Les cyberviolences à l’école peuvent mener à la dépression, voire au suicide |
Les cyberviolences concernent au premier chef les jeunes. Ils en sont les principales victimes, du fait de leur utilisation massive des réseaux sociaux. D’après les études menées par la chercheuse et pédagogue Catherine Blaya, 41 % d’entre eux ont déjà été victimes de cyberviolences, et 7 % de cyberharcèlement. Des insultes aux menaces, ce phénomène peut être fatal, comme l’a montré en 2013 l’exemple de Marion, une collégienne de 13 ans harcelée, qui s’est suicidée.
Ces phénomènes, Catherine Blaya les étudie depuis 2010. En 2012, elle a publié l’enquête « Eu kids online » sur les « risques et [la] sécurité des enfants sur Internet » pour la France. La chercheuse en sciences sociales à la Haute École de pédagogie (HEP) du canton de Vaud (Suisse), et présidente de l’Observatoire international de la violence à l’école (OIVE), a aussi publié plusieurs livres autour du sujet, dont Les Ados dans le cyberespace, en 2013 (éditions De Boeck). Elle explique au Point l’impact des nouvelles technologies sur les relations entre adolescents, et les dangers qu’elles suscitent, notamment pour leur santé. Elle insiste aussi sur la responsabilité des professeurs dans la prévention de la cyberviolence…[lire la suite]
Notre Expert, Denis JACOPINI, est assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l’Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d’Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).
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Source : « La cyberviolence à l’école peut mener à la dépression, voire au suicide » #4 – Le Point
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