Sur la protection des données personnelles, les programmes d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont plutôt faibles


Emmanuel Macron et Marine Le Pen présentent tous les deux des programmes numériques assez parcellaires. On fait le point.

Sur la question de la vie privée des internautes, Marine Le Pen propose de « créer une charte à valeur constitutionnelle de protection des données personnelles », sans jamais préciser ce qu’une telle charte pourrait induire pour les citoyens. La candidate frontiste souhaite également mettre en place l’obligation « de stocker les données personnelles des Français sur des serveurs hébergés en France », sans toutefois livrer plus de détails sur les modalités techniques de telles mesures. Seule véritable proposition concrète dans ce dossier : la création de la carte unique biométrique, qu’elle aimerait étendre à la carte vitale afin de lutter contre la fraude, et l’obligation pour les entreprises de sotcker en France les données personnelles des citoyens français.

 

 

Emmanuel Macron, lui, reste tout autant vague. Il souhaite « développer les instruments d’une transparence sur l’usage des données privées par les acteurs du numérique« , mais ne dit pas lesquels. On retrouve le même flou lorsqu’il propos de « bâtir des murailles » et « patouiller dans le cyberespace » pour faire de la cybersécurité, « une priorité de la sécurité nationale ». L’ancien ministre de l’Économie et des finances va même jusqu’à proposer »une banque de données numériques réutilisables : « Dans le respect de la vie privée et du secret des affaires, les administrations qui délivrent des licences (par exemple pour les hôtels) devront mettre à disposition leurs données. Face aux géants étrangers, des nouvelles start-up pourront ainsi s’adresser par exemple à tous les hôteliers pour leur offrir une alternative aux services existants ». Et l’ancien banquier d’affaires français de suggérer également « un service public numérique de la justice », avec portail unique d’accès : « Les citoyens et leurs avocats y trouveront toutes les informations pratiques et la jurisprudence applicable à leur cas. Ils pourront se pourvoir en justice depuis leur ordinateur, transmettre une requête, des pièces, ou suivre leur dossier depuis leur smartphone ». Il aimerait également renégocier le « Privacy Shield » d’ici 2018 et créer une « agence européenne pour la confiance numérique » qui serait « chargée de réguler les grandes plateformes numériques »…[lire la suite]


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