La Cnil veille sur vos données de e-santé |
Chercheurs et médecins ont de plus en plus recours à des objets connectés pour suivre les patients ou collecter des informations. La protection de ces données est devenu un enjeu de taille.
En France, c’est la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) qui y veille, en s’assurant de l’application de loi Informatique et Libertés de 1978. Dans une étude de mai 2014, la Cnil a constaté que l’information sur l’utilisation des données personnelles par les éditeurs d’objets connectés et applications santé était insuffisante.
700 projets par an Il s’agit donc pour un éditeur de s’assurer qu’en cas de bug, piratage ou autre problème technique, les informations médicales délivrées ne seront pas erronées (diagnostic d’hyperglycémie au lieu d’hypoglycémie, par exemple). Afin de renforcer et homogénéiser cette protection, un règlement européen en cours d’adoption, prévoit que des analyses d’impact sur la vie privée soient mises en place par les responsables de fichier afin d’évaluer, par exemple, les conséquences d’un piratage de données.
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