Données personnelles : les Américains sont prêts à faire des concessions |
Selon une étude de Pew Research Center, une large proportion d’Américains est prête à dévoiler des informations personnelles en échange d’un bien ou d’un service. Du gagnant-gagnant ?
La protection de la vie privée serait un concept à géométrie variable pour les Américains, selon une étude menée par le Pew Research Center. Selon lui, une majorité d’Américains ne verraient pas d’inconvénient à partager avec des tiers leurs données personnels, en échange d’un produit, d’un service, ou pour d’autres bénéfices. Ainsi, 54% d’entre eux estiment qu’il est acceptable pour un employeur d’installer des caméras de surveillance dans les locaux de l’entreprise, pour dissuader – officiellement- d’éventuels voleurs et 47% sont enclins à délivrer des infos personnels pour disposer d’une carte de fidélité. Alors que, paradoxalement, 55% des personnes interrogées sont réticentes à l’idée d’utiliser au sein de leur foyer un thermostat connecté, susceptibles de relayer auprès de prestataires des informations sur les us et coutumes d’une maisonnée.
En outre, les Américains sondés sont aussi réfractaires aux sollicitations que ne leur « rapportent » rien en échange : ils n’apprécient ainsi que très peu les envois de spams et les demandes de contacts intempestives qui arrivent après avoir partagé avec une entreprises des données personnelles. Les plus réfractaires au partage d’informations privées mettent surtout en exergue le fait qu’ils ne sont pas tenus au courant des types d’entreprises qui ont accès à ces données. L’anonymisation ne se fait qu’en un seul sens… Ils s’interrogent aussi sur intentions qui motivent ce type d’entrepris, ravivant ainsi une certaine peur du « Big Brother ».
Crédit image : Gajus – Shutterstock.com
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Source : Données personnelles : les Américains sont prêts à faire des concessions | ITespresso.fr
D’un point de vue global, il n’y a rien du mal à ce que les employeurs procèdent à l’installation de caméras de surveillance au sein des locaux. En fait, si les employés n’ont rien à se reprocher sur leur travail, cela ne doit pas être un problème.