h30 ou participer à des tables rondes ;
    • En faculté ou établissement scolaire, nos interventions seront de 3 à 35 heures.
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    Accompagnant depuis 2012 de nombreux établissements, Denis JACOPINI, Expert informatique diplômé en cybercriminalité, certifié en gestion des risques sur les systèmes d'information (ISO 27005) et formé par la CNIL depuis 2011 sur une trentaine de thèmes, est en mesure de vous accompagner dans votre démarche de mise en conformité RGPD.

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    Accompagné de son équipe d'auditeurs et de formateurs, notre Expert, Denis JACOPINI est spécialisé en cybercriminalité et en protection des Données à Caractère Personnel, formateur depuis 1998 et consultant depuis 1996. Avec bientôt une expérience d'une dizaine d'années dans la mise en conformité avec la réglementation relative à la Protection des Données à Caractère Personnel, de formation d'abord technique, Correspondant CNIL en 2012 (CIL : Correspondant Informatique et Libertés) puis en 2018 Délégué à la Protection des Données, en tant que praticien de la mise en conformité et formateur, il lui est ainsi aisé d'accompagner les organismes dans leur démarche de mise en conformité avec le RGPD.

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    Comment se protéger des attaques DDoS ? | Denis JACOPINI

    Comment se protéger des attaques DDoS ?

    Les entreprises doivent arrêter de compter sur leurs fournisseurs de services Internet pour les protéger des attaques DDoS et doivent prendre les choses en main.

     

     

    Les attaques par Déni de Services Distribués (DDoS) sont l’une des menaces Internet les plus anciennes et continuent d’être le principal risque pour les réseaux à travers le monde. En même temps que les protections ont évolué, la technologie utilisée par les hackers s’est adaptée et est devenue beaucoup plus sophistiquée. De nouveaux types d’attaques ciblent désormais les applications et services, et sont souvent cachés dans les couches 3 et 4, ce qui les rend difficilement détectables.

    En matière d’attaques DDoS, le secteur financier est l’une des cibles privilégiées des cybercriminels, suivie de près par le secteur public. Outre le fait de perturber les opérations Internet par un assaut brutal de données, les attaques DDoS ont récemment été utilisées pour recueillir des informations financières et relatives au commerce en ligne. Ces attaques ont souvent pour objectif de perturber les opérations, principalement en détruisant l’accès à l’information.

    Il y a généralement trois catégories de motivations derrière les attaques DDoS: politique, de représailles et financière. Les attaquants politiques ciblent ceux qui ne sont pas d’accords avec leurs convictions politiques, sociales ou religieuses. Lorsqu’un botnet ou un important réseau cybercriminel est démantelé, cela peut déclencher des attaques de représailles contre ceux qui ont aidé ou assisté les autorités. Les attaques motivées par l’argent suivent un schéma « pay-to-play » dans lequel les hackers sont compensés par une tierce partie qui leur demande de mener l’attaque pour elle. Quelle que soit la motivation, le résultat est le même – votre réseau et services en ligne deviennent indisponibles, et peuvent rester ainsi pendant un long moment.

     

     

    Méfiez-vous des attaques DDoS avancées visant la couche applicative
    Il existe de nombreux types d’attaque DDoS largement utilisés aujourd’hui, allant des anciennes méthodes des débuts de l’Internet aux dernières attaques avancées visant la couche 7 et ciblant les applications. L’inondation de requêtes SYN et HTTP GET sont les plus communes et utilisée pour surcharger les connexions réseau ou les serveurs derrière les pare-feu et système de prévention d’intrusion (IPS).

     

    Toutefois, le plus inquiétant est que les attaques visant la couche applicative utilisent des mécanismes beaucoup plus sophistiqués pour attaquer les services et réseau des organisations. Plutôt que d’inonder simplement un réseau avec du trafic ou des sessions, ces types d’attaques ciblent des services et applications spécifiques pour épuiser lentement les ressources au niveau de l’application (couche 7).

    Les attaques visant la couche applicative peuvent être très efficaces en utilisant peu de volumes de trafic, et peuvent être considérer comme tout à fait normales par la plupart des méthodes de détection DDoS traditionnelles. Cela rend les attaques visant la couche applicative beaucoup plus difficiles à détecter que les autres types d’attaque DDoS basiques.

     

     

    Les options en matière de protection DDoS
    La plupart des FAI offrent une protection DDoS des couches 3 et 4 pour empêcher les liens des organisations d’être inondés lors d’attaques volumétriques de masse. Cependant, ils n’ont pas la capacité de détecter les plus petites attaques visant la couche 7. Ainsi, les centres de données ne devraient pas uniquement compter sur leur FAI pour bénéficier d’une solution complète DDoS, dont la protection de la couche applicative. Au lieu de cela, ils devraient envisager de mettre en place une des mesures suivantes:

    1. Les fournisseurs de services DDoS: Il existe beaucoup de solutions hébergées DDoS basées sur le cloud qui fournissent des services de protection des couches 3, 4 et 7. Elles vont des projets peu couteux pour les petits sites Web jusqu’à ceux pour les grandes entreprises qui requièrent la couverture de plusieurs sites Web. Elles sont en général très faciles à mettre en place et fortement poussées auprès des petites et moyennes entreprises. La plupart offre des options de tarification personnalisée et beaucoup ont des services de détection avancée de la couche 7 à disposition des grandes organisations qui nécessitent que des capteurs soient installés dans le centre de données. Beaucoup d’entreprises choisissent cette option, mais certaines d’entre elles doivent faire face à des frais excédentaires importants et imprévus lorsqu’elles sont frappées par des attaques DDoS en masse. Par ailleurs, la performance n’est parfois pas à la hauteur car les fournisseurs de services redirigent le trafic DDoS vers les centres de protection au lieu de les stopper en temps réel, ce qui est particulièrement problématique pour les attaques de courte durée, qui sont celles généralement rencontrées.

    2. Pare-feu ou IPS: Presque tous les pare-feux et systèmes de prévention d’intrusion (IPS) modernes revendiquent un certain niveau de défense DDoS. Les pare-feu nouvelles générations avancés  (NGFW) offrent des services DDoS et IPS et peuvent protéger de nombreuses attaques DDoS. Avoir un dispositif pour le pare-feu, IPS et DDoS est plus facile à gérer, mais il peut être submergé par des attaques volumétriques DDoS, et peut ne pas avoir les mécanismes sophistiqués de détection pour la couche 7 que d’autres solutions ont. Un autre compromis à prendre en compte est que l’activation de la protection DDoS sur le pare-feu ou l’IPS peut impacter la performance globale du seul dispositif, entrainant des débits réduits et une augmentation de la latence pour les utilisateurs finaux.

    3. Appliances dédiées à la protection d’attaques DDoS: Ce sont des dispositifs matériels qui sont déployés dans un centre de données et utilisés pour détecter et stopper les attaques DDoS basiques (couche 3 et 4) et avancées (couche 7). Déployées au point d’entrée principal pour tout le trafic Web, ces appliances peuvent à la fois bloquer les attaques volumétriques en masse et surveiller tout le trafic entrant et sortant du réseau afin de détecter les comportements suspects des menaces visant la couche 7. En utilisant un dispositif dédié, les dépenses sont prévisibles car le coût est fixé quelle que soit la fréquence des attaques, que l’entreprise soit attaquée une fois en six mois ou tous les jours. Les aspects négatifs de cette option sont que ces dispositifs sont des pièces matérielles supplémentaires à gérer, que les unités à faible bande passante peuvent être submergées lors d’attaques volumétriques en masse, et que de nombreux fabricants nécessitent des mises à jour fréquentes en matière de signatures.

    Les solutions matérielles dédiées de protection des attaques DDoS existent en deux versions principales – celle pour les opérateurs télécoms et celles pour les entreprises. Les premières sont des solutions complètes conçues pour les réseaux mondiaux des FAI et sont très coûteuses. La plupart des organisations qui veulent protéger leurs centres de données privés optent habituellement pour les modèles entreprises qui offrent une détection et protection DDoS rentable. Les modèles d’aujourd’hui peuvent gérer des attaques volumétriques en masse et assurer une protection à 100% des couches 3, 4 et 7 ou peuvent être utilisés pour compléter une protection fournie par le FAI contre les attaques DDoS en masse et assurer une détection et protection avancées de la couche 7. Bien que ces dispositifs nécessitent un investissement initial, ce qui n’est pas le cas des solutions hébergées, ils sont généralement beaucoup moins chers à long terme si l’on prend en compte les frais excédentaires dans le budget total.

     

    Les entreprises devraient considérer des appliances de protection d’attaques DDoS qui utilisent des méthodes d’adaptation basées sur le comportement pour identifier les menaces. Ces appliances apprennent les bases de référence de l’activité normale des applications et ensuite surveillent leurs trafics par rapport à ces bases. Cette approche d’adaptation/apprentissage a l’avantage de protéger les utilisateurs des attaques zero-days inconnues puisque que le dispositif n’a pas besoin d’attendre que les fichiers signatures soient mis à jour.

    Les attaques DDoS sont en hausse pour presque toutes les organisations, grandes ou petites. Les menaces potentielles et volumes augmentent à mesure que de plus en plus d’appareils, y compris les téléphones mobiles, accèdent à Internet. Si votre organisation a une propriété Web, la probabilité de subir une attaque n’a jamais été aussi élevée.

    La nature évolutive des attaques DDoS signifie que les entreprises ne peuvent plus compter uniquement sur leur FAI pour se protéger. Les organisations doivent commencer à effectuer des changements dès à présent pour une plus grande prévoyance et bénéficier de défenses plus proactives pour les services au niveau des applications et du réseau.

     

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    Source : http://www.journaldunet.com/solutions/expert/59977/comment-se-proteger-des-attaques-ddos.shtml