Les États peuvent-ils imposer aux FAI une obligation générale de conservation des données ?

Les États peuvent-ils imposer aux FAI une obligation générale de conservation des données ?


Dans un arrêt, la Cour de justice de l’Union européenne considère que les États ne peuvent pas imposer une « conservation généralisée et indifférenciée » des données de connexion. Celle-ci doit se faire de façon «ciblée, limitée et avec des garde-fous.

 

L’accès aux données de connexion ne peut pas être « open bar ». Tel est, en somme, le sens de l’arrêt que la Cour de justice de l’Union européenne vient de rendre ce mercredi 21 décembre. Pour les magistrats, il n’est pas possible d’imposer aux fournisseurs d’accès à Internet une « conservation généralisée et indifférenciée » des données de connexion de leurs clients. Celle-ci doit être extrêmement ciblée et fortement délimitée pour éviter des dérives. Rappel des faits.

C’était le 8 avril 2014. Dans son mémorable arrêt Digital Rights Ireland, la Cour de justice de l’Union européenne manifestait sa volonté jurisprudentielle de protéger les droits des internautes, en invalidant la directive européenne de 2006. Celle-ci obligeait les États membres à exiger des opérateurs qu’ils conservent un journal des données de connexion de leurs clients pour que la police et la justice puissent y avoir accès.

S’appuyant sur la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, la cour jugeait que cette obligation était disproportionnée et offrait un cadre insuffisant pour la protection de la vie privée et des données personnelles des citoyens européens. Grâce à cet arrêt, plusieurs États ont suspendu ou révisé leur législation pour intégrer l’avis de la cour suprême communautaire. D’autres nations ont en revanche choisi de ne pas bouger, à l’image de la France.

 

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CC Harald Deischinger

 

 

Sollicité dans le cadre de deux affaires jointes (C-203/15 Tele2 Sverige et C-698/15 Secretary of State for Home Department/Tom Watson e.a), l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne, le Danois Henrik Saugmandsgaard Øe a considéré au mois de juillet que les États membres avaient bien le droit d’exiger la conservation de toutes les métadonnées mais uniquement s’ils se conforment aux impératifs fixés par l’arrêt Digital Rights Ireland.

Une analyse que la Cour de justice de l’Union européenne a refusé de suivre. Dans un arrêt rendu le 21 décembre, l’institution communautaire n’a en effet pas suivi l’avocat général. Elle déclare que les États ne peuvent pas imposer aux fournisseurs d’accès à Internet une obligation générale de conservation de données, que ces données soient relatives au trafic ou qu’elles concernent la localisation. Pour le dire autrement, l’accès aux données n’est plus « open bar »…[lire la suite]


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Que nous réserve la CyberSécurité en 2017 ?

Les grandes tendances 2017 de la cybersécurité, Le Cercle

Que nous réserve la CyberSécurité en 2017 ?


La fin de l’année c’est aussi et surtout la période des bilans. Dans cet article, nous mettrons en évidence les cinq tendances les plus importantes tendances à venir. Qu’elles se maintiennent ou évoluent durant l’année 2017, une chose est sûre, elles risquent de donner du fil à retordre aux professionnels de la cybersécurité.

 

1 : intensification de la guerre de l’information

S’il y a bien une chose que la cybersécurité nous a apprise en 2016, c’est que désormais, les fuites de données peuvent être motivées aussi bien par la recherche d’un gain financier ou l’obtention d’un avantage concurrentiel que pour simplement causer des dommages dus à la divulgation d’informations privées. À titre d’exemples, le piratage du système de messagerie électronique du Comité National Démocrate (DNC) américain qui a conduit à la démission de Debbie Wassermann Schultz de son poste de présidente ; ou encore, la sécurité des serveurs de messagerie qui a miné la campagne présidentielle américaine de la candidate Hillary Clinton dans sa dernière ligne droite. Il est également inexcusable d’oublier que Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, le Premier ministre islandais, a été contraint de démissionner en raison du scandale des Panama Papers.

Les évènements de ce type, qui rendent publiques de grandes quantités de données dans le cadre d’une campagne de dénonciation ou pour porter publiquement atteinte à un opposant quelconque d’un gouvernement ou d’une entreprise, seront de plus en plus fréquents. Ils continueront de perturber grandement le fonctionnement de nos institutions et ceux qui détiennent actuellement le pouvoir.

 

 

2 : l’ingérence de l’État-nation

Nous avons assisté cette année à une augmentation des accusations de violations de données orchestrées par des États-nations. À l’été 2015, l’administration Obama a décidé d’user de représailles contre la Chine pour le vol d’informations personnelles relatives à plus de 20 millions d’Américains lors du piratage des bases de données de l’Office of Personnel Management. Cette année, le sénateur américain Marco Rubio (républicain, État de Floride) a mis en garde la Russie contre les conséquences inévitables d’une ingérence de sa part dans les élections présidentielles.

Il s’agit là d’une autre tendance qui se maintiendra.
Les entreprises doivent donc comprendre que si elles exercent ou sont liées de par leur activité à des secteurs dont les infrastructures sont critiques (santé, finance, énergie, industrie, etc.), elles risquent d’être prises dans les tirs croisés de ces conflits.

 

 

3 : la fraude est morte, longue vie à la fraude au crédit !

Avec l’adoption des cartes à puces – notamment EMV (Europay Mastercard Visa) – qui a tendance à se généraliser, et les portefeuilles numériques tels que l’Apple Pay ou le Google Wallet qui sont de plus en plus utilisés, les fraudes directes dans les points de vente ont chuté, et cette tendance devrait se poursuivre. En revanche, si la fraude liée à des paiements à distance sans carte ne représentait que de 9 milliards d’euros en 2014, elle devrait dépasser les 18 milliards d’ici 2018.

Selon l’article New Trends in Credit Card Fraud publié en 2015, les usurpateurs d’identité ont délaissé le clonage de fausses cartes de crédit associées à des comptes existants, pour se consacrer à la création de nouveaux comptes frauduleux par l’usurpation d’identité. Cette tendance devrait se poursuivre, et la fraude en ligne augmenter.
Le cybercrime ne disparaît jamais, il se déplace simplement vers les voies qui lui opposent le moins de résistance. Cela signifie, et que les fraudeurs s’attaqueront directement aux systèmes de paiement des sites Web.

 

 

4 : l’Internet des objets (IdO)

Cela fait maintenant deux ans que les experts prédisent l’émergence d’un ensemble de risques inhérents à l’Internet des objets. Les prédictions sur la cybersécurité de l’IdO ont déjà commencé à se réaliser en 2016. Cela est en grande partie dû à l’adoption massive des appareils connectés d’une part par les consommateurs, mais aussi par les entreprises. En effet, d’après l’enquête internationale portant sur les décideurs et l’IdO conduite par IDC, environ 31 % des entreprises ont lancé une initiative relative à l’IdO, et 43 % d’entre elles prévoient le déploiement d’appareils connectés dans les douze prochains mois. La plupart des entreprises ne considèrent pas ces initiatives comme des essais, mais bien comme faisant partie d’un déploiement stratégique à part entière.

Cette situation va considérablement empirer. L’un des principaux défis de l’IdO n’est pas lié à la sécurisation de ces appareils par les entreprises, mais plutôt au fait que les fabricants livrent des appareils intrinsèquement vulnérables : soit ils sont trop souvent livrés avec des mots de passe par défaut qui n’ont pas besoin d’être modifiés par les utilisateurs, soit la communication avec les appareils ne requiert pas une authentification de niveau suffisant ; ou encore, les mises à jour des firmwares s’exécutent sans vérification adéquate des signatures. Et la liste des défauts de ces appareils n’en finit pas de s’allonger.

Les entreprises continueront d’être touchées par des attaques directement imputables aux vulnérabilités de l’IdO, que ce soit par des attaques par déni de service distribué (attaques DDoS), ou par le biais d’intrusions sur leurs réseaux, rendues possibles par les « faiblesses » inhérentes de l’IdO.

 

 

5 : bouleversements de la réglementation[lire la suite]


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La Poste livrera ses colis par drones dans le Var

La Poste livrera ses colis par drones dans le Var

Dans le Var, après deux ans d’essais, La Poste a obtenu de Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) le droit d’ouvrir une ligne commerciale régulière de 15 km pour la distribution de colis par drones. Elle se situera entre Saint-Maximin-La-Sainte-Baume et Pourrières.…[Lire la suite ]


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La Poste livrera ses colis par drones dans le Var

La Poste livrera ses colis par drones dans le Var

Dans le Var, après deux ans d’essais, La Poste a obtenu de Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) le droit d’ouvrir une ligne commerciale régulière de 15 km pour la distribution de colis par drones. Elle se situera entre Saint-Maximin-La-Sainte-Baume et Pourrières.…[Lire la suite ]


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Alerte : Des routeurs domestiques attaqués par malvertising via DNSChanger

DNSChanger attaque des routeurs domestiques via malvertising

Alerte : Des routeurs domestiques attaqués par malvertising via DNSChanger


Des routeurs domestiques font l’objet d’une attaque par le biais d’une campagne de publicités malveillantes et via le navigateur Web sur Windows et Android.

 

Depuis la fin du mois d’octobre, les chercheurs en sécurité de Proofpoint indiquent avoir constaté l’utilisation d’une version améliorée du kit d’exploits DNSChanger dans le cadre de campagnes de publicités malveillantes (du malvertising).

Pour ce retour, DNSChanger – qui avait infecté des millions d’ordinateurs en 2012 – cible des routeurs domestiques et fonctionne la plupart du temps via le navigateur Google Chrome sur Windows et les appareils Android. Toutefois, il s’agit bel et bien d’exploiter des vulnérabilités affectant des routeurs.

Du code JavaScript malveillant permet de révéler une adresse IP locale par le biais d’une requête WebRTC (Web Real-Time Communication) vers un serveur STUN (Session Traversal Utilities for NAT) de Mozilla. WebRTC est un protocole pour la communication en temps réel sur le Web, et STUN est un protocole permettant de découvrir l’adresse IP et le port d’un client ainsi que déterminer des restrictions au niveau du routeur.

 

 

Si l’adresse IP est jugée digne d’intérêt, une fausse publicité est affichée. Elle prend la forme d’une image au format PNG. Un code exploit est caché dans les métadonnées et pour rediriger la victime vers une page hôte de DNSChanger.

DNSChanger

 

Proofpoint explique que DNSChanger va une nouvelle fois vérifier l’adresse IP locale de la victime grâce à des requêtes STUN. Puis, le navigateur Google Chrome chargera plusieurs fonctions et une clé de chiffrement AES cachée par stéganographie dans une petite image. La clé sert à dissimuler du trafic et décrypter une liste d’empreintes numériques afin de déterminer si un modèle de routeur est vulnérable.

L’attaque menée dépend du modèle de routeur. Elle est utilisée pour modifier les entrées DNS (Domain Name System ; correspondance entre un nom de domaine et une adresse IP) dans le routeur et tenter de rendre accessibles les ports d’administration depuis des adresses externes. Le chercheur Kafeine de Proofpoint évoque alors une exposition du routeur à d’autres attaques et cite l’exemple des botnets Mirai.

À noter que s’il n’y a pas d’exploits connus, une attaque tentera tout de même sa chance en essayant de tirer parti d’identifiants qui sont ceux par défaut (pas modifiés par l’utilisateur), et toujours pour modifier les paramètres DNS. Soulignons bien que le navigateur n’est ici pas mis en cause[lire la suite]


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Android Things , le nouvel OS pour objets connectés de Google

Android Things , le nouvel OS pour objets connectés de Google


En 2015, lors de sa conférence annuelle Google I/O, le géant de Mountain View dévoilait Brillo, un système d’exploitation destiné aux objets connectés.

Android Things : Google à l'attaque des objets connectés

 

Faute d’une adoption de grande ampleur par la communauté des développeurs, le groupe Internet revient à l’assaut avec un nouvel OS léger baptisé Android Things qui n’est autre qu’une mouture améliorée de Brilllo. En rassemblant leurs compétences, Google et de Qualcomm souhaitent offrir aux développeurs des environnements de connectivité familiers: réseaux cellulaires, Wi-Fi, Bluetooth, prise en charge d’un large éventail de capteurs, caméras, cartes graphiques, sécurité matérielle, services Google, intégration du Cloud, etc. Jeffery Torrance, vice-président du développement des affaires de Qualcomm Technologies, a déclaré que « depuis le lancement du premier téléphone Android, Qualcomm et Google ont collaboré étroitement pour créer de nouvelles opportunités intéressantes pour les développeurs de mobiles, de portables et d’IoT ». Aujourd’hui le projet est beaucoup plus abouti et Android Things est accompagné d’Android Studio, des services Google Play, de la Google Cloud Platform et du SDK Android. Google fait remarquer qu’il existe déjà du hardware pour cela: Android Things est compatible avec Intel Edison, NXP Pico et Raspberry Pi 3.

Weave, bientôt sur Android et. iOS!

Il s’agit également d’un système d’exploitation temps réel (RTOS), domaine où la concurrence est rude avec une myriade d’alternatives: Contiki (disponible gratuitement sous licence BSD) et TinyOS.La firme annonce avoir aussi mis à jour sa plateforme Weave permettant aux objets connectés déjà sur le marché de profiter de ses services, à l’instar de Google Assistant.

Pour rappel, Weave fournit l’infrastructure cloud qui permet de relier les objets connectés entre eux et à Internet.

Dans un effort d’harmonisation des approches de standardisation, l’Open Interconnect Consortium et l’AllSeen Alliance regroupent des myriades de sociétés IT accompagner l’essor de l’IoT. Le kit de développement (SDK) Weave Device vient d’être introduit.


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Six secondes suffisent pour pirater une carte bancaire

Six secondes suffisent pour pirater une carte bancaire


En multipliant les tentatives sur différents sites, des chercheurs sont parvenus à contourner facilement les systèmes de paiement sécurisés mis en place et ce sans même posséder la carte bancaire physique utilisée.

 

 

Votre carte bleue n’est en sécurité nulle part. Sans connaître aucun détail de celle-ci, des pirates peuvent facilement pirater un compte en banque. Il leur suffit simplement d’un ordinateur, d’un accès à Internet et de six secondes, révèlent les chercheurs de l’université de Newcastle, au Royaume-Uni, dans une étude publiée dans le journal académique IEEE Security & Privacy(IEEE signifiant Institute of Electrical and Electronics Engineer).

Dans la pratique, les chercheurs ont utilisé une attaque par force brute pour contourner les mesures de sécurité visant à protéger le système de paiement en ligne des fraude. Connectée sur différents sites, l’équipe de chercheurs a généré de façon répétée et continue des variations des différentes informations sécurisés de cartes de paiement (numéro de carte, date d’expiration et cryptogramme visuel) jusqu’à obtenir un résultat favorable. D’après l’étude, c’est vraisemblablement une attaque du genre qui était au cœur de l’attaque informatique contre la filiale bancaire du géant britannique de la distribution Tesco, dont 20.000 clients ont été victimes.

Deux petites faiblesses qui en font une grosse

Si l’attaque parvient à réussir, c’est parce que le système ne détecte en effet pas les échecs répétés sur une même carte si cela se produit sur différents sites, d’autre part, tous les sites ne demandent pas les mêmes informations au même moment, ce qui permet de deviner un champ à la fois.

 

« Ce type d’attaque exploite deux faiblesses qui ne sont pas trop graves d’elles-même mais lorsque utilisées simultanément présentent un sérieux risque pour l’ensemble du système de paiement », explique dans le communiqué Mohammed Ali, étudiant en doctorat à l’école d’informatique de l’université de Newcastle et auteur principal de l’étude.

 

 

Simplement en partant des six premiers numéros de la carte de paiement, qui servent à indiquer la banque et le type de carte et sont donc identiques pour chaque fournisseur unique, « un pirate peut obtenir les trois informations essentielles pour réaliser un achat en ligne en tout juste six secondes ». Le délai peut être extrêmement réduit dans les cas où le pirate dispose des numéros de cartes, ce qui risque d’arriver de plus en plus souvent au vue de la récente vague d’intrusions informatiques survenues dans les plus grandes entreprises. Il leur suffit dans ce cas de deviner la date d’expiration – moins de 60 essais puisque la plupart des cartes de crédit sont valides cinq an au maximum -, puis le cryptogramme visuel composé de trois chiffres – ce qui prend dans le pire des cas 1.000 essais.

Mohammed Ali souligne toutefois que cette technique d’attaque par force brute ne marche qu’avec le réseau VISA, « le réseau centralisé de MasterCard a été capable de détecter l’attaque après moins de 10 essais – même lorsque les paiements étaient répartis sur différentes réseaux ». Autre point faible de la technique : la confirmation par SMS, que demandent bon nombre de sites d’e-commerce en France…[lire la suite]

 

Rapport 2015 de l’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement

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La chasse aux pirates informatiques est bien lancée

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Les forces de l’ordre enquêtent aussi devant des ordinateurs. Rencontre et décryptage avec le lieutenant-colonel Cyril Piat, du Centre de lutte contre les criminels numériques (C3N), qui dépend de la gendarmerie nationale. 

A la télévision, il y a Les experts, capables de retrouver des criminels à l’autre bout du pays, via une connexion internet, ou de dévoiler une identité en « crackant » le mot de passe d’un site. Dans le réel, la gendarmerie française fait la même chose, et bien d’autres investigations encore.
La cybercriminalité est en effet un phénomène regardé avec beaucoup d‘attention. Et s’il est difficile de donner des chiffres précis pour le quantifier, une minorité d’affaires étant au final connue, son importance et son évolution sont réelles, indique avec le lieutenant-colonel Cyril Piat, numéro 2 du Centre de lutte contre les criminels numériques, le C3N (la police a un équivalent).

 

Le darkweb, c’est quoi ?

Beaucoup d’utilisateurs ne connaissent d’internet que sa face lumineuse d’échanges d’informations et de connexions humaines à travers le monde entier. Pourtant, existe aussi le darkweb, l’autre face, parfois très sombre d’internet. Celle qui se cache derrière des mots de passe, dans laquelle il faut déjà connaître l’adresse du site que l’on souhaite rejoindre pour pouvoir y accéder, et que l’on découvre à travers Tor, I2P ou Freenet, des navigateurs et réseaux très spécifiques qui pratiquent l’anonymat.

 

Que peut-on y trouver ?

Imaginés pour contourner la surveillance et la censure, ces derniers sont devenus un lieu parfait pour les criminels. Ils utilisent des nœuds de serveurs dans le monde entier et pratiquent le chiffrement des données en cascade et sont souvent intraçables. Que peut-on y trouver ? De nombreux services tels que la vente de drogues, d’armes, de faux papiers, ou le piratage informatique. Sur Alphabay Market, par exemple, 31 000 annonces pour fraudes sont proposées. On trouve aussi un service de mise en relation de personnes pour des bijoux ou des armes.

 

Des dizaines d’enquêteurs

« Cela peut représenter de 2 à 5 millions d’euros par mois. Et la cybercriminalité est en permanente évolution, tous les trois ou six mois, en fonction des évolutions technologiques. » Avec une difficulté supplémentaire : intervenir à l’échelle mondiale et devoir demander la coopération d’opérateurs pas toujours conciliants…[lire la suite]


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Nouveautés dans l’organisation des votes électroniques pour les élections professionnelles

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Organisation des élections professionnelles : des nouveautés - Editions Tissot

Nouveautés dans l’organisation des votes électroniques pour les élections professionnelles

EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES Expertise indépendante


Si vous organisez prochainement des élections DP ou CE, sachez que certaines règles ont évolué afin de faciliter le recours au vote électronique. Attention, à partir du 1er janvier 2017, vous allez également devoir prévoir une représentation équilibrée entre les hommes et les femmes.

Elections professionnelles : un recours facilité au vote électronique

C’est la loi travail qui avait prévu de faciliter les modalités de recours au vote électronique. Un décret précise les choses.
Ainsi le vote électronique peut être utilisé pour les élections professionnelles des délégués du personnel ou du comité d’entreprise :

  • si un accord d’entreprise ou de groupe le prévoit ;
  • ou, désormais, à défaut d’accord, sur décision de l’employeur.
Cette possibilité de décider du recours au vote électronique même sans accord s’applique depuis le 7 décembre 2016. Cela vaut aussi pour les élections partielles.

 

 

Si vous décidez de recourir au vote électronique

Si vous décidez de recourir au vote électronique, cela doit se faire en respectant le protocole d’accord préélectoral. Vous devrez aussi notamment :

  • établir un cahier des charges que vous mettrez à disposition des salariés sur le lieu de travail ainsi que le cas échéant sur l’Intranet ;
  • informer les organisations syndicales de salariés représentatives dans l’entreprise ou les établissements concernés, de l’accomplissement des formalités déclaratives préalables auprès de la CNIL.
Ces règles s’appliquent si vous suivez un accord collectif mais aussi en son absence

 

 

Pendant le déroulement du scrutin

Sachez que pendant le déroulement du scrutin, aucun résultat partiel ne peut être donné mais que vous pouvez prévoir ou non de révéler le nombre de votants.

Vous pouvez autoriser ou exclure un vote à bulletin secret sous enveloppe. S’il n’a pas été exclu, l’ouverture du vote n’a lieu qu’après la clôture du vote électronique. Le président du bureau de vote dispose également, avant cette ouverture, de la liste d’émargement des électeurs ayant voté par voie électronique, de façon à être sûr que personne ne puisse voter deux fois.

Elections professionnelles : représentation équilibrée des hommes et des femmes

A partir du 1er janvier 2017, pour chaque collège électoral, les listes électorales qui comportent plusieurs candidats vont devoir être composées d’un nombre de femmes et d’hommes correspondant à la part de femmes et d’hommes inscrits sur la liste électorale. Il va falloir alterner un candidat de chaque sexe jusqu’à épuisement des candidats d’un sexe (Code du travail, art. L. 2314-24).

Cela vaut pour l’élection des titulaires comme des suppléants.

 

 

Le protocole d’accord préélectoral doit mentionner la proportion de femmes et d’hommes composant chaque collège électoral.

Si le nombre de candidats à désigner pour chaque sexe n’est pas entier, il est arrondi :

  • à l’entier supérieur en cas de décimale supérieure ou égale à 5 ;
  • à l’entier inférieur en cas de décimale strictement inférieure à 5.

 

 

Si le nombre de sièges à pourvoir est impair et que le nombre d’hommes et de femmes inscrit sur les listes est égal, la liste peut comprendre soit un homme soit une femme supplémentaire.

 

Attention, si un sexe est surreprésenté, ou que l’alternance hommes-femmes n’est pas respectée, l’élection de certains élus pourra être annulée.

 

Vous voulez en savoir plus sur les élections professionnelles ? Les Editions Tissot vous proposent leur documentation « Les représentants du personnel dans les PME ».

Anne-Lise Castell

 

Décret n° 2016-1676 du 5 décembre 2016 relatif au vote par voie électronique pour l’élection des délégués du personnel et des représentants du personnel au comité d’entreprise, Jo du 6

Loi n° 2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi, Jo du 18

 

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  • Expert en Informatique assermenté et indépendant ;
  • spécialisé dans la sécurité (diplômé en cybercriminalité et certifié en Analyse de risques sur les Systèmes d'Information « ISO 27005 Risk Manager ») ;
  • ayant suivi la formation délivrée par la CNIL sur le vote électronique ;
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Denis JACOPINI ainsi respecte l'ensemble des conditions recommandées dans la Délibération de la CNIL n° 2019-053 du 25 avril 2019 portant adoption d'une recommandation relative à la sécurité des systèmes de vote par correspondance électronique, notamment via Internet.

Son expérience dans l'expertise de systèmes de votes électroniques, son indépendance et sa qualification en sécurité Informatique (ISO 27005 et cybercriminalité) vous apporte l'assurance d'une qualité dans ses rapport d'expertises, d'une rigueur dans ses audits et d'une impartialité et neutralité dans ses positions vis à vis des solutions de votes électroniques.

Correspondant Informatique et Libertés jusqu'en mai 2018 et depuis Délégué à La Protection des Données, nous pouvons également vous accompagner dans vos démarches de mise en conformité avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).


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Une nouvelle étude démontre que les compteurs Linky ne sont pas dangereux

Une nouvelle étude démontre que les compteurs Linky ne sont pas dangereux


Une nouvelle étude prouve que les compteurs Linky n’émettent pas plus d’ondes électromagnétiques que le chargeur d’un téléphone portable ou une télévision.

 

D’ici à 2021, la loi du 17 août 2015 prévoit que des compteurs « intelligents », capables de transmettre des données de consommation en temps réel aux fournisseurs d’énergie, soient installés dans tous les foyers français. Le compteur Linky, déployé par ERDF pour suivre la consommation d’électricité des foyers, a été de nombreuses fois pointé du doigt par des individus, des associations et des communes. En effet, il avait été imaginé que le champ électromagnétique du compteur Linky pouvait engendrer des problèmes de santé.

Cette crainte aurait déjà dû être levée après les premières expertises réalisées sur les compteurs. Mais cela n’a pas suffi et la polémique n’a cessé de gonfler, entrant dans le champ très large de « la peur des ondes ». D’autant que la justice française a dans un premier temps reconnu l’électrosensibilité comme un handicap et plus récemment, autorisé une personne électrosensible à se débarrasser de son compteur d’eau intelligent.

Et pourtant, les nouvelles conclusions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) montrent que le compteur Linky n’est pas dangereux. 

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En effet, après de nombreuses mesures sur les émissions électromagnétiques des compteurs Linky, l’agence a estimé qu’il y avait «  une faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants, dans la configuration de déploiement actuelle, engendre des effets sanitaires à court ou long terme ». À vrai dire, cette faible probabilité existe déjà dans tous les foyers modernes, dans la mesure où les compteurs Linky n’émettent pas plus d’onde que «  la télévision, un chargeur d’ordinateur portable ou une table de cuisson à induction…  ». Contrairement à ces objets qui paraissent « reliés » au sol, uniquement propulsés par l’électricité, les compteurs Linky utilisent une connexion à Internet par communication CPL qui semble bien plus abstraite et donc, à tort, bien plus dangereuse.

Si le Linky n’est donc effectivement pas dangereux, l’ANSES recommande tout de même aux fournisseurs de ces technologies de faire preuve de pédagogie en donnant des informations claires aux personnes qui pourraient être réticentes à l’installation de ces engins pour des questions sanitaires. D’après elle, il faut absolument que les opérateurs de «  ces nouvelles technologies [puissent] fournir une information claire et facilement compréhensible aux usagers quant à leurs modalités de fonctionnement ».

 

 

Rappelons finalement que les angoisses sanitaires infondées autour du Linky cachent malheureusement deux problèmes fondamentaux. Le premier est scientifique : il persuade la plupart des électrosensibles que leur mal est physique alors qu’il est en réalité, bien souvent psychologique — comme la décision de justice de 2015 le laissait supposer. Elle reconnaissait effectivement des symptômes liées à l’électrosensibilité, mais nullement leur cause. Ce qui, dans les faits, reste un handicap bien réel et qui doit être compris en-dehors de toute croyance pour être correctement soigné.

Ce n’est pas le cas de la décision récente qui a autorisé une personne à se débarrasser de son compteur d’eau intelligent pour des prétextes sanitaires, qui tend à légitimer le fait que l’objet cause bel et bien un mal physique (ce qui est faux).

 

 

LE LINKY N’EST PAS DANGEREUX POUR LA SANTÉ

Le deuxième problème touche la vie privée. Comme l’avait montré CanardPC dans une excellente étude sur le Linky (accès libre, PDF), sa prétendue dangerosité sanitaire est l’arbre qui cache la forêt : s’il n’est pas dangereux pour vous, le compteur reste tout de même un mouchard pour ERDF qui peut extrapoler vos habitudes avec ses relevés…[lire la suite]


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Par des actions de formation, de sensibilisation ou d’audits dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

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Original de l’article mis en page : Compteurs Linky : une nouvelle étude démontre qu’ils ne sont pas dangereux – Tech – Numerama