689 millions de victimes de la Cybercriminalité en 2015

Cybercriminalité : 689 millions de victimes en 2015

689 millions de victimes de  la Cybercriminalité en 2015


La fin de l’année est souvent le moment des bilans et la firme spécialisée dans la sécurité informatique, Norton, a publié en novembre 2016 son dernier rapport sur la cybercriminalité dans le monde. Sans surprise, le nombre de victimes est en hausse ainsi que le coût global de ces activités illégales.

 

 

Le rapport Norton Cyber Security Insights Report 2016 donne une idée des principaux facteurs qui font que les hackers réussissent à faire de plus en plus de victimes. La plupart du temps, c’est la faute de l’utilisateur.

Cybercriminalité : 689 millions de victimes pour 126 milliards de dollars

Le rapport publié par la firme Norton a de quoi faire froid dans le dos : les cybercriminels, en 2015, ont réussi à faire 689 millions de victimes dans les seuls 21 pays étudiés et à voler argent et informations pour un montant estimé à 126 milliards de dollars en un an. Mais ce n’est pas tout, la fraude en ligne serait en forte augmentation : le rapport estime à +10 % le nombre de fraudes sur le web en 2016 par rapport à 2015.

Ces chiffres s’expliquent, selon Norton, par l’attitude des utilisateurs. 40 % des interrogés par la firme déclarent être dans l’impossibilité de reconnaître un vrai mail d’un faux. Et si 86 % des interrogés ont déjà été confrontés à une tentative de phishing, 13 % déclarent avoir déjà réalisé une manipulation dangereuse à ce sujet comme cliquer sur un lien ou remplir des formulaires. 80 % de ces personnes déclarent avoir été, ensuite, victimes de vol d’identité ou de carte bancaire.

Phishing

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Une cyberattaque sur quatre réussit en France (Accenture)

Une cyberattaque sur quatre réussit en France (Accenture)

En France, une cyberattaque sur quatre réussit


Les entreprises françaises subiraient deux ou trois cyberattaques effectives par mois, selon le cabinet de conseil Accenture.

C’est une nouvelle statistique inquiétante pour les entreprises. Plus d’une attaque ciblée sur quatre a abouti à une violation effective des dispositifs de sécurité au cours des douze derniers mois en France, selon une étude du cabinet de conseil Accenture. L’enquête a été menée auprès de 2.000 dirigeants, en charge de la sécurité dans les entreprises réalisant un chiffre d’affaire d’au moins un milliard de dollars et basées dans 15 pays, dont la France (124 répondants). Douze secteurs sont concernés par cette enquête : assurance, banque, marchés de capitaux, communication, énergie, santé, hautes technologies, sciences de la vie, produits de consommation, équipement industriel, distribution, utilities.

Cette statistique équivaut en moyenne, à deux ou trois attaques effectives par mois et par entreprise en France. Ainsi, sur 114 tentatives d’intrusion identifiées dans l’Hexagone sur un an, 32 ont réussi, assure-t-on à La Tribune. Plus d’un quart (28%) des tentatives d’intrusion réussies sont le fruit de hackers en France alors que la moyenne mondiale est à 19%.

Excès de confiance des Anglo-saxons?

En dépit de la fréquence des attaques, l’étude d’Accenture souligne un excès de confiance. Ainsi, la majorité des responsables interrogés (73%) se disent confiants dans leur capacité à protéger leur entreprise contre les cyberattaques. Ce qui reste loin, très loin de la réalité d’aujourd’hui. Ce n’est pas totalement le cas en France où les entreprises sont conscientes du danger en raison de la sensibilisation des pouvoirs publics (ANSSI, notamment) à travers la loi de programmation militaire. Ainsi, elles consacrent la plus grande partie de leurs dépenses informatiques (9,4 %) à la cybersécurité, par rapport à une moyenne mondiale de 8,2 %.

En revanche, les entreprises basées au Royaume-Uni (7,6%) et aux États-Unis (8%) sont celles qui dépensent le moins en pourcentage dans le domaine informatique pour répondre aux enjeux de cybersécurité. Résultat, la détection des intrusions semble prendre plus de temps aux États-Unis et au Royaume-Uni, où plus d’un quart des entreprises mettent plus d’un an pour identifier une attaque réussie : 30 % aux États-Unis et 26 % au Royaume-Uni.

Par ailleurs, les entreprises allemandes (52 %) et britanniques (50 %) sont les plus confiantes sur leurs capacités de suivi des incidents, par rapport à la moyenne mondiale (38 %). Ce qui ne les met pas à l’abri des attaques. Loin s’en faut. Ainsi Deutsche Telekom a très certainement dû faire face à une attaque informatique lundi : jusqu’à 900.000 foyers en Allemagne, clients de l’opérateur allemand rencontraient d’importants problèmes d’accès à internet, selon le groupe allemand.

« Les Anglo-saxons investissent dans des solutions packagées en estimant qu’elles sont les meilleures pour les mettre à l’abri des attaques mais ils ne traitent pas toutes les menaces », analyse le directeur d’Accenture Security en France.

Enfin, les entreprises basées en France, en Australie et aux États-Unis sont les plus pessimistes sur leur capacité à assurer une surveillance efficace des intrusions de sécurité, par rapport à la moyenne mondiale. « Plus on sait, plus on doute », confirme Stéphane Geyres…[lire la suite]


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14 millions de Français victimes des pirates Informatiques en 2016

14 millions de Français victimes des pirates Informatiques en 2016


La prolifération des cyberattaques a un corollaire : aucune classe d’âge et aucune profession ne sont aujourd’hui épargnées. Explications.

 

Dans un rapport publié mercredi 16 novembre, l’éditeur d’antivirus Symantec-Norton pointe l’ampleur que le phénomène « cybercriminel » a prise en 2016. Selon cette étude, 13,7 millions de Français auront été victimes d’attaques informatiques cette année. Le fait d’avoir baigné dans l’univers numérique depuis sa naissance ne change rien à la donne. Les « digital natives » (comme les experts désignent les jeunes qui manipulent des ordinateurs depuis le berceau) sont aussi démunis face à cette menace que leurs aînés.

La génération Y, celle des 18-34 ans, fait ainsi partie des plus touchées par le problème. Il faut dire que cette catégorie de population se comporte sur le Web de manière particulièrement risquée. Or, pour les professionnels de la cybersécurité, la négligence des internautes serait en cause dans la plupart des attaques informatiques dont ils sont victimes.

Des internautes imprudents

Bien que 77 % des Français sachent qu’ils doivent protéger leurs données en ligne, les utilisateurs gardent de mauvaises habitudes sur le Web. Les réflexes d’élémentaire prudence sont de peu de poids face à l’attrait de certains liens… même d’origine douteuse. Ainsi, 65 % des Français reconnaissent avoir déjà ouvert une pièce jointe postée d’un expéditeur inconnu. Et quasiment un internaute sur cinq partage ses mots de passe avec d’autres utilisateurs. Faut-il, dès lors, s’étonner qu’un Français sur deux se résigne à l’idée qu’il est désormais plus probable qu’une personne accède frauduleusement à ses appareils domestiques connectés qu’à son logement ?

D’après Laurent Heslault, directeur des stratégies numériques chez Symantec, les internautes ont bien conscience des dangers mais « n’ont pas envie de prendre les précautions adéquates pour assurer leur sécurité ». Alors que les cybercriminels, eux, disposent de techniques de plus en plus recherchées pour arriver à leurs fins.

Il ne s’agit pas seulement de paresse chez les internautes. 31 % d’entre eux sont dépassés par la quantité d’informations qu’ils ont à protéger. La plupart considèrent d’ailleurs que la question de la gestion sécurisée des données ne les concerne pas et qu’il appartient aux fournisseurs d’accès à Internet et aux entreprises du secteur des nouvelles technologies de résoudre ces problèmes.

Un problème mondial

Une étude réalisée en octobre, par le Ponemon Institute pour le compte de l’éditeur de logiciels professionnels Varonis Systems, démontre qu’il ne s’agit pas d’un problème strictement hexagonal. Si 37 % (seulement !) des internautes français indiquent qu’ils prennent toutes les mesures appropriées pour protéger les données auxquelles ils accèdent et qu’ils utilisent, la même réponse est donnée par 50 % chez les collaborateurs allemands, 39 % des employés britanniques et 35 % des employés américains.

Le nombre d’entreprises ayant fait l’expérience des ransomwares l’an dernier est en hausse constante. Ces logiciels rançonneurs, dont le FBI a révélé qu’ils avaient généré, au premier semestre 2016, plus de 209 millions de dollars de butin, ont infecté les serveurs de 12 % des entreprises allemandes, contre 17 % aux États-Unis, 16 % en France et 13 % au Royaume-Uni. Le nombre de cas de perte ou de vol de données au cours des deux dernières années a, lui aussi, explosé… Et l’on ne compte plus les cyberbraquages signalés chaque semaine à travers la planète.

De quoi inciter les États à renforcer leur arsenal pour lutter plus efficacement contre les gangs à l’oeuvre sur la Toile. Les 68 pays signataires de la convention de Budapest, le premier traité international abordant la question de la lutte contre la cybercriminalité adopté en 2001, se sont d’ailleurs réunis les 14 et 15 novembre derniers pour renforcer leur coopération en la matière. Un protocole additionnel à la convention sera adopté courant 2017 pour mettre en place un nouvel outil juridique permettant de collecter des preuves électroniques sur le « cloud », quelle que soit la localisation du serveur qui l’héberge… Preuve, s’il en était besoin, que les gouvernements du monde entier ont pris la mesure de la menace.

Quels sont les cyberdélits les plus fréquents en France ?

  • Le vol de mot de passe (14 %)
  • le piratage électronique (11 %)
  • le piratage des réseaux sociaux (10 %)
  • la fraude à la carte de crédit (9 %)
  • le ransomware ne représente que 4 % des actes de cybercriminalité contre les particuliers (mais 12 % des entreprises), soit environ 548 000 cas en 2015. 30 % des victimes de ransomware ont payé la rançon demandée et 41 % d’entre eux n’ont pas pu, malgré tout, récupérer leurs fichiers. [Article Original du Point]

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Les jeunes ne seraient pas plus prudents sur le web que leurs grands-parents

Les jeunes ne seraient pas plus prudents sur le web que leurs grands-parents


Selon une enquête Ipsos, les 18 – 34 ans sont les premiers touchés par les arnaques en ligne, bien devant leurs grands-parents.

 

 

Les natifs du numérique ne sont pas tout à fait aussi prudents sur le net qu’on pourrait le supposer nous disent Microsoft et Ipsos. Même s’ils sont plus à l’aise avec les nouvelles technologies que leurs aînés, les 18 – 34 ans sont également les premiers touchés par les arnaques en ligne, les fameux scams.

VOUS ÊTES LE 1 000 0000 0000E VISITEUR ! ! ! ! ! ! !

La moitié des victimes d’arnaque en ligne ont en effet moins de 35 ans selon une étude publiée par Ipsos. Derrière les jeunes gens, on retrouve les 36 – 54 ans qui représentent 34 % des victimes et enfin les plus vieux, plus de 55 ans, ne représentent eux que 17 % du total des victimes.

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Le sondage d’Ipsos porte sur une population internationale de 12 000 personnes, dans plus de 12 pays et a été réalisée pour Microsoft.

Les arnaques du web sont aussi vieilles que la technologie, néanmoins leur prolifération ne semble guère être ralentie par les nouveaux usages. Les mails d’arnaque sont devenus des profils Facebook, des messages d’erreurs sur mobile ou d’autres hameçons modernes que l’on retrouve au fil des modes sur différentes plateformes. Si les usages changent, la présence des arnaques, elle, ne fait que s’adapter indéfiniment.

Le rapport met en lumière une des plus importantes arnaques de notre siècle, dans laquelle la victime reçoit un message prétendument adressé par Microsoft, Apple, Dell ou HP, ou d’autres firmes reconnues de la tech grand public. Il explique invariablement que l’appareil du possesseur est infecté, et que l’installation d’un logiciel tiers est nécessaire…[lire la suite]


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Toutes les 4 secondes, un nouveau malware téléchargé

Un nouveau malware téléchargé toutes les 4 secondes

Toutes les 4 secondes, un nouveau malware est téléchargé 


Selon Check Point, les téléchargements de logiciels malveillants inconnus ont été multipliés par 9 dans les entreprises. La faute aux employés ?

 
Dans leur rapport de sécurité 2016, les chercheurs de Check Point ont analysé plus de 31 000 incidents cyber touchant plusieurs milliers d’entreprises dans le monde. Résultat des courses : les téléchargements de logiciels malveillants explosent dans les entreprises.

L’an dernier, les téléchargements de malwares encore « inconnus » des systèmes de sécurité d’organisations ont été multipliés par 9, passant de 106 à plus de 970 téléchargements par heure, selon Check Point. En moyenne, un nouveau programme malveillant inconnu est téléchargé toutes les quatre secondes. Et les employés sont présentés comme le maillon faible dans ce domaine.

 

 

Maillon faible

Les malwares « connus » font également des dégâts (un téléchargement toutes les 81 secondes en moyenne) lorsque les systèmes sont irrégulièrement mis à jour et que les correctifs de sécurité font défaut. Une variante d’un programme malveillant peut aussi confondre un antivirus, au risque d’exposer les systèmes et réseaux d’une entreprise à l’espionnage et au vol de données…[lire la suite]


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

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77 % des entreprises totalement impuissantes face à des Cyberattaques

77 % des entreprises totalement impuissantes face à des Cyberattaques


Pénurie de compétences et manque d’investissements : les entreprises sont non seulement vulnérables aux attaques, mais aussi impuissantes pour les résoudre seules. Décryptant les tendances de ces trois dernières années dans le monde, un rapport de NTT Com Security souligne le peu de progrès réalisés dans ce domaine, et note même un recul….

 

Le GTIR (« Global Threat Intelligence Report ») analyse une énorme masse de données issues de 24 centres d’opérations de sécurité (SOC), sept centres R&D, 3 500 milliards de logs et 6,2 milliards d’attaques. Ces résultats sont donc particulièrement intéressants pour suivre l’état des menaces dans le monde. Son édition 2016, qui décrypte les tendances de ces trois dernières années souligne le peu de progrès réalisés par les entreprises dans leur lutte contre les menaces, et note même une légère hausse du nombre d’entre elles mal préparées qui s’élève à 77 %. Face à des attaques d’envergure, elles doivent le plus souvent solliciter une intervention extérieure. Seules 23 % des organisations seraient donc en mesure de se défendre efficacement contre des incidents de sécurité majeurs.

Le retail le plus touché par les incidents

Après des années passées en tête des secteurs les plus touchés dans les précédents rapports GTIR, la finance cède sa place à la grande distribution qui enregistre 22 % des interventions sur incidents (contre 12 % l’année passée) de NTT Com Security. La grande distribution a été particulièrement exposée aux attaques de spear phishing. Parce qu’elles brassent d’importants volumes de données personnelles, dont des informations bancaires, les organisations de ce secteur constituent une cible particulièrement attractive, et ce au point d’enregistrer le plus fort taux d’attaques par client. Le secteur financier a représenté 18 % des interventions.

En 2015, le groupe NTT a également noté une augmentation des attaques à l’encontre du secteur de l’hôtellerie, des loisirs et du divertissement. Tout comme la grande distribution, ce secteur draine aussi de gros volumes d’informations personnelles, y compris des données de cartes bancaires. De même, le niveau relativement élevé des transactions dans le milieu (hôtels, stations touristiques…) suscitent la convoitise des attaquants. Avec sa palette de programmes de fidélité, l’hôtellerie est une vraie mine d’informations personnelles. Plusieurs violations de sécurité ont d’ailleurs défrayé la chronique en 2015 : HiltonStarwood ou encore Hyatt.

NTT Attaques par secteur

Les attaques par secteur – 2015

Hausse de 17 % des menaces internes

A quels types d’incidents NTT Com Security a-t-il été confronté ? Les violations de sécurité ont représenté 28 % des interventions en 2015, contre 16 % en 2014. Un grand nombre d’incidents concernaient des vols de données et de propriété intellectuelle. Les menaces internes ont connu de leur côté une véritable envolée, passant de seulement 2 % en 2014 à 19 % en 2015. Elles résultent le plus souvent d’une utilisation abusive des données et ressources informatiques par des salariés ou prestataires externes.

En 2015, 17 % des interventions de NTT Com Security se sont produites sur des attaques par spear phishing, alors qu’elles représentaient moins de 2 % auparavant. Basées sur des tactiques sophistiquées d’ingénierie sociale, comme l’utilisation de fausses factures, ces attaques visaient principalement des dirigeants et autres personnels de la fonction comptabilité-finance.

Enfin, le GTIR 2016 a enregistré un recul des attaques DDoS par rapport aux années précédentes. Elles ont reculé de 39 % par rapport à 2014. Le rapport attribue cette baisse aux investissements réalisés dans les outils et services de défense contre ce type d’agression.
A noter cependant une augmentation des cas d’extorsion, où les victimes d’acquittent d’une rançon pour lever les menaces ou stopper une DDos en cours.

 

attaques internes et externes

Top 10 des vulnérabilités internes et externes – 2015. Parmi l’ensemble des vulnérabilités externes identifiées, le top 10 compte pour 52 % des cas recensés. Les 48 % restants étaient composés de milliers de vulnérabilités. Parmi l’ensemble des vulnérabilités internes identifiées, le top 10 compte pour 78 % des cas recensés. Ces 10 vulnérabilités internes étaient directement liées à la présence d’applications obsolètes sur les systèmes visés.

Le rapport ici

Article original de Juliette Paoli


 

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April 2015 Cyber Attacks Statistics – HACKMAGEDDON

April 2015 Cyber Attacks Statistics – HACKMAGEDDON

Météo des cyberattaques de mars 2016


Afin de vous tenir informé de la météo des cyberattaques, nous avons souhaité partager avec vous l’étude récemment parue sur l’état des lieux des cyberattaques pour le mois de mars 2016 .

 

 
I finally found the time to aggregate the data of the timelines of March (part I and part II) into statistics.

As usual let’s start from the Daily Trend of Attacks, which shows quite a sustained level of activity throughout the entire month, most of all during the first half.

March 2016 Trend

Cyber Crime ranks on top of the Motivations Behind Attacks chart with a noticeable 73.9%, a sharp increase compared with 62.7% of February. On the other hand hacktivists seem to have taken a temporary period of vacation in March (maybe due to the beginning of Spring), since Hacktivism reduces its quota to a modest 12%, less than one half of the percentage reported in February (28%). Cyber Espionage ranks at number three and also reports a noticeable growth (10.9% vs 5.3% in February). Last but not least, the attacks motivated by Cyber Warfare drop to 3.3% from 4% reported in February.

March 2016 Motivations

In the 32.6% of the cases the Attack Vectors are unknown. Account Hijackings rank at number one among the known attack vectors with 20.7% (was 12%, this growth is the effect of the numerous BEC and tax return scams reported in March). SQLi, an evergreen, confirms its momentum with 9.8% (was 10.7% in March), the same percentage of Targeted attacks (was 9.3% in March).

March 2016 Attacks

Industries lead the Distribution of Targets chart with 33.7% (was 29.3% in February). Governments  rank at number two (9.8%, was 14.7% in February), whereas all the other targets are behind. Effectively this month the Distribution of Targets appear particularly fragmented.

March 2016 Targets

The Industry Drill Down Chart is also particularly fragmented this month (tax scams do not privilege any particular sector) and is led by Retail, Telco and Hospitality (12.5% each). Software and Financial Services are behind (8.3%) and above all the other sectors.

March 2016 Industry Drill Down

As usual, the sample must be taken very carefully since it refers only to discovered attacks included in mytimelines, aiming to provide an high level overview of the “cyber landscape”.

If you want to have an idea of how fragile our data are inside the cyberspace, have a look at the timelines of the main Cyber Attacks in 2011, 2012, 2013, 2014 and now 2015 (regularly updated). You may also want to have a look at the Cyber Attack Statistics.

Of course follow @paulsparrows on Twitter for the latest updates, and feel free to submit remarkable incidents that in your opinion deserve to be included in the timelines (and charts)… [Lire la suite]


 

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Source : April 2015 Cyber Attacks Statistics – HACKMAGEDDON




Les cybercriminels profitent des failles de la nature humaine

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Les cybercriminels profitent des failles de la nature humaine 


Téléchargez le rapport.

L’édition 2016 du rapport Data Breach Investigations Report de Verizon montre que les cybercriminels recourent à des schémas d’attaques familiers et exploitant les failles de la nature humaine, notamment à travers des méthodes de phishing et de ransomware.

 

 

 

Plusieurs tendances remarquées les années précédentes se stabilisent et restent valables, parmi lesquelles :

On retrouve des motivations financières ou d’espionnage dans 89% de toutes les attaques
Dans la plupart des cas, ce sont des vulnérabilités connues et non corrigées qui sont exploitées, alors que des correctifs existent et sont disponibles depuis des mois voire des années. Les 10 vulnérabilités connues les plus fréquentes se retrouvent dans 85% des cas de compromissions réussies.

  • 63% des compromissions de données avérées sont imputables à l’utilisation de mots de passe volés, faciles à deviner ou de mots de passe par défaut qui n’ont pas été modifiés ;
  • 95% des cas de compromissions et 86% des incidents de sécurité ont été perpétrés en suivant l’un ou l’autre des neuf scénarios recensés comme les plus fréquents;
  • Les attaques par ransomware augmentent de 16% par rapport à 2015.

 

 

 

Il est navrant de constater que des mesures de défense pourtant basiques font toujours défaut dans de nombreuses entreprises

« Les entreprises, forces de sécurité et organisations gouvernementales font preuve d’une volonté forte de devancer les cybercriminels, et le Data Breach Investigations Report revêt pour cela une importance croissante », commente Chris Formant, président de Verizon Enterprise Solutions. « Les contributions et collaborations rassemblées au sein du DBIR, apportées par des organisations du monde entier, sont plus que jamais nécessaires pour bien appréhender l’état des menaces. Et la compréhension est la première étape de l’action. »

 

 

Les pratiques de phishing de plus en plus préoccupantes

Les pratiques de phishing, qui font qu’un utilisateur reçoit un e-mail qui lui apparaît légitime de la part d’une source frauduleuse, se sont nettement intensifiées par rapport à l’an dernier. Ce qui est alarmant, c’est que les messages de phishing ont été ouverts dans 30% des cas, contre 23% dans le rapport 2015, et que dans 13% de ces cas le destinataire a aussi ouvert la pièce jointe ou cliqué sur le lien délétère, provoquant l’activation du malware et ouvrant ainsi les portes aux cybercriminels.

Ces dernières années, le phishing était le scénario d’attaque privilégié du cyber-espionnage. Il s’est maintenant généralisé, au point d’entrer dans la composition de 7 des 9 scénarios d’incidents les plus fréquents recensés dans l’édition 2016 du rapport. Cette technique d’une grande efficacité présente de nombreux avantages, dont un délai de compromission très court et la possibilité de cibler des individus et des entreprises spécifiques.

A la liste des erreurs humaines s’ajoutent celles commises par les entreprises elles-mêmes. Ces erreurs, labellisées dans la catégorie « Erreurs diverses », constituent le scénario n°1 des incidents de sécurité dans le rapport de cette année. Dans 26% des cas, ces erreurs impliquent l’envoi d’informations sensibles à la mauvaise personne. Mais on trouve aussi d’autres types d’erreurs de la même catégorie : pratiques inappropriées de destruction des informations internes, mauvaise configuration des systèmes IT, et perte ou vol d’actifs de la société, comme les PC portables et smartphones.

 

 

La nature humaine : la base d’une attaque informatique

« On peut dire qu’un sujet central est commun aux constatations de ce rapport : l’élément humain », déclare Bryan Sartin, directeur exécutif de l’équipe Verizon RISK à DataSecurityBreach.fr. « Malgré les avancées de la recherche en sécurité informatique et la disponibilité d’outils et de solutions de cyber détection, nous continuons de déplorer les mêmes erreurs depuis plus de dix ans. Alors que faire ? »

Les chercheurs spécialistes de la sécurité de Verizon soulignent aussi la grande rapidité avec laquelle les cybercriminels perpétuent leurs attaques. Dans 93% des cas, il faut à peine quelques minutes à des hackers pour compromettre des systèmes, et dans 28% des cas ils parviennent à exfiltrer des données en quelques minutes seulement.

Comme pour l’édition 2015 du rapport DBIR, les compromissions de terminaux mobiles et d’objets de l’Internet des objets (IoT) ne sont pas très représentées. Mais le rapport signale qu’il existe bien des tentatives visant à démontrer la faisabilité de ces compromissions (proof of concept), et que ce n’est qu’une question de temps avant qu’une compromission à grande échelle se produise qui impacte les mobiles et terminaux IoT, ce qui signifie que les entreprises ne doivent pas relâcher leur vigilance en termes de protection des smartphones et des objets de l’IoT.

Il est important de noter également que les attaques d’applications Web sont devenues le vecteur n°1 des cas de compromissions de données, et que 95% des compromissions d’applis Web avaient des motivations financières.

 

 

Progression de l’attaque en trois volets

L’édition 2016 du rapport alerte sur le risque d’être victime d’un nouveau type d’attaque en trois volets qui se répète avec une grande régularité. De nombreuses entreprises ont fait les frais de telles attaques :

  1. La nature humaine – Envoi d’un e-mail de phishing avec un lien pointant vers un site web malveillant ou une pièce jointe infectée ;
  2. Un malware est téléchargé sur le PC de la victime et il ouvre la voie à d’autres malwares utilisés pour rechercher des informations secrètes et confidentielles à usurper (cyber espionnage) ou pour chiffrer des fichiers en vue de demander une rançon. Très souvent, le malware vole les identifiants d’accès à diverses applications au moyen d’enregistreurs de frappe ;
  3. Les droits d’accès dérobés servent à s’infiltrer davantage et perpétrer de nouvelles attaques : se connecter à des sites web de tiers, de banque en ligne ou de e-commerce, par exemple.

« L’objectif est de comprendre le mode opératoire des cybercriminels », déclare Bryan Sartin à datasecuritybreach.fr. « C’est en maîtrisant les scénarios des attaques que nous pourrons mieux les détecter, les prévenir et y répondre. »… [Lire la suite]

Téléchargez le rapport


      

 

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Source : Social Engineering : les cybercriminels profitent de la nature humaine – Data Security BreachData Security Breach




Cybercriminalité : les vols d’identité en forte hausse

Cybercriminalité : les vols d’identité en forte hausse, High tech

Cybercriminalité : les vols d’identité en forte hausse


Les vols d’identité ou d’informations personnelles ont été les attaques privilégiées en 2015. Elles supplantent ainsi les vols d’informations financières.

 

 

Le piratage de TV5 Monde, ou plus récemment le piratage de plusieurs millions de profils d’enfants et de comptes clients du fabricant de jouets VTech l’a bien montré : en 2015, les attaques informatiques de grande ampleur semblent plus nombreuses ou en tout cas plus visibles. Leur nombre a augmenté de 38%, indiquait récemment une étude de PricewaterhouseCoopers .
Selon une autre étude dévoilée ce lundi par Gemalto , il y a eu 1.673 brèches de sécurité ayant entraîné le vol ou la perte de plus de 700 millions de données en 2015. Les résultats du Breach Level Index 2015 de Gemalto n’augurent rien de bon : chaque heure, ce sont près de 80.766 données qui partent aux mains d’hackeurs malveillants. Aussi, l’impact de la faille de sécurité reste souvent difficile à évaluer : on compte ainsi 47% de brèches ouvertes où le nombre de données envolées était inconnu. Si les grandes fuites de l’histoire laissent entendre que souvent, le piratage vient de l’intérieur, en 2015, 58 % des fuites et pertes de données provenaient de l’extérieur.

 

 

 

Une affaire personnelle
On le savait,donc : les hackers ont été prolifiques l’année dernière. Ce que l’on savait moins, en revanche, c’est leur tendance à s’attaquer à une donnée bien plus banale en apparence, mais aussi bien plus précieuse qu’un compte en banque : « En 2014, les consommateurs peuvent avoir été concernés par des vols de numéros de cartes de crédit, mais il y a des protections intégrées pour limiter les risques », indique Jason Hart, Vice Président et directeur de la technologie pour la protection des données chez Gemalto, dans un communiqué. « En 2015, les criminels se sont concentrés sur des attaques à l’encontre d’informations personnelles et le vol d’identité, bien plus difficiles à contrer une fois qu’elles ont eu lieu ».
Ainsi, alors que les attaques visant des données financières ont baissé entre 2014 et 2015 – après un pic en 2013 -, les vols d’identité subissent une nette progression à plus de 300 millions de données volées. Et ces vols subissent une nette progression entre le premier et le deuxième semestre 2015. En fait, l’explosion du nombre de données compromises peut aussi s’expliquer par une démocratisation de l’enregistrement des informations personnelles par les sociétés. Difficile désormais d’accéder à un service en ligne sans créer de compte, s’identifier et donc dévoiler un peu de sa personne.

 

 

Les gouvernements très touchés
Toutes ces informations sont plus diverses, plus complètes. Les posséder c’est l’assurance d’avoir un moyen de pression sur la victime, voire de monnayer plus tard ce que l’on a subtilisé. Surtout quand il s’agit de données gouvernementales. Les attaques visant les institutions ont augmenté de 476 % entre 2014 et 2015 et 43 % des actes de cyberpiratage concernent ces organismes. Même si les gouvernements sont touchés, les hackers à l’origine des attaques sont rarement des activistes (2 %) ou encore des acteurs parrainés par l’Etat (2 %).
Il faut dire que les chiffres explosent notamment en raison d’attaques de forte ampleur à l’encontre des Etats-Unis et de la Turquie : 50 millions de données de citoyens turcs volées ou encore près de 78.8 millions d’informations, la plus grande attaque de l’année 2015, contre l’entreprise américaine d’assurance maladie, Anthem Insurance.
Cette dernière attaque démontre aussi que le secteur de la santé est de plus en plus visé : il représente 19 % des fichiers compromis et 23 % de toutes les attaques informatiques recensées. A l’opposé, le secteur financier s’en est plutôt bien sorti en 2015 : il représente 0.1 % des données piratées et 15 % des attaques totales. Tout comme le secteur de la distribution qui subit une forte chute (99 %) des vols de données recensés… [Lire la suite]


 

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Les entreprises françaises particulièrement touchées par la Cybercriminalité

Les entreprises françaises particulièrement touchées par la Cybercriminalité


Le cabinet Pwc publie aujourd‘hui une étude portant sur la fraude en entreprise. Stable dans le reste du monde, celle-ci a doublé en France avec pour principal moteur de croissance la cybercriminalité.

 

Les entreprises françaises ont-elles du souci à se faire ?

Selon une étude Pwc publiée aujourd’hui, la France se démarque du reste du monde à l’égard de la fraude visant les entreprises. Celle-ci toucherait en effet 68% des entreprises interrogées par Pwc, soit une hausse sensible par rapport à la dernière étude de 2014 où seuls 55% des entreprises déclaraient avoir été touchées par un acte de fraude.

Le principal moteur de cette croissance selon Pwc, la cybercriminalité qui a doublé au cours des deux dernières années et 53% des entreprises du panel interrogé expliquent avoir été victimes de cybercriminalité durant les deux dernières années, talonnant de près les détournements d’actifs qui conservent la première place du classement. Et la crainte que génère ce risque est également très présente pour les entreprises interrogées, 73% d’entre elles craignent de subit une cyberattaque dans les deux prochaines années. Pourtant, craindre une attaque ne signifie pas pour autant s’en prémunir efficacement « En dépit des risques de cybercriminalité constatés par la quasi-totalité des entreprises françaises, plus de la moitié d’entre elles n’ont pas encore de plans d’action opérationnels pour répondre à une cyberattaque » explique ainsi Jean-Louis Di Giovanni, associé PwC du Département Litiges et Investigations.

À l’échelle mondiale, seuls 37% des entreprises sondées disposent d’un plan de réponse à incident entièrement opérationnel. Mais le risque se révèle également moins élevé à l’international, où seuls 32% des entreprises interrogées expliquent avoir été confrontées à une fraude ou une tentative de fraude orchestrée par des cybercriminels.

L’étude menée par Pwc a porté sur plus de 6000 entreprises à travers le monde entre juillet et septembre 2015. La cybercriminalité est très certainement en hausse, malheureusement la méthodologie de Pwc ne précise pas exactement quels critères ont été retenus pour définir ce qui se cache derrière la notion de « victimes de la cybercriminalité ». Comme l’explique un porte-parole de la société : « Ce sont les entreprises qui ont répondu avec des profils parfois très différents. Il n’est donc pas exclu que le simple envoi d’un mail de phishing ait été comptabilisé comme un acte de cybercriminalité par certaines et pas par d’autres. » Le critère peut donc avoir interprété selon différentes variables par les entreprises interrogées… [Lire la suite]


 

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Source : Cybercriminalité : les entreprises françaises particulièrement touchées par la fraude – ZDNet